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Chlamydia. Généralités (1). Bactéries intracellulaires => Importance de l’hypersensibilité retardée => Nécessité de cultures cellulaires pour les cultiver => Utilisation d’antibiotiques à pénétration cellulaire. Cycle de multiplication complexe
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Généralités (1) • Bactéries intracellulaires => Importance de l’hypersensibilité retardée => Nécessité de cultures cellulaires pour les cultiver => Utilisation d’antibiotiques à pénétration cellulaire • Cycle de multiplication complexe • corps élémentaire (0,3 µl) élément virulent: incapable de se multiplier, adapté au transit extracellulaire, constitue la forme infectieuse • - corps réticulé (0,5 µl à 1 µl) assure la multiplication: adapté au milieu intracellulaire, forme métaboliquement active
Entrée dans la cellule hôte Différenciation des CE en CR Corps élémentaire Relargage des CE infectieux Multiplication des CR et différenciation en CE Lyse cellulaire Cycle de multiplication
Généralités (2) 2 genres et 9 espèces • Genre Chlamydia: 3 espèces • 1 seule rencontrée chez l’Homme: C. trachomatisdont il existe 2 biovars et 18 sérovars • Genre Chlamydophila: 6 espèces • 2 espèces rencontrées chez l’Homme: • C. pneumoniae • C. psittaci
1) Pouvoir pathogène • Réservoir: Homme • Infections par contacts étroits • Trachome • sérovars A à C • Une des premières causes de cécité dans le monde • Touche les PVD à bas niveau d’hygiène • 500 millions de cas dans le monde • Conjonctivite folliculaire qui évolue sur des années vers une kératoconjonctivite
Conjonctivites à inclusions • sérovars D à K • Touche les nouveaux-nés (contamination lors du passage de la filière génitale), le grand enfant et l’adulte (contamination lors de bains en piscine ou par contacts sexuels) • Conjonctivite folliculaire
Lymphogranulomatose vénérienne (LGV ou maladie de Nicolas Favre) • sérovars L (L1, L2 et L3) • IST, répandue dans les régions tropicales, rare en France • incubation: 3 - 30 jours • 3 stades: • lésion primaire cutanée - papule non indurée, souvent érosive, indolore, rapidement résolutive (micro-chancre) - habituellement siège génital • Atteinte ganglionnaire (2 à 6 semaines) - polyadénopathie inguinale ou crurale, généralement unilatérale - indolores, deviennent inflammatoires puis fistulisation - signes généraux • Phase tertiaire tardive (lésions destructrices, trbles drainage lymph)
Infections urogénitales non spécifiques • sérovars D à K • IST, répandue dans les pays industrialisés (prévalence 2,9%) • Représente 30 à 50% des urétrites non gonococciques chez l’homme et autant de salpingites chez la femme) • Portage asymptomatique • => urétrite mucopurulente pouvant se compliquer d’épididymite • => cervicite peut passer inaperçue, salpingites • => proctites • => Syndrome de Fitz-Hugh-Curtis: péritonite localisée • Complications possibles: stérilité, GEU
Infections néonatales • 2à 5% des femmes enceintes seraient porteuses de C. trachomatis • transmission ascendante possible mais rare • Risque de contamination au moment de l’accouchement = 25 à 70% en cas de cervicite • Incubation: 1 à 2 semaines • Conjonctivite mucopurulente, rhinite • Dans 3 à 18% des cas: pneumopathie alvéolo-interstitielle retardée • Syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter • entité clinique à étiologie multiple • associe conjonctivite + urétrite + polyarthrite
2) Diagnostic • Direct • Prélèvements doivent être riches en cellules • - Milieu de transport doit être adapté à la technique de détection - Le siège du prélèvement est fonction de la localisation de l ’infection - infection génitaleàC. trachomatis • chez l’homme : . prélèvement endo urétral . urine du premier jet • chez la femme : . endocol . biopsie d ’endomètre, des trompes . urine 1er jet - localisations extra génitales à C. trachomatis • conjonctives : éliminer les exudats purulents. • trachome : grattage de la conjonctive supérieure. • pneumopathies du nouveau-né et adulte : - écouvillonage pharyngé - aspiration endotrachéale
1) Culture cellulaire : méthode de référence pour C. trachomatis - cellules Mac Coy ou Hela 229 puis recherche d’inclusions caractéristiques en immunofluorescence après 48 H d’incubation (laboratoires spécialisés). • 2) Diagnostic « rapide »: détection des antigènes • peu sensible • réalisation de frottis et mise en évidence des corps élémentaires par Immunofluorescencedirecte (lecture délicate) • - ELISA
3) Biologie moléculaire PCR très sensible et spécifique pour C. trachomatis - milieux de transport spécifiques - développement sur urines 1er jet • Indirect • Microimmunofluorescence (MIF) • Titretoutes les classes d’Ig ou spécifiquement les IgG, IgA,IgM • Infections génitales basses et trachome: peu d’intérêt • Infectionsprofondes +++ • seuil > 128 titre élevé => en faveur d’une infection profonde
Chlamydophila pneumoniae et Chlamydophila psiattaci
1) Pouvoir pathogène • C. pneumoniae - transmission interhumaine - bronchites, sinusites, pharyngites - pneumonies atypiques - prévalence faible chez l’enfant, atteint 25 à 50% chez l’adulte • C. psittaci - réservoir animal (oiseaux, mammifères) => zoonose - ornithose - psittacose - maladie sporadique, souvent professionnelle - incubation: 1 -2 semaines - pneumopathie atypique
2) Diagnostic • Direct • difficile pour C. pneumoniae et C. psitacci • PCR multiplexe pour la recherche de pathogènes respiratoires (C. pneumoniae) • Indirect • Microimmunofluorescence (MIF) • infection à C. pneumonia • - seuil > 1/512 • - séroprévalence élevée • - réactions croisées • infection à C. psitacci • - seuil > 1/256 • - réactions croisées
Traitements C. trachomatis: - doxycycline 14 à 21 jours - azithromycine: dose unique 1g pour urétrites et cervicites - fluoroquinolones Prévention +++ C. pneumoniae, C. psittaci:doxycycline ou macrolides 10 - 15 jours