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La mythologie nationale fondatrice de la Roumanie.
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La mythologie représente un ensemble rélativement cohérent des mythes, des événements qui décrivent une certaine réligion ou un système de valeurs. L’étymologie soutient cette idée: mythos en grecque signifie conte/ légende et logos signifie science. Conformément à la définition donnée par Mircea Eliade dans l’ouvrage Aspects du mythe, le mythe est une histoire sacrée qui décrit un événement qui a eu lieu dans une époque primordiale, l’époque fabuleuse du commencement. C’est l’historie de quelque chose qui a commencé exister, de quelque chose qui a été produit , qui est né.
Les roumains ont eu depuis toujours une multitude des rituels, des contes et des poèmes concernant l’amour, la foi, les rois, les princesses et les sorcières. D’après G. Calinescu – le plus grand critique et historique littéraire roumain, ,,de tous ces mythes, seulement quatre sont de plus en plus visibles dans la littérature, susceptibles à devenir les pylônes d’une tradition autochtone’’: • le mythe de la création, possible seulement par le sacrifice de son créateur ( la légende – Mesterul Manole ).
le mythe de l’ethnogenèse • ( la légende Traian et Dochia) • le mythe de la spiritualité roumaine • ( la balladeMiorita) • le mythe érotique – Zburatorul.
Le mythe Mesterul Manole a un effet très fort sur la conscience roumaine .Le thème du mythe,est celui d’une circulation plus large que le territoire de notre pays, mais la version roumaine est originale et autochtone parce qu’elle est liée au monastère Curtea de Arges, devenu pour notre littérature Notre Dame de Paris. On peut trouver la légende dans la littérature des autres peuples, mais la valeur de mythe est propre pour la littérature roumaine.
Manole – le protagoniste de la légende - commence de l’ordre de prince Negru Voda la construction d’une église, mais tout ce que Manole travaille le jour s’écroule pendant la nuit . Manole reçoit la solution dans un rêve:il faut enterrer à la base du mur , la première épouse qui viendra le deuxième jour. Le deuxième jour, la première épouse qui vient est justement la femme de Manole. Celui ci devient égoïste, il s’agenouille et demande à Dieu déclencher une tempête pour arrêter son épouse . Mais Ana , qui a une foi maritale inébranlable , continue venir vers la place de l’église. Manole la monte sur les charpentes et il la mure vite pour ne pas être ému par les larmes d’une femme enceinte .
Le mythe se concentre donc, sur les protagonistes du sacrifice –Manole et Ana - spécialement sur le tourment intérieur de l’artiste qui ne peut pas rendre de la durabilité à sa construction que par le sacrifice de la femme aimée . La dernière partie de la ballade amplifie le sacrifice .Le complexe de Manole qui touchant le sublime , s’est approche trop du ciel et il est tombe parce que ses ailes étaient trop fragiles et le courage trop grand , c’est a dire le motif de Icar est présent dans cette légende aussi; les constructeurs s’efforcent voler du toit pour sauver leur vie, mais tout a été en vain , l’acte de la mort étant la dernière pièce de domino du jeu mis en scène par les forces divines . C’est ainsi que le sacrifice est achève et la monastère est durable et sa beauté traverse le temps.
L’ethnogenèse Le mythe de l’ethnogenèse –l’un des plus importantes mythes romains qui est selon G.Calinescu ’’ le résultat d’une entière expérience de vie du peuple romain qui illustre la naissance la formation du peuple romain. ’’
Selon, la légende, Dochia aurait été la fille du roi dace Decebal de laquelle Traian, le conquérant de Dacia, est tombé amoureux .Traian aurait voulu épouser la fille du roi dace, parce qu’il désirait être un exemple pour les autres romains , en assurant en même temps l’assimilation de la population dace.Mais Dochia n’a pas été d’accord et elle s’est réfugiée dans les montagnes. Suivie par Traian la fille demande l’aide de Zamolxis le dieu des daces. Elle le prie de la transformer plutôt dans une pierre que la laisser dans les mains des romains.
Zamolxis a écouté son désir et il l’a transformée dans une pierre et les moutons qui l’accompagnaient aussi.
Le mythe „Zburatorul” La mentalité archaïque ressent l’amour comme une force si forte, de manière que le premier impact des sentiments est attribuéà une être surnaturelle et il suppose un processus d’initiation configuré dans un seul mythe: le mythe érotique „Zburatorul”.
Le mythe est, quand même, roumain, et universel aussi, et les littératures du monde contiennent des références à ces êtres célestes qui viennent pour une courte période de temps sur la terre; où ils transforment radicalement la vie des hommes qu’ils rencontrent. „Zburatorul” est le diable, l’ange qui a perdu ses ailes, un thème littéraire de grande circulation, commencé par le punisement biblique des anges révoltés, un thème qui arrive dans le romantisme à un inversement totale des termes qui se référent au bien et au mal.
On considère que „Zburatorul” est un homme qui pendant sa vie a été réjeté par une femme, et celui est venu après sa mort tourmenter les femmes, et surtout celle qui l’a refusà (si celle est encore vive). Il est considèré le symbole de l’amour. Une autre conception sur „Zburatorul” est celle qui considère que „Zburatorul” est une vision, un beau jeune homme qui vient pendant la nuit chez les filles, surtout chez les femmes qui viennent de se marier et il fait des choses irrespectueuses, même s’il ne peut pas être vu par les autres personnes, ni par ceux qui le guêtent.
Le mythe a été le point de départ pour beaucoup de créations littéraires qui ont un fort spécifique national comme par exemple „Zburatorul” écrit par I. Heliade Radulescu, „Calin( file din poveste)”, „Luceafarul” écrit par M. Eminescu.
Le pâturage représente une partie importante de la vie des roumains. La modalité de vivre des bergers est mise en évidence dans un autre mythe du peuple romain: ” Miorita”. Le sujet de la ballade est pris de la vie des bergers: deux bergers font alliance pour tuer le troisième berger et pour voler ses moutonnes.
L’image du berger représente la liaison profonde entre l’homme et l’univers, parce-que celui ci perçoit la mort comme une préfiguration d’un destin.