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Union Mutualiste pour l’Habitat et l’Insertion des Jeunes. Bien plus qu’une solution logement. Une présence départementale. ► 8 résidences jeunes. ► 1 résidence sociale. ► Un service d’accompagnement pour les jeunes en grandes difficultés.
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Union Mutualiste pour l’Habitat et l’Insertion des Jeunes Bien plus qu’une solution logement
Une présence départementale ► 8 résidences jeunes. ►1 résidence sociale. ►Un service d’accompagnement pour les jeunes en grandes difficultés. ►La gestion d’une structure de logement temporaire. ►Un Comité Local pour le Logement Autonome des Jeunes. P
► Une gamme de logements diversifiée. ►Des actions de prévention et d’aide à la réalisation des projets d’habiter. ► Des accompagnements individualisés. ► Des actions collectives. ►De la médiation pour accéder et se maintenir dans un logement. • Le parc : 685 lits • 70% de studios meublés individuels dans de grands ensembles avec des espaces collectifs • 20% de chambres ou appartements partagés • 10% de logements disséminés dans la ville • Les redevances :66% d’auto financement • 438 € tout compris avec l’ouverture d’un droit à l’APL maximum de 325 € • Un budget de 5.8 millions d’euros • Une équipe de professionnels avec 95 personnes: personnel administratif, comptable, secrétariat, entretien-ménage, animation et direction • Des séjours variablesde 15 jours à plus d’un an • Un public cible : Les jeunes âgés de 18 à 30 ans en insertion. • 2 200 Jeunes accueillis en 2005 • Un partenariat local qui se traduit par une présence et une participation aux Comités Locaux de l’Habitat. La mise en place de Comité de pilotage réunissant les partenaires politiques, institutionnels, associatifs et sociaux des territoires d’implantation des structures et des services,
UMIJ s’attache à promouvoir des actions concrètes de prévention. et Objectifs Généraux des actions santé la thématique santé Agir sur un déterminant du mal être des jeunes comme l’isolement Encourager le développement des capacités psychosociales des jeunes Favoriser une dynamique entre les FJT autour de la santé des jeunes ►Nutrition ►Mieux être ►Consommation de produits psycho actifs ► Accès aux droits et aux soins La démarche d’action avec les jeunes Bien manger avec un petit budget : les ateliers cuisine, l’éducation du goût Image de soi, estime de soi, relations aux autres Connaître les risques, gérer sa consommation, se faire aider pour arrêter Favoriser l’information, faciliter l’orientation des résidants « Pouvoir Oser » action expérimentale au Relais du Père GASPARD, Agir pour et avec les jeunes »
Les jeunes accueillis et des situations variéesle « brassage social » ►Une majorité de célibataires (plus de 80%) de sexe masculin (60%) ►Des revenus modestes 70 % perçoivent moins de 920 € par mois (smic net) Et 25% perçoivent moins de 460 €. ►Des précarités professionnelles 17% de CDI dont seulement 13% à temps plein 22% d’emploi précaires (CDD, intérim, …) 15% demandeurs d’emploi 20% en formation professionnelle (y compris stagiaires) ► Des parcours hétérogènes 45% sont domiciliés dans leur famille; à la sortie, ils ne sont plus que 30% 15% sont en situation de non-logement ou hébergés très provisoirement par des amis. 17% proviennent d’une structure; ils sont 9% à la sortie. 15 % étaient locataires à l’entrée; ils sont 50% à la sortie. ► Faciliter la décohabitation. ► Permettre la mobilité professionnelle et celle liée à la formation. ► Faire l’expérience de son autonomie. ► Apprendre à gérer un budget ► Créer de liens avec les autres ► Accéder au logement ordinaire
Le contexte général ►L’écart se creuse entre les loyers sociaux et l’APL maximum. ► L’accès à un emploi ou une formation dans le cadre de la mobilité professionnelle exige une solution de logement. ►Le parc social n’est pas accessible aux jeunes; le parc privé devient rare et cher. ►L’ensemble des jeunes souffre d’une discrimination au logement. ► Les loyers augmentent de 5% et l’APL dans la même période n’augmente que de 1.5%. ► Des entreprises ont des difficultés à recruter car les salariés ne trouvent pas à se loger. ► Les petits logements en parc social ne représente que 8% du parc. ► Les petits logements en parc privé sont les plus chers à la location. ► Les jeunes rencontrent des difficultés liées à leur âge, leur statut, le manque de garantie financière, et aggravées lorsqu’ils sont étrangers.
Une situation de plus en plus préoccupante UN BUDGET TYPE pour un jeune au SMIC ►Destaux d’effort pour se loger beaucoup trop élevés difficile de faire face à une location et des charges locatives avec 1000€ de revenus. Les loyers et les charges afférentes représentent souvent 50% du taux d’effort ►Avecdes jeunes de plus en plus pauvres 17% de jeunes annoncent ne pas avoir de revenus lors de leur demande pour entrer en FJT ► D’où des « restes à vivre » qui ne permettent pas de vivre et de rester dans le FJT ou dans son logement Seuil de référence pour rentrer en FJT : le reste à vivre ne doit pas être inférieur à 260 euros. EN FJT Une redevance de 435€ Une APL de 82€ Un salaire de 940 € Une RC de 6€ Un téléphone de 30€ Une mutuelle de 25€ Une assurance véhicule 40€ . Reste à Vivre : 536€ En logement privé Un loyer de 385€ et des charges locatives de 35€ soit 420€ Une ALS de 47 € Des charges d’énergie chauffage, assurance logement, eaux, et Taxe d’habitation estimés à 130€ Un téléphone de 30€ Une mutuelle de 25€ assurance véhicule 40€ . Reste à vivre : 342€ Le coût du logement conduit de nombreux jeunes à faire des arbitrages entre leurs différentes charges. Les dépenses alimentaires ou les dépenses de santé constituent souvent la variable d’ajustement du budget. Les frais d’alimentation sont limités, ceux qu’il faut engager pour se soigner différés quand cela est possible
Une situation de plus en plus préoccupante Agglomération grenobloise En 2004, un jeune sur quatre n’est pas admis en FJT faute de place ou parce que leurs revenus trop modestes ne leur permettent pas d’assumer une redevance.. ► Sur les zones urbaines en forte tension de logements, les FJT ne répondent pas à la demande faute de place. L’accès au logement ordinaire est de plus en plus difficile Sur les zones semi rurales, UMIJ est sollicité pour répondre à d’autres publics et d’autres problématiques. ► Des difficultés à sortir des structures et trouver un logement ordinaire. Les séjours en FJT se prolongent : 26% de nos résidents sur l’agglomération grenobloise ont plus de 12 mois de séjour au 31 décembre 2005. Séjours en FJT 8,2 mois en 2003 9,8 mois en 2004 et 10,4 mois en 2005
Des propositions d’actions Créer les conditions économiques pour limiter le niveau des redevances. Stratégie d’UMIJ : obtenir une baisse des loyers réclamer par les bailleurs sociaux.Agir au niveau politique pour faire connaître les difficultés rencontrés par les jeunes à se loger. COMMENT AGIR ? Action pour réduire l’écart entre loyer et les aides à la personne Développer une gamme de logements adaptés proche des bassins d’emploi ou de formation. Par exemple : Proposer des chambres pour les jeunes en alternance, système hôtelier tenant compte des séjours séquentiels Couple emploi logement
« Conventionner » avec les bailleurs pour « réserver » des logements pour les jeunes. Passer des accords avec les villes pour permettre l’accès des jeunes au parc public. Développer les baux glissants, la sous-location dans le parc privé et public Créer les conditions pour que les jeunes prennent eux-mêmes le problème en main (création d’un réseau jeunes) Faciliter l’accès au logement transitoire mais aussi ordinaire (public et privé) Faire de la prévention auprès des jeunes. Développer la médiation associative pour que les jeunes puissent accéder et se maintenir dans un logement. Rassurer et créer un fonds de garantie jeune complémentaire aux dispositifs existants Lutter contre la discrimination.