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A CHATEAUNEUF-sur-LOIRE. LA VILLE. Diaporama de Jacky Questel. Nous avions décidé, ce jour-là, de faire un arrêt à Châteauneuf-sur-Loire. Nous arrivons aussitôt à cette superbe halle, dite « Nouvelle Halle »
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A CHATEAUNEUF-sur-LOIRE LA VILLE Diaporama de Jacky Questel
Nous avions décidé, ce jour-là, de faire un arrêt à Châteauneuf-sur-Loire
Nous arrivons aussitôt à cette superbe halle, dite « Nouvelle Halle » C’est une alerte centenaire ! A l'origine, elle était destinée à abriter les productrices fermières qui, jusqu'à la construction de 1903, occupaient les trottoirs de la Grande-Rue. La charpente métallique soutient une grande verrière, dans le style de l'architecte Baltard, en vogue à l'époque. Ayant bénéficié d'une importante restauration en 1987-1988, la halle continue d'abriter le marché du vendredi dans un espace légèrement réduit puisqu'on a supprimé deux travées au sud pour aménager une place. Regardez comment a été prévu l’écoulement des eaux de pluie ! Chaque pilier est creux et contient un passage pour l’évacuation de l’eau !!! Génial, non ???
Pourquoi « Nouvelle », alors qu’elle date de déjà plus de cent ans ? C’est que la ville possède une autre halle, logiquement appelée « la vieille Halle », et dont l’histoire est curieuse : La Vieille Halle est un ancien hangar à bateaux autrefois construit au milieu de la gare d'eau du canal latéral, sur le site de Mantelot, à Châtillon-sur-LoireAcheté par la commune de Châteauneuf-sur-Loire, démonté, trans-porté sur la Loire et réinstallé près de l'église, à l'emplacement de l'ancien cimetière, le bâtiment a été utilisé comme halle au blé à partir de 1854. Le toit et la charpente en bois reposent sur des colonnes en sapin prenant appui sur des dés de pierre. Restaurée après la Seconde Guerre Mondiale, la halle qui menaçait ruine a été remise à neuf en 1991, mais elle se ronge un peu d'ennui, dans l'attente d'une nouvelle affectation... En effet, il faut l’imaginer les pieds dans l’eau du canal latéral, avec le va-et-vient des bateaux, les partants, les arrivants, ceux qui restaient attachés quelques heures à ses piliers, parmi les cris, les rires et les invectives des bateliers… Évidemment, elle se sent très seule…
Je ne vous parle pas de l’église, dont le clocher et le corps d’église sont séparés par deux arcades, car je la raconte dans un autre diaporama. Je vous y raconte aussi l’histoire de cette adorable petite chapelle, si-tuée en pleine ville, dédiée à Notre-Dame de l’Epinoy
Yvonne a découvert ce magnifique coin, bucolique et champêtre, presque en pleine ville. Yvonne, je vous en parle souvent. Vous l’avais-je présentée ? Elle est ma photographe attitrée, mais surtout mon accompagnatrice. Sans elle, mon handicap m’empêcherait de faire tous ces voyages, toutes ces magnifiques découvertes ; et je n’aurais plus rien à vous partager !!! Les présentations étant faites, nous partons vers le parc de Chateauneuf-sur-Loire. Je crois que la plupart des photos se passeront de commentaires ! Il faut admirer, imaginer la fraîcheur de la brise sous les ombrages, les fragrances de toutes ces espèces rares d’arbres et arbustes, la douceur des pelouses si reposantes à l’œil, la compagnie primesautière des pigeons… Tout cela dans un site grandiose ! En route donc !
Nous voilà dans le parc qui entoure le château. C’est dans des chartes du Xème siècle, sous le règne de Philippe 1er, que se trouvent les premières mentions de « Castrum novum », le « château neuf » qui donnera son nom à la ville. Tour à tour résidence des Rois Capétiens, forteresse des Valois, puis des Ducs d'Orléans, le château est entièrement reconstruit au XVII° siècle pour devenir "le petit Versailles" des Phélypeaux de la Vrillière, famille de secrétaires d'état et de maîtres de cérémonies du Roi. La rotonde et les écuries dites "à la Mansart" sont construites à cette époque. Le Duc de Penthièvre, petit-fils du Roi Soleil et de Madame de Montespan, acquiert le domaine en 1783. On lui doit les pavillons de l'avant-cour et l'orangerie. L'architecte et Maire d'Orléans, Benoît Lebrun, achète le château, devenu Bien National après la mort du Duc de Penthièvre, et démantèle l'aile principale vendue en matériaux de construction. Aujourd’hui, le château, identifié facilement grâce à sa singulière rotonde, abrite les bureaux de la mairie. Seul, le hall d’accueil est ouvert au public et a conservé le décor romantique du château du XIXème siècle.
Dessiné au XVIIè siècle dans le style de Le Nôtre, et remanié en 1821 en parc à l'anglaise, le parc du château possède une magnifique allée de rhododendrons et d'azalées arborescents, de magnolias géants et tulipiers (floraison mai-juin) qui mène jusqu'a Temple de l'Amour, réhabilité et inauguré le 14 février 2009. Le parc contient 360 espèces de végétaux ornementaux et fruitiers, représentant 1600 variétés différentes ! La petite rivière qui serpente des douves du château jusqu'aux bords de Loire est dominée d'arbres remarquables, par leur origine, leur longévité ou leur ampleur. De nombreuses espèces d'oiseaux et des écureuils malicieux nichent dans les hauteurs des arbres du Parc, notamment dans cette double allée de tilleuls dont on raconte qu'elle aurait été plantée en une nuit pour la Princesse de Lamballe au XVIII° siècle.
Autour de l’entrée, les douves ont été joliment et savamment aménagées
Chateauneuf-sur-Loire est une ville pleine de surprises. Depuis le parc, nous avons photographié cette… ce… ce monument, que l’on devine ici à peine entre les arbres, mais qui domine la ville. Regardez bien : Devinez-vous ce que c’est ? Quel dommage que l’on ne puisse le confier à quelques graffeurs de talent une telle surface ! Alors, c’est quoi ? Cherchez avant de cliquer ! Et n’oubliez pas que c’est en centre ville ! Mais est-ce vraiment un indice qui vous aidera ? Le château d’eau de Chateauneuf !
Une orangerie est mentionnée dans les dépendances du château dès 1695, mais le bâtiment actuel a été construit à l'époque du duc de Penthièvre, peu avant la Révolution. Avec ses 70 mètres de long, 6 mètres de large et 9 mètres de haut, elle rivalisait avec celles de Versailles et des Tuileries, si l'on en croit Huillard d'Hérou. Les orangers n'échappèrent pas aux vicissitudes de l'histoire. Ainsi, en 1794, 36 pieds d'orangers voyagèrent-ils par bateau jusqu'à Orléans pour "concourir à l'embellissement de la feste dédiée à l'Estre suprême et à la nature". Certains réintégrèrent l'orangerie, mais ils avaient souffert du froid. L'hiver 1940 faillit détruire à jamais la collection qui fut heureusement reconstituée grâce à la générosité de la ville de Cannes, marraine de guerre de Châteauneuf. Depuis, chaque année, à l'approche de l'été, les jardiniers de la ville ornent l'esplanade de ces orangers, citronniers et autres arbres exotiques qui font l'admiration des touristes.
Mais, me direz-vous, nous avons lu quelque chose sur un « temple de l’Amour »… Alors, il est où ?C’est juste la question que nous avons posée à des personnes de la mairie qui faisaient halte entre midi et 14 heures. Et nous avons appris qu’il était « pas loin », à quelque un quart d’heure de là, au fond du parc. Impossible d’y aller en voiture, bien sur ! Mais je tiens à la photo. J’envoie donc Yvonne, car cela me faisait trop loin, avec mission de rapporter la précieuse photo. Mais cela fait loin… Il fait chaud… Les allées ne sont pas toujours très faciles. Et Yvonne n’est pas une marcheuse tout terrain…
Comme toujours, j’ai commencé à réfléchir après coup. Je n’aurais jamais du… Il fait trop chaud… c’est bien loin… On doit être à quatorze heures à Orléans, le temps est compté, elle va devoir se dépêcher…
Enfin, elle est arrivée jusqu’à l’objet de ma convoitise. Vite, photo ! Une plaque indique qu’il s’agit là d’une reconstitution du Temple de l’Amour édifié dans ce parc au XVIIIème siècle, reconstitution réalisée par les élèves du lycée Henri Gaudier-Brzeska de St Jean de Braye (45) avec le concours du Conseil Général du Loiret et de la Mairie de Chateauneuf-sur-Loire.
En passant, tout de même, la photo de la paresseuse petite rivière couverte de lentisques, qui se devine à travers les arbres…
Maintenant, il faut juste remonter la double allée. Cela ne fait jamais que deux kilomètres ! Et les bancs sont rares sur le parcours… L’eau qui miroite en plusieurs endroits de cette partie du parc ne fait qu’attiser la soif ! Dur, dur, le métier de photo-graphe ! Surtout lorsqu’il est fait pour le plaisir !
On ne sait plus si c’est un tronc ou une patte d’éléphant ! Par contre, cherchez bien et vous verrez un pigeon…
Il faut partir sur Orléans… Nous disons adieu à ce beau parc. Nous disons adieu à cette ville sympathique. Et en route vers de nouvelles découvertes !
Photos : Yvonne Texte : Jacky Musique : Ernesto Coazrtazar – Just Let me say I love you Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ Site : http://www.jackydubearn.fr/