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La communauté fondatrice. CHARISME: Don corrélatif . Concédé aux disciples pour consentir à la naissance et au développement de la nouvelle communauté avec sa physionomie originelle .
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CHARISME: Don corrélatif • Concédé aux disciples pour consentir à la naissance et au développement de la nouvelle communauté avec sa physionomie originelle. • Nous entrons dans un Institut religieux, parce que nous nous rendons compte que notre vocation coïncide essentiellement avec celle des membres et avec les finalités que l’institution propose. • Nous avons adhéré à l’Institut parce que la figure spirituelle de la fondatrice nous attire même si nous la découvrons dans un deuxième moment
Éléments constitutifs du charisme de la Congrégation en commun avec la fondatrice • Une vocation à un type d’existence chrétienne, consacrée au service divin à travers le célibat et la vie fraternelle sororal. • La mission comme une partie du charisme, mais l’élément spécifique autour duquel le charisme se développe jusqu’à obtenir sa plénitude. Mais en tenant compte du fait que c’est une partie du charisme et pas tout le charisme. • Une spiritualité enracinée dans les éléments communs de la vie religieuse et dans les éléments propres à la forme concrète de vie. • Dans le cas dans où le fondateur a joui d’une expérience particulière du mystère du Christ à partir duquel s’est développée une doctrine spirituelle, cette manière de vivre la vie de l’Esprit forme aussi partie du charisme communautaire.
Il est opportun de ne pas oublier que la grâce divine se donne toujours à une personne réelle et vivante, faite de tempérament et de qualités. • Formée à travers une série d’expériences et conditionnée par l’espace et le temps dans lesquels elle a vécu. La fondatrice
Son esprit de Religieuse Dominicaine se trouvé réprimé dans les étroits limites de la maison de Granada et elle a pensée fonder autre pour la Gloire de Dieu. Livre de défunts. p. 16
C’est dans la fidélité au charisme originaire que s’enracine toute possibilité d’évolution étant donné que la vie charismatique par sa nature ne s’arrête jamais. • Un institut religieux ne reste défini par le charisme originaire, sinon “par le charisme qui l’anime actuellement” et qui n’est autre chose que le développement du charisme initial. • Il est également important d’analyser dans toutes ses vertus le charisme fondationel que scrute à fond le charisme actuel, c. a. d le sens et l’orientation que l’Esprit est en train de donner ici et maintenant à l’Institut.
Ce que chaque Institut religieux a de propre, d’original, ce qui fait son identité, ce son histoire. Donc pour connaître notre l’identité, notre charisme originaire et notre mission spécifique dans l’Église et le monde, nous avons besoin de connaître notre histoire. Fanjeaux-Prouille 2005
La signification du retour aux fondateursest assumer avec le même amour et la même intensité la tâche de témoigner au milieu de l’humanité une réalité valide pour tous les temps. Être actuel dans l’Église et dans e monde de notre temps.
Cela suppose : • Retour à l’Évangile où les fondateurs se sont enracinés • et ont découvert le charisme. • La liberté d’esprit qui les a permis de commencer leurs oeuvres malgré les empêchements. • Courage et vaillance pour vaincre les difficultés à la fondation et à la pénétration dans l’Église de la nouvelle forme de vie. • Foi sans laquelle ils n’auraient pas été capables de • dépasser les angoisses et les craintes. • L’initiative, et la créativité.
Cela suppose : • Fidélité à la mission reçue de Dieu. • Clarté d’esprit par la foi à l’Esprit du Seigneur qui les a fait être des dépositaires d’un spécial charisme. • Tout cela appartient dans une certaine mesure à ses disciples, à la seule différence qu’au lieu • d’avoir le charisme des initiateurs, ils ont le charisme des continuateurs mais dans la même direction et avec la même exigence • de fidélité.
Religieuse édifiante et prudente. • Elle avait un grand désir de s’unir à Notre Seigneur et cela, le Seigneur l’a octroyé en l’amenant au ciel au milieu de sa jeunesse. • Elle même a annoncé sa mort en faisant des adieux à la supérieure et à ses consoeurs à travers une lettre écrite quand elle était encore en bonne santé. • Pleine de mérites elle est morte du choléra 24 août 1885. 1. S. Encarnación Campos de la Natividad
Religieuse d’âme angélique et d’une charité grande envers ses soeurs et les pauvres. • Elle se prive même du nécessaire pour les secourir. • Elle communiait tous les jours avec un grand recueillement. • Ses amours étaient la Sainte Vierge, N P S. Dominique et Saint Vincent Ferrer. • Toutes les Religieuses trouvaient en elle consolation puisqu’elle se réjouissait en les servant. • Pleine de mérites et réconfortée par les Saints Sacrements, elle est morte le 24 octobre 1888. 2. M. Angustias Tamayo
Modèle de charité envers ses consoeurs, et de manière spécial envers les malades en les soignant plus comme mère que comme infirmière. • Elle priait beaucoup pour les âmes du Purgatoire ; au moins une partie du rosaire chaque jour, en plus des trois que récite la communauté. • Dieu Notre Seigneur l’a éprouvé avec une maladie terrible qu’elle a supporté avec une patience héroïque. • Elle est morte avec la tranquillité du juste le 2 Septembre 1902, à 14 h. 3. M Antonia del Niño Jesús Ábalos
4. M. Encarnación García La M. Encarnación García, religieuse simple, pleine de zèle et charité envers les filles plus pauvres, en se dévouant pour qu’elles puissent se dépasser et en se privant des aliments de son goût pour les donner comme prix afin de les stimuler. Dieu lui a donné de longues années de vie qu’elle a rempli de mérites par les malaises qu’elle a dû endurer. Elle est morte dans la paix du juste après avoir reçu les saints sacrements le 24 Septembre 1902, à 20h.
M. San José de Richardson • Elle était anglaise de naissance,de famille catholique, parents vertueux, tous les deux appartenant au tertiaires dominicains. • Quand elle accomplit dix huit ans désirait être admise comme religieuse, mais jusqu’à quelques ans après d’arriver en Andalousie, elle n’a pas pu le devenir malgré ses désirs. • Une fois au couvent, elle s’est donnée à perfectionner les grandes vertus qui étaient siennes: • Fidèle à l’observance des saints vœux, elle trouvait ses délices surtout dans la sainte pauvreté, en cherchant choses plus pauvres, en aidant les sœurs d’obéissance dans les travaux les plus durs et en recommandant cet amour aux novices. • Elle était d’un caractère droit et inflexible. 1841-1901
Ponctuelle aux actes communautaires • Amour du silence et de la prière:longues heures d’oraison devant le saint sacrement pendant la nuit, malgré la journée de travail à l’école, et la formation des novices, car était sa maîtresse pendant cinq ans et est morte dans ce service de formatrice étant une mère tendre et une maîtresse exemplaire. • Amour tendre à la sainte Vierge, prière fréquente du saint rosaire, habitude qu’elle ne laissa pas même dans sa dernière maladie, priant les mystères complets tous les jours jusqu’au jour même de sa mort, gardant toujours son chapelet entre ses mains. Elle essayait avec un grand intérêt d’enraciner dans l’âme des filles et des novices cette dévotion à Marie en les assurant qu’elle avait reçu de grandes grâces par son intercession. • Elle communiait fréquemment, même dans sa maladie et avec une grande dévotion surtout dans viatique, en demandant pardon à la communauté et en baisant la croix avec ferveur, après avoir reçu l’onction des malades qu’elle même avait demandé. M. S José de Richardson 1841-1901
Elle avait un grand amour à N P et à de Saint Vincent Ferrer. Pendant sa maladie voulait que les religieuses répètent avec elle “O spem miram”. • De son vivant, disait qu’il lui restait seulement de s’envoler au ciel et de se réjouir avec son Dieu, et rayonnait d’une assurance grande de se trouver proche du ciel, et il n’y avait pas de doute car à son dernier soupir, l’expression de son visage était étonnant et faisait comprendre qu’effectivement, elle se réjouissait déjà avec son Dieu dans l’éternité. • À la question d’une religieuse de savoir ce qui la rendait plus heureuse à cette heure de la mort de tout ce qu’elle avait fait pendant sa vie, elle sourit et avec simplicité répondit que même si elle sentait des scrupules dans le partage, « je vous dit que tout me donne la joie, et de rien de ce que j’ai fait, je sens de la peine”.
Pour consoler la religieuse qui lui racontait ses peines intérieures et lui demandait conseil, elle lui fera savoir qu’après sa nomination comme maîtresse des novices, en manifestant sa peine au Seigneur pensant qu’elle abîmerait le travail de la maîtresse précédente, elle entendit ces paroles sans savoir qui les lui adressait : “Si toi, tu abîmes ce travail, je ne peux pas le réparer?” . • À cause de la maladie qui l’a conduit au tombeau on a eu besoin d’une reconnaissance médicale qui nous révéla qu’elle avait écrit le nom de Marie au niveau de sa poitrine avec du fer au rouge, à l’âge de vingt ans et morte à cinquante ans, elle gardait encore la cicatrice. Elle attachait du prix à discipliner son corps d’une manière fréquente et terrible. • Elle avait une joie qui donnait envie aux autres et demeura dans cette joie jusqu’à son décès. • Morte 22 Avril 1901, 4 h du matin elle avec 50 ans et 15 de profession religieuse.
6. M. Dolorès Roda de la Fuente, II Prieure Générale Née à Dílar, Granada. Aspirante avec M. Teresa. Diplômée de Maîtresse, entra dans le Béguinage. Directrice du Collège, tâche pour laquelle elle avait de grandes qualités. En se donnant avec assiduité et énergie à la broderie de toutes sortes, et grâce à ses connaissances de cet art, elle mit le Collège au dessus de l’ordinaire.
La broderie de la cape de la sainte Vierge des Angoisses, dirigée par elle leur donna des commandes. Dans ces travaux son désir était de contribuer à la gloire de Dieu. • Elle formait continuellement des projets avec les acquis grâce à la broderie de bâtir un nouveau collège et ce qui était son rêve : la nouvelle église. • Elle a aidé la M. Teresa, avec son énergie dans tout et son caractère entreprenant et courageux fut très nécessaire pour arriver à l’achèvement de la construction du bâtiment.
Nous voyons ici la cape faite avant être nommée, l’année 1907 prieure du collège du Saint Rosaire de Motril, pensa bâtir une église, parce qu’elle ne pouvait pas voir ”le Seigneur dans la chapelle dans des conditions pires que les cellules des religieuses” et fit l’œuvre avec le travail des religieuses et quelques aumônes. • Elle contribua à la fondation des Tertiaires à Motril et du Rosaire Perpétue, duquel elle était très aimante.
La simplicité et l’humilité était sa distinction. Sa pauvreté s’étendait même dans ses effets personnels, elle s’y plaisait, ne faisant jamais attention à sa personne, et parlait d’elle-même avec mépris: Elle dira que était venue en communauté pour être à coté de M. Teresa son amie d’enfance et que ses conseils l’on amené à devenir amoureuse de la vie religieuse.
II Prieure Générale de la Congrégation le 11 Mars 1915, son désir de répandre l’Ordre lui fit penser à la fondation d’une maison collège à la campagne en acceptant la Granja María Luisa, en Armilla, avec une école gratuite pour les filles pauvres. • Avec cette fondation, beaucoup de difficultés presque insurmontables se sont présentées qui faisaient souffrir atrocement la M. Dolorès. En voyant son impuissance, devant cette situation, elle dira en secret à une religieuse qu’elle demandait à Dieu la mort parce qu’elle ne pouvant faire autrement. Le Seigneur l’aurait exaucé puisque du retour de sa visite au Collège de Motril le 5 Mars 1916, elle pensait rester quelques heures à Armilla, où attrapa une pneumonie et fut alitée, en conseillant les religieuses de mettre en pratique les Constitutions comme étant l’unique moyen de faire fleurir la Congrégation. Avec un calme et une paix enviable, elle dira peu avant sa mort: “Que c’est doux de mourir après avoir eu une grande dévotion au cœur sacré de Jésus...”. • Ayant eu pendant sa vie des attaques de nerfs, elle est morte dans la paix des justes et avec une grande tranquillité de tout son être le samedi 13 Mai 1916 à 21,30. On célébra ses funérailles solennelles à l’église de la Granja María Luisa et elle eut le culte solennel à la Maison Mère comme Supérieure Générale.
7. M. Purificación López Uceda • La vertu dans laquelle s’est distinguée cette religieuse fut la simplicité. Elle avait un amour fort de la prière de la sainte messe, participant à toutes les célébrations malgré ses occupations et communiait tous les jours. • Elle était obéissante et humble, vivant la souffrance dans le silence, sans aucune contrariété. Ceci se justifie dans sa fonction d’intendante sur une longue durée. • Elle fut éprouvée par notre Seigneur pendant sa vie avec de nombreuses et longues maladies, la dernière, pendant cinq ans. Durant toute sa vie, elle avait une grande paix de conscience que l’aidait à ne pas se laissez troubler pour rien. • Un cancer au ventre l’a fait partir se réjouir avec son Époux tant aimé pendant sa vie. Elle a expiré dans la paix le mardi 9 de juillet à cinq heures du matin de 1918, à l’âge de 52 ans. 1866-1918
8. M. María Fernández Salido • Née en Úbeda (Jaén) de parents vraiment chrétiens qui l’ont laissé partir au couvent à l’âge de dix sept ans. • Après le noviciat, elle travaille sans arrêt pour l’éducation des filles pauvres, recevant toute la sympathie de leurs part par sa charité, les aidant en se privant de sa propre nourriture, et en cherchant à subvenir à leur besoins allant comme une mère tendre. • Elle avait une grande dévotion à la Sainte Vierge d’où sa constance dans la prière du rosaire . • Elle faisait des neuvaines fréquentes en invitant les autres religieuses et les filles de l’école à l’accompagner. • Elle aimait N P et tous les saints de l’Ordre, d’une manière spéciale à Saint Vincent Ferrer qu’elle invoquait pour tous ses besoins. • Parmi ses dévotions de prédilections le chemin de la croix était celle qu’elle priait tous les jours et même lorsque ses malaises ne lui permettaient pas de s’agenouiller, elle restait debout.
Elle fut nommée maîtresse des novices par son esprit intérieur: son amour à la oraison et au silence, en l’imposant à ses novices comme un moyen de mortification et d’union avec Dieu, en éveillant en elles la présence de Dieu par de fréquentes oraisons jaculatoires les exhortait accomplissement de leurs devoirs avec intérêt. Le Seigneur l’avait éprouvé avec beaucoup de maladies graves où elle risqua à plusieurs reprises la mort. Elle souffrait avec résignation et patience, surtout dans les dernières années de sa vie où elle a du s’aliter prostrée par des douleurs aigues. La sainte communion lui redonnait des forces et l’aidait à les supporter. Pleine de mérites elle remit son âme au Créateur le 16 Juillet 1921 en nous laissant le souvenir de ses vertus. Elle avait été maîtresse des novices et prieure locale à Motril, et à sa mort elle était première conseillère générale.
9. M. Magdalena Jiménez Aguilar • Elle possédait une grand charité jusqu’à se priver de sa nourriture et de son dessert au profit des pauvres. • Son esprit de mortification était extraordinaire, surtout à table: Sa jarre d’eau était toujours disposé avec des herbes amères et son repas mélangé avec de la cendre en secret pour ne pas attirer l’attention. • Son humilité était si extraordinaire qu’après avoir eu différentes responsabilités à la communauté elle se croyait déjà moins utile. • Très observante de la vie régulière sans admettre aucune dispense. • Très aimante de la sainte vierge du Rosaire qu’elle priait avec dévotion. Pendant les derniers moments de sa vie, elle passait toute sa journée au choeur en priant le chapelet.
10. M. Carmen Spínola Fernández • Née à Granada, a assistée au collège comme pensionnée et le contact avec les religieuses le fait aimer cette vie, raison pour laquelle à 15 ans entre comme postulante. • Par sa délicatesse de conscience et son amour de la congrégation, on le confie le service de l’accueil, et plus tard Supérieure de Motril où elle fut très aimée par tous. • Dans le Chapitre Général de 1922, elle fut nommée Consultrice et exercer à la fois la tâche de sacristine d’une manière presque impossible d’imiter: telle que la propreté et les soins qu’elle déployait dans tout ce qui faisait référence au culte divin. Si bien que lorsqu’on célébrait deux messes, elle repassait le petit essuie-mains de la première et lavait le sol de la chapelle après chaque célébration. 1870-1927
Elle avait un grand amour pour les filles plus pauvres à qui elle donnait une partie de ses repas, en particulier le dessert, qu’elle ne prenait jamais. • À la fin du carême elle dit que allait faire la retraite pour se préparer à la mort avec les filles du collège. A la fin de la retraite, le 6 d’avril et après avoir laissé tout prêt pour la célébration de la sainte messe, elle s’écroula sur la cour des filles et mourut directement, victime d’une embolie. • Son confesseur dira qu’elle était très bien préparée pour le ciel: qu’elle s’était confessée deux jours avant et qu’elle n’avait pas perdu la grâce du baptême. • Sa vertu préférée fut l’humilité, ne se croyant pas digne d’être parmi les autres religieuses, ni d’occuper des charges de responsabilités et d’honneurs. • À sa mort elle avait 57 ans et 36 de profession le 6 avril de 1927.
11. M. Natividad Díaz de la Fuente • Grenadine, fille de parents extrêmement chrétiens, fait son entrée au collège saint Dominique de Granada, après avoir fini avec succès les études de magistère. Elle avait une sœur franciscaine, morte comme une saint. • Ses quarante six ans de vie religieuse furent une grande édification. Tant d’années dans l’éducation de la jeunesse, elle n’avait jamais un seul travail ! • Comme elle avait une grande bonté, ses élèves la voyaient comme une mère au lieu d’un professeur. • Elle possédait beaucoup de vertus parmi lesquelles : la prudence, l’amour à la sainte vierge et à notre saint père ainsi qu’à l’Ordre. Amour qu’elle sema autour d’elle. Elle était que comme un miroir d’observance : nous n’oublierons jamais son exemple.
Sa dernière maladie qui était d’ailleurs pénible, elle l’a supporté avec une patience infinie et toujours d’accord avec le vouloir de Dieu. Sa vie s’éteint peu à peu, tranquille, en se remettant toujours entre les mains de Dieu et entourée de toute la communauté . Son décès a eu lieu à l’âge de 68 ans le 29 septembre 1937. 1869-1937
Née à Trévelez (Grenade) en 1880 de parents très vertueux, qui lui ont enraciné dans la crainte de Dieu. Elle entre dans notre congrégation comme postulante de chœur l’année 1906. • Très aimante de la sainte Vierge, répandit cet amour autour d’elle, avec une préférence pour la présentation au temple, se préparait pour cette fête en s’efforçant d’imiter la sainte Vierge dans l’humilité qui était pour elle base de la sainteté, et l’enseignée à ses élèves. • Âme simple, franche et d’un grand oubli de soi, elle se faisait aimer de tous par sa loyauté et sa grandeur d’âme. • Elle se dévouait à l’éducation et l’instruction des filles plus pauvres, ses préférées et celles avec qui elle travaillait d’une manière inlassable comme leur vrai mère par la tendresse et le soin. • Avec la permission de la prieure, elle leurs procurait des habits, et nourriture exerçant avec elles une charité héroïque, que toutes gardaient comme souvenir de gratitude et d’admiration. 12. M. María de Jesús Franco Rodríguez
Malgré sa complexion délicate, suite à une terrible chute quand elle était encore enfant, elle ne manquait jamais d’assister aux actes communautaires et accomplissait exactement ses obligations comme religieuse. • Elle était modèle d’observance régulière ; très aimante de tous les saints de l’Ordre et d’une manière spéciale de saint Thomas d’Aquin, préparant ses fêtes avec le plus grand enthousiasme pour le faire connaître et aimer de tous. • Elle fut supérieure, secrétaire générale, consultrice et maîtresse des postulantes. • Après avoir reçu les saints sacrements, elle mourut à 61 ans à Granada le 3 février 1941. 1880-1941
13. M. Asunción García Titos. III Prieure Générale. Née à Granada, le 16 Août 1866. Ses parents furent Eduardo García Sánchez et Concepción Titos Garzón, excellents chrétiens. À l’âge de dix sept ans, entre dans la communauté du Béguinage de Santo Domingo, professant le 15 octobre1885. Nommée supérieure du Collège Mère de Dieu, à Baena, (Córdoba) inauguré le 22 juillet de l’année 1912, prit possession de sa charge, démontrant dans l’adaptation du Couvent où étaient les moniales antérieurement et en le transformant en Collège une aptitude exceptionnelle comme organisatrice.
Le 4 de Juin 1916, fut nommée Prieure Générale de la Congrégation, charge que rempli d’une manière juste et charitable pendant six ans, et en fondant le Collège de Santo Domingo de Archidona, Málaga, en 1917. Fini son mandat de Prieure Générale, fut nommée de nouveau supérieure du Collège Mère de Dieu à Baena dans une situation critique, mais elle avec ses manières exquises et son zèle pour le salut des âmes, est arrivée à l’arrangement total de la situation. L’année 1943 elle souffre de graves troubles mentaux, et pendant les premiers jours du mois de mars 1944 elle est tombée en se fracturant la jambe gauche.
Sa maladie fera une chute mais le Seigneur lui fit la grâce de récupérer sa lucidité quelques jours avant sa mort pour quelques heures, qu’elle en profita pour se confesser et recevoir les derniers sacrements avec une grande ferveur et dévotion édifiant les religieuses présentes. • Elle devint gravement malade le 14 Mars, en entrant dans un état de prostration et d’inconscience qui dura jusqu’à sa mort, le 17 mars de 1944, elle avait soixante dix sept ans. • Ses funérailles furent solennelles, et à son enterrement ont assisté beaucoup de religieux, religieuses, messieurs et amis de la maison qui l’aimaient et appréciaient son talent et ses vertus.
FICHE DE TRAVAIL • A travers ces traits des religieuses de la communauté fondatrice, quelles sont à ton avis les caractéristiques de la communauté fonctionnelle. • Lesquelles me touchent le plus ? Pourquoi ? A quoi me font-il penser où désirer pour le vicariat, ma communauté et pour moi dans notre vie et notre mission ? • Charisme : don qui se développe dans un groupe selon les appels reçus de Dieu dans l’histoire. Réfléchi sur ces points: • Dons personnels que je perçois dans ma vie et qui me rattachent à la cmté primitive • Dons que je perçois dans ma cmté et que nous rattachent à la cmté primitive • Dons que je perçois à la cmté primitive et qui nous manquent. • Défis charismatiques que je ressens en écoutant Dieu dans notre milieu ?