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46. Mécanismes de la transmission VIH mère-enfant (1) Selon la date de la transmission (1). Etude rétrospective de 59 couples mère/enfant - 36 sans transmission du VIH - 23 avec transmission : in utero (n = 14), intra-partum (n = 9)
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46 Mécanismes de la transmission VIH mère-enfant (1)Selon la date de la transmission (1) • Etude rétrospective de 59 couples mère/enfant - 36 sans transmission du VIH - 23 avec transmission : in utero (n = 14), intra-partum (n = 9) • Etude de la variabilité génétique par la méthode des hétéroduplex (gène env) - chez l’enfant : à la 1re PCR positive et à S12 - chez la mère : pendant la grossesse et à l’accouchement • Résultats : - Diversité virale importante à l’accouchement chez 78% des mères transmettrices - Homogénéité virale chez 74% des enfants infectés, avec le plus souvent un virus majoritaire • è Confirmation de la transmission homogène d’un seul virus CROI 2000 - D'après R Dickover, Los Angeles, USA, abstr. 181, actualisé
Transmission in utero(n = 14) 8 (57%) 2 (14%) 4 (29%) Transmission intra-partum(n = 9) 1 (11%) 6 (67%) 2 (22%) Transmission d’un seul virus majoritaire Transmission d’un seul virus minoritaire Transmission de plusieurs virus 47 Mécanismes de la transmission VIH mère-enfant (2)Selon la date de la transmission (2) • Résultats (suite): • - diversité des virus maternels significativement plus faible en cas de transmission (p = 0,05) • - association entre une variabilité maternelle faible et une transmission in utero (p = 0,04) • - influence de la date de transmission sur la nature des virus transmis è La nature des virus transmis est différente selon le moment de la transmission CROI 2000 - D'après R Dickover, Los Angeles, USA, abstr. 181, actualisé
48 Mécanismes de la transmission VIH mère-enfant (3)Rôle du placenta Objectif: déterminer le rôle du placenta dans la prévention de la transmission verticaleEtude comparative de 29 placentas (transmissions: n = 5 ; pas de transmission: n = 13 ; pas d’infection maternelle: n = 6 ; avortements: n = 5) Transmission du VIH Avortement spontané Protection contre le VIH Grossesse à terme Milieu Th1 Ratio CXCR4/CCR5 faible Milieu Th2 Ratio CXCR4/CCR5 élevé Placenta Transmission Pas de transmission Femmes non infectées CROI 2000 - D'après B.K Patterson, Chicago, USA, abstr. 183, actualisé
49 Mécanismes de la transmission VIH mère-enfant (4)Allaitement maternel vs allaitement artificiel (1) • Objectif: déterminer la fréquence et le délai de transmission du VIH en cas d’allaitement • Analyser la mortalité en fonction de l’allaitement (maternel ou artificiel) • Etude randomisée, multicentrique, de 425 femmes (Nairobi) en : • Analyse virologique à S6, M3 et tous les 3 mois jusqu’à M24 dans le sang chez la mère et l’enfant et dans le lait • Suivi du développement de l’enfant, de la morbidité et de la mortalité jusqu’à M24 CROI 2000 - D'après R Nduati, Nairobi, Kenya, abstr.S13, actualisé
50 Mécanismes de la transmission VIH mère-enfantAllaitement maternel versus allaitement artificiel (2) • Résultats: comparaison des 2 types d’allaitement à M24 en termes de probabilité d ’infection, de décès et de survie sans infection (%) L’allaitement artificiel réduit de 44% la transmission et augmente significativement le taux de survie sans infection CROI 2000 - D'après R Nduati, Nairobi, Kenya, abstr.S13, actualisé
51 Mécanismes de la transmission VIH mère-enfant (6)Influence de la durée de la rupture des membranes • Objectif: évaluer la relation entre la durée de la rupture des membranes et la transmission verticale • - Méta-analyse à partir de 15 études réalisées sur au moins 100 couples mère/enfant : étude sur 7676 accouchements (exclusion des césariennes avant rupture, n = 857) • - Analyse multivariée ajustée sur le % des CD4, le mode d’accouchement, l’existence ou non d’un traitement antirétroviral préventif, le poids de naissance • Résultats : • - augmentation linéaire significative (p < 0,01) du risque de transmission en fonction de la durée de la rupture (RR = 1,02 à chaque heure supplémentaire) • - augmentation significative du risque chez les femmes au stade sida CROI 2000 - D'après J Read, Bethesda, USA, abstr.659, actualisé
52 Mécanismes de la transmission VIH mère-enfant (7)Rôle protecteur de la réponse T helper spécifique • Objectif: étude de la réponse T helper spécifique vis-à-vis de l’enveloppe du VIH mesurée dans le sang du cordon à la naissance: enfants infectés in utero (n = 9), enfants infectés en per- et post-partum (n = 8), enfants non infectés (n = 67) • - fréquence de la réponse T helper selon l’existence ou non d’une infection chez l’enfant : • * infection in utero 33% • * infection per- et post-natale 0% • * absence d’infection 41,8% • - fréquence de l’infection postnatale chez les enfants allaités selon la réponse T helper: • Réponse + Réponse - • * infection in utero 2 (8%) 3 (9%) • * infection postnatale 0 8 (23%) p = 0,01 p = 0,02 èEffet protecteur de la réponse T helper spécifique sur l’exposition postnatale CROI 2000 - D'après L Kuhn, New York, USA, abstr. 702, actualisé
53 Prévention de la transmission mère-enfant Résistance à la névirapine dans l’essai HIVNET-006 • Objectif: déterminer la présence de mutations à la NVP chez la femme enceinte traitée - Sous-étude dans le groupe traité par la NVP : mères naïves de traitement (n =14), 1 dose de 200 mg de NVP pendant le travail • - Prélèvements chez la mère : avant traitement et 6 semaines après l’accouchement • - Détection de la résistance génotypique - Résultats : • - aucune mutation à la NVP avant traitement • - présence uniquement de la K103N chez 3/14 (21%), à S6 • - 1/3 (33%) avec transmission • - 2/12 (16%) sans transmission èSélection possible d’une résistance aux INNTI avec une dose unique de NVP CROI 2000 - D'après G Becker-Pergola, Baltimore, USA, abstr. 658
54 Mécanismes de la transmission sexuelle Charge virale génitale : rôle du cycle menstruel • Objectif: évaluer le rôle du cycle menstruel sur la charge virale génitale • Etude de 55 femmes. Pas de contraception orale CV plasmatique : 3,83 log. CV cellulaire : 0,43 PBMC/106 cellules • 3 types de prélèvements au niveau du tractus génital féminin (lavage vaginal ; brosse endocervicale ; frottis endocervical ), effectués toutes les semaines, pendant 8 semaines (2 cycles) • Résultats : • - absence de corrélation entre la CV plasmatique et la CV génitale • - augmentation significative de la CV génitale en phase lutéale tardive et pendant les menstruations (p < 0,05) • - variation à la fois sur le virus libre et sur le nombre de cellules infectées CROI 2000 - D'après P.S Reichelderfer, Bethesda, USA, abstr. 184, actualisé
55 Conséquence de l’exposition au VIH chez les enfants non infectés • Objectif: évaluer la maturation des lymphocytes T chez des enfants infectés ou non - Etude comparative de 3 groupes d’enfants : les enfants exposés et infectés, les enfants exposés mais non infectés et les enfants non exposés • Résultats : - diminution plus importante du rapport lymphocytes naïfs/lymphocytes mémoires chez les enfants exposés non infectés comparés aux enfants non exposés (p = 0,02) - activation immune plus importante avec une augmentation significative des lymphocytes CD8+ (p < 0,001) chez les enfants exposés non infectés comparés aux enfants non exposés - résultats similaires quel que soit l’âge de l’enfant è Défaut durable de la maturation thymique chez les enfants exposés et non infectés CROI 2000 - D'après A Vigano, Milan, Italie, abstr.182, actualisé
56 Effets des antirétroviraux administrés à la femme enceinte En termes de transmission et de tolérance • Objectif: déterminer les effets des traitements ARV • Analyse rétrospective (PACTG 367) sur 945 femmes entre 1998 et 1999 ayant une grossesse > 20 semaines • Caractéristiques maternelles : CV médiane = 4,53 log avec 21% < 400 cp/ml; CD4 médian : 392/mm3 avec 18% < 200/ mm3 et 31% > 500/mm3 • Résultats : èTraitement avec IP chez la femme enceinte : transmission très faible (»1%), tolérance identique à celles des autres traitements CROI 2000 - D'après D Shapiro, Boston, USA, abstr. 664, actualisé
57 Effets des antirétroviraux chez les enfants exposés non infectésEn termes de pathologies mitochondriales (1) • Etude rétrospective sur les données de la cohorte WITS concernant les anomalies mitochondriales chez les enfants exposés non infectés (n = 1189) • Reprise des données cliniques, virologiques, immunologiques et sur le développement neurologique à la naissance, puis à M1, M2, M4, M6, M9, M12 et M18 • Classification des symptômes en rapport avec les anomalies mitochondriales: • Classe 1 : Aucun symptôme • Classe 2 : Signes ou symptômes et/ou données biologiques compatibles avec un dysfonctionnement mitochondrial, mais pas avec une pathologie mitochondriale • Classe 3 : Signes ou symptômes et/ou données biologiques où un dysfonctionnement mitochondrial fait partie des diagnostics différentiels possibles • Classe 4 : Signes ou symptômes et/ou données biologiques en rapport avec un dysfonctionnement mitochondrial CROI 2000 - D'après C Hanson, Houston, USA, abstr. 665 actualisé
58 Effets des antirétroviraux chez les enfants exposés non infectésEn termes de pathologies mitochondriales (2) • Résultats : • 215/1189 (18%) des enfants présentent un ou plusieurs signes suspects sans aucun argument pour une pathologie mitochondriale • 27 enfants sont dans la classe 2 (13 exposés à la ZDV, 13 non exposés, 1 exposition inconnue) • 3 enfants sont dans la classe 3 (2 exposés à la ZDV, 1 non exposé) • aucun enfant dans la classe 4 CROI 2000 - D'après C. Hanson, Houston, USA, abstr. 665 actualisé