230 likes | 326 Views
Agir dans le domaine du développement durable. Bref rappel…. Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs". Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien.
E N D
Agir dans le domaine du développement durable
Bref rappel… Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs". Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien.
L’EDD ne constitue pas une nouvelle discipline. Elle repose : 1 - sur les enseignements disciplinaires et leur croisement selon les potentialités des équipes 2 - sur les projets inclus dans les horaires obligatoires ou... plus 3 - sur les projets des établissements : la démarche de développement durable
Les établissements et la prise en compte du développement durable • - Les établissements éco-responsables s’engagent à réduire leurs déchets, leur consommation d’énergie, d’eau, de papier. Ils ont une action volontariste en matière d’alimentation, de santé, de risques, de transport et d’accès à l’établissement. • - D’autres établissements appliquent le programme d’actions pour le XXIe siècle orienté vers le développement durable adopté par les membres de l'Organisation des Nations Unies à la conférence de Rio (1992). Ils s’engagent sur trois points principalement : la consommation responsable, la solidarité locale et internationale, la diversité biologique et culturelle. Des méthodes spécifiques sont développées comme le travail par projets structurés, la démarche qualité, ou encore le processus participatif. • Les établissements en démarche de développement durable (E3D) conjuguent trois dimensions : l’éco-responsabilité, les contenus d’enseignement et leur articulation avec des problématiques territoriales. • Questions d’éducation février 2007
La gestion « éco-responsable » Entrer par les supports techniques • Bâti – énergie – achats – ressources – déchets – alimentation Pour des actions réalistes et réelles • Permettant de solliciter tous les acteurs dans l’école • Avec des résultats économiques concrets Mais avec leurs limites • Un risque de se limiter à des objectifs comportementaux et de ne créer que des automatismes • deux faiblesses : • - problème de « renouvellement » • - Des ancrages dans les programmes pas toujours aisés et risque de rupture avec les enseignements
les démarches type « agenda 21 » Dépasser les supports techniques • Bâti, énergie, achats, alimentation, déchets, etc…. • Mais aussi… la santé et le bien-être, l’engagement social, la coopération locale et internationale, les prises en compte et la prévention des risques, les transports Pour des résultats plus intéressants • Des actions réalistes et réelles • Permettant de solliciter tous les acteurs dans l’école • Avec des résultats économiques concrets • Et… une meilleure ouverture sur le territoire Mais toujours les mêmes faiblesses… • Les objectifs techniques peuvent masquer le sens • Un risque de se limiter à des objectifs comportementaux automatiques • La diversité n’est pas infinie • Problème de « renouvellement » • Des ancrages dans les programmes pas toujours aisés et risque de rupture avec les enseignements
Un établissement en démarche de développement durable (E3D) S’ouvrir sur les problématiques de son territoire • S’appuyer sur les axes de développement et les « problématiques développement durable » du territoire d’une façon plus large • les exemples pris dans les enseignements, les sujets des projets (TPE, et autres…) Un intérêt multiple • Des actions permettant de solliciter tous les acteurs dans l’école + des acteurs locaux diversifiés (partenariats : collectivités entreprises associations …) • Un synergie école/territoire : une « éducation au partenariat » • Une diversité plus grande facilitant le renouvellement et le choix de thèmes plus faciles à articuler avec les disciplines
L’élève acteur L’élève est au cœur de ses apprentissages. Les adultes l’accompagnent dans ses démarches et l’aident à enrichir et à actualiser les connaissances spécifiques à un domaine en perpétuelle évolution. Souvent ils retrouvent un statut d’apprenants, ce qui facilite les relations adultes-enfants.
L’interdisciplinarité Elle est incontournable. L’éducation à l’environnement est à la croisée de toutes les disciplines. Les sciences, l’histoire, la géographie, l’éducation civique apportent connaissances, méthodes et attitudes indispensables à l’approche globale. Le français et les mathématiques sont constamment sollicités. Les langues permettent d’ancrer la réflexion sur des problématiques communes à tous (aménagement du territoire, gestion des ressources, pollutions…). Quant à la littérature, les arts et la philosophie, ils transcendent cette forme d’éducation. Pour toutes les disciplines, leur sens s’en trouve renforcé.
Le partenariat L’éducateur seul ne peut aider les élèves dans leur démarche de projet. Vu la complexité et la rapidité d’évolution des phénomènes, il est nécessaire de s’entourer de compétences de nombreux professionnels (agents de l’État, techniciens, ingénieurs, chercheurs, juristes…) mais aussi d’élus, de membres d’associations…
Les financements Intégrer dans ses pratiques pédagogiques l’éducation à l’environnement pour un développement durable ne demande pas systématiquement des financements supplémentaires ; cependant cette forme d’éducation s’accompagne souvent de visites sur le terrain, de participations à des manifestations, de réalisations d’outils de communication, d’interventions de spécialistes, etc, voici quelques pistes d’aides financières possibles :- L’inscription du projet dans des dispositifs tels que les classes à projets artistique et culturel, les ateliers scientifiques et techniques, les actions éducatives et innovantes à caractères scientifiques et techniques, le concours envie d’agir, l’opération «1 000 défis pour ma planète »…- Des aides publiques venant de divers ministères et de certains établissements publics au niveau national comme au niveau régional - Des aides privées venant d’entreprises, d’associations, de fondations, d’instituts, de fédérations…
Les actions possibles ◊Projet d’école et d’établissement◊Programmes◊ Journées et campagnes◊ Action éducative et innovante et ateliers scientifiques◊ Ateliers artistiques◊ Travaux personnels encadrés (TPE)◊ Projets pluridisciplinaires à caractère professionnel (PPCP)◊ Sorties et classes de découverte◊ Heure de vie de classe◊ Contrat éducatif local (CEL) ◊ Opérations académiques, nationales et internationales ◊ Projets d’action éducative et culturelle ◊ Échanges scolaires ◊ Itinéraire de découverte (IDD) ◊ Classe à projet artistique et culturel (classe à PAC) ◊ Comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté
Des publications • Pour élaborer une stratégie de mise en œuvre d’un Agenda 21 avec l’ensemble des ses acteurs d’un établissement scolaire ou pour intégrer nos disciplines dans cette démarche • - des outils méthodologiques • des pistes d’actions concrètes accompagnées de témoignages • Des pistes pédagogiques
…Création par l’Action culturelle d’un service éducatif • valoriser le fonds documentaire de l’ADEME en aidant à la conception de documents et d'outils pédagogiques destinés au milieu scolaire, • accueillir et de conseiller les professeurs désireux de s’engager dans une démarche de projet • aider à la mise en place d’Agenda 21 dans les établissements scolaires • participer aux actions de sensibilisation et de formation initiale et continue des enseignants • accueillir des enseignants et des classes au sein du service éducatif.
PASI : Pôle Académique de Soutien à l’Innovation L’article 34 « Sous la réserve de l’autorisation préalable des autorités académiques, le projet d’école ou d’établissement peut prévoir la réalisation d’expérimentations, pour une durée maximum de cinq ans, portant sur …. • L’ enseignement des disciplines, • l’ interdisciplinarité, • l’ organisation pédagogique de la classe, de l’école ou de l’établissement, • la coopération avec les partenaires du système éducatif, • les échanges ou jumelages Ces expérimentations font l’objet d’une évaluation annuelle. Article L.401-1 du code de l’éducation
Le rôle du PASI Le dispositif de soutien à l’innovation a été mis en place en 1994 par le ministère de l’éducation nationale. Dans l’académie de Limoges, le PASI participe à la volonté nationale d’encourager les initiatives innovantes qui reposent sur la capacité des équipes éducatives à construire de nouvelles réponses aux problèmes qu’elles rencontrent. Dans ce but, le PASI assure trois fonctions principales : - Il repère et sélectionne les projets innovants - Il accompagne les équipes - Il diffuse les expériences au plan académique et national Un projet innovant soutenu par le PASI peut donner lieu à l’attribution : - d’un certain nombre d’HSE destinées à assurer le travail de concertation, de réflexion et d’écriture. - d’un crédit pédagogique destiné à faciliter la mise en œuvre de l’expérience. Le PASI n’a pas vocation à financer les heures devant élèves. Un contrat conclu entre le PASI et l’établissement précise les modalités de mise œuvre du projet innovant et les obligations des deux parties. http://www.ac-limoges.fr/article.php3?id_article=3905
Caractéristiques d’une expérimentation • la manière de conduire l’action : un projet formalisé, des modalités d’action stabilisées dans un cahier des charges l’inscription explicite dans la dynamique collective (projet d’établissement) et la durée La reconnaissance contractualisée : l’autorisation du Recteur et l’accompagnement contractualisé la démarche formalisée et partagée d’évaluation