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CONCOURS DE LA RESISTANCE. 2010. 18 juin. 1940. … L’APPEL. La France à la veille du 18 juin 1940. Le 17 Octobre 1940…. La France rappelle ses troupes qui quittent l'Allemagne.
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18 juin 1940 … L’APPEL
La France à la veille du 18 juin 1940.
Le 17 Octobre 1940… La France rappelle ses troupes qui quittent l'Allemagne. Les Français restent donc derrière la ligne Maginot et temporisent, en espérant pouvoir s'appuyer sur un blocus maritime, comme celui qui provoqua l'effondrement allemand en 14-18.
Le 10 Mai 1940… • Les armées allemandes envahissent les Pays-Bas, • la Belgique, et le Luxembourg, pays neutres, • et envahissent la France. • Traversant le massif des Ardennes, • mal défendu car jugé impénétrable, • les blindés allemands opèrent une percée, • prennent à revers l'aile gauche de l'armée française • et le corps expéditionnaire britannique • et les encerclent à Dunkerque.
Le 10 Juin 1940… Défendu autour de Dunkerque par quelques divisions françaises qui se sacrifient, le contingent britannique regagne l'Angleterre lors de l'opération Dynamo. Le gouvernement quitte Paris le 10 juin pour Bordeaux. Les réfugiés qui fuient la Belgique et le Nord de la France sont alors rejoints par deux millions de réfugiés de la région parisienne. Au moins six millions de Français abandonnent leur domicile. Participant à l'« exode » de 1940, ils se retrouvent sur les routes sous les attaques de la Luftwaffe, et ruinent la logistique militaire française. La bataille de France est perdue, en dépit de la résistance de nombreuses unités. La campagne militaire cause près de 100 000 morts côté français et 16 000 côté allemand ; les Allemands font plus de deux millions de prisonniers.
Le 14 Juin 1940… Après quelques semaines de combat, l'armée française est submergée. Les premières unités de la Wehrmacht atteignent Paris, déclarée ville ouverte le 14 juin 1940.
Le 17 Juin 1940… Le maréchal Pétain est prêt à signer l'armistice avec le chancelier Hitler , depuis Bordeaux où l'exode a conduit le gouvernement.
L’appel du 18 juin 1940 du général De Gaulle & son impact jusqu’en 1945
L’appel que Charles DE GAULLE a passé aux français depuis les micros de la BBC à Londres…
La diffusion de l’appel Ce message sera diffusé sur les ondes à 22 heures et rediffusé le lendemain à 16 heures. Les journaux encore libres du Sud de la France publieront le message.
L’impact de l’appel du Général de GAULLE Suite à cet appel, certaines personnes décidèrent de partir rejoindre le Général. Parmi ces gens, deux jeunes hommes, de 17 et 15 ans, traversèrent la Manche de pleine nuit en barque pour accoster sur les rives britanniques. Pour rejoindre les FFL…
Suite à l’appel du Général de GAULLE 7000 soldats étaient dans les forces françaises libres (FFL) 250000 soldats étaient dans les forces françaises de l’intérieur (FFI) 5300 soldats ont rejoint de GAULLE à Londres Les soldats des différentes Forces Françaises
Les français ne sont pas les seuls à s’engager dans les FFL. Il y a aussi des africains, des espagnols, des anglais et des antillais. Les personnes à s’engager
Quatre documents sont considérés comme les témoignages clés de l’événement : - le manuscrit du texte de l’Appel radiodiffusé du 18 juin, - l’enregistrement radiophonique de l’Appel du 22 juin, - le manuscrit de l’affiche du 3 août - l’affiche elle-même.
Cette intervention radiophonique est le symbole de la Résistance française... Du patriotisme. Face à l'envahisseur nazi et face à l'abandon de la France à des politiciens collaborationnistes ambitieux, l'appel du Général De Gaulle sonne comme la volonté réaffirmée d'unir le peuple français contre ceux qui voudraient l'empêcher de choisir son destin. Au-delà de la personnalité du Général de Gaulle, l'Appel du 18 juin 1940 est une date fondatrice de notre République et de ses valeurs.
Le 22 Juin 1940… Pétain signe l’armistice pendant que De Gaulle s’adresse une nouvelle fois aux Français depuis la BBC pour relancer son appel qui fut, cette fois-ci, enregistré…
L’appel du 18 juin :la construction d’un mythe Le 18 juin constitue le symbole de la naissance de la résistance. Les preuves, fondatrices du mythe, devaient être établies ; ainsi affiches, photos, documents vidéos sont les témoins falsifiés de cette journée. Le second appel daté du 22 juin fut discrètement dissimulé, destiné essentiellement à enregistrer l’appel qui ne l’avait pas été le 18.
Le 18 juin 1940 : un événement a la hauteur du mythe Noguès s’inclina le 22 juin se soumettant à la décision de l’État Major français, sous le commandement du général Weygand. De Gaulle se retrouva isolé, le mouvement Gaulliste ne dépassait pas 7 000 hommes, en juillet 1940, sur le territoire Anglais. Il atteignit à peu près les 35 000 à la fin de l’année.
Quelques noms… Des officiers : Catroux, Legentilhomme, l’amiral Muselier, et les autres... Des civils : René Cassin, et les autres...
Charles de Gaulle, né le 22 novembre 1890 à Lille, dans le département du nord et mort le 9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne). Au sein d'une famille catholique et patriote, il commence ses études et s'oriente vers la carrière militaire. Pour lui l'Armée est : "une des plus grandes choses du monde".
La Première guerre mondiale éclate en août 1914. Pour le lieutenant Charles de Gaulle, c'est le baptême du feu. Blessé trois fois, il est laissé pour mort à Verdun en 1916. Fait prisonnier, il est conduit en captivité en Allemagne d'où il tente de s'évader à cinq reprises. A chaque fois, il est repris. Il ne sera libéré qu'avec l'Armistice de 1918.
En 1925, De Gaulle est détaché à l'état-major du maréchal Pétain, vice-président du Conseil supérieur de la Guerre. Il est à nouveau affecté à Trèves en 1927, comme chef de bataillon au 19ème BCP.
Colonel en 1937, il est nommé à la tête du 507ème régiment de chars à Metz. Lors de la déclaration de guerre de la France et l'Angleterre à l'Allemagne, le 3 septembre 1939, le colonel de Gaulle est nommé commandant des chars de la 5ème Armée.
La place du «Général» Aussi bien durant la Seconde Guerre et la période de la Libération que sous la Ve République, l'action politique du général de Gaulle, dans le respect scrupuleux de la séparation de l’Église et de l’État, passait aussi par des relations attentives avec l’Église et l’opinion catholique en France. Le colloque, qui s'est tenu dans le cadre prestigieux du collège des Bernardins les 13 et 14 novembre 2009, a apporté des éléments de réponse à cette question : De Gaulle, homme d'État chrétien ?
La vie de Jean Moulin Né d'un père professeur d'histoire, Jean Moulin fait ses études de droit à Montpellier, puis devient Secrétaire général de préfecture à Montpellier. En 1925, à l'âge de vingt-six ans, il est le plus jeune sous-préfet de France. Il collabore notamment au cabinet ministériel de Pierre Cot. En 1938, il devient le plus jeune préfet de France d'Eure-et-Loir. Alors que la Seconde Guerre mondiale fait rage, il veut rejoindre l'armée mais il est obligé de rester à son poste. Le 17 juin 1940, il refuse de se plier aux exigences des Allemands. Torturé et enfermé, il tente de se suicider dans sa cellule en se tranchant la gorge, mais il est sauvé in extremis. Révoqué par le gouvernement de Vichy, il s'enfuit en zone libre et prend contact avec les réseaux de résistance.
Après avoir gagné Londres en 1941, il est chargé par le général de Gaulle d'unifier la résistance en zone libre. Parachuté près d'Avignon avec des moyens de transmission, il adopte le pseudonyme Rex. En 1943, il parvient à fonder les organisations Combat, Libération et les Francs-tireurs dans les Mouvements unis de résistance. Il se fait appeler Max et devient le chef de la Résistance. Son travail aboutit à la constitution du Conseil National de la Résistance (CNR) dont il est le premier président. Victime d'une trahison, il est arrêté par la Gestapo à Caluire, puis emmené à Paris.
Torturé, Jean Moulin meurt le 8 juillet 1943, dans le train qui le conduit en Allemagne, sans jamais avoir parlé.
Jean Moulin, l’art du dessin Ces dessins, à la manière de Poulbot, inspirés par les combats et œuvres plus symboliques, fruits d’une réflexion personnelle sur l’actualité, octroyèrent au jeune Jean Moulin une reconnaissance de dessinateur caricaturiste que ses professeurs avaient déjà éprouvée à leurs dépens. Il s’exprima par ses dessins, durant la première guerre mondiale. Avec fierté, il vit leur pertinence, leur valeur pédagogique et leur justesse de trait reconnues par des journaux nationaux qui lui offrirent la une de certaines éditions.
Héros de la France Libre Héros de la Résistance « Pensez-vous vraiment leur dis-je en refusant de prendre le papier, qu'un Français, et, qui plus est, un haut fonctionnaire français, qui a la mission de représenter son pays devant l'ennemi, puisse accepter de signer une pareille infamie ? » La réaction est immédiate. Le meneur de jeu nazi se précipite sur moi et, rouge de colère, me menace du poing : « Nous n'accepterons pas, me crie-t-il, que vous vous moquez de l'armée de la Grande Allemagne ! Vous allez signer, m'entendez-vous, vous allez signer ! » « Il m'a pris maintenant par le revers de ma vareuse et me secoue furieusement. Je ne me défends pas. Ce n'est pas, croyez-moi, répliquai-je, en me brutalisant que vous obtiendrez davantage que je commette une indignité. » Tiré de « Jean Moulin, Mes émotions, mes révoltes ».
«Je ne savais pas que c'était si simple de faire son devoir quand on est en danger.» [ Jean Moulin ] - Premier combat
Un nom encore, un troisième portrait :Pierre-Marie THEAS (1894-1977) Né à Barzun dans les Pyrénées-Atlantiques, religieux catholique français, évêque de Montauban , puis de TarbesetLourdes. Il se singularisa au sein du clergé français en étant un des rares évêques à avoir protesté publiquement contre les mesures antisémites du gouvernement de Vichy. Son engagement actif dans le secours des Juifs de sa région lui vaudra d'être déclaré « Juste parmi les nations »en 1969.
Le parcours d’une Vie Béarnais d'origine, Pierre-Marie Théas accomplit ses études au collège Saint-Joseph de Nay puis au grand séminaire de Bayonne. Incorporé en décembre 1914 au 13e régiment d'infanterie de ligne puis au 173e, le sergent Théas est démobilisé en 1919 avec la Croix de guerre deux citations. Il est ordonné prêtre le 26 septembre 1920. Il se rend alors à Rome pour étudier au séminaire français et y obtient un doctorat en droit canonique. En 1922, il est nommé vicaire à Saint-Martin de Pau avant de prendre la direction du grand séminaire de Bayonne en octobre 1923, y enseignant la théologie morale. Nommé évêque de Montauban le 26 juillet 1940, il est consacré le 3 octobre à Bayonne et prend sa charge le 17.
Son rôle pendant la guerre • Pierre-Marie Théas fait tout d'abord totalement confiance au maréchal Pétain. À partir de l’été 1942, certains membres du haut clergé s'émeuvent des mesures antisémites, notamment après la rafle du Vel' d'Hiv de juillet 1942. • Le 26 août, le gouvernement de Vichy lance des rafles à Montauban et dans le département du Tarn-et-Garonne. Mgr Théas publie alors une lettre « sur le respect de la personne humaine » qu'il fait lire à la messe du 30 août 1942, lettre portée à bicyclette dans les églises de la paroisse par sa secrétaire Marie-Rose Gineste. • Le message délivré, présenté comme « une protestation indignée de la conscience chrétienne contre le traitement infligé en France aux juifs », est sans ambiguïté.
Pierre-Marie Théas s'engage dans le camouflage de juifs tant dans les couvents du diocèse que chez les particuliers. Il couvre tous les religieux qui aident les réfugiés pourchassés du département. Il signe des dizaines de faux certificats de baptême aidé par des militants laïcs et des ecclésiastiques, couvert par le préfet de Tarn-et-Garonne. Homme de caractère, ayant protesté à de nombreuses reprises contre des arrestations abusives, affirmant en privé que la lutte contre les nazis était un devoir de chacun, il est finalement arrêté par la Gestapo le 9 juin 1944 le même jour que Mgr Saliège. Interné à Toulouse puis au Frontstalag 122 de Compiègne, il est libéré par la Division Leclerc le 25 août 1944. À la Libération, il contribue à la liaison entre le général de Gaulle et le pape Pie XII.
« Évêque atypique, évêque résistant, évêque déporté, homme de caractère… Les mots ne manquent pas pour qualifier le prélat qui, durant sept années, tînt avec fermeté le diocèse de Montauban. “ Evêque rouge ” pour les conservateurs, “ Evêque de Guerre Froide ” pour les autres… » (revue ARKHEIA N°7-8-9)
Depuis la rentrée 2008/2009, Un lycée privé de la ville de Montauban résultant du rassemblement du lycée Institut Familial, du lycée Saint-Théodard et du lycée professionnel Montauriol. devient l'unique lycée catholique de la ville. Il porte désormais son nom.
EPILOGUE : LES VALEURS DE LA REPUBLIQUE Liberté Égalité Fraternité
La devise républicaine LIBERTE La liberté est la faculté d'agir selon sa volonté sans être entravé par le pouvoir d'autrui. EGALITEL'égalité est l'état, la qualité de deux choses égales ou ayant une caractéristique identique. Pour l'être humain, l'égalité est le principe qui fait que les hommes doivent être traités de la même manière, avec la même dignité, qu'ils disposent des mêmes droits et sont soumis aux mêmes devoirs. FRATERNITELa fraternité est l'expression du lien moral qui unit une fratrie. Au sens commun, cette notion désigne un lien de solidarité et d'amitié entre les humains.
La devise de la République Française "Liberté, Égalité, Fraternité", dont les origines remontent au siècle des Lumières, figure aujourd’hui sur les édifices publics tels que les mairies ou certaines écoles.
effort unité souffrances ouverture courage altruisme fraternité pardon oeucuménisme persévérance sacrifice espoirs humanisme fraternité liberté