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Psychologie du Vieillissement cognitif Patrick LEMAIRE LA MÉMOIRE EPISODIQUE

Psychologie du Vieillissement cognitif Patrick LEMAIRE LA MÉMOIRE EPISODIQUE. Les différences d’exécution et de sélection stratégiques liées à l’âge COLIN Céline & HEURTAUX Mathilde Décembre 2010. PLAN. Introduction I) Cadre conceptuel: Les perspectives stratégiques - Exécution stratégique

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Psychologie du Vieillissement cognitif Patrick LEMAIRE LA MÉMOIRE EPISODIQUE

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  1. Psychologie du Vieillissement cognitifPatrick LEMAIRELA MÉMOIRE EPISODIQUE Les différences d’exécution et de sélection stratégiques liées à l’âge COLIN Céline & HEURTAUX Mathilde Décembre 2010

  2. PLAN Introduction I) Cadre conceptuel: Les perspectives stratégiques - Exécution stratégique - Sélection stratégique II) Effet du vieillissement: - Variations stratégiques (Exécution/Sélection)

  3. Les Systèmes mnésiques La mémoire La mémoire de Travail La mémoire à long terme Mémoire épisodique Buffer épisodique Boucle Phonologique Calepin visuo-spatial Mémoire sémantique Administrateur central Mémoire procédurale

  4. Définitions • La mémoire : c’est la capacité d’un système de traitement à encoder l’information extraite de son expérience avec l’environnement, à la stocker dans un format approprié puis à la récupérer et à l’utiliser dans les actions ou les opérations qu’il effectue. ( Grand dictionnaire de la psychologie, 1999) • La mémoire épisodique : Forme de mémoire qui inclut les expériences personnelles - ou épisodiques - et dans laquelle les événements de la vie personnelle du sujet sont localisés dans le temps et dans l’espace. (Tulving 1972)

  5. Distinctions • Dans la mémoire épisodique: Nous stockons et récupérons les événements qui nous sont arrivés (participation à une fête, à une expérience de psychologie où on a du stocker une liste de mots…) • Dans la mémoire sémantique: Nous stockons et récupérons des connaissances générales (par exemple le fait que Paris est la capitale de la France…)

  6. Analyse des processus • Pour la mémoire épisodique: Récupération contextualisée Encodage d’un évènement Maintien de L’information en MLT • Pour la mémoire sémantique : Récupération et Utilisation/Formulation De la connaissance Encodage d’une connaissance Maintien de L’information en MLT

  7. Méthodes d’études de la mémoire • Observations: recueillir informations riches mais non contrôlées • Expérimentales: contrôler rigoureusement les expériences de mémorisation, et évaluer les déterminants du fonctionnement mnésique.

  8. I) Cadre conceptuel

  9. Quatre dimensions de la perspective stratégiqueLemaire & Siegler, 95, JEP:Gen. • Le répertoire stratégique (stratégies utilisées) • La distribution stratégique (fréquence d’utilisation des stratégies) • L’exécution stratégique • La vitesse et la précision obtenue pour chaque stratégie, c’est-à-dire l’efficacité d’utilisation. • La sélection stratégique • Le choix d’une stratégie parmi plusieurs

  10. Expériences sur la mémoire épisodique: • En manipulant différents facteurs, on peut différencier plusieurs processus: • Etape de stockage: Mots Isolés/Paires de mots • Etape de maintien: Activité/Sans activité • Etape de rappel: Libre/ Indicé

  11. Mise en évidence des deux dimensions 1) L’exécution • Expérience d’estimation de numérosité, avec condition Non Choix. (Lemaire et al. 2008) • Imposer une stratégie et sa fréquence d’utilisation pour s'assurer de comparer deux groupes de participants qui mettent en œuvre les mêmes processus. Et ainsi pouvoir comparer les performances entre Jeunes et Agés. • En contrôlant le type de stratégies utilisées par les participants, on constate de réelles différences ou stabilités des performances, liées à l’âge au cours du vieillissement. • Résultats: le temps d’estimation est le même entre Jeunes et Agés pour la stratégie d’estimation perceptive. Mais pas pour la stratégie d’ancrage: les Jeunes sont plus rapides.

  12. 2) La sélection • Etudier la sélection de la meilleur stratégie parmi plusieurs stratégies possibles, c’est laisser le choix entre 2 (ou plus) stratégies pour avoir des résultats les plus performants possibles. • Expérience de l’estimation calculatoire, avec deux stratégies particulières. (Lemaire et al. 2004) • Résultats: les adultes jeunes sélectionnent la meilleur stratégie sur 63 % des problèmes, alors que pour les adultes âgés: sur 56 % des problèmes.

  13. II) Les effets du vieillissement sur les variations stratégiques en mémoire épisodique • Sur l’exécution stratégique Expérience sur l’encodage • Etude d'Eysenck (1974) qui manipule les stratégies d'encodage. • Liste de 24 mots à apprendre • 4 groupes de participants jeunes et âgés: • 1er groupe: Compter le nombre de lettre du mot-cible • 2è groupe: Donner un mot qui rime avec le mot-cible • 3è groupe: Donner un adjectif qui qualifie le mot-cible • 4è groupe: Fabriquer une image mentale

  14. Objectif: Rappeler le plus de mots possibles • D’après vous: • Quelle stratégie donne le meilleur taux de réponses correctes ? • Pourquoi? • Un effet de l’âge? • Quelle différence entre Jeunes et Agés?

  15. Vieillissement et encodage: la répétition mentale d’élaboration (Eysenck, 1974)

  16. Résultats: • Différents niveaux de traitement: Traitement profond de l’informationmeilleure mémorisation • Effet classique de l’âge: Jeunes > Agés • Interaction Age X Niveau de traitement: Traitements profonds moins bénéfiques pour les âgés que pour les jeunes.

  17. Conclusion: • Donc l’image mentale fait partie des meilleures stratégies d’encodage On sait qu’elle est moins bien utilisées par les âgés. • L’auto-répétition mentale aussi: Auto-répétition élevée meilleure mémorisation On sait que la répétition mentale se détériore avec l’âge (Sanders et al. 1980) • Donc on peut dire que les processus d’encodage sont altérés par le vieillissement.

  18. Rôle de la répétition de maintien sur la mémoire Anderson, 1981

  19. Des stratégies d’encodage avec efficacité variables (exécution) • Ces stratégies mettent en œuvre un traitement plus ou moins profond de l’information: • Elaboration d’image mentale+++ • Autorépétition mentale ++ • Elaboration de phrase + • Similitudes phonologiques • Elles diminuent en efficacité avec l’âge: exécution stratégiques moins bonnes.

  20. Autre expérience: avec les stratégies de rappel • Affectées par le vieillissement? • Oui: les processus de rappel sont affectés par le vieillissement: Etude de Pulgisi et al (1988) • Pourcentage de mots correctement rappelés en fonction de l’âge et des associations (faibles ou fortes) entre mots indices et mots-cibles. • Quel processus particulier est mis en oeuvre? L’utilisation d’indices de récupération Mémorisation + - Participants jeunes et âgés - Apprendre des paires de mots faiblement associés (pomme-chat) - Rappel: mot-indice donné soit Faiblement associé, soit fortement associé (ex: chien, il faut rappeler chat), rappeler le mot-cible.

  21. Résultats: • Le pourcentage de mots correctement rappelés est plus élevé pour les paires de mots faiblement associées. • Pourquoi? • Le mot-cible a servi d’indice au moment du rappel. • Les associations fortes empêchent la récupération correcte du mot en mémoire.

  22. Intercaction Age X Association L’effet d’association est beaucoup plus important chez les jeunes . Difficultés des âgés à retrouver des indices leur facilitant la récupération des informations stockées (le rappel). • Les âgés utilisent moins efficacement la stratégie de facilitation de rappel (les indices de récupération).

  23. Experience du Rappel de mots isolés(Smith, 1977) • Nombre de mots correctement rappelés en fonction de l’âge et du type de rappel. • Liste de 20 mots lu une seule fois. • 3 groupes: -Adultes jeunes (20-40 ans) - Adultes intermédiaire (40-60/70 ans) - Adultes âgés (60/70 ans) • une tâche de rappel libre/ une tâche de rappel indicé.

  24. Rappel de mots isolés(Smith, 1977)

  25. Résultats: • Le nombre de mots correctement restitués diminue régulièrement avec l’âge, quelle que soit la modalité de rappel (libre/indicé). • les participants de chaque tranche d’âge ont de meilleures performances en rappel indicé qu’en rappel libre. • Le rappel indicé est plus affecté par l’âge.

  26. On peut donc en déduire que pour une même stratégie de rappel, les âgés l’utilisent moins bien que les jeunes. • Leur processus de récupération (avec rappel indicé) est altéré par le vieillissement, mais est toujours présent.

  27. Sélection: Choix de la bonne stratégie • La sélection est elle modifiée avec l’âge? • Etude de Dunlosky et Hertzog (2001) - 2 groupes: jeunes / âgés - 46 paires de mots à apprendre (chaise-chien) - Choix de trois stratégies: • Production de phrases • Auto-répétition de maintien • Fabrication d’images mentales - Choix d’utiliser une autre stratégie ou aucune.

  28. Utilisation stratégique en mémoire épisodique (Dunlosky & Hertzog, 2001)

  29. Résultats: • Utilisation des stratégies avec différentes proportions (distribution) pour les jeunes et les âgés. • Les âgés ont : moins recours: - aux images mentales - aux autorépétitions et plus recours: - aux phrases - à aucune

  30. Inversement pour les jeunes: plus recours aux images mentales et autorépétitions, et moins aux phrases et aucune stratégie par rapport aux personnes âgées. • Efficacités différentes (soulignées plus haut) • Même disparités de stratégies utilisées quand les participants n’avaient pas de stratégies imposées. • La sélection est donc aussi altérée car les âgés ne prennent pas la meilleure stratégie pour encoder l’information.

  31. Synthèse • Une dégradation de l’exécution et de la sélection constatée avec le vieillissement. • Dégradation de l’exécution: Eysenck (1974) Interaction Age X Niveau de traitement: Traitements profonds moins bénéfiques pour les âgés que pour les jeunes. Même si il va y avoir une fabrication d’image mentale, la qualité de l’image sera moins bonne que celle des jeunes. L’image sera plus floue. De plus les âgés vont mettre lus de temps à l’élaborer, donc à la récupérer. Répétition mentale se détériore avec l’âge (Sanders et al. 1980) Etude de Pulgisi et al (1988) Intercaction Age X Association L’effet d’association est beaucoup plus important chez les jeunes . Les âgés utilisent moins efficacement la stratégie de facilitation de rappel

  32. Dégradation de la sélection: Etude de Dunlosky et Hertzog (2001) La sélection est donc aussi altérée car les âgés ne prennent pas la meilleure stratégie pour encoder l’information. Etude pas directement en lien avec la sélection, mais on l’observe par inférences. • Il faudrait plus d’études portant sur la sélection des stratégies utilisées chez les jeunes / âgés.

  33. Bibliographie • Lemaire, P., & Bherer, L.(2005). Vieillissement et mémoire. Psychologie du vieillissement, Une perspective cognitive.Bruxelles: De Boeck. • Lemaire, P., & Siegler, R.S.(1995). Four aspects of strategic change: Contributions to children’s learning of multiplication. Journal of Experimental Psychology: General, 124(1), 83-97. • Lemaire, P. (2010). Variations stratégiques et vieillissement. Revue de neuropsychologie, neurosciences cognitives et cliniques,2 (2), 1-9. • Eysenck, M.W.(1974).Age differences in incidental learning. Developmental Psychology, 10, 936-941. • Smith, A.D.(1977). Adult age differences in cuel recall. Developmental Psychology, 13, 326-331. • Pulglisi, J.T.,& Morrell, R.W. (1986). Slowing in mental rotation of three-dimensional objects. Experimental Aging Research, 12, 217-220.

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