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Chapitre 8 : Les enjeux et les déterminants de la mobilité sociale. Introduction. Sociétés rigides et Sociétés dites ouvertes ou mobiles. Sociétés de caste (société indienne) ou d’ordre (France de l’ancien régime) . . Sociétés de classe, sociétés démocratiques.
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Chapitre 8 : Les enjeux et les déterminants de la mobilité sociale Introduction Sociétés rigides et Sociétés dites ouvertes ou mobiles. Sociétés de caste (société indienne) ou d’ordre (France de l’ancien régime) . Sociétés de classe, sociétés démocratiques. Egalité des chances, idéal méritocratique et démocratie
A) Définition et formes de la mobilité sociale Mobilité intragénérationnelle / Mobilité intergénérationnelle Mobilité sociale verticale ascendante ou descendante. Mobilité horizontale Mobilité nette = Mobilité brute (Totale)– Mobilité structurelle.
B) Les tables de mobilité (Voir TD n°8) • Présentation • Enquêtes « Formation, Qualification Professionnelle » de l’INSEE. Elles sont réalisées sur des échantillons importants et représentatifs, la dernière enquête a eu lieu en 2003. Position sociale est définie à partir de la profession exercée entre 40 et 59 ans • Tableau à double entrée croisant deux séries de données : • la position sociale de l’individu à un moment donné • la position sociale de son père, c’est-à-dire le milieu d’origine
2) Les tables de destinée et de recrutement (manuel p167) Le croisement des origines et des positions peut être présenté de trois façons différentes : - une table des effectifs : ne permet pas de mesurer directement l’effet de l’origine sociale sur la trajectoire des individus. - une table de destinée mesure la répartition des positions acquises par les « fils » d’une même origine sociale. • une table de recrutement qui donne la répartition des origines sociales des membres d’une catégorie socioprofessionnelle.
Exercice de lecture: tableaux p 167 Sur 100 employé, combien ont-ils un père cadre? Sur 100 fils d’employé, combien deviennent cadres en moyenne? Sur 100 agriculteurs, combien ont-ils un père agriculteur? Sur 100 agriculteurs, combien ont-ils pour origine sociale la PCS agriculteur? Sur 100 fils d’agriculteurs, combien sont-ils devenus agriculteurs? Question 1 du manuel et question 2
3) Quels enseignements en tirer? Table de destinée : Il y a des PCS « plus mobiles » que d’autres : • Agriculteurs, artisans, commerçants, prof intermédiaires, employés - Les PCS les moins mobiles = cadres et ouvriers Table de recrutement Il y a des PCS « plus ouvertes » que d’autres : • artisans, cadres, prof intermédiaires, employé. PCS fermés = Agriculteurs, ouvriers
Q5p167 du manuel : • la mobilité est donc plus importante parmi les couches moyennes • Elle est le plus souvent ascendante (promotions sociales) • Le plus souvent la mobilité est une mobilité de proximité • L’autorecrutement est élevé dans les catégories en déclin • Le recrutement est ouvert dans les catégories en expansion
4) Observe-t-on une égalité des chances en fonction selon l’origine sociale? Limitons l’analyse aux salariés issus de milieux d’origine salariés (destinée) :
Il faut comparer la ligne ensemble (proportion de la population interrogée dans chaque profession) et les données par origine sociale. Exemple : alors qu’il y a en moyenne 19% de cadres et PIS dans la population interrogée (toute origine confondue), 52% des fils de cadre sont devenus cadres, soit 2,5 fois plus. En revanche, seuls 10% des ouvriers sont devenus cadres et PIS. Les fils de cadres et PIS ont donc 5 fois plus de chance de devenir cadres et PIS que les fils d’ouvriers.
Exemple inverse : les ouvriers Alors qu’il y a ……… d’ouvriers………….…………… ; ………………des fils d’ouvriers ………………………….. ................ des fils de cadres ………………………….. Les fils d’ouvriers ont donc …………………………….. de devenir ouvriers par rapport aux fils de cadres.
C) Les limites de tables de mobilité. • - Une classification plus détaillée ferait apparaître plus de mouvements et de mobilité qu’une table moins détaillée. Les GSP ne sont pas totalement homogènes. • Toutes les professions ne sont pas valorisées de la même façon à 25 ou 30 ans de distance. Ex : instit, petits patrons… • La profession n’est pas le seul indicateur de la position sociale d’un individu (revenu, niveau culturel, capital social, prestige). • Les tables ne prennent pas en compte la situation des autres membres de la famille (fratrie, mères, grands-parents). • La mobilité des femmes est différente de celle des hommes : • Une grande proportion de mère inactive • Une forte mobilité descendante par rapport au père. (Presque la moitié des femmes sont employées) • Mesurer la position sociale des femmes par celle de leur mari ?
D. L’évolution de la mobilité sociale en France • La mobilité sociale a progressé. La société française est relativement « ouverte ». Doc7p170 • 2) Mais cette évolution semble ralentir aujourd’hui. • Article du Figaro • Doc9p170
II. LES DETERMINANTS DE LA MOBILITE SOCIALE A. Les facteurs structurels 1) Les mutations de l’appareil productif (voir doc précédents) Durant les décennies 50 , 60 et 70 : mutations rapides de l’appareil productif => modification importante de la structure socioprofessionnelle de la population active (doc10p18) Professions en déclin : Agriculteurs, artisans, commerçants / ouvriers à partir des années 70 Professions en expansion rapide : Cadres, prof. int. et employés Doc 7 p 170 : Mobilité structurelle = 20% en 1977 et 25% en 2003 Mobilité sociale nette = 37 % en 1977 et 40% en 2003
Répartition de l’emploi par catégorie socio-professionnelle en France de 1962 à 2007 (données INSEE) Disponible p18 du manuel
3) L’immigration L’immigration d’ouvriers non qualifiés, pendant les années d’après guerre, a favorisé l’ascension sociale d’une partie de la classe défavorisée et laborieuse puisque les postes les plus dévalorisés ont été occupés par les immigrés.
4) La féminisation de la population active Féminisation de la population active depuis la fin des années 60 Confinement relatif des femmes actives dans les postes subalternes => Davantage d’hommes occupent des emplois moyens ou supérieurs : les tables de mobilité masculine surévaluent la proportion de mobilité ascendante. Taux d’activité des femmes et part des femmes dans la population active
1) Les progrès de la scolarisation (Doc 12p172) A long terme, le système scolaire a fait des progrès en terme d’accès aux diplômes et aux savoirs scolaires. Hausse du niveau d’éducation de la population française depuis un siècle L’âge moyen de fin des études était à 11,5 ans au début du siècle et il est de 21 ans en 2008.
Espérance de scolarisation en France à 15 ans dans le secondaire et le supérieur
Les explications des progrès de la scolarisation : - La croissance économique qui permet la hausse des dépenses d’éducation ; - la hausse des niveaux de vie et le système des bourses qui rendent le coût absolu et relatif des études moins élevé ; - l’évolution des mentalités en faveur des études ; - le progrès technique qui implique une hausse du niveau de qualification ; - le développement du chômage et la peur que celui-ci engendre quand le diplôme protège du chômage ; - Une volonté politique de massification : la diversification des filières et le développement de la discrimination positive (ZEP).
Quelques dates importantes : Réforme Berthouin (1956) : obligation scolaire jusqu’à 16 ans. Loi Haby (1975) : le collège unique ZEP (1981) Bac pro (1986) Loi d’orientation (1989) : conduire 80% des élèves au bac dans les 10 ans 1880 : 1% ; 1980 : 34% ; 1995 : 63% ; 2002 : 69 %
2) Massification ou démocratisation? Doc13p172 Déplacement des inégalités ou montée de l’égalité des chances? Egalité formelle = de droit/ inégalités scolaires réelles
3) L’inflation scolaire L’acquisition d’un diplôme scolaire supérieur à celui du père ne garantit pas au fils une position sociale plus élevée, de plus en plus de jeunes mieux diplômé que leurs parents trouvent des emplois moins qualifiés que ceux de leurs parents. Aujourd’hui près de 70 % des jeunes d’une classe d’âge accèdent au niveau du bac, contre 5 % en 1950. 40 % des élèves sortent avec un diplôme Bac +2 contre 15 % il y a vingt ans. La massification engendre la dévalorisation des diplômes. Décalage important entre la qualification des diplômes (la formation des jeunes) et la qualification des emplois (les compétences requises pour l’occuper). Malgré l’évolution des technologies, les emplois n’ont pas vu les qualifications requises pour les occuper augmenter dans les mêmes proportions que les diplômes des personnes qui postulent. Ainsi, le métier de facteur n’a pas vu ses compétences requises augmenter mais aujourd’hui on trouvera des facteurs avec le niveau Bac ou Bac +2…
La multiplication du nombre de diplômes scolaires distribués a accru l’emprise de la qualification scolaire sur la qualification sociale au moment de l’entrée dans l’emploi. • Ainsi, toute une série d’activités auxquelles on pouvait accéder hier sans qualification sont aujourd’hui fermées aux jeunes sans diplômes, ce qui signifie que l’absence de qualification scolaire aboutit aujourd’hui à une déqualification sociale et en période de chômage à une quasi-exclusion sociale. • - Effet pervers => course des jeunes aux plus hauts diplômes possibles => Renforcement de l’inflation scolaire.
C) L’école au cœur de la reproduction des inégalités, l’analyse de Pierre Bourdieu (Doc14p173) • Idéologie du « don naturel » ou de la « méritocratie » / Effort, aptitudes intellectuelles. • Théorie de la reproduction : La famille et l’école au cœur de la reproduction de la stratification sociale de génération et génération => Mobilité sociale limitée • Héritage de trois types de capitaux : • économique • culturel (incorporé, certifié, objectivé) • social • Héritage du capital économique => inégalités de patrimoine • Héritage du capital culturel => inégalités sociales à l’école • Héritage de capital social => Rendement des diplôme inégal
Pour Pierre Bourdieu, au cours de leur socialisationles individus intériorisent des normes, des valeurs et un ensemble de façons de penser et de se comporter propres à sa famille et à son milieu social (Habitus). La socialisation conditionne de façon inconsciente les comportements des individu et leur transmet le capital culturel • Les élèves ne sont pas égaux face au discours professoral et aux savoirs scolaires. • Codes linguistiques (niveau de langage, vocabulaire, …) adoptés par les enseignants. Pratiques linguistiques familiales intégrées au capital culturel • habitudes comme la lecture ou la fréquentation des musées • Pour certains milieux sociaux l'acquisition de la culture scolaire devient acculturation (fils de paysans, d'ouvriers, d'employés ou de petits commerçants, ...) • Ex : œuvres littéraires classiques, culture scientifique, savoirs sans utilité immédiate, façons de penser (pensée abstraite) …
De plus, les familles favorisées offrent un capital social qui permet par exemple de valoriser plus facilement leur diplômes et d’entrer plus facilement dans le monde du travail à une place correspondant à leur qualification. Le capital social permet aux enfants issus de milieux favorisés de ne pas connaître de déclassement. Enfin, elles peuvent mettre en œuvre des stratégies de conversion de capitaléconomique en capital culturel par le biais de cours particuliers et le financement de longues études.
D) L’incidence des stratégies familiales sur la mobilité sociale selon Raymond BOUDON (Doc 16p174) Même constat : il y a une inégalité des chances devant l’école et la mobilité sociale. Boudon => individualisme méthodologique Bourdieu => Déterminisme social R. BOUDON démontre que les sorties précoces du système scolaire tout comme la poursuite d’études supérieures longues peuvent s’expliquer par les stratégies des familles.
Famille => ambitions scolaires ou universitaires => scolarisation de l'enfant => position sociales • Scolarisation = Investissement (qui a un coût et un risque) • Les coûts, les avantages et les risques de l'investissement scolaire sont appréciés de façon variable selon les milieux sociaux. • Le rendement = avantages sociaux et économiques • => rendement inférieur pour les familles modestes • Les coûts = d’ordre financier • ce qui pénalise les familles modestes • Les risques tiennent à l'échec scolaire • => les familles populaires surestiment les risques d’échec
Quelques chiffres …. Pourcentage d’élèves demandant à entrer en second cycle long en fonction des notes de 3ème et de l’origine sociale M. DURU-BELLAT et alii, « Les scolarités de la maternelle au lycée », Revue française de sociologie, janv-mars 1993 On observe qu’à résultat équivalent par exemple moins de 9 de moyenne à l’issue de la troisième 60,9% des cadres demandent le passage de leurs enfants en seconde contre seulement 36,7% des enfants d’ouvriers. On observe même que pour 2,4 enfants d’ouvriers ayant plus de 12 de moyenne à l’issue de la troisième le passage en seconde n’est pas demandé par les parents.
Les enfants d’ouvriers qui représentent environ 33% d’une génération représentent seulement 11,2% des étudiants. De plus ils sont sur-représentés dans les BTS et les IUT et sous représentés dans les CPGE par rapport à leur part dans les étudiants. Les enfants de cadres qui représentent environ 13% d’une génération représentent cependant 30,1% des étudiants. De plus ils sont sur-représentés dans les CPGE, les études de Santé, Sciences et Droit et sous-représentés parmi les BTS par rapport à leur part dans les étudiants.
3) Une incidence d’autant plus forte que l’on constate en France une véritable homogamie sociale Document 6 En France on observe une véritable homogamie dans la formation des couples qui renforce les effets mis en évidence par P. BOURDIEU et R. BOUDON en ce qui concerne les stratégies familiales vis-à-vis de la mobilité sociale. En effet, dans le cas d’une homogamie faible, la dissolution des milieux participeraient sans doute aux brouillages des stratégies. En effet, sur 100 hommes cadres en France en 2000 ………………. ont épousé une femmes cadres et seulement ………….. une femme ouvrière. Tandis que sur 100 hommes ouvriers en France en 2000 ………………… ont épousé une femme ouvrière et …………………….. ont épousé une femme cadre. Répartition de la catégorie sociale de l’épouse par rapport à celle du mari en %, en 2000 33,9 5,0 29,4 0,7
E) Les inégalités de genre. (Hors programme) a) Une socialisation différentielle qui apparaît dès la naissance
Les sports et les jeux masculinisés sont souvent à forte tendance compétitive voire violente (football, courses…) Les sports et les jeux féminisés sont souvent des jeux où l'espace occupé est beaucoup plus restreint (corde à sauter, élastique…) et dans lequel le collectif peut céder le pas à l’individualité.
Valeurs privilégiées chez les garçons : Autonomie, dynamisme, argent, force, l’audace, l’action, le leadership. Ce sont au final des valeurs dites d’action. Valeurs privilégiées chez les filles: Soin de sa personne, politesse, écoute, patience, tolérance, la compassion, la douceur . Ce sont au final des valeurs d’émotions et de compréhension.
Conséquences : Pour les métiers liés à l’artisanat, au commerce et à l’agriculture : les filles ne sont pas éveillées, sensibilisées à ce type de métier jugés comme masculins. les pères préfèrent transmettre leur patrimoine économique à leur fils ;
Pour la moindre mobilité ascendante des filles : Tout d’abord, force est de constater que jusqu’au début du processus de massification de l’enseignement, observable en France à partir du début des années 60, les inégalités des chances entre les garçons et les filles sont incontestables. Puis, avec la massification de l’enseignement on peut noter que les filles ont rattrapé les garçons en termes quantitatifs. Ainsi, désormais, on compte plus de bachelières globalement chaque année que de bacheliers ; plus de bachelières dans les filières générales ; et plus d'étudiantes. En termes qualitatifs on observe : plus de mentions au bac pour les filles et, globalement, une scolarité générale plus longue et mieux réussie. Toutefois, en dépit de ce constat, les inégalités scolaires n’ont pas pour autant disparu puisque les filles restent absentes ou en tout cas fort peu nombreuses dans les filières de formation les plus prestigieuses : filière scientifique au lycée et dans le supérieur ainsi que dans l'enseignement pré-sélectif préparant aux grandes écoles, notamment d'ingénieur.
Pour rendre compte de cette différenciation sexuelle des filières éducatives, certains sociologues avancent plusieurs arguments dont la socialisation différentielle des filles et des garçons. En effet, celle-ci développerait des qualités plus relationnelles et conformes chez les filles, expliquant leur meilleure réussite scolaire par une meilleure adaptation au système : elles exerceraient mieux que les garçons leur "métier d'élève". A l'inverse, la socialisation des garçons développerait une culture différente avec notamment des dispositions à la compétition qui constitueraient un avantage notable dès lors qu'il s'agit de se faire une place dans les filières les plus sélectives. Ici le conformisme des filles serait un handicap là où la distance des garçons par rapport aux verdicts scolaires leur ouvrirait des portes alors même que leurs résultats ne sont pas meilleurs - voire sont moins bons que ceux des filles. Cette inégalité des chances est renforcée par les différences de choix d'orientation, dans la mesure où les filles sont moins ambitieuses et que l'impact de leur réussite scolaire sur leur projet est plus important que chez les garçons : ce sont réellement les meilleures qui intègrent les classes préparatoires aux grandes écoles.
La socialisation différentielle en fonction des sexes est également à l’origine de parcours professionnels fortement sexués En plus de l'argument de la socialisation différentielle, les sociologues avancent un autre argument qui relève de la même logique de la domination masculine : l'adéquation formation-emploi. Les filles adapteraient leur formation aux anticipations de leur situation sur le marché de l'emploi et dans la sphère familiale : ainsi s'explique l'auto-exclusion des filles des filières les plus prestigieuses par leurs anticipations des difficultés qui les attendent dans les métiers "masculins", difficultés dans la sphère professionnelle mais aussi dans la sphère familiale. La sociologue M. DURU-BELLAT parle du "complexe de Cendrillon" pour résumer la situation des filles et plus généralement des femmes : le destin social des femmes, c'est le bonheur dans l'exaltation amoureuse ; s'en éloigner expose les femmes au risque de la marginalisation.
En finalité, nous retrouvons ici la perspective de P. BOURDIEU : les différences constatées de réussite scolaire sont naturalisées (à défaut d'être expliquées) et servent de prétexte à la justification de la situation différentielle des femmes et des hommes sur le marché de l'emploi par un subtil renversement de la relation de causalité. Puisqu'en effet, c'est bien la position spécifique des femmes dans la famille et dans le monde professionnel qui est cause par anticipation de l'investissement différentiel des filles dans le domaine éducatif. P. BOURDIEU parlait de "l'efficacité symbolique du préjugé défavorable socialement institué", par le fait même que "les victimes se vouent à leur destin". « Les victimes se vouent à leur destin » Pierre Bourdieu (1930 – 2002)
A) Les conséquence sur les individus Doc 20 et 21 p177 1) Réussite ou échec social? Mobilité ascendante = vécu comme une promotion sociale => fierté individuelle Mobilité descendante = déclassement => honte/injustice 2) Une mobilité ascendante toujours bien vécue? Mobilité => Eloignement avec ses origines sociales