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1,8 milliards d’€ de plus pour le budget et ça râle encore ? Je ne comprends pas !

Valérie Pécresse. 1,8 milliards d’€ de plus pour le budget et ça râle encore ? Je ne comprends pas !. Universités : non, rien n’est réglé !. Le budget ? Parlons-en !. Pour un budget moyen de 6 800 € par étudiant, la hausse ne représente que 5,7% (projet de budget)

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1,8 milliards d’€ de plus pour le budget et ça râle encore ? Je ne comprends pas !

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Presentation Transcript


  1. Valérie Pécresse 1,8 milliards d’€de plus pour le budget et ça râle encore ? Je ne comprends pas ! Universités :non, rien n’est réglé !

  2. Le budget ? Parlons-en ! • Pour un budget moyen de 6 800 € par étudiant, la hausse ne représente que 5,7% (projet de budget) • 1 800 millions d’euros en plus AFFICHÉS,mais : • 500 millions de crédit d’impôt (recherche des entreprises). C’est de la fiscalité en moins, pas des ressources supplémentaires pour les établissements. • et…

  3. Le budget ? Parlons-en ! • 1 800 millions d’euros en plus AFFICHÉS,mais : • 470 millions correspondent à des arriérés de paiement (notamment pour les retraites) • 300 millions concernent la rénovation des bâtiments pour trois sites seulement (Jussieu, Mulhouse, Collège de France), et ne concernent pas l’ensemble des universités • et…

  4. Le budget ? Parlons-en ! • 1 800 millions d’euros en plus AFFICHÉS,mais : • 400 millions correspondent à la prise en compte de l’inflation (hélas ! pas pour les rémunérations) Et donc…

  5. Posons l‘opération :1800-(500+470+300+400) • + 1 800 millions €, d’un côté • 500 M€ + 470 M€ + 300 M€ + 400 M€(crédits d’impôt + arriérés + rénovation de 3 sites + effet inflation),soit 1 670 M€ à déduire de l’autre • 1800 M€ - 1670 M€ = 130 M€ de mesures générales nouvelles

  6. La réalité budgétaire pour les étudiants • pas de moyens pour améliorer les conditions d’encadrement : la réussite, notamment en licence, reste un beau sujet… de discours • Des aides sociales pas à la hauteur des besoins (Anciaux lui-même s’en est ému, s’agissant du logement)

  7. La réalité budgétaire pour les personnels • Pas de suppression (globale), mais aucune création : • il faudrait plus d’encadrement pédagogique,notamment en enseignants-chercheurs pour la réussite, l’accompagnement, mais aussi une réelle « orientation active » • 0,7 Biatoss pour 1 enseignant, quand il faudrait au moins atteindre l’équilibre (1 pour 1) selon la CPU. Seulement 700 requalifications d’emplois (de C et B en A) : tout pousse au recrutement de contractuels ! • Les retards vont donc s’accroître vis-à-vis des autres pays (diapo suivante)

  8. Le budget annuel moyen :Europe : 10 000 € / étudiantFrance : 6 800 € étudiant Estimation

  9. Valérie Pécresse La loi LRU (Pécresse)n’a rien réglé ! Moi, je ne suis plus crue… • La fédération UNSA Éducationle disait en août 2007 : la loi Pécresse ne règle rien. • Où en sont les « chantiers » ?(Réussite, carrières, jeunes chercheurs) • Le projet de budget en est la preuve. Derrière les effets d’affichage, l’insuffisance les moyens apparaîtde manière crue.

  10. La loi LRUdoit être renégociée ! • Le C.A. doit retrouver les proportions de la loi Savary, notamment pour les Biatoss et les étudiants dont le poids est minoré. • Le caractère statutaire (de fonctionnaire)des emplois doit être garanti. Les non-titulaires doivent bénéficier d’un plan d’intégration. L’emploi contractuel doit être strictement encadré, notamment via les nouveaux CTP. • Le « pouvoir présidentiel » doit être strictement encadré. • Le recrutement des enseignants-chercheurs doit respecterdes règles garantissant la transparence, l’indépendance scientifique, la présence de « pairs élus ».

  11. Un plan de remise à niveau, ça doit se négocier ! • Des besoins pour la mise à niveau. Il faut créer chaque année, pendant cinq ans : • 5 000 postes d’enseignants-chercheurs, enseignants et chercheurs ; • 7 000 postes de Biatoss • Il faut des moyens spécifiques pour : • la remise en état, la remise à niveau des bâtiments, des installations, des équipements • revaloriser vraiment (+ effet « débuts de carrière »).

  12. Oui à l’université de la société éducative • Malgré la disette budgétaire, l’Université a : • doublé en trente ans le nombre d’étudiants (1,3 million d’étudiants à l’Université) ; • travaillé à la professionnalisation (IUT, licences professionnelles, DESS et M2, IUP, IAE…) ; • réussi la mise en place du LMD (grâce à l’engagement de tous les personnels). • Personnels enseignants et Biatoss veulent que l’Université facilite la réussite des étudiants, soit ouverte aux salariés. Qu’on lui en donne les moyens, même si les moyens ne sont pas tout !

  13. combatifset déterminésréformistes et solidairesreprésentatifsde la diversitédes personnelsambitieuxpour l’Université contact : national@unsa-education.org

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