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Général Charles De Gaulle. Biographie Par Olivier Marichal, Léa Lecocq et Aurélien Blondel. Sa famille.
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Général Charles De Gaulle Biographie Par Olivier Marichal, Léa Lecocq et Aurélien Blondel
Sa famille Charles de Gaulle naît le 22 novembre 1890 à Lille, dans une famille catholique vivant à Paris. Son père, Henri de Gaulle, était professeur de lettres et d’histoire. Il a trois frères (dont deux s’engageront dans la résistance), et une soeur (qui elle aussi sera résistante). Durant le début de son enfance, la famille de Charles de Gaulle était monarchiste. Elle est qualifiée de catholique libérale.Plus tard, elle se ralliera à la République sur indication du pape.Charles débute ses études primaires à l ’école des frères des écoles chrétiennes de la paroisse Saint-Thomas-d’Aquin à Paris. A cause de la crise de la séparation de l’Etat et de l’Eglise en 1905, il devra aller finir ses études en Belgique. Après avoir fait ses classes préparatoires au collège privé catholique Stanislas, il entre à l’école militaire de Saint-Cyr en 1908 et en sort diplômé en 1912 et rejoins le 33e régiment d’infanterie à Arras, sous les ordres du colonel Pétain.
La Première Guerre Mondiale. De Gaulle commence la première guerre mondiale en tant que lieutenant et la finit comme capitaine. Suite à des blessures, il rejoint le 33e RI sur le front de Champagne pour commander la 7e compagnie. Il désobéit à ses supérieurs en ordonnant de tirer sur les tranchées ennemies. Il est fait prisonnier à Douaumont, près de Verdun. Après une tentative d’évasion, il est transféré au fort d'Ingolstadt, en Bavière, un camp de représailles destiné aux officiers remuants. Il n’est libéré qu’à l’Armistice, le 11 novembre 1945. Il recevra à l’issue de cette guerre le croix de chevalier de la Légion d’Honneur et la croix de guerre avec étoile de bronze.
L’entre-deux-guerres. De Gaulle est envoyé en Pologne, qui vient juste d’obtenir son indépendance, de 1919 à 1921 où il entraîne la nouvelle armée polonaise qui doit lutter contre l’armée rouge. A son retour en France, il est chargé de donner des cours à l’École de Saint-Cyr. Il est ensuite à l’École supérieure de guerre. Il se marie le 7 avril 1921 avec Yvonne Vendroux, dont il aura 3 enfants. De Gaulle est muté en 1929 au Levant et passe deux ans à Beyrouth avec sa famille. Il devient secrétaire général de la défense à Paris en 1931. Ce poste est important pour lui, car il en profite pour s'initier aux affaires de l'Etat. Durant ces années, il publie 4 livres (La Discorde chez l'ennemi (1924), Le Fil de l'épée (1932), Vers l'armée de métier (1934) et La France et son armée (1938)). Il est nommé Colonel à la tête du 507e régiment de chars à Metz. Au moment de la déclaration de guerre de la France et du Royaume Uni à l'Allemagne, Charles de Gaulle est nommé commandant des chars de la 5e Armée.
La Deuxième Guerre Mondiale Au début de la seconde guerre mondiale, De Gaulle est encore colonel, commandant le 507e régiment de chars de combat à Metz. En 1940, il envoie au gouvernement la technique de « la guerre éclaire », qui propose de combiner l’aviation et les chars. Le 11 mai 1940, soit le lendemain de l’offensive Allemande qui fera une percée en France, De Gaulle prend le commandement de la plus importante division de blindé, la 4e DCR (364 blindés). Le 15 mai, il reçoit l’ordre de retarder le plus possible l’ennemi dans la région de Laon, pour permettre à l’armée française de pouvoir se mettre en place pour défendre Paris. Avec une petite partie de la division, il lance un contre-attaque sur Montcornet, grâce à laquelle il parvint à repousser un peu l’armée Allemande. Le 17 mai, il lance une attaque avec 80 chars pour tenter de couper les lignes de communication ennemies. Cette attaque réussi à Montcornet, mais il doit se replier face à l’intervention de renforts ennemis. Le 28 mai, il attaque deux fois avec toute la division une poche ennemie près d’Abbeville, pour tenter de la détruire. L’opération est un succès, toute la poche est détruite, à l’exception d’Abbeville. L’adversaire ne pourra franchir la Somme que plus tard, au nord d’Abbeville. De Gaulle ne parviendra cependant pas à prendre la ville. Le 1er Juin, il aura la fonction de chef de brigade à titre temporaire.
L’appel du 18 Juin 1940 Le 18 juin 1940, de Gaulle appelle les français à la résistance depuis les studios de la BBC à Londres. Winston Churchill le soutient, bien que le cabinet britannique tente de s'y opposer. L'Appel du 18 juin est entendu à 19 heures en France. Ce texte est l'une des plus célèbres allocution de l'Histoire française, cependant, il ne fut pas enregistré, et c‘est l'enregistrement du 22 juin 1940 qui est présenté comme l'Appel à la résistance de De Gaulle. Le gouvernement britannique avait déjà proposé à Georges Mandel (ministre français de l'Intérieur) de passer au Royaume-Uni pour lancer un appel. Mais celui ci refuse, car il ne veut pas quitter la France, ce qui aurait donné lieu à une critique de désertion, due à sa religion juive. Toute la journée du 18 juin, un débat à eu lieu au conseil des ministres britannique : une moitié veut encore ménager de gouvernement de Pétain, et attendre de voir si il signe une armistice. De Gaulle peut finalement débiter son discours, mais il doit modifier les deux premières lignes, qui étaient trop dures pour le gouvernement de Vichy.
De Gaulle et la France libre • De Gaulle forme d'abord de Londres les FFL (forces terrestres), pour que la France soit "vraiment" en guerre contre Hitler. Il crée aussi une marine (FNFL), une aviation (FAFL) et d'un service de renseignements (BCRA). La "France libre" possède rapidement une banque, un journal officiel, des décorations. • En France, Charles de Gaulle est condamné à quatre ans de prison, et un conseil de guerre le condamne ensuite à la peine de mort pour trahison. Il trouve pourtant au Royaume Uni un soutient : Winston Churchill, le Parlement, la presse et l'opinion publique britannique. • Il rallie à sa cause plusieurs colonies françaises grâce au gouverneur Eboué, et prend la tête du Comité National Français, dès le 24 septembre 1941. Il transforme, grâce aux FFL qui continuent de combattre, la "France libre" en "France combattante".
La libération de la France et de ses colonies. • Malgré le désaccord américano-britannique, de Gaulle se rend à Alger en mai 1943. C’est là-bas qu’il crée le Comité français de la Libération nationale (CFLN) avec Henri Giraud, pour préparer le rétablissement d’une République démocratique après le Libération. Après le débarquement allié en Normandie, le Général de Gaulle rentre en France et fait son premier discours à Bayeux, dans lequel il explique qu’il ne veut pas que les Etats-Unis administrent la France. Le CFLN prend alors le nom de Gouvernement provisoire de la République française (GPRF). • La rapidité et la fermeté du Général de Gaulle pour rétablir un gouvernement français empêchent les Américains d’instaurer l’AMGOT en France, et d’en faire un État administré. Il insiste auprès du général Eisenhower pour libérer Paris alors que cette ville n’était pas un objectif des troupes alliées. • Le 25 août 1944, Paris est libérée par le Général Leclerc et de Gaulle se réinstalle dans le bureau qu’il a occupé jusqu’au 10 juin 1940 au Ministère de la Guerre. Il se rend ensuite à l’Hôtel de ville où il fait un discours dans lequel il félicite les français d’avoir résisté aux envahisseurs. Le lendemain, il défile les Champs-Élysées. Le 9 septembre, un gouvernement d'unanimité nationale est constitué, sous sa présidence. Le GPRF est transféré à Paris en septembre 1945. Une assemblée constituante est ensuite élue en octobre 1945.
Gouvernement provisoire de la France • De Gaulle gouverne provisoirement la France après la libération. Il attribue aux femmes de France le droit de vote. Il réalise d'autres réformes, telles que les nationalisations ou la mise en place de la sécurité sociale. Il remet sa démission le 20 janvier 1946 car il est en désaccord avec L'Assemblée.
Parcours politique durant la quatrième République • Il fonde le RPF en 1947. Celui connait un grand succès en 1947-1948, mais décline de 1949 à 1951. En juillet 1952, les gaullistes se divisent entre les loyalistes, qui forment l'URAS, et les autres qui rejoignent l'ARS. • Aux élections locales de 1953, le RPF chute de moitié. Il entre alors en "hibernation". Et le 13 septembre 1955, le RPF est définitivement supprimé. De Gaulle, suite à cette défaite, se retire 5 années durant lesquelles il rédige ses Mémoires de guerre. Cette époque est appelée "traversée du désert". • De Gaulle revient au pouvoir en 1958, suite à l'appel du général Salan le 15 mai. Il se dit, le 9, "prêt à assumer les pouvoirs de la République". Le 29 mai, il accepte de former un gouvernement. Il devient après l'investiture de l'Assemblée Nationale le dernier président du Conseil de la IVe République. Il est ensuite élu, le 21 décembre 1959, président de la République Française et de la Communauté Africaine et malgache.
La cinquième république • Les gaullistes remportent en novembre les élections législatives avec une important majorité. Il est élu en décembre président de la République avec 78% des voix. Il prend ses fonctions le 8 janvier 1959 et entreprend des mesures compliquées pour revitaliser le pays, notamment par l'introduction du nouveau Franc. • Sur le plan international, il ne prend pas parti dans la guerre froide, et défend une France indépendante, disposant d'armes nucléaires. Il est un membre fondateur de la communauté économique européenne, et pose son droit de veto à l'entrée du Royaume Uni dans la CEE.
aux accords d’Evian, on proclame un cessez le feu en Algérie. De Gaulle accorde à l’Algérie son indépendance, suite à un référendum. En Septembre 1962, un référendum qu’il lance proclame l’élection du président au suffrage direct. -La Politique étrangère. De Gaulle dut attendre la fin de la guerre d’Algérie pour la lancer réellement. Il refuse, grâce à son droit de véto, l’entrée du Royaume Uni dans la CEE. Il retire la France de l’OTAN en expulsant les bases américaines du territoire. Elle reste cependant dans l’alliance Atlantique. De Gaulle est contre l’idée de la construction européenne. De Gaulle était totalement contre le communisme. Malgré sa mésentente avec les USA, il reste présent en cas de « coup dur » tels que Cuba ou Berlin. De Gaulle n’est pas favorable à l’ONU (qu’il surnomme « le machin »). En Afrique francophone, il ne prend pas position lors des différents coups d’états, mais il soutient les régimes en place, lorsqu'il estime que c’est nécessaire. (La cinquième république) • - La guerre d’Algérie. De Gaulle suscita, au début, de grands espoirs parmi le peuple Français. Il accorda des grâces à certains rebelles. C’est grâce à lui que les femmes Algériennes obtinrent le droit de vote, et que les Algériens purent voter au même titre que les Français de métropole. Il mis en œuvre le plan de Constantine, à Alger (redistribution de 250 000 ha de terres, construction de 200 000 logements et création de 400 000 emplois). Après que Michel Rocard ai établi un rapport dénonçant les camps de regroupement, de Gaulle s’oriente vers une solution qui finira forcément par l’indépendance de l’Algérie (1959). Seulement, il continue la guerre jusqu’à l’hiver 1961/62. Après un référendum en janvier 1962, il commence à parler de « l’Algérie Algérienne » en marche. Plus tard, en métropole, plusieurs manifestations réprimées font jusqu’à des centaines de morts au total. L’OAS est réprimée grâce à des moyens condamnables : exécutions sommaires, tortures, polices parallèles… En 1962, suite
De Gaulle continue le développement de la bombe nucléaire, malgré les protestations de l'opposition. Kennedy, croyant la France incapable de la développer, propose au président Français de lui donner des missiles Polaris. Cependant, de Gaulle refuse, car il veut que la France construise elle-même son armée. La question nucléaire brouilla les Etats-Unis et la France durant toutes les années 1960. • Opposition Armée : • - Jean Bastien-Thierry, un polytechnicien ingénieur de l'armement, n'était pas d'accord avec l'indépendance de l'Algérie, qu'il considérait comme une forfaiture. Il organise donc l'enlèvement de De Gaulle avec des anciens membres de l'OAS, et pense même à l'assassinat. L'attentat fut organisé au rond-point du Petit Clamard le 22 août 1962. Les membres du commando sont graciés par de Gaulle, contrairement à Jean Bastien-Thierry, qui lui n'a pas pris de risques, et qui est fusillé. L'attentat du Petit Clamard est celui qui a été le plus proche de la réussite, mais de Gaulle a été la cible d'une vingtaine d'autres attentats (tous motivés par l'affaire de l'indépendance de l'Algérie).
Mai 68. La France bénéficie des trente glorieuses, et donc d’une croissance très importante. Elle se modernise dans ses structures, le niveau de vie moyen de la population augmente. Mais la croissance profite inégalement à tous. Par exemple, les étudiants organisent un certain nombre de manifestations. Les syndicats et les partis de gauche en profitent pour lancer une grève générale, grève suivie par les par les ouvriers. Cette grève paralyse le pouvoir et ébranle sévèrement l’État. De Gaulle a été surpris par cette crise. Il ne prend pas en compte les revendications des étudiants, il ordonne juste de faire cesser les désordres, violemment si il le faut. Il envenime la situation. Par la suite, il laissera son premier ministre, Georges Pompidou, mener une politique d’apaisement. De Gaulle, du 14 au 18 main, part en Roumanie. En son absence, la grève généralesé développe et des millions de grévistes paralysent la France. Pompidou parrait entre temps devenu le le vrai chef du pays, et ne prend plus la peine de faire référence au président. Le 18 mai de Gaulle revient prématurément. Il déçoit la population car il n'attend que le 24 pour parler publiquement, et il « met à côté », comme il le dit après avoir visionné cette allocution. Le 19 mai, des incidents violents éclatent dans Paris, et causent des centaines de blessés, et l'érection de plusieurs baricades. Le 26 mai, la ratification des accords de Grenelle aboutissent à des mesures classiques. Cependant, la base rejette les avancées de Grenelle, estimant que c'est la société entière qui est en cause. Les grèves continuent. Le 27, au stade Charlety, lors d'une manifestation, l'idée d'un gouvernement provisoire est lancée, et reprise par François Mitterand, qui annonce sa candidature à la présidence de la République. De Gaulle semble alors déocuragé. Le 29, de Gaulle part pour une destination inconnue, et à son retour, il annonce la dissolution de l'Assemblée Nationale, à la radio. Il a le ton ferme. Cette allocution est suivie par une immense manifestation sur les Champs Elysées. .
Mai 68 • Les élections de juin 1968 furent un grand succes pour les partisans de de Gaulle : ils obtinrent 358 sièges sur les 487. George Pompidou est remplacé par Maurice Couve de Murville au mois de juillet. Alors que la reprise du travail se fait progresivement, la campagne des législatives occupe les politiques. Des comités d'action civique se constituent pour dresser des listes noires de grévistes et d'agitateurs notoires, et il y a de nouveau de la brutalité de la part de la police (quatre morts en juin 1968). • Cependant, les élections n'ont pas redynamisé le pouvoir. L' Assemblée nationale est moins ouverte aux réformes necessaires. L'Elysée est plus coupé des Français, la confiance n'est pas totalement revenue. De Gaulle n'est plus irremplaçable : Pompidou est « élu » successeur potentiel et fait figure de recours.
Lors de ce référendum, qui portait sur transfert de certains pouvoirs aux régions et la transformation du Sénat, de Gaulle annonce à l'avance qu'en cas de victoire du « Non », il démissionnerait. Et ce fut le « Non » qui l'emporta. C'est pourquoi, quelques minutes après minuit, le 28 avril 1969, un communiqué tombe : «Je cesse d'exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet aujourd'hui à midi ». Départ du pouvoir : Le référendum du 27 avril 1969.
Décès. Le 9 Novembre à 19h30, le Général Charles de Gaulle meurt, suite à une rupture d’anévrisme durant sa partie de patience quotidienne. La nouvelle ne sera annoncée que le lendemain par un court discours de Georges Pompidou. On ne se rendra vraiment compte qu’à sa mort que Charles de Gaulle aura joué un très grand rôle dans l’histoire de la France. Le soir de ses obsèques, des centaines de milliersde parisiens remontèrent les Champs-Élysées dans la nuit, sous la pluie, pour honorer sa mémoire pendant que plusieurs chefs d’états étrangers sont rassemblés à Notre-Dame de Paris pour une messe en son honneur. Seul un journal osa une satire vis-à-vis de la mort du général. Il fut interdit de vente. Son testament disait qu’il voulait être enterré à Colombey, sans présidents ni ministres. Valéry Giscard d’Estaing s’y rendra quand même. Sur sa tombe : Charles de Gaulle, 1890-1970.