Préparé par : DOUHRI Badia KARKICH Sanae DAHROUCH Sanae EZZOKKARY Abdessamed

1. UNIVERSITÉ ABDELMALEK ESSAÂDI FACULTÉ DES SCIENCES TÉTOUAN Master : Biotechnologie, Alimentation et Santé Athérosclérose et nutrition Préparé par : DOUHRI Badia KARKICH Sanae DAHROUCH Sanae EZZOKKARY Abdessamed Sous la responsabilité du : Pr. HARTITI Sanae

2. Qu’est ce que la NUTRITION ? La nutrition, du latin : « nutrire = nourrir » peut recouvrir deux sens, selon que l’on s’intéresse spécifiquement aux mécanismes métaboliques cellulaires,ou, plus généralement, à l’apport d’aliments à l’organisme dans ensemble.

3. C’est aussi : • L’ensemble des phénomènes qui contribuent a l’assimilation et a l’utilisation par l’organisme des substances nécessaires à la vie . • Ces phénomènes sont : • La digestion. • L’absorption. • Le transport nutritif. • L’utilisation • L’élimination.

4. Quoi qu’il en soit, on peut convenir du fait que l’alimentation répond à quatre besoins fondamentaux : * Fournir les ressources quotidiennes nécessaires pour créer de l’énergie et se maintenir actif (carburant). * Entretenir la santé de l’organisme, puisque les éléments nutritifs assurent la croissance et le fonctionnement optimal des cellules, des tissus, des organes, etc.

5. * Guérir ou aider à guérir diverses maladies .

6. * Procurer du plaisir et du bien être, grâce à certaines qualités des aliments (la saveur, le parfum, la couleur….) et à la sensation de satiété.

7. DE L’ALIMENT AU NUTRIMENT Sais-tu qu'il existe 7 groupes d'aliments qui te permettent de bien grandir ? Le lait et les produits laitiers : indispensables à la croissance (dents et os) : Aliments bâtisseurs . Les viandes poissons et œufs : nécessaires a la construction des muscles, de la peau et du sang : Aliments bâtisseurs. Les fruits et légumes : donnent du ressort et protègent contre certaines maladies : Aliments protecteurs.

8. Les féculents : fournissent de l’énergie nécessaire au fonctionnement du muscle et du cerveau : Aliments énergétiques Les produits sucrés :Aliments énergétiques, mais il ne faut pas en abuser ! Les matières grasses :indispensables, mais en très petites quantités : Aliments énergétiques Les boissons : il en existent beaucoup, mais la meilleure c’est l’eau !

10. Les nutriments Ce sonttoutes les substances alimentaires que l’organisme absorbe et utilise pour son fonctionnement normal. Les aliments deviennent nutriments sous l’action des sucs digestifs. • On les classe généralement en 2 groupes : • Les macronutriments : exprimés en gramme, ce sont : • - Les protéines : Matériaux de base qui composent la structure physique du corps. • - Les glucides et lipides : de nature énergétique (le carburant) • Les micronutriments : A ladifférence des macronutriment, les micronutriments sont exprimés en mg et en UI, ce sont : • Les vitamines.(A, B, C, ……) • Les sels minéraux. (Ca, Na….) • Les oligo- éléments. (Iode, lithium, fer….)

11. Apport énergétique Les besoins énergétiques d’un individu ,selon l’ OMS (1996 ): «  c’est la quantité d’énergie nécessaire pour compenser les dépenses, et assurer une taille et une composition corporelle compatible avec le maintien, à long terme, d’une bonne santé et d’une activité physique adaptée au contexte économique et social » Ces dépenses sont liées : *Au métabolisme de base : énergie utilisée au repos pour le fonctionnement des organes, c’est la composante principale (60 à 70%). * A l’activité physique : énergie utilisée au cours du déplacement, d’activité ménagères, sportifs….,c’est la seconde composante. * A la thermogenèse alimentaire : énergie utilisée pour assurer la digestion, l’absorption intestinale, le stockage…..

12. Les apports conseillés en énergie sont calculés a partir de ces dépenses énergétiques de base, auxquelles les dépenses énergétiques liées a des situations physiques particulières (croissance, grossesse, allaitement, sport…) Chez l’adulte de 20-40 ans, et dans le cadre des activités habituelles pour la majorité de la population, les apports journaliers conseillés en énergie sont 2200kcal pour les femmes et de 2700 kcal pour les hommes ; La contribution des macronutriments a l’apport énergétique total est : • 11-15% pour les protéines : 1g de protéines fournit 4 kcal. • 50-55% pour les glucides : 1g de glucides fournit 4 kcal. • 30-35% pour les lipides : 1g de lipide fournit 9 kcal Autrement dit, un individu consommant 200 kcal devrait avoir approximativement ingéré : 275g de glucides, 75g de protéines et au maximum 75g de lipides. On parle souvent du rapport 421 GPL : 4 portions de glucides,2 portions de protides et 1 portion de lipides, ce rapport est aussi valable pour les sportifs,les modérés et les sédentaires, avec toute fois quelques corrections.

13. MECANISMES D’ACTION DES NUTRIMENTS Le mécanisme d’action des lipides étant de couvrir les besoins de l’organisme en acides gras. Les acides gras : * Non essentiels, synthétisés par l’organisme (oméga 9) * Essentiels, non synthétisés par l’organisme (oméga3 et 6) • Les acides gras se caractérisent par : • la longueur de la chaîne (nombre d’atome de carbone) • la présence ou l’absence de la double liaison • la configuration cis ou trans.

14. On distingue : • Acides gras saturés : sans double liaison, solides a température ambiante, de digestibilité très réduite (non exploités par l’organisme), l’excès de consommation de ces acides gras provoque une surcharge lipidique. • Exp : Le lard, le saindoux…. • Acides gras insaturés : une (AGMI) ou plusieurs (AGPI) doubles liaisons, liquides a température ambiante (point de fusion bas). • Exp : Les huiles végétales (colza, soja, noix), les huiles de poissons, les graisses de volailles…

15. Dans le plasma, les acides gras consommés sont présents essentiellement sous forme estérifiée, et forment avec le glycérol les triglycérides, et avec le cholestérol, les esters de cholestérol (cholestérol estérifié). * Les triglycérides vont subir une hydrolyse partielle –sous l’action de la lipoprotéine lipase- en acides gras utilisés par les tissus, et en glycérol. • * Le cholestérol, indispensable à la vie (synthèse des hormones thyroïdiens et composition membranaire) peut avoir deux origine : • Endogène : 1 g/l. • Exogène : 0.5 g/l.

16. Il est transformé au niveau hépatique en acides biliaires -sous l’action de l’alpha hydroxylase- qui s’éliminent par la bile ,mais qui peuvent être réabsorbés (cycle entéro - hépatique). Des études épidémiologiques ont montré une corrélation entre le niveau de cholestérol plasmatique et les maladies cardiovasculaires.

17. LES ACIDES GRAS Les acides gras saturés AGS : La consommation de matière grasse riche en AGS induit une élévation du cholestérol et notamment du LDL cholestérol qui s’accumule au niveau des vaisseaux artériels et provoque des accidents cardiovasculaires. Les HDL cholestérol se trouvent aussi augmentés, mais dans des proportions moindre, ainsi le rapport LDL/HDL se trouve augmenté (facteur de risque).

18. Les acides gras mono insaturés AGMI : La consommation de matière grasse riche en AGMI induit une diminution de la cholestérolémie total et du LDL cholestérol, mais pas du HDL cholestérol, qui a plutôt tendance a augmenter, le LDL cholestérol se révèle plus résistant à l’oxydation ,et donc moins nocif pour l’organisme. Les acides gras poly insaturés AGPI : Sont de deux familles : - Les acides gras n-3 ou omega 3(minoritaires, acide alpha-linolénique), réduisent le taux des triglycérides, mais n’ont qu’une action modeste sur la cholestérolémie totale, le LDL et le HDL cholestérol. Certaines études montrent que l’acide alpha-linolénique jouerait un rôle fondamental dans la prévention cardiovasculaires via des phénomènes thrombotiques ou anti-agrégants. -Les acides gras n-6 ou omega 6 (majoritaires, acide linoléique) La consommation des acides gras n-6 peut engendrer une diminution du cholestérol total et du LDL cholestérol, mais l’excès mène à une chute des HDL cholestérol (augmentation du LDL/HDL).

19. Il n’y a donc pas une baisse significative de la mortalité cardiovasculaire, car l’excès de l’acide linoléique s’incorpore dans les lipoparticules et facilite la péroxydation du LDL cholestérol, ce qui va contribuer à la progression des plaques athéromateuses coronariennes. L’excès de l’acide linoléique apparaît ainsi comme un lien entre la théorie inflammatoire et lipidique de l’athérosclérose, favorisant ainsi le stress oxydatif.