150 likes | 209 Views
Projet PAPER MED (Industrie mécanique du secteur papetrie) : Conférence de presse ce matin au Hilton Taille du texte: 17-01-2010 à 17:39
E N D
Projet PAPER MED (Industrie mécanique du secteur papetrie) : Conférence de presse ce matin au Hilton Taille du texte: 17-01-2010 à 17:39 Dans le cadre du projet Paper Med (industrie mécanique du secteur papetier), des rencontres d’affaires entre entrepreneurs italiens et maghrébins (Algériens, Marocains et Tunisiens) sont prévues aujourd’hui et demain au Hilton d’Alger. La mission est organisée par l’ICE – Bureau pour la promotion des échanges de l’ambassade d’Italie – pour le compte de LUCCA PROMOS, société consortiale de la Chambre de commerce de Lucca (Italie) et la CGEA, Confédération générale des entreprises algériennes. A cet effet, une conférence de presse aura lieu ce matin à 9 h 30.
Partenariat: Les Italiens veulent placer leur papier • par Z. Mehdaoui • L'Institut italien pour le commerce extérieur (ICE) organise depuis hier à l'hôtel Hilton d'Alger un séminaire sur l'industrie du papier dans le cadre du projet «Paper Med», un projet qui vise le renforcement de l'industrie mécanique du secteur papetier et ce par le développement des relations entre les PME des deux rives de la Méditerranée. Environ une centaine de chefs d'entreprises, italiens et maghrébins ont pris part à la rencontre qui devrait, d'après ses organisateurs, déboucher sur d'éventuels partenariats. Le choix porté sur l'Italie est mu par le fait que ce pays reste l'un des leaders en Europe en matière de transformation et de production de papier. L'Italie a exporté vers l'Algérie au cours du premier trimestre 2009 plus de 15 millions d'euros de papier. En ce qui concerne les machines industrielles (transformation et fabrication de papier) le même pays a exporté pour plus de 923 millions d'euros vers l'Algérie en 2008 contre 587 en 2007, soit une hausse de 57%. «L'industrie du papier représente le dynamisme, la vitalité et les capacités d'innovation qui caractérisent le système industriel italien», s'est félicité Giampaolo Cantini, ambassadeur d'Italie en Algérie. Il soulignera lors de l'ouverture du séminaire que l'industrie italienne de papier pourrait servir de modèle à l'Algérie et qu'il appartenait aux autorités algériennes de mettre en place les mesures nécessaires pour promouvoir la coopération entre les PME des deux rives de la Méditerranée.
A noter que le programme européen «INVEST MED» est doté de 100.000 euros et est piloté par le consortium «MedAlliance» qui regroupe plusieurs agences économiques telles qu'ANIMA, ASCAME, Eurochambres, ainsi que des fédérations d'entreprises. Côté algérien, c'est la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA) qui représente le secteur dans ce programme. Selon son premier responsable, Habib Youcefi, l'industrie du papier dans notre pays, même si elle est abandonnée dit-il depuis longtemps, est d'une grande importance. Les possibilités dans le secteur sont immenses, estime le président de la CGEA, qui appelle les Italiens à un partenariat et à un transfert de technologie au profit de notre pays. A travers toute l'Algérie, seules quatre entreprises fabriquent le papier ou le transforment. Souvent ces entreprises, conformément à des accords préalables, envoient de la «matière première» aux entreprises italiennes pour se voir réexpédier des produits finis qui sont commercialisés sous le label algérien. Il y a lieu de souligner que des visites guidées au sein des usines algériennes seront organisées durant le séjour des chefs d'entreprises italiens dans notre pays. De même, des tables rondes ayant pour thème les investissements directs étrangers, le transfert de technologies et la sous-traitance en Algérie sont également prévues lors de ce séminaire qui s'étale sur deux journées.
La première rencontre des initiateurs du projet Paper Med a eu lieu hier, à Alger. Elle vise à développer des relations d’affaires et des partenariats industriels et commerciaux dans le domaine de l’industrie mécanique appliquée au secteur papetier.Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - La Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA) n’est visiblement pas très touchée par les nouvelles mesures de la loi de finances complémentaire de 2009. M. Youcefi, directeur de la Confédération, qui est intervenu, hier, lors d’un point de presse tenu en marge de la rencontre d’affaires sur le projet Paper Med, semble minimiser l’impact de cette loi sur les investissements. «Les investissements rencontrent des difficultés mineures en Algérie. Les conditions actuelles ne limitent pas l’activité de la sphère commerciale» a-t-il estimé. Concernant le projet Paper Med, le conférencier a indiqué que l’Algérie, qui dispose d’une importante industrie papetière, cherche des partenaires étrangers pour développer cette activité, à travers un transfert de technologie, notamment dans le domaine de la transformation du papier. Selon l’ambassadeur d’Italie en Algérie, les importations algériennes concernant l’industrie papetière, au titre du premier semestre 2009, ont été de 15 millions d’euros, en hausse de 3 % par rapport à la même période en 2008. Quant aux exportations italiennes, elles ont été de l’ordre de 27 millions d’euros. Soulignons que le projet Paper Med est cofinancé par le programme Invest in Med et piloté par le consortium Med Alliance, qui réunit des agences de développement économique (Anima), des chambres de commerce et d’industrie (Ascame, Eurochambres) et des fédérations d’entreprises (Business Med). La rencontre des hommes d’affaires des deux rives devrait permettre d’informer et de sensibiliser les acteurs présents quant aux principales thématiques choisies par les partenaires, notamment les investissements directs étrangers, le transfert de technologie, la compétitivité, l’attractivité pour les investissements industriels et la sous-traitance. Il est à noter que le projet Paper Med vise le renforcement de l’industrie mécanique du secteur du papier par le développement des relations entre les PME des deux rives de la Méditerranée et faire émerger des opportunités de collaboration. Les contacts d’affaires entre les entrepreneurs algériens, marocains et européens permettront, selon les promoteurs du projet, «la rencontre des opérateurs pour qu’ils développent des synergies et des relations durables, ou de leur faire connaître les spécificités des deux rives de la Méditerranée concernant l’industrie papetière».S. A.
Les opportunités d’affaires dans le secteur à l’étude • Les Italiens affichent leur intérêt pour le marché algérien du papier • 19-01-2010 • Par Samira ImadalouDes opérateurs maghrébins, italiens et français de l’industrie du papier ont étudié hier lors d’une rencontre organisée à l’hôtel Hilton les opportunités d’investissement dans ce créneau. Ce rendez-vous d’affaires organisé dans le cadre du projet Paper Med, un projet cofinancé par le programme européen Invest In Med a pour objectif de développer la coopération entre les industriels du secteur au plan maghrébin et méditerranéen. Organisée conjointement par le bureau de promotion des échanges de l’ambassade d’Italie, la Chambre de commerce de Lucca, une région italienne connue pour son tissu industriel du papier, et la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), cette rencontre a permis aux participants de faire le point sur les besoins de leurs pays dans ce secteur, particulièrement l’industrie mécanique. Un segment ou l’Algérie enregistre un énorme retard, de l’avis même du représentant de la Confédération générale des entrepreneurs algériens, M. Habib Youcefi. Lequel a rappelé l’utilité de transfert de technologies. «La présence de la CGEA à une telle rencontre est très significative dans le cadre de ses relations avec Invest In Med et avec la Confédération du patronat italien», a noté M. Youcefi lors d’une conférence de presse organisée en marge de la rencontre. Non sans avoir rappelé au préalable que l’industrie du papier a été «longtemps délaissée en Algérie malgré l’existence d’opportunités d’affaires.»
L’heure est actuellement à la recherche d’un partenariat gagnant-gagnant entre toutes les parties. Cette rencontre n’est pas la première pour cette année. D’autres rendez-vous sont prévus, le premier en mai prochain à Tétouan (Maroc) à l’initiative de la chambre de commerce de cette région. Le deuxième à Lucca (Italie) où se tiendra en octobre prochain la Foire internationale de l’industrie papetière. Ce qui est clair aujourd’hui c’est que les PME italiennes, connues pour leurs performances dans ce domaine, veulent renforcer leur présence en Algérie. Et ce, d’autant que les conditions d’investissement en Algérie ne constituent nullement une entrave pour les Italiens. Le représentant de l’Institut italien pour le commerce (ICE), M. Samuel Porsia, l’a bien noté. Rappelant l’intérêt croissant et constant de l’intérêt italien aux affaires en Algérie. «Nous n’avons pas connu de diminution de présence italienne en Algérie avec les nouveautés introduites en matière d’investissements», a-t-il tenu à préciser. Et de conclure : «Après le boom, en 2008, du nombre d’entreprises italiennes désirant investir en Algérie, beaucoup d’autres continuent de manifester leur volonté de venir s’y installer.» • S. I. • L’Algérie a exporté pour 3 milliards d’euros vers l’Italie au 1er semestre 2009 Durant le premier semestre 2009, l’Algérie a exporté selon l’ICE une valeur de 2,99 milliards d’euros vers l’Italie, principalement des hydcroabures. Les importations algériennes se sont évaluées en parallèle à 2,14 milliards d’euros. Avec ces chiffres, la balance des échanges est favorable à l’Algérie. Et ce, en attendant le bilan global pour 2009. L’on s’attend d’ores et déjà à ce que ce dernier soit positif. • 15 millions d’euros d’importations de papier au 1er semestre 2009Intervenant à l’ouverture de la rencontre,l’ambassadeur d’Italie en Algérie, M. Giampaolo Cantini, s’est félicité de la qualité des relations algéro-italiennes, appelant, par ailleurs, à les développer davantage sur les plans économique et commercial. Au total, en 2008, les investissements directs italiens en Algérie se sont élevés à 247,11 millions d’euros soit 9% du total des investissements. En matière d’attribution de marchés, l’Italie a arraché des contrats d’une valeur de 4,5 milliards d’euros au premier semestre 2009 dont 2,5 milliards dans les hydrocarbures et 300 millions dans le BTPH. Aussi, concernant l’industrie du papier, l’Algérie a importé pour 15 millions d’euros de papier de l’Italie au cours du 1er semestre 2009 contre 30 millions d’euros en 2008. Actuellement, 155 entreprises italiennes interviennent sur le marché algérien, ajoutant que l’Italie avait exporté en 2008, l’équivalent de 30 millions d’euros de produits papetiers.
Industrie du papier en Algérie • Faiblesse de la production et hausse des importations • Par : Badreddine KhrisLu : (223 fois) • Plus de la moitié de la demande nationale est satisfaite grâce aux importations. • Le programme Invest in Med a organisé, hier, à Alger, une rencontre entre acteurs euro-méditerranéens du secteur du papier. Plus de 30 entrepreneurs européens ont ainsi rencontré une cinquantaine d’entrepreneurs algériens et du sud de la Méditerranée. Cette réunion est prévue dans le cadre du projet PaperMed, soutenu par le programme Invest in Med, financé par l’Union européenne. Lors de cette rencontre, il a été présenté un large éventail d’activités et de produits du secteur dont la production de machines pour l’industrie du papier et sa transformation, conception et construction d’installations aérodynamiques et de génération de vapeur pour les usines à papier, logiciel d’automatisation, production de bobines... Outre les réunions d’affaires, différents ateliers et tables rondes permettront d’informer les acteurs économiques et sociaux aux thématiques du transfert de technologies, de la qualification des ressources humaines et des possibilités d’investissements directs en Méditerranée. L’industrie du papier en Algérie a enregistré une crise structurelle et une baisse dans la valeur du marché. Selon des statistiques officielles, les taux de productivité ont également baissé. L’industrie du papier et de l’impression dans le secteur public a enregistré un taux de croissance faible, estimé à moins de 11% en 2008. Ce taux est considéré parmi les plus bas enregistrés par le secteur industriel public. Ce recul trouve son origine dans l’ancienneté de cette industrie. Elle est apparue pour la première fois en Algérie, en 1896. Parmi les facteurs qui ont également engendré cette contreperformance, l’on note le manque de matières premières. L’Algérie est un pays dépendant de l’étranger en la matière. La baisse de la production du papier en Algérie est due en outre à la faible industrie de recyclage, la vétusté des moyens de production et le faible taux de productivité dans la plupart des unités. Des lacunes dans le domaine de la gestion et des réseaux de distribution persistent encore.
Les importations en papier ont augmenté ces dix dernières années, de 420 millions de dollars à 600 millions de dollars par an. Une valeur qui reflète la faiblesse de cette industrie et les problèmes auxquels elle fait face. Dans notre pays, les inves-tissements privés dans les implantations d’industries qui transforment la matière première en produit fini reste encore insuffisant. Les besoins du marché algérien en papier et carton étaient estimés, en 2006, à 500 000 tonnes, satisfaits à raison de 55% par l’importation. À cette quantité, il y a lieu d’ajouter environ 95 000 tonnes d’emballage de regroupement et de transport (ERT) qui sont introduites chaque année en Algérie à travers tout le territoire national. Le coût moyen annuel des quantités consommées par le marché national a atteint donc 600 millions de dollars US auxquels s’ajoutent 84 millions de dollars US pour les ERT. Ainsi, la facture globale est évaluée à 684 millions de dollars US. Dans les trois ans à venir, elle dépasserait 1 milliard de dollars. La capacité de production est de 109 000 tonnes pour la pâte à papier. Elle est de 67 500 tonnes pour le papier impression écriture et de 21 500 tonnes pour le carton compact. La production du papier d’emballage est estimée à 66 500 tonnes. La majeure partie de la production nationale est l’œuvre du secteur public. Néanmoins, il est impératif d’optimiser les capacités de production existantes pour répondre au mieux à la demande du marché. Le domaine du papier, de l’impression et de l’édition constitue une opportunité de partenariat entre les opérateurs algériens et leurs homologues italiens. C’est dans ce sens que l’Institut italien pour le commerce extérieur (ICE) a organisé la rencontre d’hier. Selon son directeur général, M. Samuel Porsia, l’Italie exporte pour un montant de plus de 30 millions d’euros dans le secteur du papier. L’intérêt pour lui est de concrétiser des partenariats, notamment dans l’outil de production, c’est-à-dire les machines et autres équipements entrant dans l’industrie papetière, suivi d’un transfert de technologie. Par ailleurs, le programme Invest in Med est, faut-il le souligner, un réseau euro-méditerranéen d’organisations qui se consacrent à la promotion des investissements et à la facilitation des échanges commerciaux. Doté d’un budget de 9 millions d’euros, financé par l’UE, il renforce la collaboration entre PME et les échanges des meilleures pratiques.
EN VUE D’UN PARTENARIAT DANS LE SECTEUR PAPETIERLes Italiens lorgnent l’alfa des Hauts-Plateaux19 Janvier 2010 - Page : 7Lu 142 fois • L’Algérie avait importé 15 millions d’euros de papier de l’Italie au cours du 1er semestre 2009. • Des rencontres d’affaires se tiennent à Alger entre entrepreneurs italiens et maghrébins (algériens, tunisiens et marocains) activant dans l’industrie du papier. C’est là, la première initiative prévue dans un projet de production de papier «Paper Med».Le développement des investissements directs étrangers (IDE) et le business en Méditerranée, faisant de «Med», (Méditerranée) une destination attractive et sûre, sont inscrits dans le programme européen «Invest In Med». Pour ce faire il aspire à développer des partenariats durables, sur les deux rives de la Mare Nostra.Ce partenariat «sur du papier» peut être monté entre des entreprises Euro-Med travaillant en synergie Sud-Nord ou Sud-Sud.Cette première journée de la mission économique de deux jours à Alger, inaugurée par l’ambassadeur d’Italie à Alger, Giampaolo Cantini, en présence de Samuele Porsia, directeur du bureau pour la promotion des échanges de l’ambassade d’Italie (ICE).Les rencontres ont été organisées pour le compte de Lucca Promos (société consortiale de la Chambre de commerce de Lucca (Italie) et de la Confédération générale des entreprises algériennes (Cgea), représentée par son président Habib Yousfi.L’ambassadeur a indiqué que l’Algérie avait importé 15 millions d’euros de papier de l’Italie au cours du 1er semestre 2009.Quelque 26 opérateurs italiens participent à cette rencontre d’affaires aux côtés de plus de 70 homologues algériens dont on peut citer les représentants de la Chambre de commerce et d’industrie de Tlemcen et de Gipec (Groupe industriel du papier et de la cellulose). Participaient également à cette rencontre les représentants des Chambres de commerce de Sfax (Tunisie) et de Tétouane (Maroc).Cette rencontre vise le développement des partenariats industriels et commerciaux dans le domaine de l’industrie mécanique du secteur papetier.
A cet égard, il faut rappeler «la riche potentialité en alfa, des Hauts-Plateaux et des steppes algériennes qui ne demande qu’à être exploitée» a souligné dans une intervention, El Mahfoudh Megatelli, responsable à la Cgea.Le partenariat envisagé dans ce projet, dont le leader est «Lucca Promos», est composé, outre la Cgea, de l’agence spéciale de la CCI de Frosinone (Italie), de la CCI de Tétouane (Maroc) et Codifor (Agence internationale de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (France).«Invest in Med» est un programme européen mené par le «Consortium MedAlliance.» Les pays qui peuvent y participer sont les 27 pays de l’UE et 9 pays MED (Algérie, Autorité palestinienne, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Syrie et Tunisie).Les ressources de l’UE équivalent à 9 millions d’euros, qui est un cofinancement de 75% du projet. Pour sa part, la contribution du consortium et de ses partenaires est à hauteur de 3 millions d’euros, soit 25% du financement. La durée du programme est de 36 mois soit jusqu’à mai 2011. Son but est d’améliorer la qualité et la quantité, d’augmenter les investissements et de multiplier les accords commerciaux dans le cadre de l’industrie mécanique du secteur papetier.Quatre actions sont programmées pour une durée de 17 mois: deux rencontres d’affaires et deux tables rondes en Algérie et au Maroc. L’Italie abritera pour sa part une rencontre d’affaires et un atelier. Ce projet est piloté par le consortium «MedAlliance» qui regroupe des agences de développement économique (Anima), des CCI (Ascame et Eurochambres) et des fédérations d’entreprises (BusinessMed). • Abdelkrim AMARNI
Industrie du papier : Les Italiens intéressés par Tonic Emballage • Les Italiens s’intéressent au complexe Tonic Emballage. « Nous avons une entrevue avec l’administrateur judiciaire de Tonic Emballage cet après-midi » (hier, ndlr). • Les Italiens évaluent toutes les possibilités d’investissement en Algérie. Nous sommes intéressés par l’industrie papetière locale. Pour le cas de Tonic, cela dépend de la réponse que va nous réserver l’administrateur du groupe », a révélé Samuel Porsia, directeur de l’Institut italien pour le commerce (ICE), joint hier par téléphone. Une délégation d’opérateurs italiens, maghrébins et français s’est rendue hier sur le site de l’entreprise, sis à Bou Ismaïl dans la wilaya de Tipaza. Officiellement, cette visite s’inscrit dans le cadre du projet Paper Med, cofinancé par le programme européen Invest In Med, dont l’objectif est de développer la coopération entre les industriels du secteur aux plans maghrébin et méditerranéen. • Considéré comme un « mastodonte » de l’industrie papetière algérienne, le groupe Tonic, composé de 11 sociétés à responsabilité limitée, s’est retrouvé après quelques années d’activité englué dans des problèmes de surendettement et d’incapacité de remboursement. Les Italiens, en tant que fournisseurs des équipements de production, souhaitent y mettre un pied. « Tonic emballage est sous séquestre administratif. Cette entreprise a réalisé un investissement important à partir des équipements de production de marque italienne. C’est sur recommandation de l’association qui a fourni ces équipements que nous avons décidé de voir cet opérateur afin d’établir un état des lieux », ajoutera-t-il, en estimant que les Italiens accordent un intérêt particulier au transfert des technologies. • Partie prenante du projet Paper Med, Habib Yousfi, président de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), a estimé que les hommes d’affaires italiens ont l’intention d’investir en Algérie dans un secteur « longtemps délaissé ». Toutefois, il infirmera l’idée selon laquelle la visite du site du groupe Tonic a pour vocation de prospecter des possibilités « d’acheter » le groupe. Il s’agit plutôt, selon lui, de répondre aux besoins locaux en matière de transfert du savoir-faire et de la technologie, et ce, dans le cadre d’un partenariat « gagnant-gagnant ». Depuis la chute de Tonic Emballage, un géant aux pieds d’argile, les appétits se sont aiguisés. En 2008, la presse a cité le groupe Cevital et le fonds d’investissement américain Carlyle, comme d’éventuels acheteurs.
Rien n’a filtré depuis. Quelque temps après, Ahmed Ouyahia et Karim Djoudi, respectivement, Premier ministre et ministre des Finances, ont évoqué clairement la volonté des pouvoirs publics de secourir ledit groupe. Dernier en date, le Forum des chefs d’entreprise de Réda Hamiani a exprimé dans une lettre adressée à Ahmed Ouyahia, fin avril 2009, sa vive inquiétude concernant la situation de pourrissement dans laquelle se trouve le groupe en question. La solution proposée par le FCE consiste à « sauvegarder l’important outil de production Tonic Emballage à travers un partenariat avec d’autres investisseurs privés algériens à construire sur la base de l’élargissement de l’actionnariat du groupe Tonic, la fusion de toutes les sociétés qui le constituent et la création d’une société par actions unique, qui reprendra et poursuivra les activités du groupe ». • Pour rappel, les besoins du marché algérien en papier et carton s’élevaient à 500 000 t en 2006, satisfaits à raison de 55% par l’importation, selon les statistiques officielles. Les exportations italiennes en papier à destination de l’Algérie représentent un montant de plus de 30 millions d’euros en 2008, d’après les explications de M. Porsia. Pour les besoins de son industrie papetière, l’Algérie a également importé d’Italie des équipements destinés à la production papetière d’une valeur de 923 millions d’euros en 2008 contre 587 millions d’euros en 2007, soit une augmentation de 55%. • Par Hocine Lamriben
EL MOUDJAHID - QUOTIDIEN NATIONAL D'INFORMATION - Edité par l'EPE - EURL El MOUDJAHID - 20, Rue de la Liberté - Alger - Algérie • Projet Paper Med : L’industrie du papier réunit une centaine de chefs d’entreprises maghrébins et italiens • 18-01-2010 à 17:57 • Ph : Billal • • L’Algérie a importé pour 15 millions d’euros en papier d’Italie au 1er semestre 2009.• 2,99 milliards d’euros d’exportations algériennes vers l’Italie au premier semestre 2009 contre 2,14 milliards d’importations. • Des rencontres d’affaires et des tables rondes réunissent depuis hier à l’hôtel Hilton d’Alger une centaine de chefs d’entreprises maghrébins (algériens, tunisiens et marocains) et italiens dans le cadre du projet Paper Med visant à développer des partenariats industriels et commerciaux dans le domaine de l’industrie mécanique appliquée au secteur papetier. Co-financé à hauteur de 75% (100.000 euros) par le programme européen Invest In Med, ce projet d’échanges commerciaux associe également des partenaires français autour des investissements directs étrangers, le transfert technologique et la sous-traitance dans les pays méditerranéens. D’une durée de 17 mois, le projet Paper Med mené par la société consortiale de la chambre de commerce de Lucca (Lucca Promos) se propose de renforcer l’industrie mécanique du secteur papetier par le développement des relations entre les PME méditerranéennes autour d’un partenariat regroupant la CGEA ( Confédération générale des entreprise algérienne) du côté algérien, Unioncamere, A.SP.IN (agence spéciale de la CCI de Frosinone) d’Italie, la chambre de commerce de Tétouan pour le Maroc et la CODIFOR (agence de la coopération internationale de l’Union des industries et métiers de la métallurgie) de France.
Après ces premières assises d’Alger, les rencontres reprendront au mois de mai prochain à Tétouan (Maroc) et devront s’achever en octobre prochain à Lucca en Italie sur un atelier qui traitera notamment du problème de recyclage de papier, de la réduction de l’utilisation de l’eau dans le secteur et le respect de l’environnement. Présent hier à l’hôtel Hilton, l’ambassadeur italien à Alger, M. Giampaolo Cantini, a estimé que ces rencontres d’affaires permettront aux opérateurs économiques de développer des synergies et des relations durables ainsi que d’apprécier à leurs juste valeur les spécificités de l’industrie du papier dans chacun des pays de la Mediterranée Pour sa part le président de la CGEA, M. Habib Yousfi, voit en ces rencontres le meilleur moyen d’asseoir une coopération fertile avec les PME italiennes et de baliser les possibilités de partenariat et de transfert technologique. Faisant remarquer que l’Italie est le premier pays à s’intéresser à l’industrie du papier, à l’abandon depuis des années, en Algérie, il dira que le secteur offre de véritables opportunités qui peuvent aboutir à des résultats gagnant-gagnant et propose du fait l’aide de son organisation aux investisseurs italiens pour aplanir les difficultés qu’ils peuvent rencontrer sur le terrain notamment du point de vue réglementation.A noter que les échanges commerciaux entre les deux pays au premier semestre 2009 étaient plutôt favorables à l’Algérie avec 2,14 milliards d’euros d’exportations contre 2,99 milliards d’importations, soit une balance commerciale excédentaire de 0,84 milliard. Dans le secteur du papier, l’Italie a exporté vers l’Algérie au premier semestre 2009 pour plus de 15 millions d’euros, soit une baisse de 3% par rapport à la même période en 2008. Dans le domaine des machines et mécanique, l’Algérie a importé d’Italie en 2008 pour 923 millions d’euros contre 587 millions en 2007 (+57%). • Les investissements directs (IDE) en Algérie ont atteint 247,11 millions d’euros en 2008, soit 9% du total des investissements italiens dans notre pays. Deuxième plus important marché arabe de l’Italie après l’Emirats Arabes Unis, l’Algérie a attribué, au premier semestre 2009, à ce partenaire européen 4,5 milliards d’euros de marchés, dont 2,5 milliards dans le secteur des hydrocarbures et 300 millions d’euros dans le bâtiment. • Hamida B.