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Les catastrophes naturelles. Les tsunamis. Sommaire. 1) Définition 2) Les dangers liés aux tsunamis 3) Prévention 4) L’exemple du tsunami du 26 décembre 2004. 1) Définition.
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Les catastrophes naturelles Les tsunamis
Sommaire • 1) Définition • 2) Les dangers liés aux tsunamis • 3) Prévention • 4) L’exemple du tsunami du 26 décembre 2004
1) Définition Un tsunami est une onde provoquée par un rapide mouvement d’un grand volume d’eau. Ce mouvement est en général dû à un séisme, à une éruption volcanique sous-marine de type explosive ou bien à un glissement de terrain sous-marin d’une grande ampleur. Ainsi, contrairement aux vagues, un tsunami n’est pas créé par le vent.
2) Les dangers liés aux tsunamis Les tsunamis sont susceptibles de détruire les habitations, les infrastructures et la flore en raison du fort courant qui emporte les structures peu ancrées dans le sol, de l’inondation qui fragilise els fondations des habitations parfois déjà atteintes par le tremblement de terre précédant le tsunami et des dégradations dues aux chocs d’objets projetés à grande vitesse par la crue.
3) Prévention La sensibilisation au phénomène du tsunami et à ses dangers est un facteur déterminant pour sauver des vies humaines. Deux indices annonçant la survenue possible d’un tsunami sont à reconnaître et impliquent qu’il faut se rendre en lieu sûr : -retrait rapide et inattendu de la mer -tremblement de terre. Avant 2005, seul l’océan Pacifique était pourvu d’un système d’alerte aux tsunamis. La Commission Océanographique Intergouvernementale (COI) a mis en place six nouveaux marégraphes et en a modernisé dix autres dont cinq près de la Thaïlande et de l’Indonésie qui sont les pays les plus proches des zones sources de tsunamis majeurs. Les responsables locaux ont déjà procédé à des exercices d’évacuation en Thaïlande, au Sri Lanka et en Indonésie.
Dans les Maldives, 300 000 personnes vivent sur 3000 îles qui ne dépassent pas 3m d’altitude au dessus du niveau de la mer ce qui les rend particulièrement vulnérables aux tsunamis. Dans les dix prochaines années, le gouvernement prévoit de déplacer les personnes qui habitent dans les îles les plus vulnérables et de développer la protection de certaines îles en construisant des murs de protection destinés à stopper les vagues ou au moins à en diminuer la puissance. Mais l’efficacité d’un tel dispositif reste limité et le coût de mise en œuvre élevé.
4) L’exemple du tsunami du 26 décembre 2004 Durant les 100 dernières années, les séismes qui ont entraîné les tsunamis les plus importants se sont produits dans des zones de subduction. Cependant la portion de la faille de Sumatra-Andaman qui a causé la catastrophe de l’océan Indien n’était pas connue pour être une zone dangereuse. Le bilan catastrophique du tsunami du 26 décembre 2004 peut s’expliquer par deux raisons ; d’une part la population et les autorités locales n’ayant jamais été préparées à une telle éventualité ont été prises par surprise et de plus, plusieurs rescapées ont rapporté avoir d’abord été à la rencontre de la vague « par curiosité » en constatant le retrait spectaculaire de la mer, qui annonçait l’arrivée imminente de la 1e vague géante du tsunami. D’autre part, il n’existe pas de dispositif de surveillance des tsunamis dans l’océan Indien. Bien que l’alerte ait été donnée dans quelques régions de l’Inde par les télévisions locales, l’information est très mal passée et semble même avoir été souvent bloquée par crainte du désordre public.
Le tremblement de terre causant le tsunami s ’est fait sentir au large de l’Inde vers 6h30 le 26 décembre 2004. Le chef d’Etat-major a été informé de ce séisme une heure plus tard, ce qui montre que les moyens mis à disposition et la mauvaise qualité de la vitesse de transmission d’urgence. Aussi, 3h après, la nouvelle, c’est seulement à 10h30 après le passage du tsunami que le secrétaire général du gouvernement a réagi. On se rend compte ainsi du peu de cohésion dans un pays en plein essor et qui lutte pour contrôler un temps soit peu ceci. De plus, les secouristes n’ont été aidés par l’armée qu’après 3 jours alors que le bilan s’aggravait. Le 28 mars 2005, un nouveau séisme a secoué la même zone au large de Sumatra. Les deux séismes avaient des magnitudes élevés mais les vagues initiales étaient moins hautes la 2e fois car l’épicentre était situé plus profond dans la faille.