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Rendez-Vous de Septembre 2012. Conférence de Presse Mardi 11 septembre 2012. BILAN DE LA REASSURANCE MONDIALE SUR LES DOUZE DERNIERS MOIS. Le march é mondial de la r é assurance en 2011. L’assurance mondiale 3 300 milliards €. La réassurance mondiale ~160 milliards €. 4,8%.
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Rendez-Vous de Septembre 2012 Conférence de Presse Mardi 11 septembre 2012 BILAN DE LA REASSURANCE MONDIALESUR LES DOUZE DERNIERS MOIS
Le marché mondial de la réassurance en 2011 L’assurance mondiale 3 300 milliards € La réassurance mondiale ~160 milliards € 4,8% * Y compris Epargne Le marché de l’assurance directe est en hausse de 2,7% par rapport à 2010. Le marché de la réassurance augmente grâce notamment à quelques « quotes-parts de financement », ainsi qu’à des hausses tarifaires de certaines couvertures « catastrophes naturelles ». 2 Source : Sigma (Swiss Re) ; IAIS Global Reinsurance Report
Les 10 premiers réassureurs en 2011 Primes nettes en milliards Euro Primes nettes en % Non Vie Vie *segment réassurance uniquement Source : SCOR sur base des rapports annuels, sauf China Re amb 3
Répartition du marché de la Réassurance Les 10 premiers Les 5 premiers La concentration du marché continue. Les 5 premiers réassureurs représentaient environ 17% du marché en 1980. Ils représentent environ 44% du marché en 2011. Les 10 premiers réassureurs représentent environ 59% du marché en 2011. 4 Source : SCOR
Fusions et acquisitions Rappel des principales opérations réalisées depuis 1994 (1) 1994 2000 2006 2008 2010 2012 1999 2005 2007 2009 2011 Berkshire General Re Cologne Re Employers Re Frankona Re Aachener Re Eagle Star Re Fairfax CTR Hannover Re Skandia Re Munich Re American Re PartnerRe SAFR Winterthur Re SCOR Allstate Re Swiss Re M&G Re Life Re XL Nac Re Folksamerica Re Risk Capital Re SCOR PartnerRe Life Sorema Swiss Re Lincoln Re Underwriters Re Argonaut Group PX Re Ariel Re Atrium Paris Re AXA Re SCOR Revios Converium Swiss Re GE Insurance Solutions Hannover Re Scottish Re ING portfolio Pacific Life Scottish Re* Partner Re Paris Re RGA ReliaStar SCOR Prévoyance Re XL Re Life America Validus IPC Alterra** Max Harbor Point SCOR Transamerica Re QBE Secura Pacific Life Manulife*** Alleghany Transatlantic Goldman Sachs Ariel Re Validus Re Flagstone Re Globale Management GmbH Gerling Global Re VHV Gerling Life Re XL Capital Le Mans Re Légende : Acheteur cible * Segment International (activités Europe & Asie) ** Nouveau nom de l’entité après fusion *** Portefeuille de rétrocessions vie White Mountains Sirius (1) Réassurance uniquement i.e. excluant l’acquisition d’activités d’assurance (ex. HSB par Munich Re) 5 Source : SCOR
Courtiers de Réassurance Courtage brut en millions USD Groupe Siège de la maison mère Aon Benfield Etats-Unis 1 461 Guy Carpenter Etats-Unis 1 041 Willis Re Royaume-Uni 763 Total des 3 premiers courtiers ~ 3 267 Le chiffre d'affaires des 3 courtiers est en hausse par rapport à 2011 (+ 6.4%) Les 5 courtiers suivants cumulés représentent un chiffre d'affaires inférieur au n°3 seul Source : sociétés de courtage
Depuis les événements du 11 septembre 2001 et la crise financière les notations ont chuté, aucun réassureur n’est maintenant dans la catégorie AAA. En 2012 la majorité des réassureurs a un rating AA- ou A+ et aucun réassureur n’a un rating inférieur à A-. Evolution des notations des 25 réassureurs les plus importants 7 Source : S&P
Une rentabilité en 2011 en dégradation (à cause notamment d’un très grand nombre d’Evénements Naturels) Evolution des ratios combinés en réassurance non vie * 2011* * Estimation Source : S&P Global Reinsurance Highlights et estimation pour 2011 8
Evolution des fonds propres des principaux réassureurs En 2009 les réassureurs avaient récupéré les fonds propres perdus (20 %) en 2008 et la capitalisation du marché de la réassurance était revenue au niveau de fin 2007 Une petite partie des gains obtenus en 2010 a été absorbée par les événements naturels 2011 mais fin mars 2012 le niveau de la capitalisation était revenu au sommet de 2010 et il continue de s’améliorer au 2e trimestre 2012 9 Source : The Aon Benfield Aggregate
Sinistres Evénements Naturels dans le monde5 plus grands évènements assurés en 2011 Coûts estimés Mio USD Économiques Assurés Date Evènement Février Tremblement de Terre (Nouvelle Zélande) 16.000 13.000 Mars Tremblement de Terre, Tsunami (Japon) 210.000 40.000 Avril Tempête, Inondation (USA) 15.000 7.300 Septembre Ouragan Irène (USA, Caraibes) 15.000 7.000 Automne Inondations (Thailande) 40.000 10.000 Source : Munich Re Topics Geo 10
Sinistres Evénements Naturels en 2011 En terme de nombre d’évènements naturels (820) 2011 est resté dans la moyenne des 10 dernières années En terme de victimes, 2011 (27 000) est heureusement resté loin en dessous de la moyenne des 30 dernières années Mais en terme de coût, 2011 a établi de nouveaux records coût économique $ 380 mrd sinistres assurés $ 105 mrd Les tremblements de terre ont représenté presque la moitié (47% ou $ 50mrd) du montant total des sinistres assurés en 2011, ce qui est largement au dessus de la moyenne des 30 dernières années qui se situe à 10%. Le coût des tempêtes, par contre, est resté loin en dessous de la moyenne (37% contre 76% en moyenne) 11
Sinistres Evénements Naturels depuis 1990dans le monde : coûts annuels cumulés (En millions USD, coût indexé 2011) Charley Ivan Frances Jeanne Katrina Rita Wilma Kyrill Inond.UK Ike Gustav Emma Daria Andrew N.Zélande Japon Inond. Thailande Northridge Kobé Lothar Martin Klaus Chili N.Zélande Inond. Australie Source: Sigma 12
Les Evénements Naturels depuis le 01.01.2012 • Le premier semestre 2012 a vu une sinistralité largement en dessous de la moyenne • Le coût économique atteint $ 26mrd contre $ 76mrd en moyenne sur les 10 dernières années et les sinistres assurés $ 12mrd contre $ 19mrd en moyenne sur les 10 dernières années • Seulement 2 évènements ont dépassé un coût assuré de $ 1mrd • Tornades USA (mars) 4 2,4 • Tornades USA (avril) 2 1 En milliards de $ USD Coût économiqueCoût assuré Munich Re press release 13
Principaux sinistres « grands risques » en 2011 (> 200 Mio USD) En Mio USD 14 *Burlington Northern & Santa Fe Railway
La sinistralité des « grands risques »(> 200 Mio USD) :2012 débute moins bien que 2011 Estimation en Mio USD 15
Titrisation Au 30 juin le montant émis atteint déjà le niveau de l’ensemble de l’année 2009 Milliards USD Nombre de transactions 5 8 10 9 7 7 7 6 10 20 27 13 18 24 18 15 16 Source : GC Securities : « Capital Market »
Titrisation (suite) • Les émissions de Cat Bonds ont représenté 4,1 milliards de dollars en 2011 ce qui est un peu en dessous du niveau de 2010. Suite aux tremblements de terre au premier trimestre, le niveau d’émission avait été particulièrement faible au 2e trimestre mais avait repris dans la 2e moitié de l’année • La qualité et la diversification des actifs déposés en garantie se sont nettement améliorées, procurant ainsi plus de transparence et de sécurité • Un cat bond de 300 millions de dollars est une perte totale pour les investisseurs puisqu’il est affecté par le tremblement de terre au Japon
Titrisation (suite) Les investisseurs institutionnels, peu orientés vers les Cat Bonds à l'origine (5 % des souscriptions globales en 2009), représentaient en 2011, près du quart du total des souscriptions Parallèlement de nouveaux investisseurs apparaissent, attirés par la rémunération élevée de ce type d'investissement, notamment les fonds de pension, considérant que l'effet de diversification peut contre-balancer le risque Solvency II, favorise également l'émission de Cat Bonds pour répondre aux besoins de capacité des cédantes, en complément ou en remplacement de la capacité offerte par marché classique de la réassurance 18
Titrisation (suite) La titrisation continue de porter essentiellement sur le risque "Tempêtes" aux USA. Mais plusieurs Cat Bonds couvrent aussi des risques "Tempêtes" en Europe et "Tremblements de Terre" au Japon. Par ailleurs quelques Cat Bonds couvrent la surmortalité Lors des renouvellements en juillet 2012 certains acteurs soulignent que les Cat Bonds ont ralenti la hausse des taux en réassurance catastrophe 19
L’évolution de la Réassurance • Les évènements de 2011 ont fortement affecté les réassureurs, mais uniquement en terme de résultat. Le capital perdu a été récupéré en 2012 et les rachats d’action ont repris • Contrairement à ce qui s'était passé après les évènements majeurs antérieurement (Andrew, WTC, Katrina …), un an après, aucun réassureur traditionnel nouveau n’a été crée, les nouveaux capitaux investis l’ont été sous forme alternative • Les réassureurs ont pour l’instant réussi à gérer la crise, sans besoin de recapitalisation ou aide de l’Etat
L’évolution de la Réassurance (suite) • Du fait des déficits publics, certains gouvernements pourraient toutefois être tentés d’augmenter les prélèvements fiscaux ce qui désavantagerait à l’évidence les réassureurs installés dans les pays concernés • Les revenus financiers sont affectés par la baisse des taux et l’instabilité des marchés financiers. Les obligations d’Etat baissant en sécurité et en taux, des alternatives d’investissements sont recherchées, afin de maintenir la qualité et le rendement • Dans le contexte de la faible rémunération des investissements une hausse de l’inflation aurait des effets négatifs sur les réserves. En revanche, une forte hausse des taux aurait un impact sur les fonds propres
I - Catastrophes NaturellesII - Terrorisme en EuropeIII - Pertes d'exploitations directes et indirectes (CBI)IV - Réassurance et Solvabilité IIV - Nouvelles règlementations mondiales (défis pour les grands groupes d’assurance et de réassurance)
Le régime des Cat Nat en France En juillet 1982, la France adopte un régime d’assurance spécifique pour faire face à la survenance d’un agent naturel d’intensité anormale réputé non mutualisable, donc non-assurable (inondation, tremblement de terre et sécheresse...). • La liste des périls couverts par ce régime est non-exhaustive • La garantie est obligatoire et incluse dans les polices dommages aux biens/autos des particuliers et des entreprises • Le taux de prime est indifférencié, quel que soit le type de risque et l’exposition aux périls naturels, fixé par l’Etat et exprimé en pourcentage de la prime dommage • L’obligation d’assurance = obligation d’offre de réassurance. La CCR (réassureur d’Etat) propose une réassurance en quote-part et en excédent de perte sur rétention.
La réforme du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles en France • Le projet de loi du 13/07/2012 a pour objectif de remédier aux principales faiblesses identifiées du régime actuel : un cadre juridique imprécis et des mécanismes d’incitation à la prévention insuffisants • Les principales propositions de la réforme : • Etablissement d’une liste de phénomènes naturels éligibles au régime • Détermination de paramètres pour évaluer l’intensité anormale des phénomènes naturels éligibles au régime • Modulation de la prime Cat-Nat pour les entreprises et les collectivités locales d’une certaine taille, selon l’exposition au risque et les mesures de prévention mises en œuvre • Systématisation de l’étude de sol préalable à la construction sur terrain argileux • Limitation de l’indemnisation sécheresse pour les bâtiments de plus de dix ans • Exclusion de garantie Cat-Nat en zones classées inconstructibles par un PPRN
La réforme du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles en France • Vision assureurs: • Etendre les garanties publiques aux carences de fournisseurs • Limiter la flexibilité tarifaire aux grands risques • Vision réassureurs : • Couvrir le maximum de périls naturels, y compris ceux considérés comme très rares • Etendre la flexibilité tarifaire à la majorité des risques professionnels (Risques industriels PME, Collectivités locales…) pour développer une incitation à la prévention • Bien identifier pour les assurés les garanties de non couverture publique (infra cat nat -< seuil déclaration cat nat - et supra cat nat : garanties non prises en compte par cat nat)
Les évènements naturels en Europe • Dans la plupart des pays européens, l’inondation et le tremblement de terre sont couverts au même titre que les autres événements naturels (tempêtes…) • Seules la France et l’Espagne ont mis en place des couvertures de réassurance publiques pour des risques évènements naturels. En effet, en Espagne ces risques, à l’exception de la sécheresse, sont cédés au « Consorcio » • D’autres pays, tels la Suisse et la Norvège ont opté pour des solutions de marché (pools) • L’Italie réfléchit à un système de protection après tremblement de terre Emilie-Romagne • Des études ont lieu en Europe sous l’impulsion de la Commission Barnier pour comparer les couvertures et faire converger les différents régimes vers plus de prévention et les meilleures pratiques
Terrorisme en Europe Solutions assurantielles de marché en Europe face au risque de terrorisme
Europe Un panorama européen hétérogène. Des solutions de marché le plus souvent : • Récentes • La plupart sont post Sept. 2001, à l'exception de l'Espagne (1941) et du Royaume-Uni (1993) • Europe du Sud sauf Espagne (Grèce, Italie, Portugal), du Centre (Hongrie, Pologne) et du Nord sauf Danemark (Finlande, Norvège, Suède) n'ont pas de solution de marché en place • Facultatives • Seules la France (pour les grands risques) et l'Espagne rendent la cession au pool obligatoire • Limitées en montants • Seuls France, Espagne et Royaume-Uni offrent des pools illimités, garantis par l'Etat. Les autres pays offrent des garanties limitées (max Allemagne 10 Md€), voire très limitées (200 m€ pour l'Autriche)
Europe (suite) Des solutions de marché le plus souvent : • Restreintes aux: • Dommages aux biens • Seuls la Belgique et les Pays-Bas répondent au potentiel cumul Vie/Non-Vie du terrorisme. Mais ces solutions sont limitées en montant (1 Md€ chacun dont 300 m€ pour l'Etat Belge et 50 m€ pour l'Etat néerlandais) • Les autres solutions européennes se concentrent sur le dommage aux biens • Parfois aux seuls risques commerciaux/industriels : c'est le cas pour l'Allemagne, le Royaume-Uni et la Suisse qui ne prévoient pas de pool pour les risques de particuliers • Excluant les garanties NBCR, incluant le nucléaire • Malgré le potentiel colossal de pertes économiques et humaines des scenarios nucléaires en particulier, ils sont rarement assurés et souvent exclus des solutions de marché européennes • Seuls les marchés et pools anglais, belge, espagnol, français et néerlandais couvrent le risque de terrorisme nucléaire (le NBCR étant couvert seulement en France)
France Renouvellement GAREAT 2013 • Grands Risques: • Maintien de la rétention actuelle des assureurs (400 millions euros) • Augmentation du seuil de l’Etat de 15% de 2000 à 2300 millions euros et de 19% de la capacité réassurance de 1600 à 1900 millions euros • Garantie pour 5 ans • Petits/Moyens risques: • Seuil de l’Etat indexé, minimum 20 millions euros par société • Garantie collective possible pour GAREAT et regroupements de sociétés • Garantie pour 5 ans
France (suite) • Vision assureurs: • Maintien de la solution actuelle • Inclusion de la garantie carences des fournisseurs • Intervention Etat à niveau raisonnable • Vision réassureurs: • Branche dédiée au terrorisme • Primes d'assurance contractuelles • Couverture globale, avec alignement y compris public, sur les garanties offertes par le marché (Matériel/Immatériel, Direct/Indirect, Vie/Non-Vie) • Protections NBCR garanties par les Etats, complément par l'Europe
Pertes d'exploitations directes et indirectes (carences clients / fournisseurs) en assurance / réassurance Dommages
Actualité Risques Industriels • Catastrophes Monde 2011 • - Tremblement de terre Japon • - Inondations Thaïlande • Prise de conscience de l’importance des sinistres Pertes d’Exploitation/Carences de fournisseurs en Risques Industriels >Sinistres Dommages aux biens • Complexité chaînes de production/ circuits sous-traitance • Difficulté à appréhender/cerner expositions • Difficulté à estimer les cumuls et à modéliser les risques • Sinistres non encore quantifiés à ce jour
Pertes d'exploitation directes • Objet de la garantie : couvrir les pertes financières dues à l'arrêt de l'activité entrainé par un sinistre (incendie, événement naturel …) Garantie essentielle pour pérennité activité entreprise • Garantie non obligatoire subordonnée à la souscription d'une police Dommages aux Biens (2009-France: 62% des entreprises assurées en dommages aux biens achètent garantie PE) • Dans le cadre d'une police Dommages aux Biens, la garantie est couverte que le sinistre soit un événement naturel ou d'origine humaine • Problème majeur rencontré par les acteurs du marché (assureurs / réassureurs) : difficulté à estimer les cumuls dus à spécificités de la garantie qui en font un péril "difficilement modélisable"
Pertes d'exploitation indirectes (CBI) • Souvent appelées : carence clients / fournisseurs, elles regroupent 3 types de garanties : • les carences clients / fournisseurs • les carences fournisseurs d'énergie / télécommunication • les impossibilités d'accès • Garanties non obligatoires consistant en une extension aux pertes d'exploitations directes • Garanties non couvertes par la CCR en Catnat loi 82 et en garantie de l'Etat au-delà du GAREAT • Problème majeur rencontré par les acteurs du marché : l'estimation des cumuls
Préconisations de la profession • Pour mieux appréhender ces types de risques, des informations plus précises sont nécessaires : • Une estimation des engagements en perte d'exploitation avec une granularité détaillée (par type de risque, par zone CRESTA et par bande de capitaux) • Le détail au niveau des sinistres (dommages directs / Pertes d'Exploitation) que ce soient des sinistres incendie ou événements naturels • Une meilleure vision de l'ensemble des chaînes de production et de sous-traitance
Points d’attention pour la transposition Maintien de la distinction réglementaire actuelle entre activités d’assurance et de réassurance, et donc entre assureurs et réassureurs, compte-tenu des différences entre les deux professions Précision de différents points concernant la réassurance comme le régime applicable aux garanties des créances sur les réassureurs et rétrocessionnaires et aux transferts de portefeuilles de réassurance. Respect, dans les pouvoirs conférés aux autorités de contrôle nationales, de l’objectif d’homogénéisation des règles s’appliquant aux mêmes professions, poursuivi par la directive Pleine reconnaissance du rôle de la réassurance dans calcul de SCR des (rétro)cédantes
Distinction activités d’assurance et de réassurance • La réassurance et l’assurance sont deux métiers bien distincts: • La réassurance s’exerce en « B to B » • La réassurance est une activité fondamentalement internationale • L’esprit de la directive Réassurance, compatible avec celui de la directive Solvabilité II, doit en conséquence être préservé. En particulier : • Pas d’extension à la réassurance des dispositions relatives à la protection de la clientèle • Essentiel de prévenir toute distorsion de concurrence dans EEE et d’éviter d’imposer aux réassureurs nationaux de nouvelles contraintes ne découlant pas directement des textes européens: ex. en matière de placements, maintien du seul principe de la personne prudente
Garanties des créances • Garanties des créances sur réassureurs et rétrocessionnaires: - Un marché unique « sécurisé », une prise en compte des spécificités de l’activité de réassurance - Obligation de nantissement limitée à la réassurance des petits risques (risques de masse, traités) et aux réassureurs hors EEE, hors Groupe et implantés dans Etat jugé non équivalent
Transferts de portefeuilles de réassurance • Clarification et souplesse de la procédure de transferts de portefeuilles de réassurance afin d’éviter distorsions de concurrence: • Préférences des assureurs : • Double autorisation, par les autorités de contrôle du cessionnaire et du réassureur cédant • Transferts opposables aux cédantes sauf conventions contraires négociées entre cédante et réassureur • Vision des réassureurs (en application Directive européenne): • Procédure d’autorisation préalable facultative visant principalement à donner date certaine au transfert à travers sa publication au JO • Attestation de l’autorité de contrôle du cessionnaire emporte autorisation • Transferts opposables de plein droit aux cédantes après publication au JO
Distorsions de concurrence • Reporting: limitation des états nationaux spécifiques et absence de double emploi avec les états quantitatifs réclamés au niveau européen • Recommandations EIOPA : ACP doit pouvoir reprendre à son compte une recommandation de l ’EIOPA à laquelle elle souhaite se soumettre (« comply ») mais sans ajout, modification ou adaptation • Audit du bilan prudentiel: le bilan Solvabilité II étant constitué à des fins purement prudentielles, pas d’obligation d’audit externe
Rôle de la réassurance dans le SCR • Reconnaissance de la réassurance en fonction du transfert effectif de risque (réassurance finite) • Reconnaissance de la réassurance XS (sous diverses formes, y compris multi-périls, pluri-annuels, aggregate, stop-loss..) dans module Cat.
Nouvelles réglementations mondiales Défis pour les grands groupes d’assurance et de réassurance
Risque systémique L’association des superviseurs mondiaux (IAIS) travaille depuis 2009 suite à la crise financière et à la faillite d’AIG sur la définition du risque systémique dans l’assurance en collaboration avec le FSB (Forum de stabilité financière) • Impulsion du G20 pour la stabilité financière globale, avec des mesures pour les banques et les assureurs globaux, détermination des banques globalement systémiques (liste de 28 GSIB en 2012) • Discussions en cours actuelle avec les régulateurs et l’industrie (en particulier Association de Genève, INIA et Insurance Europe) • Définition d’une méthodologie pour définir les assureurs /réassureurs potentiellement systémiques fin 2012: l’industrie souhaite une approche exclusivement basée sur les activités à risques • Liste d’assureurs globaux potentiellement systémiques en 2013 (GSII), puis déclinaison au niveau des assureurs domestiques potentiellement systémiques (en cours sur le marché US)
Comframe L’association des superviseurs mondiaux (IAIS) travaille depuis 2010 suite à la crise financière sur un renforcement du contrôle des groupes multinationaux • Mise en place d’une structure commune transnationale de contrôle (Comframe) visant à harmoniser les pratiques et faciliter le contrôle transfrontières par des mécanismes identiques de supervision de groupe et de dissolution des sociétés • Discussions en cours actuelle avec les régulateurs et l’industrie (en particulier INIA, Insurance Europe et associations nord américaines) • Définition d’une méthodologie pour un contrôle global et homogène en 2013: l’industrie souhaite une approche qui n’ajoute pas une nouvelle couche de réglementation mais complète les réglementations en cours (Solva 2 en Europe) • Liste de groupes impliqués en 2013 puis extension par la suite à des groupes moyens assureurs et réassureurs