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Circonscription de Trinité conférence pédagogique du samedi 19 septembre 2009. Présentation de l’équipe. Chantal VICAIGNE IEN + IEN relais Ed prioritaire Geneviève LUPON CPC XXXXX CPC EPS Alberte CONDORIS secrétaire circo Nicole REJON enseignante réf
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Circonscription de Trinitéconférence pédagogique du samedi 19 septembre 2009
Présentation de l’équipe • Chantal VICAIGNE IEN + IEN relais Ed prioritaire • Geneviève LUPON CPC • XXXXX CPC EPS • Alberte CONDORIS secrétaire circo • Nicole REJON enseignante réf • Ghislaine MONDESIR coord RAR • Jean-Noël JOS Animat TICE • Nathalie AZER Animat LVE • ? GUIOSE Animat LVR
Les écoles • 1 Le Robert • - Présentation des directeurs et des écoles • 2 La Trinité • - Présentation des directeurs et des écoles • Effectifs : 4123 195 : Classes ordinaires + 3 CLIS
L’imagination au pouvoir ! • Le monde dans lequel nous évoluons est complexe. Notre devoir est de former les générations d’élèves à entrer et à comprendre la complexité de ce monde! • « Un monde fait d'enchevêtrements et d'entrelacements, qui ne résiste pas à la séparation disciplinaire. » (cf Ed MORIN) • EX je ne peux pas comprendre la science si je n’utilise pas des modèles mathématiques, je ne peux pas comprendre l’avènement du rock si je ne connais pas l’histoire du XXème siècle…etc
Ce défi de former les adultes du IIIe millénaire nous contraint à une profonde mutation, nous contraint de repenser nos pratiques et nos outils. D’envisager le temps scolaire, non plus à l’aulne d’une année, mais bien du cursus scolaire de la maternelle à l’université. De travailler à réduire les ruptures. D’introduire de nouvelles manières : - de faire la classe, - de gérer les groupes, - de répondre aux besoins des élèves qui évoluent, tout cela en tenant compte des évolutions technologiques et du cadre institutionnel qui s’impose à nous.
Il y a donc URGENCE à inventer, à imaginer, à créer, à explorer de nouvelles pistes de travail.
Les résultats académiques ne sont pas satisfaisants cf comparatif éval CE1 et CM2
Pour une éthique de la parole, de la conduite, du regard • La teneur et le sens (de nos actes] diffèrent selon nos représentations implicites de ce qu'est un élève, de ce qu'est apprendre, de ce qu'est enseigner. • Notre approche diffère selon que nous avons le regard fixé : • sur la tâche du jour, sur le « faire », • sur le programme à boucler quoi qu'il en coûte, en ignorant plus ou moins les problèmes des élèves qui ne suivent pas, • ou bien si nous visons un horizon lointain, celui par exemple d'aider les jeunes qui nous sont confiés à grandir, à développer les diverses formes de leur intelligence et à s'inscrire dans la culture, quelles que soient leurs potentialités de départ.
à la question de savoir ce qu'il fait, l'ouvrier peut donner trois réponses selon ce qui vaut pour lui, selon ce à quoi il donne du prix et de l'importance dans sa vie : • 1. Je fais mon boulot pour être payé ; • 2. Je taille des pierres ; • 3. Je bâtis une cathédrale. • Et vous? ….
Qu'est-ce que je fais là, dans ce métier ? • Quelle ligne d'horizon est-ce que je vise ? • Qui sont les élèves pour moi ? • Est ce que je me situe avec eux dans une perspective de devenir ou au-dessus d'eux ? • Et que me signifient les plus démunis scolairement, les plus abîmés humainement, ceux en lesquels justement l'humanité devrait toujours être reconnue ?
Ces questions de fond doivent traverser la réflexion pédagogique, elles doivent fonder vos actes et vos paroles. • L’échec scolaire n’est pas une fatalité!
Notre spécificité : • nous sommes tous fonctionnaires d’état et nous appartenons à un service public.
Rappel : Les principes du service public • continuité • impartialité • adaptabilité • respect des bonnes moeurs • Égalité/équité • gratuité • neutralité • discrétion • réserve
Les principes de fonctionnement • Fonctionnaires d’état = droits et devoirs cfGuide de la fonction publique : • Quelles sont vos principales obligations? • L'obligation de servir l'intérêt général • L'obligation de respecter le secret professionnel- • L’obligation de discrétion professionnelle • L'obligation d'informer le publicL'obligation d'effectuer les tâches confiéesL'obligation d'obéir à sa hiérarchieL'obligation de réserveL'interdiction de cumuler des emplois et des rémunérations
Quels sont vos principaux droits ? • Le droit à la protection sociale • Le droit de grève • Le droit syndical • Le droit à la formationLa rémunération après service fait • Le droit à la protection • Dans le respect des dispositions légales.
L’enseignant, l’ éducateur est un modèle • Dans sa tenue (correcte, ) • Dans son langage (courtois, poli…) • Dans ses actes (adéquation entre la parole et les actes… • Ponctualité, respect des horaires, respect de l’élève, de son travail, de ses origines, ) • Respect des consignes, du calendrier, de la parole donnée… • Respect des usagers, nous n’avons pas à juger les familles…
les priorités académiques • -nouveaux programmes = consolidation • -Développement de la LV • -Introduction de la langue régionale • -accueil des élèves handicapés • -aide personnalisée (efficience) • -accompagnement éducatif (RAR) • -utilisation des résultats des évaluations comme outil de pilotage des classes, des cycles, des écoles.
Pour faire reculer le taux d’élèves en difficulté, quelles solutions? • - Mettre en application 2 PRINCIPES fondamentaux pour notre école : • la continuité • La cohérence
La continuité • Prendre l’élève là où il est arrivé : but : répondre à SES BESOINS DONC / • FAIRE UNE ANALYSE précise et pointue des évaluations (regarder les cahiers, comprendre l’origine des erreurs, faire un relevé des erreurs récurrentes car elles sont le signe d’une présentation « défaillante » de la notion. [défaillante : manque de temps, trop complexe, progression à revoir…]
La continuité • - Impératif de travailler avec ses collègues • On ne peut gérer l’hétérogénéité efficacement qu’à plusieurs (faire des groupes de besoin, des échanges de service, des évaluations de cycle, choix des outils communs : cahiers, manuels, …)
La démarche frontale (même discours à tous en même temps : ne peut convenir qu’à un groupe « homogène », très peu dans nos classes. • La différenciation doit être envisagée en amont de la classe : phase de préparation - 1 qu’est-ce que je veux que mes élèves apprennent et retiennent? (cf prog et socl) - 2 Comment je vais m’y prendre avec le groupe 1, le groupe 2, le groupe 3 (R : faire la classe ne consiste pas à faire faire des exercices d’un manuel )
3quels sont les critères d’évaluation (à court terme, à moyen terme, à long terme). [la compétence est acquise si…] • La continuité devra apparaître dans le livret scolaire : OBLIGATOIRE à partir de cette rentrée (il ne dispense pas d’un autre mode de communication aux familles]
LA COHERENCE • - au niveau de la classe (gestion des élèves, emploi du temps…) • - au niveau du cycle (donc concertation sur les méthodes, sur les manuels, sur les cahiers, sur les évaluations, sur les démarches, sur les pratiques..) • - au niveau de l’école : un même discours face aux élèves, aux familles, des exigences identiques (ex tenue des cahiers, comportement, exemples… • Vos actes doivent être en cohérence avec vos discours.
Le garant de la bonne conduite de l’école : le directeur • « garant du bon fonctionnement » • Tenu de me rendre des comptes sur les progrès des résultats, les difficultés rencontrées, … • Par conséquent : le directeur doit recevoir de votre part des éléments qui lui permettent de piloter son équipage : • - votre emploi du temps (celui de la classe) qu’il signera et que vous me remettrez le jour de ma visite. • - vos outils d’évaluation et vos résultats, ainsi que votre analyse/expertise • - consulter des cahiers, des progressions, … non pas pour évaluer mais pour s’assurer des bonnes conditions de fonctionnement.
Toute difficulté doit immédiatement être signalée au directeur qui m’en réfère s’il • l’ estime nécessaire.
Orientations cycle 1 • - qualité de l’accueil en ce début d’année • - aménagement de l’espace : 1ère condition d’un enseignement de qualité • (nb de tables, coins…)(équipements à voir) • - qualité du modèle linguistique (vous et les agents) • - PAS DE FICHIERS!Pas de photocopies ! • En maternelle, on bouge, on expérimente, on goûte, on touche, on sent, on essaie, on apprend en s’amusant, on découvre le monde, on apprend parce qu’on éprouve des sensations, des émotions! • Capital : apport de vocabulaire • - ateliers de phonologies TOUS les jours en MS : 1 fois : 15 minutes – en GS 2/jour + 1 atelier graphisme tous les jours • - travailler la mémoire (chants, comptines) • - on raconte, on lit, on écoute des histoires tous les jours (lecture offerte) • Progressions rigoureuses !
Orientations pour le cycle 2 • On évalue les élèves = repérer les besoins de CHACUN ! (chaque élève est unique) • Progression rigoureuse de l’étude des sons (choix des méthodes) • Code + compréhension + production d’écrit • Rigueur : tenue des cahiers, écriture, position assise. • Lire = PLAISIR donc jeux et coin lecture accueillant dans toutes les classes qui donne envie d’aller vers les livres • Pas de fichier en mathématique : on vit d’abord les situations mathématiques, on va les modéliser ensuite! • (place de la manipulation pendant la leçon) • Pas d’appréciation dégradante qui porte atteinte à la personne de l’élève : discours et regards positifs sur les progrès même minimes. On encourage! • La notation n’est pas nécessaire à ce niveau.
Orientations pour le cycle 3 • La grammaire, le vocabulaire, la conjugaison sont au service de la lecture et de la production d’écrits donc pas de leçons « déconnectées» des faits de langue. Le fait de langue a été observé, repéré, analysé pendant la lecture ou l’écriture. Il donne lieu ensuite à une leçon! • Ce que l’élève doit apprendre et retenir sera consigné dans un cahier de leçons, (résumé clair et précis, sans faute d’orthographe, et bien écrits). • Tolérance 0 en ce qui concerne l’écriture, la propreté et la correction des cahiers. (on ne peut exiger la même quantité pour tous: modulation)
Les erreurs récurrentes sont recensées et analysées. • La correction est un temps d’apprentissage à part entière. • La notation n’est pas indispensable, elle doit être un outil au service des progrès et non décourager l’élève, idem pour les appréciations • Toutes les disciplines concourent à l’enseignement de la langue (histoire, sciences, math..)
Les processus de compréhension des textes sont ENSEIGNEStout au long du cycle 3. • Rompre avec les sempiternelles questions après la lecture. (on parle du texte, on évoque les émotions, on échange ses impressions, on donne son avis…) • Les élèves produisent TOUS LES JOURS un petit texte, une phrase, consigné(e) dans un cahier qui mentionne la date. « phrase du jour » : cette production est strictement individuelle
On affiche le planning des leçons pour la semaine : • On clarifie ses attentes : ex vous devez apprendre/savoir cette notion. Qu’est-ce que le maître attend? Quel est son niveau d’exigence?
Une exigence fondamentale : la maîtrise de la langue et des premiers apprentissages mathématiques • De la rigueur, de la rigueur!
Le nouveau projet d’école : outil de cohésion d’une équipegarantit la continuité et la cohérence • Mutation dans sa conception et imagination dans sa réalisation : • - projet d’école = vade-mecum • Il a vocation de répondre à la question : • « comment on fait? » « comment on va s’y prendre, s’organiser en équipe , »pour résoudre tel problème…. » • Ex accueil des élèves handicapés : • - prise en charge des élèves en difficulté ?
Projet d’école = bréviaire! • Présent dans les classes, • Fruit d’une réflexion d’équipe • Guide pour l’action et pour l’évaluation de l’action. • Ex objectif : améliorer le score en grammaire • 1 faire l’inventaire des pratiques existantes • 2 éliminer les pratiques contre-productives • 3 qui fait quoi? Jusqu’où on va? • 4 comment va-t on savoir que notre piste est la bonne?
Il est discuté avant… • Mais appliqué par tous après….
Pour vous aider dans vos missions : • L’équipe ……
La racine de l’éducation est amère, • Mais les fruits en sont doux ……