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Albi, surnommée la ville rouge, est le chef-lieu du département du Tarn en région Midi-Pyrénées . Monument emblématique de la ville d'Albi, la cathédrale Sainte-Cécile impose sa puissance. Son clocher culmine à 78m en tour de guet sur la ville et sur la région.
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Albi, surnommée la ville rouge, est le chef-lieu du département du Tarn en région Midi-Pyrénées . Monument emblématique de la ville d'Albi, la cathédrale Sainte-Cécile impose sa puissance. Son clocher culmine à 78m en tour de guet sur la ville et sur la région. La cathédrale forme avec la Berbie, l’ancien palais des évêques, un groupe monumental de briques sans équivalent. Classé monument historique, le Pont-vieux d'Albi est l'un des plus anciens ponts de France à être utilisé pour la circulation. Construit vers 1040, il repose sur huit arches et mesure 150 mètres de long.
La cathédrale Sainte-Cécile d'Albi est posée sur un piton rocheux qui domine le Tarn et est le plus grand bâtiment en briques du monde. La première brique est posée en 1282 ; durant deux siècles, le chantier animera la ville avec l'extraction de l'argile du Tarn, la cuisson des briques et l'édification du bâtiment. La fin de la construction est fêtée par la consécration du chœur en 1480 C’est aujourd'hui l'une des cathédrales les plus visitées de France.
L'édifice surprend par le contraste entre son allure extérieure austère de forteresse militaire et la richesse picturale et sculpturale de son intérieur.
hauteur du clocher-donjon: 78,5 m longueur totale: 113,5 m longueur intérieure: 100 m largeur totale: 35 m largeur intérieure: 30 m hauteur des murs: 40 m hauteur des voûtes: 30 m épaisseur des murs à la base: 2,5 m
La cathédrale d'Albi, contrairement à ses sœurs du nord, ne possède pas de façade ouest monumentale à vocation pédagogique, mais une seule entrée latérale (ajouté au XVIe siècle) en forme de baldaquin, unique élément extérieur de pierre sculptée dans l'ensemble de briques.
Son style unique est renforcé par son décor intérieur, un véritable musée d'art chrétien. Elle est la seule cathédrale d’Europe dont les murs et les voûtes soient entièrement peints sur une surface couvrant environ 18 500 m2.
L'orgue, réalisé en 1736, contribue à la décoration de l'édifice, car il s'agit bien ici non seulement d'un instrument mais aussi et beaucoup plus qu'ailleurs, d'un décor, en raison de son peu de profondeur. Le nombre de jeux de l'orgue est étonnamment réduit par rapport à la taille de son buffet, de16,40 m de largeur pour 15,30 m de hauteur. C'est le plus grand orgue d'esthétique classique conservé en France.
La peinture située sous l'orgue représente le Jugement dernier ; cet ensemble est remarquable par sa surface, par sa qualité et sa disposition en miroir (Création du monde/Jugement dernier). Cette gigantesque peinture du Jugement Dernier (1474-1484) couvrait à l'origine près de 200 m2. Peinte à la détrempe, on distingue trois registres : le ciel, la terre et l'enfer où gesticulent les impies dans les compartiments dédiés auxsept péchés capitaux. Cette œuvre fut mutilée au XVIIIe siècle par l'ouverture, au centre de la paroi, d'un accès à une chapelle située sous le clocher, qui servit de chœur paroissial jusqu'en 1885.
Le fidèle chrétien en entrant dans la cathédrale était placé devant une réalité à laquelle il ne pouvait échapper : la mort. Impossible de manquer cette fresque impressionnante tant par ses dimensions que par ce qu'elle représente : le jugement dernier dont parle l'Apocalypse de Saint Jean.Prenant la forme d'un catéchisme illustré, le tableau, qui épouse les deux imposantes colonnes soutenant l'orgue, représente le sort réservé aux élus et aux damnés. Les premiers, quittant leur tombe, sont accueillis par des anges et invités, une fois ressuscités, à rejoindre les apôtres et les saints. Les seconds ont un avenir bien moins glorieux qu'on peut lire à la fois par l'image et les commentaires qui les décrivent au-dessous. Le poids des mots, le choc des photos : on n'a rien inventé !
Les fresques de la voûte (1509-1512), riches en couleurs et aux dimensions exceptionnelles (97 m de long sur 28 m de large) forment l'ensemble de la peinture renaissance italienne le plus vaste et le plus ancien de France1. Ce bleu profond qui tapisse les voûtes au-dessus du chœur est ce fameux « bleu de France » qu'on dit aussi « bleu-roi ». Les couleurs sont d’origine.
Les voûtes de la cathédrale sont conçues comme un ciel immense et bleu, sur lequel se développe un décor de rinceaux, d'arabesques, de candélabres, cadre de scènes au contenu pastoral. Depuis le thème d'Adam et Eve, jusqu'à l'Annonciation, sont représentés tous les personnages importants de l'Ancien et du Nouveau Testament, dans une ordonnance qui culmine avec le Christ en majesté.
L'étonnante clôture de chœur ou jubé (fin XVe) de style flamboyant est ornée d'une statuaire polychrome sculptée par les ateliers bourguignons de Cluny, d'autant plus précieuse que la plupart des jubés ont été détruits ; il n'en reste qu'une dizaine en France
Le trésor de la cathédrale d'Albi est aménagé dans une chapelle haute, dont les travaux ont révélé la vocation initiale, celle d'une chambre forte destinée à abriter dès le XIIIe siècle, les archives et les objets précieux de la cathédrale. Parmi les œuvres qui y sont présentées, les objets d'art sacré appartenant à la cathédrale sont rassemblés dans la première salle.
Le palais de la Berbie est une ancienne forteresse. Il abrite le musée Toulouse-Lautrec.
Les jardins remarquables du palais de la Berbie. On les doit à l'évêque Hyacinthe Serroni qui aménage fin du XVIIe siècle un lieu d'agrément dans l'ancienne basse-cour de la Berbie. Il transforme le chemin de ronde en promenoir, le palais ayant perdu sa vocation défensive. Les buis finement taillés qui composent le jardin à la française dessinent des broderies agrémentées de plantations colorées dont on a une vue plongeante de la terrasse.
Habitat traditionnel en briques près de la cathédrale Sainte-Cécile