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L’industrie culturelle Vs Internet. Contexte. Avant Internet, l’industrie culturelle ne proposait pas d’offre complète : on ne peut pas tout avoir dans un magasin et avoir des magasins partout.
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L’industrie culturelle Vs Internet Papa Djiby Sow
Contexte Avant Internet, l’industrie culturelle ne proposait pas d’offre complète : on ne peut pas tout avoir dans un magasin et avoir des magasins partout. L’arriver du web et de technologies matures : MP3 puis DiVX ont levé les barrières techniques en permettant de numériser la musique et la vidéo avec un rapport qualité/Poids optimum. S’y ajoute la montée en puissance des réseaux de partage de type P2P et la forte pénétration du haut débit
→L’internaute a accès à un nombre infini de musiques et de films, chez lui et ’’gratuitement’’. • La copie illégale via Internet d’œuvres numérisées est devenu un phénomène massif. Cette pratique à un impact économique car cela induit inévitablement une moindre activité, voire une contraction des activités des secteurs qui la subissent. (Baisse de chiffre d’affaires / Perte d’empois) →Crise de la valeur marchande des biens de de l’industrie culturelle et non des usages.
Impact économique de la copie illégale des biens numérisés L’analyse économique montre que ces comportements de « passager clandestin » (i.e. consommer un bien culturel numérisé sans contribuer à la couverture des coûts requis pour le produire) menacent d’éteindre l’offre future, dès lors que les droits de propriétés afférents ne sont plus respectés. Quatre secteurs de l’industrie culturelle touchés par le piratage : →la musique →le cinéma →la télévision →le livre.
L’industrie de la musique Marché mondiale de la musique pèse 67 milliards, 33,5 milliards viennent de la musique enregistrée, 25,5 milliards des concerts et 8 milliards de l'édition musicale. Ces secteurs sont tous affectés d'une manière ou d'une autre pour la numérisation de la musique. La musique enregistrée, elle, subit de plein fouet la baisse des ventes de disques. → Aux Etats-Unis, la baisse s'est accentuée en 2008 avec 428,4 millions d'exemplaires vendus contre 500,5 millions en 2007. Soit un recul de 14% . →l'industrie française a été violemment impactée avec une baisse des ventes de 40% ces dernières années ». 2008 est la sixième année de baisse, les ventes de CD et DVD ont chuté de 132 millions d'euros (-19,9%) , pour atteindre 530 millions. (Snep)
Le cinéma et la télévision Pour le cinéma, le piratage des films tout juste sortis en salles a entraîné 2 400 pertes d'emplois directes et 605 millions d'euros de préjudice en France. La télévision fait aussi les frais du piratage, à la fois en tant que producteur pour le cinéma et par la copie illégale des séries TV et autres films à succès. En 2007 donc, la télévision a perdu 234 millions d'euros et 950 emplois.
Le livre Bien que rarement évoqué, le livre souffre lui aussi du piratage, notamment des manuels scolaires, les revues et des ouvrages scientifiques. Le préjudice est moins important que pour les autres secteurs cités (147 millions d'euros et 750 emplois perdus) mais des études prédisent une amplification des pertes avec le développement des livres numériques
Dès maintenant, ces comportements menacent la transition entre business Models actuels et futurs: • Les business models traditionnels (CD, DVD, cinéma en salle, …) subissent une perte de valeur ou un manque à gagner… • …tandis que les nouveaux (musique en ligne, VoD, …) peinent à décoller en raison des incertitudes que fait peser la copie illégale sur les fruits des investissements consentis.
Les réactions de l’industrie du disque L’industrie du disque a réagi de deux manières au développement du MP3 et des réseaux P2P. 1_ elle s’est engagée dans une lutte technique et juridique contre le développement des échanges sur les réseaux P2P et la musique au format MP3. 2_ elle a favorisé peu à peu le développement de plateformes de VOD et de vente de musique numérique sur Internet, et à travers les operateurs de téléphonie mobile.
l’offre légal Plate forme de VOD et de téléchargement payant (avec ou sans DRM)sur Internet et chez les opérateurs. → Les « pure-players » : iTune,megaStore,WM… → Les « midtail » distributeurs proposant des titres d'artistes non signés par les grandes maisons de disques. → Distributeurs de contenus gratuits fonctionnant grâce à des dons. Les sites de streaming et de téléchargement financer par la pub : deezer, lastfm … Les opérateurs télécom : la musique un produit d'appel pour leurs offres d'accès à Internet et de téléphonie. My major compagny : un nouveau model économique
La forte baisse est toujours loin d'être compensée par les ventes sur internet et les téléphones mobiles, qui connaissent certes une augmentation notable depuis quelques annéesEn effet, en France la progression du numérique est régulière: Internet et la téléphonie mobile représentaient 8,5 M euros en 2004, 30,7 en 2005, 43,5 en 2006 et 50,8 en 2007.Mais ce marché, qui est l'avenir de la musique, ne connaît toujours pas de décollage significatif, en tout cas pas suffisant pour endiguer la crise
Le piratage tue la création! Merci de votre attention.