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L’ evolution de Paris et sa banlieue 1850 - 1939. A compléter avec la visite parisienne. Une croissance démographique de Paris et sa banlieue. L’ère d’Haussmann. Qui est le Baron Haussmann ?.
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L’evolution de Paris et sa banlieue 1850 - 1939 A compléter avec la visite parisienne
Qui est le Baron Haussmann ? Petit-fils d’un député qui ne siège pas lors du procès de Louis XVI, fils d’un intendant militaire de Napoléon 1er, Haussmann naît à Paris en 1809 (quartier Beaujon) dans une maison qu’il fera démolir sans le moindre état d’âme. Sa carrière administrative le conduit de la sous-préfecture d’Yssingeaux à la tête de la préfecture de la Seine le 24 juin 1853. Haussmann et Napoléon III Haussmann présidera pendant dix-sept ans de 1853 à 1870 aux énormes changements urbains de la capitale grâce au soutien inconditionnel de Napoléon III. Ce dernier le soutiendra jusqu’à l’extrême limite de ses forces en 1870. Il faut bien admettre aussi que le bilan de l’empereur aurait été plutôt négatif sans le travail acharné de son préfet. Néanmoins, il n’obtiendra pas le portefeuille de ministre qui lui aurait permis de remodeler la France sur le même modèle que Paris. Haussmann et les grands travaux Avant l’arrivée du baron, Paris était une ville médiévale aux ruelles étroites, insalubres, louches et mal famés. Pour remédier à cette situation, il expropria, indemnisa, défonça, abattit et rebâtit sans compter. D’après le site : http://www.histoire-en-ligne.com/spip.php?article197
Moderniser et assainir : un réseau d’égoûts C’est vers 1200 que Philippe Auguste fait paver les rues de Paris et prévoit, en leur milieu, une rigole d’évacuation. Le premier égout souterrain situé rue Montmartre, verra le jour en 1370 sous la tutelle de Jacques Aubriot prévôt de Paris. C’est seulement en 1850 avec l’arrivée du baron Haussmann et de l’ingénieur Eugène Belgrand que se développeront les égouts. En 1878 c’est près de 600 km d’égouts (voûtés) qui auront été construits.
Moderniser , embellir et sécuriser Paris… …en perçant de nouvelles voies, larges et arborées…: les boulevards Sébastopol, Magenta, Arago, Voltaire, Diderot, Cours de Vincennes, Malesherbes, Saint-Germain. Puis celui des avenues Kléber, Foch, Victor Hugo, Carnot, Niel, Friedland, Iéna, George V. Enfin les rues de Rivoli (partiellement ouverte avant l’empire), Soufflot, Réaumur, du Quatre-Septembre, de Rennes, Turbigo, des Ecoles.
… en faisant disparaître les ruelles (rue du jardinet et rue traversière) dans lesquelles les barricades insurrectionnelles peuvent être installées et où les troupes ne peuvent pas circuler.
Les travaux de la place de l’Opéra Le percement d’une avenue haussmannienne : l’avenue de l’Opéra (en arrière plan)
… en bâtissant de nouvelles églises : L’Eglise Saint Augustin réalisée avec une charpente métallique
… en bâtissant de nouveaux immeubles bourgeois Pierre blanche, corniches, hautes fenêtres, porte cochère et entrée de service : un espace de ségrégation sociale verticale
… en créant des espaces verts et en installant du mobilier urbain Fontaines, colonnes Morris pour les spectacles, réaménagement des Bois de Vincennes et Boulogne, ouverture de 24 jardins à l’anglaise , le tout orchestré par Davioud
… en bâtissant de nouvelles gares : la gare du Nord (1865) la gare de Lyon construite en 1847 et modernisée en 1855
L’ouverture des Grands Magasins Créés dans les années 1860, les Galeries Lafayette, le Bon Marché, les Grands magasins du Louvre, le Printemps avec leurs collections, leur opulence Relisez « Au bonheur des Dames de Zola »
Quel bilan ? On a reproché à Haussmann le coût de ces travaux, environ deux milliards cent quinze millions. Avant les travaux en 1852 il était récolté par la ville environ cinquante deux millions d’impôts, en 1869 c’est près de deux cent trente deux millions qui entrent dans les caisses. Relisez « La Curée » de Zola pour comprendre
La construction du Sacré Cœur pour expier les maux français C’est après la défaite de Napoléon III à Sedan que fut pris la décision de construire le Sacré Cœur en 1870. Le peuple de Paris subit un siège terrible, il connaît le froid et la faim à tel point que les animaux de la ménagerie du Jardin des Plantes leur servent de denrées alimentaires. Considérant que tout cela était une punition divine le Clergé invita les fidèles à manifester leur foi Le 5 mars 1873 l’archevêque de Paris Mgr Guibert adresse une lettre au ministre des Cultes demandant qu’un temple soit placé sur un lieu qui domine Paris pour rappeler la protection divine sur la France et la Capitale. Le choix de Montmartre était favorable pour plusieurs raisons. La hauteur d’abord, puis c’est ici que se situe le Martyre de Saint Denis et que Saint Ignace de Loyola a fondé l’ordre des Jésuites en compagnie de Saint François Xavier. Les travaux commenceront en 1875 et dureront jusqu’en 1914 mais la Basilique ne sera consacrée qu’en 1919 , après la 1ère GM.
Les nouveaux embellissements liés aux Expositions universelles 1889 – La Tour Eiffel
Un cadeau de la France au Tsar de Russie lors de l’Exposition Universelle de 1900
Le Grand Palais construit entre 1897 et 1900 pour remplacer le Palais de l’Industrie
La Gare d’Orléans érigée sur les ruines de l’ancien Palais d’Orsay , détruit lors de la Commune. Unique gare en berceau de Paris sur le principe d’une basilique romaine, avec verrière et architecture métallique et 1ère gare pour trains électriques, à l’occasion de l’Exposition universelle de 1900.
Les Palais de Chaillot construits lors des expositions universelles de 1878 puis de 1937
La modernisation de la capitale : de nouvelles architectures Art nouveau ( début XX°)…
et diversification des styles De verre et de béton (à droite immeuble Ford) De briques pour les logements ouvriers périphériques
Le développement des banlieues populaires
Bobigny, une commune de banlieue reliée à Paris , en croissance
Une usine de la Compagnie des Compteurs à Montrouge dans les années 20
Le développement des HBM pour loger les populations ouvrières, La cité-jardin de Gennevilliers (1923-1934) : 237 pavillons individuels et 186 logements en immeubles construits par les architectes Ernest-Michel Ebrard et Félix Dumail Ivry sur Seine - HBM construit entre 1936 et 1939
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