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Application du Td à une situation concrète au BKF Approche simple de l’entretien organique des sols par le fumier fondé sur l’application des coefficients isohumique k 1 et de minéralisation k 2. Exercice appliqué à un fumier type et à un sol de Saria (BKF). Fumier type
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Application du Td à une situation concrète au BKF Approche simple de l’entretien organique des sols par le fumierfondé sur l’application des coefficients isohumique k1 et de minéralisation k2 Exercice appliqué à un fumier type et à un sol de Saria (BKF)
Fumier type Sur la base des travaux de Hamon (1972), nous considérons un fumier type produit en stabulation en saison des pluies, avec apport hebdomadaire de paille : - fumier frais 45% MS, contenant 35% de terre humifère, - le % MO apporté au sol est de : 45 x 0.65 = 29.25 %. Ce fumier (comme toute autre MO apportée au sol) va subir une minéralisation primaire et une transformation en humus. Schématiquement cette dynamique repose sur 3 coefficients : (1) le coefficient de minéralisation primaire : l’azote (et les autres éléments) est minéralisé ; une partie de cet azote est disponible directement à la plante ; une autre partie est réorganisée en N organique (humus) ; (2) le coefficient isohumique désigné par k1 qui est le pourcentage de la MO apportée qui se transforme en humus ; (3) le coefficient de minéralisation nette annuelle désigné par k2 (encore appelé coefficient Hénin-Dupuis). Dans la diapo suivante, une échelle permet d’évaluer le domaine de variation de ces coefficients en fonction des situations. Pour ce qui concerne notre fumier ci-dessus le k1 est d’environ 20% et le k2 de 3.5%. Ceci signifie que l’humus (qui résulte de ce rendement de 20%) va se minéraliser à un rythme de 4% par an. Le coefficient de minéralisation primaire est variable et dépend de nombreux facteurs dont la composition en paille fraîche du fumier.
K2 0.08 - 0.06 - - Hien 2001 - Badiane 93 (avec labour) 0.04 - - Siband 72 - Badiane 93 (sans labour) 0.02 - 0.00 - K1 Autre fumier Fumier moutons crucifères 0.0 0.10 0.20 0.30 0.40 Modèle Hénin-Dupuy appliqué à un essai longue durée au BKF : Coefficients K2 et K1 calculés
Rendement en N et humus de ce fumier type Sur la base d’un fumier type (décrit ci-dessus), 1 t de fumier frais correspond à 300 kg MS de fumier sans terre (exactement 292.5 kg) d’une teneur de l’ordre de 2.0 à 2.5 % de N (dont une partie seulement est disponible dans l’année à la plante) et donne environ 60 kg MS d’humus (1 t de fumier frais sans terre donne 90 kg MS d’humus). Perte annuelle du stock de N et d’humus du sol On peut considérer qu’un sol cultivé (exple de Saria au BKF) de teneur en C et N respectivement de 0.5 et 0.04 % dans l’horizon 0-20 cm, sur la base d’un poids de terre de 3000 t ha-1 de terre, contient environ : 15 t de C soit 26 t d’humus (coefficient de conversion de 1.72) et 1200 t de N total. Sur la base d’un k2 de 3.5% que nous estimons le même pour C et pour N, la perte d’humus est de 90 kg par an (26 t x 3.5 %) et la perte de N est de 42 kg N ha-1 (1200 x 3.5%). Entretien organique annuel pour compenser les pertes Quel poids de fumier frais faut-il apporter pour compenser les pertes annuelles d’humus par minéralisation? Sur la base du raisonnement « simpliste » fondé sur les variables ci-dessus, il faudrait apporter 15 t ha-1 de fumier frais incluant 35% de terre ou 10 t de fumier frais sans terre. Badiane A., 1993. Le statut organique d'un sol sableux de la zone Centre-Nord du Sénégal. thèse de doctorat, Institut National Polytechnique de Lorraine, Nancy, 200 p. Hien E., 2001. Dynamique de la matière organique d'un lixisol plinthique sous l'effet de la mise en culture et des pratiques culturales (Sud-Ouest du Burkina Faso). Mém. de DEA National de Science du Sol, INPL, Nancy, 24 p. Siband P., 1972. Etude de l'évolution des sols sous culture traditionnelle en Haute-Casamance. Principaux résultats. L'Agronomie Tropicale 27 (5), 574-591.