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Problématique de l’addiction dans une population de Traumatisés Crâniens insérés en milieu ordinaire. Photographie de la situation actuelle au SAMSAH TC 33. 2 ème journée du RATC - 4 Mai 2012. E. CAIVEAU, E. DAYRE, F. JOUANNIN, E. RICHER, A. RIMBAUD. Introduction. Cadre de l’observation
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Problématique de l’addiction dans une population de Traumatisés Crâniens insérés en milieu ordinaire Photographie de la situation actuelle au SAMSAH TC 33 2ème journée du RATC - 4 Mai 2012 E. CAIVEAU, E. DAYRE, F. JOUANNIN, E. RICHER, A. RIMBAUD
Introduction • Cadre de l’observation • Les chiffres • 138 personnes suivies • À l’entrée sur le service • Aujourd’hui • Incidence sur le projet : quels moyens ? Quels accompagnements ?
Qui est addicte ? Qui n’est pasaddicte ? 35 % des personnes à l’entrée sur le service ont une addiction à l’alcool, au cannabis ou aux deux. Tous avaient des habitudes de consommations antérieures. 65 % des personnes à l’entrée sur le service n’ont pas d’addiction.
13 % ont une addiction à l’alcool 14 % ont une addiction à l’alcool et au cannabis 8 % ont une addiction au cannabis 65% n’ont pas d’addiction
L’addiction a-t-elle une influence sur le projet à l’entrée sur le service ? • Incidence sur le projet : • Santé • Vie quotidienne • Vie relationnelle • Vie socio-professionnelle • L’addiction a une incidence sur le projet : • 9/18 personnes addictesà l’alcool (50%) • 5/11 personnes addictes au cannabis(45%) • 14/19 personnes addictes à l’alcool et au cannabis (79%)
L’addiction a-t-elle une influence sur le projet aujourd’hui ? • L’addiction à l’alcool • N’a plus d’incidence sur le projet (5/9) • Moyens / accompagnement • La mise en place et l’acceptation (l’attachement) de l’aide humaine (5/5), • L’implication dans une prise en charge et d’un suivi en alcoologie (2/5), • La mise en place d’activités occupationnelles (2/5) • Autres • Un évènement socio-familial (3/5)
A toujours une incidence sur le projet mais fait partie intégrante de celui-ci (3/9) • Moyens / accompagnement • Mise en place aux auxiliaires de vie, acceptation/attachement et augmentation du volume horaire (2/3) • La prise de conscience (2/3) • Une démarche de soins (2/3) • Une aide à la régulation des consommations (2/3) • La mise en place de cadres (2/3)
A une incidence sur le projet qui reste instable (1/9) • Constats • Etat dépressif majeur, • Non acceptation du handicap et de l’addiction, • Refus de tout type d’accompagnement malgré des appels d’alerte, • Mises en danger permanentes • Moyens / accompagnement • Entretiens réguliers avec les professionnels du service • Intervention quotidienne des auxiliaires de vie
L’addiction au cannabis • N’a plus d’incidence sur le projet (1/5) • Moyens / accompagnement • Suivi médical et/ou soutien psychologique hebdomadaire • Interventions régulières d’auxiliaires de vie • Arrêt de ses relations avec les addicts • Mise en place d’activités régulières • Autres • Soutien et implication familiale
A toujours une incidence mais l’addiction est prise en compte dans le projet (1/5) • Moyens / accompagnement • Entretiens avec rappel de la loi/des règles d’hygiène de vie, • Informations sur les effets secondaires relayés par les AV au quotidien, • Encadrement quotidien (déplacements et sorties seuls limités) ré évalué en fonction des consommations, • Vigilance sur les consommations et les approvisionnements, • Réajustement du traitement médicamenteux, • Synthèse médico sociale avec la famille.
A une incidence sur le projet qui reste instable (3/5) • Constats • Déni de la réalité (2/3) • Projet irréaliste (2/3) • Peu ou pas d’activité occupationnelle (3/3) • Instabilité des activités, des choix de vie (2/3) • Isolement social, relations uniquement avec ses pairs addictes (3/3) • Difficultés à maintenir l’assistance en aide humaine (2/3)
L’addiction à l’alcool et au cannabis • N’a plus d’incidence sur le projet (4/14) • Moyens / accompagnement • Prise de conscience (3/4) • Interventions régulières d’auxiliaires de vie (4/4) • Arrêt ou diminution de ses relations avec les addicts (2/4) • Mise en place d’activités régulières (2/4) • Environnement adapté (2/4) • Autres • Soutien et implication familiale (2/4) • Autonomie dans la gestion des consommations (3/4)
A toujours une incidence mais l’addiction est prise en compte dans le projet (6/14) • Moyens / accompagnement • Suivi médical et/ou soutien psychologique (2/6) • Interventions régulières des auxiliaires de vie (6/6) • Inscription socio culturelle ou professionnelle (5/6) • Entretiens avec rappel de la loi/des règles d’hygiène de vie (6/6) • Informations sur les effets secondaires relayés par les AV au quotidien (6/6) • Vigilance sur les consommations et les approvisionnements (2/6) • Autres : • Soutien et implication familiale (4/6)
A une incidence sur le projet qui reste instable (4/14) • Constats : • Non acceptation de l’addiction comme étant un problème (4/4) • Refus ou instabilité de l’accompagnement (4/4) • Mise en danger et aggravation de l’état de santé (4/4) • Pas d’activité socio culturelle ou professionnelle (4/4) • Marginalisation sociale (4/4) • Mises en danger dans l’environnement (2/4) • Autres • Absence de la famille (2/4) • Déni du problème par la famille (2/4)
Conclusion (1) • Au total, • A l’entrée : • 48 personnes addictes, • 28 pour qui l’addiction a une incidence sur le projet • Aujourd’hui : • 1 est devenu abstinent, • 19 ont réussi a construire un projet malgré l’addiction, • 8 n’ont pas atteint une stabilité
Conclusion (2) • L’accompagnement : • Rompre l’isolement • Attachement en renouant des liens sociaux (AV, collègues de travail, amis…) • Implication dans une activité socio culturelle ou professionnelle (associative, GEM, bénévolat...) • Retrouver un sentiment d’appartenance • Implication dans une prise en charge spécifique • Soutien et implication de la famille • Pas d’exclusion ni de punition pour les personnes addictes, accompagnement au même titre que les séquelles • Coordination et réflexion des acteurs autour du projet de la personne