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COMIT NATIONAL POUR LE D VELOPPEMENT DU BOIS

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COMIT NATIONAL POUR LE D VELOPPEMENT DU BOIS

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    4. La culture bois en France

    9. Consommation de sciages par habitant et par an

    10. Évolution de la surface forestière en FranceÉvolution de la surface forestière en France

    12. L’écocertification forestière Même si le problème de la déforestation dépasse largement le secteur de l’exploitation forestière, des initiatives ont été prises au niveau mondial. Le sommet de Rio de 1992 a souligné la nécessité de mise en place de politiques de conservation et d’exploitation écologiquement viables des forêts. L’association écologiste WWF – organisation non gouvernementale – a lancé l’idée d’une certification forestière et créé le FSC (Forest Stewardship Council) en 1993. En Europe, vient d’être créé le PEFC (Pan European Forest Certification) qui va permettre de certifier des forêts dès l’année 2001 en France et en Europe. La certification a pour objet d’aider les consommateurs à reconnaître et à acheter des produits bois provenant de forêts gérées de manière durable. Elle comprend une certification du caractère durable de la gestion forestière et la certification d’origine du pays. Des plans de certification sont actuellement élaborés aux niveaux international, national et régional. L’écocertification forestière Même si le problème de la déforestation dépasse largement le secteur de l’exploitation forestière, des initiatives ont été prises au niveau mondial. Le sommet de Rio de 1992 a souligné la nécessité de mise en place de politiques de conservation et d’exploitation écologiquement viables des forêts. L’association écologiste WWF – organisation non gouvernementale – a lancé l’idée d’une certification forestière et créé le FSC (Forest Stewardship Council) en 1993. En Europe, vient d’être créé le PEFC (Pan European Forest Certification) qui va permettre de certifier des forêts dès l’année 2001 en France et en Europe. La certification a pour objet d’aider les consommateurs à reconnaître et à acheter des produits bois provenant de forêts gérées de manière durable. Elle comprend une certification du caractère durable de la gestion forestière et la certification d’origine du pays. Des plans de certification sont actuellement élaborés aux niveaux international, national et régional.

    13. Procédures de certification de gestion durable des forêts FSC, PEFC…

    14. Sommet de RIO – 1992 Protocole de KYOTO – 1997 Conférence de LA HAYE - 2000 Les problèmes de gestion durable font l’objet de débats internationaux et d’engagements des Etats sur les principes et sur les politiques à mettre en œuvre. La conférence de Rio en 1992 a mis en avant la nécessité d’intégrer aux politiques économiques et commerciales les politiques de conservation et d’exploitation écologiquement viable des ressources de la planète et notamment des forêts. Le sommet de Kyoto en 1997 a débattu des objectifs de lutte contre l’accroissement de l’effet de serre, à savoir, ramener le niveau des émissions de CO2 en 2010 à celui de 1990. Les pays signataires ont alors pris des engagements sur cet objectif. Enfin, le sommet de La Haye en novembre 2000 n’a pu aboutir faute d’un accord sur les modalités de calcul et les moyens à mettre en oeuvre pour aboutir aux engagements de Kyoto. Mais une prochaine conférence reprendra les négociations. Sommet de RIO – 1992 Protocole de KYOTO – 1997 Conférence de LA HAYE - 2000 Les problèmes de gestion durable font l’objet de débats internationaux et d’engagements des Etats sur les principes et sur les politiques à mettre en œuvre. La conférence de Rio en 1992 a mis en avant la nécessité d’intégrer aux politiques économiques et commerciales les politiques de conservation et d’exploitation écologiquement viable des ressources de la planète et notamment des forêts. Le sommet de Kyoto en 1997 a débattu des objectifs de lutte contre l’accroissement de l’effet de serre, à savoir, ramener le niveau des émissions de CO2 en 2010 à celui de 1990. Les pays signataires ont alors pris des engagements sur cet objectif. Enfin, le sommet de La Haye en novembre 2000 n’a pu aboutir faute d’un accord sur les modalités de calcul et les moyens à mettre en oeuvre pour aboutir aux engagements de Kyoto. Mais une prochaine conférence reprendra les négociations.

    17. Le bois : un matériau à faible coût énergétique Le bilan de ce phénomène de photosynthèse est qu’il permet de produire un matériau – le bois – composé pour moitié de carbone. Pour être constituée pendant la croissance d’un arbre, une tonne de bois : absorbe 1,6 tonne de gaz carbonique émet 1,1 tonne d’oxygène fixe 0,5 tonne de carbone   Ces chiffres sont fondamentaux car ils sont à l’origine des réflexions ayant amené à prendre, en Europe principalement, différentes initiatives pour développer la forêt et en conséquence l’emploi du bois. Le bois : un matériau à faible coût énergétique Le bilan de ce phénomène de photosynthèse est qu’il permet de produire un matériau – le bois – composé pour moitié de carbone. Pour être constituée pendant la croissance d’un arbre, une tonne de bois : absorbe 1,6 tonne de gaz carbonique émet 1,1 tonne d’oxygène fixe 0,5 tonne de carbone   Ces chiffres sont fondamentaux car ils sont à l’origine des réflexions ayant amené à prendre, en Europe principalement, différentes initiatives pour développer la forêt et en conséquence l’emploi du bois.

    18. Le bois : un matériau à faible coût énergétique Le deuxième intérêt du bois est son faible coût énergétique qui complète la qualité précédente puisqu’il permet des économies d’énergie importantes lors de son exploitation, de sa transformation et de sa mise en œuvre. Le tableau présente l’énergie nécessaire pour produire une tonne de matériau exprimée en mégajoules : bois : 1 mégajoule béton : 4 mégajoules acier : 60 mégajoules   Cette performance est amplifiée par le très bon rapport "résistance mécanique/poids" du matériau bois, nettement supérieur à celui des autres matériaux courants de construction. Le bois : un matériau à faible coût énergétique Le deuxième intérêt du bois est son faible coût énergétique qui complète la qualité précédente puisqu’il permet des économies d’énergie importantes lors de son exploitation, de sa transformation et de sa mise en œuvre. Le tableau présente l’énergie nécessaire pour produire une tonne de matériau exprimée en mégajoules : bois : 1 mégajoule béton : 4 mégajoules acier : 60 mégajoules   Cette performance est amplifiée par le très bon rapport "résistance mécanique/poids" du matériau bois, nettement supérieur à celui des autres matériaux courants de construction.

    19.   Cet objectif a été à l’origine de l’article 21-5 de la "loi sur l’air et l’utilisation naturelle de l’énergie" qui stipule : "pour répondre aux objectifs de la présente loi, un décret en Conseil d'Etat fixe les conditions dans lesquelles certaines constructions nouvelles devront comporter une quantité minimale de matériaux en bois avant le 1er janvier 2000". Le décret d’application de cette loi doit sortir au premier trimestre 2001. Il faut cependant souligner qu’une telle politique est également développée dans plusieurs pays européens, notamment les Pays-Bas qui ne sont pas un pays forestier mais qui ont décidé de mettre en place un programme d’action ayant les mêmes objectifs pour des raisons environnementales.   Cet objectif a été à l’origine de l’article 21-5 de la "loi sur l’air et l’utilisation naturelle de l’énergie" qui stipule : "pour répondre aux objectifs de la présente loi, un décret en Conseil d'Etat fixe les conditions dans lesquelles certaines constructions nouvelles devront comporter une quantité minimale de matériaux en bois avant le 1er janvier 2000". Le décret d’application de cette loi doit sortir au premier trimestre 2001. Il faut cependant souligner qu’une telle politique est également développée dans plusieurs pays européens, notamment les Pays-Bas qui ne sont pas un pays forestier mais qui ont décidé de mettre en place un programme d’action ayant les mêmes objectifs pour des raisons environnementales.

    23. Exemple de calcul forfaitaire simplifié par ratios Dominante bois retenue par les concepteurs en complément du béton, pour cet ouvrage de deux niveaux, tant en structure : -         murs ossature bois (12,8 %) -         charpente (34,7%) -         support de couverture (17,4 %) qu’en ouvrages secondaires : -         menuiseries extérieures (4,1%) -         bardages (21,7 %) Avec un résultat de volume de bois de 42 dm3/m² de SHOB pour un seuil de 20, ce projet dépasse aisément le seuil de la classe 3. Ce projet est par ailleurs intéressant, par la conception particulière des ouvrages de menuiseries extérieures ; lecture architecturale contemporaine " d’oriels " en mélèze, blocs débordants en ossature bois avec fenêtre à battant.Exemple de calcul forfaitaire simplifié par ratios Dominante bois retenue par les concepteurs en complément du béton, pour cet ouvrage de deux niveaux, tant en structure : -         murs ossature bois (12,8 %) -         charpente (34,7%) -         support de couverture (17,4 %) qu’en ouvrages secondaires : -         menuiseries extérieures (4,1%) -         bardages (21,7 %) Avec un résultat de volume de bois de 42 dm3/m² de SHOB pour un seuil de 20, ce projet dépasse aisément le seuil de la classe 3. Ce projet est par ailleurs intéressant, par la conception particulière des ouvrages de menuiseries extérieures ; lecture architecturale contemporaine " d’oriels " en mélèze, blocs débordants en ossature bois avec fenêtre à battant.

    24. Bois construction Afin de favoriser ce développement, le rapport parlementaire rédigé par M. Jean-Louis BIANCO en 1998 préconisait de mettre en place un "plan national de développement" du secteur bois construction qui est le principal débouché du bois et de ses dérivés (2/3 des sciages et plus de la moitié des panneaux dérivés du bois).   A la suite de ce rapport, M. Jean GLAVANY, Ministre de l’Agriculture, annonçait en novembre 1998, en Conseil des Ministres, que : Le décret d’application de l’article 21-5 de la loi sur l’air serait publié. Celui-ci prévoit que certaines constructions nouvelles devront comporter une quantité minimale de bois. Ce décret doit paraître en avril 2001 Un accord cadre national « Bois Construction Environnement » qui sera signé en mai 2001 par : — 7 ministères : - Ministère de l’Equipement, des Transports et du Logement - Ministère de l’Agriculture et de la Pêche - Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement - Ministère de l’Education Nationale, de la Recherche et de la Technologie - Ministère de la Culture et de la Communication - Secrétariat d’Etat au Commerce et à l’Artisanat - Secrétariat d’Etat à l’Industrie — L’Ademe — 9 organisations professionnelles : - La Fédération Française du Bâtiment - La Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment - L’Union Nationale des Fédérations d’Organismes HLM - La Fédération Nationale des Promoteurs Constructeurs - L’Union Nationale des Syndicats Français d’Architectes - L’Union Nationale des Economistes de la Construction et des Coordonnateurs - Le Conseil Interfédéral du Bois - La Fédération Nationale du Bois - L’Union des Industries du Bois Cet accord cadre est composé d’une charte et d’une série d’engagements de chacun des signataires. Il comporte 6 thèmes d’actions qui seront menées pendant plusieurs années : - Communication - Formation - Recherche - Réglementation (freins à l’utilisation du bois) - Marché - Observatoire économique de l’évolution du secteur bois construction Bois construction Afin de favoriser ce développement, le rapport parlementaire rédigé par M. Jean-Louis BIANCO en 1998 préconisait de mettre en place un "plan national de développement" du secteur bois construction qui est le principal débouché du bois et de ses dérivés (2/3 des sciages et plus de la moitié des panneaux dérivés du bois).   A la suite de ce rapport, M. Jean GLAVANY, Ministre de l’Agriculture, annonçait en novembre 1998, en Conseil des Ministres, que : Le décret d’application de l’article 21-5 de la loi sur l’air serait publié. Celui-ci prévoit que certaines constructions nouvelles devront comporter une quantité minimale de bois. Ce décret doit paraître en avril 2001 Un accord cadre national « Bois Construction Environnement » qui sera signé en mai 2001 par : — 7 ministères : - Ministère de l’Equipement, des Transports et du Logement - Ministère de l’Agriculture et de la Pêche - Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement - Ministère de l’Education Nationale, de la Recherche et de la Technologie - Ministère de la Culture et de la Communication - Secrétariat d’Etat au Commerce et à l’Artisanat - Secrétariat d’Etat à l’Industrie — L’Ademe — 9 organisations professionnelles : - La Fédération Française du Bâtiment - La Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment - L’Union Nationale des Fédérations d’Organismes HLM - La Fédération Nationale des Promoteurs Constructeurs - L’Union Nationale des Syndicats Français d’Architectes - L’Union Nationale des Economistes de la Construction et des Coordonnateurs - Le Conseil Interfédéral du Bois - La Fédération Nationale du Bois - L’Union des Industries du Bois Cet accord cadre est composé d’une charte et d’une série d’engagements de chacun des signataires. Il comporte 6 thèmes d’actions qui seront menées pendant plusieurs années : - Communication - Formation - Recherche - Réglementation (freins à l’utilisation du bois) - Marché - Observatoire économique de l’évolution du secteur bois construction

    28. Forêt et boisForêt et bois

    29. Développer l’emploi du bois En effet, les 2/3 des sciages et la moitié des panneaux dérivés sont utilisés par le secteur du bâtiment et, en même temps, en France, le bois ne représente que 10% de la valeur des matériaux utilisés dans le bâtiment alors que ces pourcentages sont plus élevés dans la plupart des pays développés. Il y a donc là un réel gisement d’emploi du bois. C’est pourquoi la Mission sur l’Effet de Serre a défini il y a quelques années un objectif : augmenter de 25% la part du bois dans la construction, soit passer de 10% à 12,5%. Développer l’emploi du bois En effet, les 2/3 des sciages et la moitié des panneaux dérivés sont utilisés par le secteur du bâtiment et, en même temps, en France, le bois ne représente que 10% de la valeur des matériaux utilisés dans le bâtiment alors que ces pourcentages sont plus élevés dans la plupart des pays développés. Il y a donc là un réel gisement d’emploi du bois. C’est pourquoi la Mission sur l’Effet de Serre a défini il y a quelques années un objectif : augmenter de 25% la part du bois dans la construction, soit passer de 10% à 12,5%.

    44. Une campagne du Comité national pour le développement du bois et du Nordic Timber Council

    45. Année 1 : Bousculer les idées reçues Année 2 : Changer les comportements d’achat Année 3 : Augmenter la consommation Objectif : Augmenter la consommation de bois de 30% d’ici à 2010 Cibles : Grand public et professionnels de la construction

    46. Message « Le saviez-vous, en Europe, consommer du bois fait du bien à nos forêts » En télévision (automne 2004 et printemps 2005)

    47. Messages « Savez-vous que construire en bois fait du bien à vos finances ? » « Savez vous que construire en bois permet d’économiser jusqu’à 30% d’énergie ? » « Savez vous que le bois d’adapte aux terrains les plus difficiles » Le bois répond à tout sur www.bois.com En télévision (automne 2005 et printemps 2006)

    51. Site de référence de wikipédia Dans les trois premiers résultats de Google Au mois d’août 2006 : 90.000 visiteurs 400.000 pages vues

    52. Organisation d’une grande conférence nationale le 24 novembre 2006 à Paris

    57. Les points positifs : Une image qui progresse sur les thèmes suivants (entre 2003 et 2006) : Modernité « A la mode» + 5% « D’avenir » + 6% Environnement « Piège à carbone » + 8% « Réduction de l’effet de serre» +11%

    58. Le chemin à parcourir pour modifier les perceptions reste long tant elles sont ancrées depuis longtemps : Solidité - emploi du bois en structure Durabilité - emploi du bois en extérieur

    59. Nécessité de poursuivre les opérations de communication dans la durée Communication générique sur les avantages du bois Développer messages économiques (notamment économie d’énergie)

    61. Ce que nous devons faire : Encourager et promouvoir le site web Orienter le site web vers les architectes et les décideurs. Ce que nous voulons réussir à faire : Mieux informer les architectes et les décideurs sur la manière d’employer le bois Améliorer la prise de conscience / les compétences sur l’importance du bois dans la lutte contre les changements climatiques – les avantages du bois pour réduire les émissions de dioxyde de carbone

    62. Continuer à déployer le discours environnemental auprès des professionnels et du grand public Pour augmenter la mémorisation, déclinaison des visuels et messages en fonction de la cible et du support utilisé

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