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BAILLEUL. Diaporama de Jacky Questel. Armoiries : « De gueules à la croix de vair ». Ce sont les armes qu'une tradition constante attribue à Bailleul. « De gueules » traduit la couleur rouge et rappelle la couleur du drap de laine fabriqué à Bailleul du XIIème au XVIème siècle.
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BAILLEUL Diaporama de Jacky Questel
Armoiries : « De gueules à la croix de vair » Ce sont les armes qu'une tradition constante attribue à Bailleul. « De gueules » traduit la couleur rouge et rappelle la couleur du drap de laine fabriqué à Bailleul du XIIème au XVIème siècle. Le vair est la fourrure de l’écureuil petit gris, cette même four-rure qui chaussait le petit pied de Cendrillon lorsqu’elle s’échappait au bal ! Je suis heureuse de vous présenter cette ville, si différente des villes que je vous ai déjà fait visiter… C’est la ville du Nord par excellence, la ville flamande dans toute sa beauté et sa particularité; Et d’abord, ne croyez jamais quelqu’un qui vous dit que le Nord est triste, et qu’il n’y a rien à y voir ! C’est une région accueillante, et qui regorge de beautés et de curiosités de toutes sortes. Abordez-la avec une curiosité aiguisée, elle a des merveilles à vous offrir !
Vous le voyez : les villes du Nord de la France nous offrent une archi-tecture et une beauté totalement différentes de ce que nous avons l’habitude de voir !
La ville recèle bien des trésors, que je n’ai pas le temps d’ explorer cette fois-ci. Détruite à 98% lors de la Première Guerre Mondiale, elle renaît dans un style néo-flamand à l'instar des villes telle Ypres et Bruges, ce qui lui confère un charme indéniable.
Cet édifice symbole des libertés communales a été édifié au XIIème siècle. Le beffroi qui devait être en bois à l'origine, a été rebâti en pierres. Plusieurs fois détruit par suite de guerres ou d'incendie, il a toujours été reconstruit dans le même style. La dernière construction date de 1932 par l'architecte Louis-Marie Cordonnier. A la base du beffroi se trouve la salle gothique. Cette ancienne salle des gardes date du XIIIème siècle et est classée au titre des Monuments historiques depuis le 11 décembre 1922. Son plafond est formé de quatre voûtes, soutenues par un pilier en grès au centre de la pièce. Ses murs mesurent environ 1,20 m d'épaisseur. Le beffroi culmine à 62m et est coiffé d'un clocher à bulbe au sommet duquel la sirène Mélusine veille sur la ville. Il abrite le bureau du maire et le carillon qu'on entendit pour la première fois en 1777. Après la destruction du beffroi lors de la première guerre mondiale, une seule cloche fut retrouvée intacte. Elle se trouve aujourd'hui dans l'escalier d'honneur de la mairie. Le carillon compte 35 cloches pour un poids total de 5193 kilos. Le système de ritournelles comporte un tambour de 1,20m de long, 1m de diamètre percé de 7200 trous.
Eglise Saint Vaast - Bailleul L'église Saint-Vaast de Bailleul a été construite en 1932. De style "romano-byzantin", style apparu au XIXème siècle s'inspirant du style byzantin qui se caractérise par des coupoles et l'usage de briques. L'église contient les sculptures des 4 évangélistes au niveau du chœur, l'autel et la chaire ont également été sculptés par Camille Debert, artiste originaire de Bailleul.Vous pourrez également découvrir le chemin de croix dont les dessins sont l'œuvre de Charles Hollart, dont les travaux ornent de nombreuses autres églises. Vous pourrez aussi découvrir une collection de 23 vitraux qui vous raconteront l'histoire de la ville de Bailleul et celle des personnages importants qui ont joué un rôle dans cette histoire.Un monument à visiter pour son architecture et pour en savoir plus sur l'histoire de la ville, ce que malheureusement nous n’avons pas eu le temps de faire… Mais il faut bien vous laisser quelque chose à découvrir par vous-même !
Quelles fées, quels lutins, quels farfadets habitent ces maisons ? Elles me paraissent enchantées…
Le monument aux Français, monument aux morts des dernières guerres, sous forme d'une ruine symbolisant le socle du beffroi et ce qui restait de l'église Saint-Waast après la destruction de 1918. • Il se situe sur l'ancien site de l'église Saint-Amand. • Je n’ai pas pour habitude de vous présenter les monuments aux morts. Mais celui-ci m’a paru vraiment typique et évocateur. • Le Nord, région plusieurs fois martyre, mérite bien de voir ses héros honorés, et leur mémoire perpétuée…
Originalité de l’architecture, partout respectée dans la ville.
Briques rouges, tuiles rouges… Cela donne une grande chaleur à l’ambiance de la ville.
Je ne puis terminer sans vous parler de la dentelle de Bailleul, une très ancienne tradition qui fit vivre des générations de femmes! Pour exécuter leur travail minutieux, outre leur habilité, les dentellières n'ont que peu d'accessoires. Leur coussin, (keusche, kusse ou carreau) sur lequel elles forment leur dentelle, carré, concave de crin d'environ 45 cm de côté recouvert d'une toile de lin posé sur un support de bois. Incliné, sous le support, un petit tiroir latéral permet d'entreposer les fuseaux et un autre petit tiroir à l'arrière reçoit la bande de dentelle achevée. Une petite rallonge s'emboîte aux extrémités du carreau. Pour fabriquer le tissu, la dentellière se sert d'un modèle en papier (perka-ment) qu'elle fixe sur le carreau avec quelques épingles. Elle fixe ensuite l'extrémité des fils des fuseaux sur le modèle avec des épingles, une à une jusqu'à ce qu'elle ait le nombre de fils nécessaire à son ouvrage. Les pièces les plus belles pouvaient nécessiter jusqu'à 800 fuseaux !
L’école de Dentelle de Bailleul compte plus de 150 élèves venant de toute la région.
Les dentellières qui passaient de longues heures à leur ouvrage se plaçaient traditionnellement derrière la fenêtre de la pièce de "devant" qui faisait face à la rue, dont le spectacle distrayait l'ouvrière. Par beau temps elles s'asseyaient sur le pas de la porte, le carreau posé sur les genoux ou plus généralement posé sur un tréteau, le stanntje. Le travail de la dentelle est fatigant pour les yeux, une raison de plus de se tenir à la lumière et le soir venu, lorsque l'obscurité tombait, la dentellière qui travaillait à la bougie, ne manquait jamais de la poser devant un globe rempli d'eau qui amplifiait la lumière.
Nous devons repartir… La visite a été trop brève ! J’espère que nous aurons la possibilité de revenir… Alors, AU REVOIR, BAILLEUL !!!
Photos : Yvonne Texte : Jacky.Documentation : Internet Musique : Danse slave n° 8, par Vaclav Neumann Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ Site : http://www.jackydubearn.fr/