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GEOLOGIE : le domaine continentale et sa dynamique . CHAPITRE 1 : les caractéristiques du domaine continentale . Deux TP : * TP 1 : reliefs et mouvements verticaux des continents. * TP 2 : l’ âge de la croute continentale. Introdution.
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GEOLOGIE : le domaine continentale et sa dynamique. CHAPITRE 1 : les caractéristiques du domaine continentale
Deux TP : * TP 1 : reliefs et mouvements verticaux des continents. * TP 2 : l’ âge de la croute continentale.
Introdution • Réalise un schéma représentant une coupe de la terre à la jonction entre un océan et un continent.
I/ Les différences d’altitude moyenne entre les continents et les océans Problème : comment expliquer les différences d’altitudes entre les continents et les océans ? • TP 1 : reliefs et mouvements verticaux des continents.
* Correction TP : MODELE PRATT MODELE AIRY
Le CC est plus épaisse (30 km) que la croûte océanique (6 km)
Bilan : La lithosphère (croûte + manteau lithosphérique) est en équilibre sur l’asthénosphère. • On appelle ce phénomène l’isostasie. • La croûte continentale a des altitudes plus élevées que la croûte océanique. • Cela s’explique par des différences crustalesqui entraînent des équilibres isostatiques différents : • - La croûte océanique (basalte + gabbro) est plus dense (environ 2,8-3) que la croûte continentale (2,6 à 2,7) qui est principalement formée de granite. • - La croûte continentale est plus épaisse (30 km en moyenne) que la croûte océanique (6 km). • Au relief positif qu’est la chaîne de montagne répond en profondeur une importante racine crustale(50km).
II/ Une différence d’âge entre les croûtes océaniques et continentales • TP 2 : L’ âge de la croute continentale. • Correction tp
Bilan : Certains éléments chimiques sont instables, et se désintègrent en éléments plus stables tout en émettant un rayonnement appelé rayonnement radioactif. La désintégration de ces éléments, appelés éléments radioactifs, suit une loi appelée loi de décroissance radioactive. La radiochronologie des roches est une méthode permettant de dater les roches en utilisant la décroissance radioactive naturelle de certains éléments chimiques présents dans les minéraux qui constituent ces roches.
La méthode de datation rubidium/strontium Le rubidium 87 (87Rb) est un élément radioactif qui se désintègre en strontium 87 (87Sr). Il existe 2 isotopes stables du strontium, le 87Sr et le 86Sr. Le rapport 87Sr/86Sr est identique dans tous les minéraux au cours de leur formation. Mais chaque minéral contient une quantité différente de 87Rb (et donc un rapport 87Rb/86Sr différent) au moment de la formation d’une roche. On peut mesurer ces rapports dans chaque minéral et présenter ces résultats sous forme d’un graphique 87Sr/86Sr en fonction de 87Rb/86Sr. On obtient une droite appelée droite isochrone car chaque point de cette droite correspond à un minéral qui a le même âge que tous les autres minéraux de cette droite.
Le 87Rb se désintégrant en 87Sr, le rapport 87Rb/86Sr diminue au profit du rapport 87Sr/86Sr. Ainsi, plus le temps passe, plus la pente de la droite augmente, c’est-à-dire plus son coefficient directeur augmente. En calculant ce coefficient directeur, on peut ensuite calculer l’âge de la cristallisation de la roche. Ainsi, l’âge de la croûte océanique n’excède pas 200Ma, alors que la croûte continentale date par endroit de plus de 4 Ga.