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Exposé sur le Transfert de Techniques de Productions du Riz Hors Aménagement dans les Départements de Ouallam et Kollo nord. Octobre 2012. ONG AGDL Fahamey Iri Bonsé Action des Groupements pour le Développement Local.
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Exposé sur le Transfert de Techniques de Productions du Riz Hors Aménagement dans les Départements de Ouallam et Kollo nord Octobre 2012 ONG AGDL Fahamey Iri Bonsé Action des Groupements pour le Développement Local
Plaidoyer pour la production du Riz des mares et les bas fonds pour la génération des revenus et la lutte contre l’insécurité alimentaire au niveau communautaire • Présenté : Djibo MOUNKEILA • Président: ONG AGDL FAHAMEY IRI BONSE • Contact : 96 28 79 10 /90 09 38 55E-mail: djibo.mounkeila@yahoo.fr
Situation de départ Le nord du département de Kollo et le département de Ouallam sont confrontés à un déficit alimentaire d’ordre multiforme : Les terres des plateaux, comme les terres agricoles connaissent une dégradation due aux diverses formes d’érosion (surtout hydrique). L’amenuisement de ressources pastorales et l’agressivité des eaux de ruissellement ont engendré des pertes énormes de leurs ressources. La pauvreté des sols constitue un autre facteur favorisant le déficit alimentaire et la pauvreté des populations de la zone. La mauvaise répartition des pluies et le déficit chronique de la zone risquent d’aggraver une situation alimentaire déjà précaire. Pour tenter de combler l’insuffisance du rendement du mil à l’hectare (300kg), des mesures urgentes et adéquates s’imposent. C’est dans ce sens que la présente initiative de culture du riz pluviale ou (hors aménagement) sur les mares partantes des eaux de ruissèlement avaient démarré sous une forte collaboration de la population en 2003 avec l’appui technique de l’ONG/AGDL.
Situation actuel des sites : • La zone se caractérise par une très forte concentration des terres très riches autour des mares temporaires et les vallées. Ces espaces présentent une situation environnementale critique, exacerbée par la prolifération des mauvaises herbes qui nuisent à la culture du mil et par les risques d’inondation. De plus, ces surfaces inondables ne sont plus propices pour culture du mil et du sorgho ; sans la culture du riz la partie des champs dispose uniquement d’une étendue d’eau inexploitée mais à haut potentiel pour la production du riz sans apport d’engrais chimique. Cette culture crée aussi l’emploie pour les femmes de la zone à toute les phases de la production. • Sur ces sites, la gestion des eaux est un véritable casse-tête pour les populations qui accueillent d’énormes quantités d’eau sur le 2/3 des champs de mil et sur la totalité des champs de sorgho. En effet, sur ces sites, les populations ne profitent que des gites d’insectes dans l’eau, ce qui rend l’endroit favorable au développement des germes responsables de diverses maladies. • Il n’y a pratiquement aucune infrastructure qui puisse assurer l’assainissement et la gestion des eaux pour l’exploitation optimale des sites en production du riz.
Problématique et raison d’être de l’action Le système de production agricole de la zone ciblée est basé sur une agriculture pluviale qui repose sur la culture du mil, du sorgho, du niébé et de l’arachide sur des sols appauvris. • Par ailleurs, la pluviométrie est faible et mal distribuée et on assiste à une baisse progressive de la productivité (300kg par hectare du mil) et à une dégradation continue des espaces agro forestiers existants qui sont une source importante de revenus et de produits alimentaires des populations ; ainsi qu’à une disparition du sol lui-même en tant que ressource naturelle. • La pression démographique (humaine et animale) complique le scénario, et on assiste à une situation alimentaire difficile. Une situation rendue encore plus précaire par une alternance des bonnes et des mauvaises années de récolte due à des périodes de sécheresse imprévisibles. Les populations de la zone considèrent le riz comme un repas cérémonial consommé pendant les fêtes, les mariages et les baptêmes ce qui contraint souvent les chefs des ménages à vendre le mil à vil prix pour payer le riz très cher les jours des fêtes. • L'amélioration de cette situation alimentaire et la lutte contre la dégradation des terres requièrent une diversification des systèmes de production agricole. • L'introduction de la culture du riz de mares hors aménagement qui est d’une part plus adapté au milieu et d’autre part à haut rendement et à fort potentiel économique dans les systèmes de production représentent une voie prometteuse pour la sécurité alimentaire; génération de revenue et la protection de l’environnement.
Circonstances qui ont mené à l’élaboration de l’initiative • Dans le cadre de leur activités de Développement Local l’ONG AGDL doit procéder au renforcement des capacités des producteurs afin qu’ils identifient les activités qui sont susceptibles d'améliorer leur conditions de vie, à cette fin leur efficacité est liée à leur compétence à accomplir les tâches . • La formation en technique culturale et en gestion et les moyens de production sont des éléments essentiels qui leur permettront de planifier, de mettre en œuvre et de gérer les actions de développement. • La persistance de la crise alimentaire au Niger nous force à garder à l’esprit qu’il est indispensable de trouver de nouvelles méthodes de production alimentaire qui tout à la fois seraient écologiquement rationnelles, viables sur le plan économique et socialement acceptable pour la population rurale. • L’adhésion à l’idée, la cohésion sociale des membres des groupements et la disponibilité des bénéficiaires pour le renforcement des capacités des producteurs à faibles revenus pour pallier aux différentes contraintes de développement que rencontre les populations. • La phase d’essai se porté sur l’adaptation des variétés du riz qui ont déjà donné des résultats probants. Ces résultats une fois renforcer par les actions futures contribueront a stabilisé la sécurité alimentaire et l’autonomie financière des populations des villages
Evaluation de rentabilité de la culture du riz hors aménagement • Une enquête d’évaluation de revenus effectués auprès des producteurs du riz dans la zone, nous affirme qu’après la moisson du riz ils utilisent la paille pour faire l’embouche. • Selon cette même source sur un hectare ils produisent 60 à 100 sacs de paddy par an et 10 à 30 tonnes de fourrage pour nourrir 10 bœufs pendant au moins 1 à 2 mois. • Ils achètent le bœuf à 150 000FCFA qu’ils nourrissent et le revendent à 300 000FCFA donc une autre occupation pendant la saison morte qui devient une source de revenu pour eux pour acheter des habits sans vendre le mil aux commerçants usuriers. • Cette activité permet aux petits producteurs de combler le vide de 25 à 40jours qu’ils offrent de travaux dans les champs environnants pour nourrir leurs familles • Si nos jeunes s’adonnent à cette activité, ils n’iront plus en exode car ils gagneront beaucoup sans quitter les villages.
Objectif et Bénéficiaires: • 1. Objectif global : Contribuer à l'amélioration de condition de vie des communautés à travers la sécurité alimentaire, le renforcement des capacités et à la génération de revenues, • 2. Objectifs Spécifiques : • Améliorer la fertilité des de sols autour de 10 marres et 5 bas fonds • Augmenter le rendement de 300 kg/ha à 1000kg/ha • Combler le déficit alimentaire du mil et du sorgho de 300 kg/ha • Renforcer les capacités des groupements en production du riz de mares. • Former des comités de gestion Producteurs du Riz des Mares (PRM) • Installer des sites rizicoles collectifs et individuels pour les paysans à faibles Revenus • Bénéficiaires : La population cible est estimée à 149 825 habitants composée , essentiellement d’agriculteurs et l’éleveurs (jeunes ,femmes )
Groupe Cible et Condition • Producteurs et ou productrices • Groupements • Disponibilité de point d’eau
Problème à résoudre : Le principal problème est la baisse de la fertilité des sols et le faible rendement des cultures pluviales dont les causes sont : • Manque des sites rizicoles aménagés autour des marres dans la zone • Fortes pression démographique sur les terres • Insuffisance en production de la matière organique • Insuffisance de moyen de transport • Fumure minérale et pesticides difficilement accessibles. • Faible revenus des producteurs • Insuffisance des moyens de production du riz pour les groupements viables • Niveau d’instruction faible • A cela, il faut ajouter la pression parasitaire sur les cultures pluviales Toute cette situation a malheureusement des répercutions douloureuses sur les populations et sur l’environnement. • Structure d’encadrement (AGDL/FAHAMEY IRI BONSE ) : L’AGDL dispose de : 1 Coordinateur, 1 Assistant technique, 1 Secrétaire comptable, 4 agents du terrain et 35 auto encadreurs et animateurs locaux • Moyens matériels de : • 1 siège ,1 véhicule, 2 moto 125, 3 bureaux, 17 chaises, 5 ordinateurs et accessoires 4 antennes et 7 unités de terrains • Insuffisance des moyens de suivis des activités au niveau des antennes et les unités de terrains de la zone
Action Entreprise 2002-2012 • L’ONG AGDL a jugé nécessaire de former des jeunes, les femmes et les petits producteurs pour qu’ils puissent gérer les activités de production du riz, de protection des berges et de traitement des ravins d’alimentation des mares. • Le renforcement des capacités des populations par des modules en techniques de production et de gestion des ressources naturelles aussi qu’une méthode de suivi et d’auto évaluation maîtrisable par elles. • L’ONG pourra dispenser ces formations ou solliciter une autre compétence par la collaboration afin que les bénéficiaires se prendront en charge après le retrait de l’appui extérieur. • Le transfert de technologie pour la production du riz hors aménagement couplée aux variétés du mil adaptées au cycle de la pluviométrie réduite contribuera au maintien de la diversité biologique pour lutter contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire en offrant une importante gamme de produits agricoles à valeur marchande. • Le renforcement de capacité des populations et les comités de gestion (PRHA) composée des femmes et des hommes • La finalité de ce programme est de contribuer au bien être de la communauté en général et celle de la femme en particulier.
Durabilité de l’initiative : • L’initiative émane d’un besoin ressenti et exprimé des groupes cibles notamment les femmes actives et les producteurs. • Une fois leurs compétences dans le domaine de la maîtrise de la technologie de production du riz et l’alphabétisation sont renforcées, ces femmes seront capables de gérer elles mêmes leurs propres initiatives et celles du groupe. • Les partenaires seront sollicités pour leur offrir un appui technique et financier au besoin et sur constats. • La réussite de cette opération permettra d’améliorer considérablement la situation des femmes en particulier et celle des communautés en général. • Cela pourrait être un déclic, un point de départ pour d’autres initiatives dans d’autres domaines de la vie socioéconomique. L’ONG ADGL reste et demeure un partenaire d’encadrement de ces populations après le projet avec la poursuite des études en Recherche Action en ERE d’un agent admis à l’université de Montréal CANADA au Programme de 2eme Cycle en Éducation Relative à l’Environnement .
Contribution du riz hors aménagement pour combler le déficit dans les zones rurales • Les résultats attendus du projet sont les principaux éléments qui garantiront son adoption rapide et sa durabilité. • A court terme: améliorer la production et la productivité sur les sols d’ordinaire pauvres et infertiles, et accroître le revenu par la vente des produits agricoles. • A long terme : amélioration visible du paysage agricole du riz et de la fertilité du sol. D'autres éléments qui contribueront à la durabilité du projet sont : un effort conscient de bâtir le projet sur les systèmes agricoles actuels des paysans, l’implication des comites villageois qui ont montré leur volonté à contribuer, à innover et à partager leurs expériences avec d'autres producteurs. • La formation, le suivi, l’appui et le rattachement à un réseau de paysans innovateurs sont certains des instruments que l’ONG utilisera pour assurer le caractère durable du projet à long terme. • Il est aussi important de rappeler que l’approche adoptée permet l’octroi d’un crédit en intrants remboursable pour la production qui sont redistribués sous forme de crédit à chaque membre du groupement pour effectuer la campagne de l’année suivante. • la durabilité du projet sera renforcée par la réduction de l’exode des jeunes qui trouveront leurs comptent à travers l’embouche à base du fourrage du riz.
Perspectives • La formation des jeunes, les femmes et les petits producteurs pour qu’ils puissent gérer les activités de production du riz, de protection des berges et de traitement des ravins d’alimentation des mares. • Le renforcement des capacités des populations par le model en techniques de production et de gestion des ressources naturelles aussi qu’une méthode de suivi et d’auto évaluation maîtrisable par elles. • L’ONG pourra dispenser ces formations ou solliciter une autre compétence en collaboration avec les bénéficiaires afin qu’elles puissent se prendre en charge après le retrait de l’appui extérieur. • Identifier les zones potentielles de production dans la zone • Elargir l’ implantation des sites dans la région de Tillaberi
Perspectives • Le transfert de technologies pour la production du riz des mares model PRHA et les variétés du mil des adaptées au cycle de la pluviométrie réduite contribuera au maintien de la diversité biologique et à lutter contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire en offrant une importante gamme de produits agricoles à valeur marchande. • Le renforcement de capacité des populations et les comités de gestion (PRHA) composée des femmes et des hommes • La finalité de ce programme est de contribuer au bien être de la communauté en général et celle de la femme en particulier. • Il y’a lieu d’avoir un appui supplémentaire pour le suivi et évaluation des activités afin d’améliorer la qualité de nos services auprès des productrices.