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Francisco. El papa Francisco se coloca el casco de seguridad de minero durante su visita a Cagliari, capital de la isla italiana de Cerdeña – 23 Septiembre, 2013. «Je suis un pécheur.»
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El papa Francisco se coloca el casco de seguridad de minero durante su visita a Cagliari, capital de la isla italiana de Cerdeña – 23 Septiembre, 2013
«Je suis un pécheur.» Le Pape se définit lui-même comme «un pécheur». Et, se rappelant l’extraordinaire image de Caravaggio sur la vocation de Matthieu, affirme: «Voici qui je suis : “un pécheur sur lequel le Seigneur a jeté ses yeux”. Et c’est ce que j’ai dit quand on m’a demandé si j’acceptais mon élection au Pontíficat».
Iglesia del Gesú, iglesia madre de la Compañía de Jesús en Roma, donde se encuentra la tumba del padre Pedro Arrupe, fundador del Servicio de los Jesuitas para los Refugiados - 12 Septiembre de 2013
«Je vois clairement ce dont l’ Eglise a besoin aujourd’hui : la capacité à guérir les blessures et à réchauffer les coeurs des fidèles, et la proximité. Je vois l’Eglise comme un hôpital de campagne aprés une bataille. Il est inutile de demander à un blessé grave s’il a du cholestérol ou de la glycémie ! Il faut soigner ses blessures. Ensuite, on pourra parler du reste. Soigner les blessures, soigner les blessures... Il faut commencer par le bas».
«L’Eglise, parfois, s’est laissée enfermer dans de petites choses, de petits préceptes. La chose la plus importante, en revanche, est la première annonce : «¡Jésus t’a sauvé !». Et les ministres de l’Eglise doivent être, par dessus tout, ministres de miséricorde [...] L’annonce de l’amour salvifique de Dieu est premier par rapport à l’obligation morale et religieuse. Aujourd-hui, paraît prévaloir, parfois au contraire, l’ordre.»
«Nous devons annoncer l’Evangile dans chaque rue, en prêchant la bonne nouvelle du Royaume et en guérissant , y compris par notre prédicatión, tous types de maladies ou de blessures. A Buenos Aires je recevais des lettres de personnes homosexuelles, qui sont des «blessés sociaux» car ils me disent qu’ils sentent que l’Eglise les a toujours condamnés. Mais l’Eglise ne veut pas cela. Pendant le vol de retour de Río de Janeiro j’ai dit que, si une personne homosexuelle est de bonne volonté et cherche Dieu, qui suis-je pour la juger? En disant cela, j’ai dit ce que dit le Cathéchisme. La religion a le droit d’exprimer sa propre opinion pour servir les gens, mais Dieu, lors de la création, nous a faits libres: l’ingérence spirituelle dans la vie des personnes n’est pas possible.» «Une fois, une personne, par provocation me demenda si j’approuvais l’homosexuallité. Je lui répondís par une autre question : «Quand Dieu voit une personne homosexuelle, regarde-t-il son existence avec affection ou la repousse-t-il en la condamnant ?». Il faut considérer toujours la personne. Ici nous entrons dans le mystère de l’homme. Dans la vie, Dieu accompagne les personnes, et nous devons les accompagner à partir de leur condition. Il faut accompagner avec miséricorde. Quand cela arrive, l’Esprit Saint inspire le prêtre pour qu’il dise le plus juste.»
Une certitude : Dieu est dans la vie de chaque personne ! «Ceux qui aujourd’ui cherchent toujours des solutions disciplinaires, ceux qui tiennent exagérément à la “sécurité” doctrinale, ceux qui cherchent obstinément à retrouver le passé perdu, ont une vision statique non évolutive.Et de cette manière la foi se convertit en une idéologíe entre toutes les autres. J’ai une certitude dogmatique : Dieu est dans la vie de chaque personne. Même si la vie d’une personne a été un désastre, même si elle est détruite par les vices, par la drogue ou tout autre chose, Dieu est dans sa vie. Nous pouvons et nous devons Le chercher dans chaque vie humaine. Même si la vie d’une personne est un terrain plein d’épines et d’herbes, il y a toujours un espace dans lequel la bonne semence peut croître. Il faut avoir confiance en Dieu.»
L’Eglise est le peuple de Dieu Le peuple est sujet. Et l’Eglise est le peuple de Dieu qui chemine dans l’histoire, avec joies et douleurs. Alors, pour me “sentire cum Ecclesia” cela signifie être dans ce peuple,. Et l’assemblée des fidèles est infaillible à croire: elle manifieste cette “infallibilitas in credendo” au moyen du sentiment surnaturel de la foi de tout le peuple qui chemine... Quand le dialogue entre les gens, les évêques et le Pape va sur ce chemin et est loyal, alors il a l’assistance de l’Esprit Saint. Ce n’est pas, donc, un sentiment qui se refère aux théologiens... Il ne faut pas penser que la compréhension de se sentir avec l’Eglise est liée seulement à se sentir avec sa partie hiérarchique». L’Eglise ne doit pas se réduire à une petite chapelle qui peut contenir seulement un petit groupe de personnes sélectionnées. Nous ne devons pas réduire le sens de l’Eglise universelle à un nid protecteur pour notre médiocrité».
El papa Francisco visitó el pasado 10 de Septiembre el Centro de Refugiados Astalli de Roma, que gestiona el Servicio Jesuita a los Refugiados.
La femme dans l’Eglise «Il est toujours nécessaire d’augmenter nos efforts pour une présence féminine plus incisive dans l’Eglise. Je crains la solution du “machisme avec jupes”, parce que en réalité la femme a une structure différente de l’homme. En revanche, les discours que j’entends sur le rôle de la femme s’inspirent souvent d’une idéologie machiste. Les femmes posent des questions profondes qui doivent être affrontées. L’Eglise ne peut être elle même sans la femme et son rôle. La femme, pour l’Eglise, est imprescintible. Marie, une femme, est plus importante que les évêques. Je dis cela parce qu’il ne faut pas confondre la fonction avec la dignité. Dès lors, il faut approfondir mieux la figure de la femme dans l’Eglise. Il faut travailler plus pour faire une profonde théologíe de la femme. C’est seulement en faisant ce pas que l’on pourra refléter mieux la fonction de la femme à l’intérieur de l’Eglise. Le génie féminin est nécessaire dans les lieux où se prennent les décisions importantes».
El papa Francisco recibió en audiencia al Premio Nobel de la Paz Adolfo Pérez Esquivel y a Félix Díaz, líder de la etnia Qom, del grupo pámpido que habita el Gran Chaco
Le Concile et la messe ancienne Vatican II fut une relecture de l’Evangile à la lumière de la culture contemporaine. Il produisit un mouvement de rénovation qui vient simplement de l’Evangile même. Les fruits son énormes. Il suffit de rappeler la liturgie. Le travail de réforme liturgique fut un service au peuple comme relecture de l’Evangile à partir d’une situation historique concrète. S’il y a des lignes d’herméneutique de continuité et de discontinuité; cependant, il y a une chose très claire: la dynamique de lecture de l’Evangle actualisée aujourd’hui qui fut le propre du Concile est absolument irréversible. Ensuite, il y a des questions particulières comme la liturgie selon le “Vetus Ordo”. Je crois que la décision du Pape Benoît fut prudente, liée à l’aide à certaines personnes qui ont cette sensibilité particulière. En revanche, je crois que ce qui est préoccupant c’est le danger d’idéologisation du “Vetus Ordo”, son instrumentalisation».