330 likes | 750 Views
Inhalation de fumées d’incendie. Conduite à tenir Y.Mouloua DESC Réa. méd. Marseille Fèv. 2004. Épidémiologie. Les incendies sont responsables d'une centaine de décès par an dans la seule ville de Paris.
E N D
Inhalation de fumées d’incendie Conduite à tenir Y.Mouloua DESC Réa. méd. Marseille Fèv. 2004
Épidémiologie • Les incendies sont responsables d'une centaine de décès par an dans la seule ville de Paris. • Troisième cause de décès par accidents domestiques en France chez les enfants âgés de moins de 4 ans (80 à 100 victimes). • Incidence des décès primaires liés aux incendies est de 1,35/100000 • 52% brûlures, 48% asphyxie.
Physiopathologie • Deux types de toxicité: pulmonaire syndrome de détresse respiratoire aiguë 12 à 24h systémique manifestation immédiates ou retardées
Physiopathologie • Principaux composants toxiques - monoxyde de carbone (co) - cyanures • Autres - les suies (toxicité pulmonaire) - ac.chlorhidrique, chlore, ammoniac….
Physiopathologie I-Mode d’action des principaux toxiques systémiques: • monoxyde de carbone CO fixation sur l’hémoglobine(affinité 250 fois sup.) carboxyhémoglobine HbCO du transport d’O2 de l’activité cytochrome oxydase la perméabilité membrane alvéolo-capillaire
Physiopathologie • Cyanures: - matériaux de synthèse (polyuréthane, résines, polyamide) - matériaux naturels(bois, laine, soie) Inhibition de la cytochrome oxydase des mitochondrie(bloquant l’utilisation de l’O2) hypoxie cellulaire métabolisme anaérobie lactates
Physiopathologie • Autres toxiques - oxyde d’azote et l’ammoniac: irritants - l’hydrogène sulfuré: irritant, toxique systémique - dérivés sulfurés: toxicité hépatique et rénale - composé sulfaté bi-cyclique: convulsivant
Physiopathologie • Lésions des voies aérienne supérieures: échangeur thermique efficace volontiers brûlées la muqueuse est le siège d’un œdème obstruction complète en moins d’1h l’action de certains gaz irritants favorise l’œdème glottique précoce et le laryngospasme
Physiopathologie II-Lésions pulmonaires: - jamais dues à la chaleur (sauf milieu ambiant saturé d’eau) - de nature chimique: les gaz irritants les suies:nature chimique complexe, absorber d’autres toxiques.
Physiopathologie Suies + secrétions bronchiques véritable bouchons endobronchiques atélectasies
Physiopathologie Suies + autres toxiques irritants réaction inflammatoire des muqueuses SDRA
Physiopathologie • Rôles de la FiO2 et du CO2: - de la FiO2 en milieu ambiant < 10% incapacitation avec perte de conscience - du CO2 entraîne une hyperventilation qui favorise la pénétration pulmonaire des autres toxiques
Physiopathologie • Facteurs d’hypoxie au cours de l’inhalation
Diagnostic I-Toxicité systémique neurologiques (anoxique) syndrome confusionnel au coma cardiovasculaires collapsus à l’arrêt cardio-circulatoire
Diagnostic d’intoxication au CO • Toute victime de fumées d’incendie à une intoxication oxycarbonée jusqu’à preuve du contraire. • Dosage de la carboxyhémoglobine • taux >10% est un critère diagnostic • Pas de corrélation entre la clinique et le dosage de l’HbCO • L’oxymétrie pulsée ne détecte pas l’hypoxie en rapport avec un taux d’HbCO.
Diagnostic d’intoxication cyanhydrique • Clinique (neuro., cardio.) • Temps de demie vie court ( 1h) • Prélèvement sur les lieux mêmes • Dosage des lactates sanguins (>10 mmol/l)
Diagnostic toxicité pulmonaire • Signes clinique d’inhalation (interrogatoire).
Diagnostic toxicité pulmonaire - la fibroscopie bronchique examen le plus utile authentifier l’inhalation, évaluation: dépôts de suies, lésions inflammatoires, œdème, obstruction bronchique par des bouchons de mucus et de suies risque de SDRA • Autre: La radiographie pulmonaire Les gaz du sang
Thérapeutiques • intoxication au CO: oxygénothérapie normobare signes neurologiques graves: IOT, FiO2 100% l’OHB n’est pas une priorité, proposer - après traitement des autres toxiques - bilan correctement effectué - hémodynamique stable
Thérapeutiques • Intoxication cyanhydrique oxygénothérapie avec FiO2 100% antidote rapide, efficace, sans effets secondaire: hydrxycobalamine (vit B12) disponible sous forme de cyanokit demie vie 6 à 7 heures, élimination rénale
Effet de FiO2 sur l’activité de la cytochrome oxydase après intox par le cyanure (4 mg/kg)
thérapeutiques • Atteinte pulmonaire - la fibroscopie bronchique initiale lever l’obstruction retirer les dépôts de suies - traitement du SDRA - surtout pas de corticoïdes - risque infectieux très élevé
Thérapeutiques - Lésions associées systématiquement recherchées - brûlures
Préhospitalière Récupération Centre de tri Urgences absolues Urgences relatives Réanimation VM Hydroxycobalamine 5g IV Évaluation De l’intoxication Oxygénothérapie Prélèvement sg précoce Service des brûlés Réanimation poly urgences
Prise en charge hospitalière • 5 questions à se poser • Examen clinique • Bilan primaire: rx thoracique, GDS, lactates dosage du CO, ECG 1- Faut-il pratiquer une IOT? - mieux vaut tôt que jamais 2- Faut-il administrer de l’hydroxocobalamine? - indication large, suspicion clinique neuro-cardio
Prise en charge hospitalière 3- Faut-il une fibroscopie bronchique? - systématique chez le patient intubé 4-Y a-t-il des lésions traumatiques ou de blast? 5- Faut-il administrer de l’OHB? - indiquer: grossesse, coma - discuter: enfant, PC brève.
conclusion • Prendre en conscience des conséquences de l’inhalation de fumée • Nécessité de moyens diagnostiques et thérapeutiques • Rester sur place jusqu’à ce que le directeur des secours incendies annonce la fin des reconnaissance • Voie de recherche qui porte sur les aérosols de desférioxamine et d’hydroxyéthylamidons dans la prévention du SDRA après inhalation de fumées d’incendies
Références • Riou.B, Barriot.P; intoxication aiguë en réa édition Arnette 1999 • Saviuc.P, Danel.V; intoxication aiguë en réa Arnette 1999 • Baud.F; « inhalation des fumées » urg pratique 1999 • Lalonde C and al aerosolized deferoxamine prevents lung and systémique injury caused by smoke inhalation.j Appl Physiol,77: 2057-2064,1994 • Rttiman.M; « limites de l’oxymétrie pulsée… » JEUR, 4 : 112-115, 1991 • Bismuth C and al priorité de l’oxygénation dans l’intox cyanhydrique J Toxicol méd, 4: 107-121,1984.
Physiopathologie • La nature et la composition des produits - combustible initial - température - richesse en oxygène