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LA POLITIQUE DE PROMOTION DES PME ET DE L’ENTREPRENARIAT AU NIGER. M. BOUKARI Almoustapha Directeur Adjoint des PME et de la Promotion de l’Entreprenariat au Ministère du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé. Objectif.
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LA POLITIQUE DE PROMOTION DES PME ET DE L’ENTREPRENARIAT AU NIGER M. BOUKARI Almoustapha Directeur Adjoint des PME et de la Promotion de l’Entreprenariat au Ministère du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé
Objectif Partager la vision du Gouvernement au sujet de l’entreprenariat et des PME (Faire du Niger, à moyen terme, un pays émergent bâti sur une économie dynamique, diversifié, durable et harmonieusement répartie sur le territoire national en s’appuyant sur les potentialités internes) et s’approprier des mécanismes de mise en œuvre de la politique en la matière.
Plan de la communication I. Définition des concepts; II. Les enjeux de la promotion de l’entreprenariat et des PME; III. Le cadre légal; IV. Le cadre opérationnel.
Définition des concepts • Entreprenariat : Acte par le quel une (des) personne (s) physique (s) ou morale (s) s’engagent dans une activité lucrative sous forme d’entreprise. • PME: toute personne physique ou morale productrice de biens et/ou de services marchands. Elle inclut la micro entreprise, la petite entreprise et la moyenne entreprise.
Définition des concepts (suite) La micro entreprise: Les micros entreprises sont celles qui répondent aux critères et seuils suivants : • effectif de 01 à 03 employés ; • tenue d’une comptabilité allégée en interne ; • inscription au répertoire des métiers ; • réalisation d’un chiffre d’affaires annuel hors taxes, inférieur ou égale à dix millions (10.000.000) FCFA ;
Définition des concepts (suite) La petite entreprise: Les petites entreprises sont celles qui répondent aux critères et seuils suivants : • effectif de 04 à 10 employés ; • tenue d’une comptabilité allégée en interne ou avec l’aide d’un professionnel agréé (Centre de Gestion Agréé : CGA) • être inscrites au Registre de Commerce et du Crédit immobilier ; • réaliser un chiffre d’affaires annuel hors taxes supérieur à dix millions (10.000.000) FCFA et inférieur ou égal à ciquante millions (50.000.000) de FCFA ; • Investissement minimum de 1 million (1.000.000) FCFA.
Définition des concepts (suite) La moyenne entreprise: Les Moyennes Entreprises (ME) sont toutes celles qui répondent aux critères et seuils suivants : • Effectif de onze (11) à cinquante (50) employés ; • Tenue régulière d’une comptabilité selon le système normal en vigueur au Niger et certifiée par un membre inscrit à l’Ordre National des Experts Comptables et Comptables Agréés, compatible avec les dispositions de l’Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique (OHADA); • Inscription au registre du Commerce et du Crédit mobilier; • Investissement minimum de cinq millions (5 000 000) de FCFA ; • Chiffre d’affaires annuel hors taxes supérieur à cinquante millions (50. 000. 000) de FCFA et inférieur ou égal à Cinq cent millions (500. 000. 000) de FCFA;
Enjeux de la promotion de l’entreprenariat et des PME • Le développement de la culture/esprit d’entreprise ; • la densification et dynamisation du tissu économique • la croissance économique durable ; • la concurrence régionale et internationale ; • la lutte contre le chômage et le sous emploi; • l’accès au financement ; • l’accompagnement ; • la formalisation progressive de l’économie.
Le cadre légal de la promotion de l’entreprenariat et des PME • Décret N° 2008-121/PRN/MPJE/REP du 9 mai 2008 portant Cadre Stratégique National de Promotion de l’entreprenariat des Jeunes au Niger (CSNPEJN); • Ordonnance N° 2010-88 du 16 décembre 2010 instituant une Charte des PME du Niger.
Le cadre opérationnel • La charte des Petites et Moyennes Entreprises (PME) • Le Cadre Stratégique National de Promotion de l’entreprenariat des Jeunes au Niger (CSNPEJN)
La charte des PME Les cibles directes : • Les porteurs d’idées et/ou de projets d’entreprises ; • Les Petites et Moyennes Entreprises ;
Les axes stratégiques (Charte) Axe 1: créer un cadre propice à la promotion et au développement des PME (responsabilité de l’autorité publique) Il porte sur la levée des contraintes environnementales identifiées comme étant des facteurs handicapants pour la compétitivité et le développement des PME nigériennes. Ce qui va consister à : • Remédier aux faiblesses du cadre juridique et institutionnel des affaires tant au niveau des dispositifs mis en place, qu’à celui de la mise en œuvre de ces dispositifs; • Adapter ce cadre des affaires aux différents types de PME ; • Améliorer l’accès des PME aux facteurs de production de base (électricité, communication, transports, zones industrielles, etc.) à de meilleures conditions; • Améliorer l’accès des PME à des ressources humaines de qualité ; • Faciliter l’accès des PME au financement.
Les axes stratégiques (suite) Axe 2 : Renforcer la citoyenneté des PME (responsabilité des PME) Pour être en mesure de participer à cette action, les PME devront fournir un effort important en matière de respect de la réglementation et des procédures légales, de création d'emplois, de modernisation et de compétitivité, par : • la formation et le développement des ressources humaines, • l'amélioration de l'encadrement, • la promotion de la qualité, • le respect des normes, • l'utilisation de technologies modernes, • la préservation de l'environnement, • la gestion saine et transparente, conformément aux règles morales régissant une entreprise citoyenne.
Les axes stratégiques (suite) Axe 3 : Renforcer les capacités des PME (mise à niveau des PME) Les PME ne pourront véritablement tirer profit d’un environnement des affaires plus favorable que si elles ont les capacités requises pour bien gérer leurs affaires et être compétitives. Ceci étant rarement le cas pour la majorité des PME nigériennes ; un des axes stratégiques de toute politique de développement doit porter sur le renforcement de leurs capacités à travers : l’amélioration de leurs structures organisationnelles, des ressources humaines, des systèmes et méthodes de management, bref, l’amélioration de la gouvernance d’entreprise.
Les axes stratégiques (suite) Axe 4 : Impulser la promotion et le développement des PME en tirant profit des filières porteuses d’avantages comparatifs. Il est difficile, voire impossible de fonder une croissance économique forte et durable sur le modèle d’insertion du Niger dans l’économie mondiale (exportation de produits primaires bruts et importation de produits manufacturés) en raison de sa faible création de valeur. Le Niger ne peut donc espérer tirer profit des produits pour lesquels il a un avantage comparatif, qu’en leur faisant subir un minimum de transformation. La stratégie recommandée ici consiste à impulser et soutenir le développement des PME à partir des filières porteuses de ces avantages comparatifs.
Les axes stratégiques (suite) Axe 5: Mettre en place un cadre institutionnel de gestion consensuel et adapté (approche et mécanismes de pilotage) Le succès de cette politique ainsi que son efficacité exigent qu'elle soit élaborée, mise en œuvre et coordonnée en relation avec toutes les parties concernées, sur la base des principes de la concertation, de la participation et de la transparence. L'État doit s'engager à favoriser la mise en place d'un cadre institutionnel de promotion des PME basé sur des structures et des mécanismes de dialogue et de partenariat entre les opérateurs et les institutions représentatives des PME. Il encouragera leur participation, à côté des instances publiques à l'échelon local et national dans la mise en œuvre des mesures d'aide et de soutien qui seront prises dans différents domaines intéressant la PME.
Les outils • Fonds de garantie; • Fonds d’aménagement régionaux; • Fonds d’aide au transport; • Incubateurs d’entreprises (centres d’hébergement et de développement des entreprises) • Bonification d’intérêts; • Marchés publics; • CONASUC.
Le Cadre Stratégique National de Promotion de l’entreprenariat des Jeunes au Niger (CSNPEJN) Les cibles directes : • Les jeunes (15 à 35 ans) porteurs de projets d’entreprises, individuellement ou collectivement ; • Les jeunes entrepreneurs en activité, désirant développer leurs activités ; • Les jeunes chômeurs, sans emplois ou sous employés souhaitant valoriser leurs compétences dans le cadre de la création d’entreprises.
Les axes stratégiques Axe 1 : La promotion d’un climat des affaires plus favorable à la réalisation des projets par les jeunes. • Mettre en place un cadre institutionnel cohérent permettant d’améliorer et de renforcer le dispositif de pilotage et de mise en œuvre des actions de promotion de l'entreprenariat des jeunes ; • Réduire les contraintes juridique et administrative, afin de faciliter la création d'entreprises par les jeunes, en harmonie avec les orientations politiques du gouvernement ; • Veiller au respect des principes d’éthique et de professionnalisme.
Les axes stratégiques (suite) Axe 2 : La formation des jeunes promoteurs des projets au montage de dossiers de financement et à la gestion de l’entreprise. • Renforcer les capacités des structures d'appui-conseil-accompagnement des jeunes entrepreneurs ; • Renforcer les capacités des jeunes porteurs de projets d’entreprises et entrepreneurs.
Les axes stratégiques (suite) Axe 3 : L’information et la sensibilisation des jeunes • Organiser un forum national sur l’entreprenariat des jeunes ; • Informer et orienter les jeunes en matière de potentialités économiques et d'investissements ; • Diffuser largement, en direction des jeunes entrepreneurs potentiels, des informations et la documentation sur les formalités et les obligations réglementaires et fiscales de création et de gestion d’entreprises.
Les axes stratégiques (suite) Axe 4 : La mobilisation de financements adaptés aux besoins d’investissement des jeunes entrepreneurs. • Créer un fonds de développement de l’entreprise destiné à la fois aux prêts directs, aux garanties et à la bonification d’intérêts des prêts bancaires sollicités par les promoteurs ; • Faciliter l’accès des jeunes au financement.
Les axes stratégiques (suite) Axe 5 : L’appui à la création d’entreprises de production et de transformation des matières premières agro-sylvo-pastorales. • Développer l'alphabétisation des jeunes ruraux, en vue de leur apprendre les bases de la gestion d’entreprise ; • Appuyer et organiser les jeunes à la création d’entreprise dans le domaine de la production et la transformation des produits agro-sylvo-pastoraux.
Hypothèses de résultats chiffrés • 100 entreprises sont crées à la fin de la phase pilote (1ère année), puis 350 entreprises par an sur la suite du programme ; • 4 500 à 15 000 emplois sont crées sur la période du programme
Logique d’intervention • accompagnement pré et post création des jeunes porteurs de projets et promoteurs d’entreprises ; • partenariats ; • prise en charge par l’Etat des frais d’accompagnement ; • création de fonds d’appui.
Les outils • Les conventions opérationnelles ; • Les fonds d’appui à la Promotion de l’Entreprenariat des Jeunes • Le fond d’aide aux études (FAE) : destiné au financement de la formation des porteurs de projets, au montage des dossiers de projet et au suivi accompagnement ; • Le fonds d’Intervention Participation (FIP) : sous forme de prêt participatif, c’est un complément à l’apport personnel du promoteur pour accéder au crédit ; • Le fonds de garantie ; • Comités de Pilotage (Comité Interministériel, Comités Régionaux, etc.) ; • Cellule de Promotion de l’Entreprenariat des Jeunes ;
. Merci de votre aimable attention!