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INTRODUCTION : ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE 1) LES SECTEURS INSTITUTIONNELS 2) LES OPERATIONS ET L’EQUILIBRE EMPLOIS-RESSOURCES 3) LES COMPTES DES SECTEURS INSTITUTIONNELS I. LA PRODUCTION 1) LA MESURE DE LA PRODUCTION 2) FACTEURS DE PRODUCTION, PRODUCTIVITE, FONCTIONS DE PRODUCTION
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INTRODUCTION : ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE • 1) LES SECTEURS INSTITUTIONNELS • 2) LES OPERATIONS ET L’EQUILIBRE EMPLOIS-RESSOURCES • 3) LES COMPTES DES SECTEURS INSTITUTIONNELS • I. LA PRODUCTION • 1) LA MESURE DE LA PRODUCTION • 2) FACTEURS DE PRODUCTION, PRODUCTIVITE, FONCTIONS DE PRODUCTION • II. CONSOMMATION ET EPARGNE • 1) LE NIVEAU DE LA CONSOMMATION ET DE L’EPARGNE • 2) LA STRUCTURE DE LA CONSOMMATION • 3) PHENOMENES INSTITUTIONNELS ET SOCIAUX • 4) Niveau et Structure : l’exemple de la France depuis 1945 • III. L’INVESTISSEMENT • 1)FORMES DE L'INVESTISSEMENT ET SOURCES DE FINANCEMENT • 2) LES DETERMINANTS DE L'INVESTISSEMENT DES ENTREPRISES • 3) EPARGNE, INVESTISSEMENT, ACTIVITE ECONOMIQUE ET CROISSANCE ECONOMIQUE • 4) L’EXEMPLE DE LA FRANCE DEPUIS 1945 CHAPITRE 1 : LES GRANDES FONCTIONS ECONOMIQUES(Modifié le 28/08/2014 06:19)
L’Equilibre Emploi-Ressources ► Vers les données de l’INSEE
Le Produit Intérieur Brut : calcul • Les 3 approches : • l’approche production • l’approche par la demande • l’approche par les revenus ► Vers les données de l’INSEE
Les limites du PIB • Kuznets : • En 1934 : « Le bien-être d’une nation ne peut guère se déduire de la mesure du revenu national » • En 1962 : « Les objectifs pour plus de croissance devraient spécifier croissance de quoi et croissance pour quoi » • Robert Kennedy en 1968 : • « le PIB mesure à peu près tout, sauf ce qui rend la vie digne d'être vécue » ► Ecoflash sur « Les Indicateurs de richesse »
Croissance du PIB depuis 1945 • Un petit souci de terminologie • ► Croissance ou Fluctuations ? ► 3 Graphiques sur les évolutions du PIB
La Fonction de Consommation keynésienne C = c.Y + C0 C = niveau de consommation c = propension marginale à consommer Y = revenu disponible C0 = consommation autonome
Contradictions empiriques et reformulations • Kuznets (1946) • ► Etats-Unis de 1869 à 1938 • ► Ct = 0.86 Yt • Reformulations • ► Duesenberry (1948) : effet de cliquet • ► Brown (1952) : inertie
La contrainte budgétaire (intertemporelle) : • 1er cas : sans intérêt • 2e cas : avec intérêt Arbitrage consommation / épargne Valeur actuelle du revenu (= Richesse = W) Valeur actuelle de la consommation
Arbitrage consommation / épargne • Construction graphique : • Si alors • Si alors
C2 Arbitrage consommation / épargne • Construire une courbe d’indifférence : Combien de biens en + demain pour accepter la perte de 3 unités aujourd’hui ? ? 4 8 11 C1
C2 • Le partage consommation / épargne optimal : Arbitrage consommation / épargne Optimum C2* C1* C1
Arbitrage consommation / épargne • Les effets ambigus d’une hausse du taux d’intérêt : • Effet de substitution => Hausse de l’épargne • Effet de revenu => Baisse de l’épargne • Effet de richesse => Hausse de l’épargne
L’hypothèse du Cycle de Vie • Références : • - Brumberg et Modigliani (1954) • - Ando et Modigliani (1963)
Version simplifiée : • C(T)= Consommation à l’âge T • Y(T) = Revenu à l’âge T • W(T) = Patrimoine à l’âge T L’hypothèse du Cycle de Vie ► source : Modigliani (1986)
Version Jeunesse / Activité / Retraite : L’hypothèse du Cycle de Vie
Part des + de 65 ans en France et au Japon (1959-2030) L’hypothèse du Cycle de Vie
L’hypothèse du Cycle de Vie • Taux d’épargne (nette) au Japon • fin des années 1970 : 20% • début des années 2000 : 3% • Taux d’épargne (brute) en France • fin des années 1970 : 19% • point bas dans les années 1980 : 11% • stabilité depuis les années 1990 : 15%
L’Hypothèse du Cycle de Vie • Complexité des liens vieillissement -- épargne : • Épargner pour faire face à la baisse de son revenu (HCV) • Épargne de précaution • date de la mort • hausse de certains risques avec l’âge • Épargne pour legs
L’Hypothèse du Cycle de Vie • Les effets du baby-boom : • Années 1990 • Classes d’âge les plus nombreuses = celles qui épargnent le + (40-60 ans) • A partir des années 2000 • Chute prévisible de l’épargne
x2 L’Optimum du consommateur X* U3 x2* U2 U1 x1* x1
x2 Bien (normal) de luxe Bien (normal) prioritaire Courbe de consommation - revenu Effets des variations de revenu U3 U2 U1 x1
x3 Bien inférieur Courbe de consommation - revenu Effets des variations de revenu U3 U2 U1 x1
x2 Effets d’une variation de prix Le prix du bien 1 diminue X*f X*i U2 x2*f x2*i U1 x1 x1*i x1*f
x2 Annulation de l’effet-revenu Effet de substitution et Effet-revenu • Caractéristiques de X*’ Effet de substitution X*f X*i U2 x2*f x2*i Effet- revenu X*’ x2*’ U1 x1*’ x1 x1*i x1*f
Effet de Substitution : • - sur le bien 1 : x1*’ – x1*i • sur le bien 2 : x2*’ – x2*i • Effet-revenu : • - sur le bien 1 : x1*f – x1*’ • sur le bien 2 : x2*f – x2*’ Effet de substitution et Effet-revenu
Questions • 1) Quelle est la signification économique de la décroissance des courbes d’indifférence ? • 2) Qu’est-ce que le taux marginal de substitution, d’un point de vue économique ? Questions (exemples) ► Vers EPI – Université de Paris I
Exercice Soit un consommateur dont la relation de préférence peut être représentée par la fonction U() définie par : U(q1 , q2) = q1 2/3 q2 1/3 1) Donner une autre fonction d’utilité représentant la relation de préférence du consommateur (justifiez votre réponse). 2) De quelle forme sont ses courbes d’indifférences ? (justifiez votre réponse). 3) Calculer son taux marginal de substitution en un panier (q1, q2) quelconque, à éléments strictement positifs. 4) Déterminer sa fonction de demande pour p1 = 2, p2 = 1, et pour un revenu R quelconque. Exercice (exemple)
Coefficient budgétaire du bien i • Elasticité-revenu Elasticité-revenu et Coefficient budgétaire
Le coefficient budgétaire croît en fonction du revenu lorsque : Elasticité-revenu et Coefficient budgétaire
Elasticité-revenu et Coefficient budgétaire Bien inférieur Bien normal Bien prioritaire Bien de luxe 0 1
Le poste ‘alimentation et boissons’ : • Le coefficient budgétaire du poste ‘Santé’ : • Le coefficient budgétaire du poste ‘Loisir, culture, Education’ : L’Evolution des coefficients budgétaires en France(en pourcentage de la consommation effective des ménages) ► Vers Graphiques
La thèse (néo-classique) du consommateur-roi : • « Chaque consommateur est un électeur qui décide par son vote que telle chose sera faite parce qu’il veut qu’elle soit faite. » (P.A. Samuelson, L’Economique (1955)) • La filière inversée (Galbraith J.K., Le Nouvel Etat Industriel (1967)) • « Au contraire, c’est l’entreprise de production qui pousse ses tentacules pour contrôler ses propres marchés, bien mieux, pour diriger le comportement de marché et modeler les attitudes sociales de ceux qu’apparemment elle sert. Pour ce phénomène, il nous faut trouver un nom : celui de filière inversée paraît approprié (…) » Consommateur-roi versus Filière inversée
« Il serait absurde (…) de créer une entreprise nouvelle d’un certain coût si l’on peut acquérir à un prix moindre une entreprise existante du même genre ; • inversement, on est incité à dépenser pour la création d’un actif nouveau une somme qui peut sembler extravagantesi cet actif peut être cédé sur le marché avec un bénéfice immédiat (1) » • (1) « [L]’élévation du cours des titres existants implique une hausse de l’efficacité marginale du type de capital correspondant et produit par suite le même effet qu’une baisse du taux de l’intérêt (puisque le flux d’investissement dépend de l’écart entre l’efficacité marginale du capital et le taux de l’intérêt). » Investissement et Marchés financiers : le Chapitre 12 de La Théorie Générale 1er Cas 2e Cas
Tobin montre que : • avec : emc = efficacité marginale du capital • r = coût du capital • V = valeur boursière de l’entreprise • valeur des actifs en biens réels de l’entreprise • On a : • 1er cas : mieux vaut acheter une entreprise sur le marché plutôt que d’investir. • 2e cas : l’investissement est rentable car son coût est inférieur à la valeur que les marchés boursiers donnent aux profits futurs de l’entreprise. Investissement et Marchés financiers : le ratio q de Tobin (1969)
Bilan de l’entreprise : K = A + D • avec K = Capital (actif) • A = Fonds propres (actions) • D = Dettes (obligations…) • En termes de flux : • avec φ = rentabilité financière • π = taux de profit (rentabilité économique • r = taux d’intérêt (réel) L’Effet de Levier (1/2)
si π > r alors la rentabilité financière est d’autant plus élevée que le taux d’endettement est fort (effet de levier) • si π < r alors la rentabilité financière est d’autant plus faible que le taux d’endettement est fort (effet de massue ou effet boomerang) L’Effet de Levier (2/2)