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Surentraînement par Samuel GUERIN, David PASQUIER et Jean-Charles TRAINEAU.
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Surentraînement par Samuel GUERIN, David PASQUIER et Jean-Charles TRAINEAU En améliorant les performances musculaires et la coordination des gestes, le sport aide à la construction d'une meilleure image de soi-même. Il permet de prendre conscience de ses capacités et de ses limites. Il a un effet relaxant bien connu, et participe à la régulation des grandes fonctions de l'organisme: le sportif dort mieux, s'alimente correctement et est souvent obligé, s'il veut rester à un bon niveau, d'éliminer au moins partiellement de mauvaises habitudes comme le tabagisme et l'alcoolisme. Pratiqué de façon modéré mais continue, tout au long de la vie, il a un effet remarquable sur le système cardio-vasculaire et respiratoire. Le cœur sportif est plus lent, plus fort, et présente moins de risque d'insuffisance cardiaque. Toutefois, après l'âge de quarante ans, il est indispensable de contrôler, par des électrocardiogrammes d'effort, que le cœur est effectivement en bon état.
Certains sportifs, qu'ils soient amateur ou professionnel, ont subi à, un moment donné, une fatigue prolongée ne permettant pas le bon fonctionnement d'un entraînement et/ou d'une compétition. Cette fatigue peut, si les sportifs continuent de s'entraîner, entreprendre une situation qui s'aggrave au cours du temps. Cette situation se nomme dans le monde sportif : le surentraînement. Il est l'objet d'une accumulation de fatigue n'étant pu être récupérée par l'organisme pendant un temps de repos assez long. De plus en plus de sportifs de haut niveau sont fatigués et blessés (muscles, articulations, tendinites, manque de réussite,...). Les médecins ont été amenés à étudier ces cas et ils ont décrit "une situation" de mauvais état physique et mental. • Comment peut-on définir le surentraînement? Quelles sont les différentes formes du surentraînement? Quels sont les accidents physiques consécutifs au surentraînement? Quelle est la démarche diagnostique? Quels peuvent être les préventions et les traitements ? En bref, nous pouvons nous demander si le surentraînement peut être nocif aux sportifs
Définition du surentraînement et de la notion de fatigue Le surentraînement est un aspect de la fatigue chronique lié à une surcharge physique et/ou mentale, il témoigne d'un déséquilibre énergétique: le catabolisme supplantant l'anabolisme c'est-à-dire que la consommation d'énergie est supérieure à sa mise en réserve (remarque: le surentraînement n'est pas uniquement physique).
À partir de cette définition, on peut dire que le surentraînement aura de nombreuses caractéristiques ou est polymorphe puisqu’il atteint aussi bien le physique que le mental • - le surentraînement aboutira à une diminution de la capacité de travail, du rendement et des performances comparées. • - cette surcharge entraînera des signes cliniques traduisant le syndrome de surentraînement.
En période de repos, les potentialités restent stables. Au cours du temps, les potentialités d'un sportif quelconque varient. Durant un entraînement, les potentialités diminuent par rapport à l'effort fourni ( pendant un entraînement, la consommation des réserves énergétiques diminuent dont l'ATP, les glucoses et éventuellement les lipides et protides). Il faut savoir que la baisse de la quantité de glucide est due à la synthèse d'ATP nécessaire à la contraction des muscles. Progressivement, la consommation d'ATP augmente alors que les potentialités diminuent. Au début de l'entraînement, les potentialités sont au maximum mais à la suite de l'effort celles-ci diminuent et les réserves sont au plus bas. D'où, après cette phase d'entraînement suit une phase de récupération[2] pendant laquelle il y a une refabrication des stocks consommés, c'est-à-dire refaire le stock de glycogène et éventuellement des lipides et des protides. Cette phase de récupération doit être égale au moins à la phase d'entraînement. Pour ces dernières phases, il ne s'agit pas d'un cycle d'entraînement où se suive plusieurs séances espacées dans le temps mais bien de la durée d'un seul entraînement (1 heure, 2 heures, 3 heures...). À l'issue de la phase de récupération, le niveau de potentialités est revenu au niveau d'avant entraînement ( stock de glycogène reconstitué). Ces différentes phases peuvent se représenter sous un graphique au cours du temps. Matveiev a transcrit ces phases suivant le schéma ci-dessous ( l'échelle de temps n'est pas respectée).
On constate qu'une phase de surcompensation suit la phase de récupération pendant laquelle l'organisme, qui vient de faire face à une dépense importante, stocke un peu plus de glycogène dont il a besoin pour revenir au niveau normal; le stockage supplémentaire se fait sous construction tissulaire (phénomène de plastie musculaire avec notamment des modifications des fibres musculaires, des augmentations de fibres disponibles, une acquisition protéique, …) . A la fin de la phase de surcompensation, le stock et la potentialité sont supérieurs à la normale (I – 4). Matveiev a voulu remettre les potentialités à un niveau normal (I – 5), mais si l’organisme n’effectue pas d’efforts, les stocks ne peuvent pas diminuer donc on observe un supplément pour la phase d’entraînement à venir (au niveau de potentialité de I – 4). Ainsi, la prochaine phase possède un surplus de stock. Cette analyse date et aujourd’hui, on peut dire qu’après la phase de surcompensation, les potentialités du sportif ne reviennent pas à la normale, c’est un acquis supplémentaire pour la nouvelle phase d’entraînement. D’où après un premier entraînement, on arrive à une potentialité qui peut être notée n. Au deuxième entraînement, le sportif commence à un niveau normal n et finit à 2n (ce qui correspond, sur le schéma de Matveiev, au niveau I - 4 ); ainsi sa potentialité augmente. Ce phénomène est le principe de l'entraînement. Il exerce des modifications des structures musculaires de façon à subir des exercices plus intenses dans les prochains jours, ainsi un niveau plus élevé. Il se conclut par des modifications d’élévation des réserves glycogéniques. Prenons un exemple concret: si un sportif fait un footing de 10 minutes, à la fin il est épuisé. Un autre jour, il fera un footing de 15 minutes et sera toujours aussi fatigué mais le temps d'effort sera plus long. Ainsi, plusieurs semaines plus tard, le temps d'effort aura augmenté mais, à la fin de l'effort, le sportif sera toujours aussi épuisé, comme au premier footing. À chaque nouvel entraînement, si le sportif et l'entraîneur respectent les différentes phases, l'entraîné débute à un niveau de potentialités disponibles plus élevé que le précédent.
Si les personnes concernées ne respectent pas ces différentes phases ( c'est-à-dire fonctionne comme le second graphique), si la phase de récupération n'est pas assez longue et que la phase d'entraînement reprend plutôt, le sportif démarre avec moins de potentialités. Donc, avant d'avoir fini la phase de récupération, au lieu de démarrer à un niveau plus élevé potentiellement, il démarre à un niveau plus bas, le niveau descend donc plus bas à la fin de l'effort. S’il démarre à un niveau plus bas, il laisse le temps à l'organisme de se régénérer puis se surcompenser. Ce non-respect n'entraîne pas de problèmes majeurs mais si cette situation devient une fâcheuse habitude, c'est-à-dire de ne pas respecter le temps de récupération et démarrer sans cesse les entraînements à un niveau plus bas. Le sportif va progressivement accumuler une dette énergétique de plus en plus importante suivant la longueur de la poursuite. Ainsi, le catabolisme devient supérieur à l'anabolisme, les potentialités baissent progressivement: il se met en surentraînement. Sur le schéma de Matveiev, on peut représenter cette situation au niveau du II - 6. • La durée de récupération des activités physiques et sportives n'est pas la même pour tous les sportifs et les sports. En effet, un demi-fondeur (coureur de demi-fond) qui travaille pendant 2 heures intensément, a une phase de récupération plus importante que le sportif du dimanche qui ne peut pas faire un footing de plus d'un quart d'heure. Le demi-fondeur aura une phase de récupération minimum de 18 heures et allant jusqu'à 24 heures alors que le sportif du dimanche peut recommencer un footing après 8 heures de repos. • On peut observer ce phénomène suivant deux autres schémas:
Quand un sportif enchaîne des stimulus d'entraînement trop rapprochés, le niveau des performances diminue de façon linéaire. Plus les stimulus sont rapprochés plus la pente est aiguë. Si un demi-fondeur, avec un travail de 2 heures 30 de travail, respecte les 18 heures de repos, il effectue un cycle parfait. Par contre, si le temps de récupération est de 16 heures au lieu de 18 heures, la pente diminue au fur et à mesure et le surentraînement apparaît relativement lentement. Le sportif peut le supporter mais si cette période de temps n'est pas respectée ou réduite, alors il se dirige directement vers le surentraînement. Un sportif, s'entraînant deux fois par jour, arrive plus rapidement vers le surentraînement étant donné que la phase de récupération n’est pas respectée.
Si un athlète continue le surentraînement, il sera en surentreprise puis en surcharge, en surentraînement aigu et enfin en fatigue aigüe qui est un danger de mort. À long terme, la fatigue aigüe se transforme en danger de mort mais à court terme, c'est un épuisement total (le schéma représente une pente rapide). • Les Accidents physiques consécutifs au surentraînement. • Les accidents physiques du sportif sont loin d'être rare, d'après les statistiques effectués chez des golfeurs (qui sont à peu près les mêmes dans les différents sports, la seule variance est le type de cassure), sur 244 personnes interrogées ( 219 hommes, 35 femmes), 34,5% des accidents sont au niveau des lombaires (bas du dos), 33% au niveau du coude, 20% au niveau du poignet, 11% au niveau de l'épaule, 9% au niveau du genou, etc. Ses chiffres sont tout à fait colossaux et la conclusion est intéressante : 62% des joueurs ont été blessés au moins une fois. Dans ces 62%, il y a vrai sensiblement x% de la moitié des accidents lié à une mauvaise pratique et le reste lié au surentraînement. Les personnes interrogées sont de tout niveau, ainsi le surentraînement apparaît sous différente forme et dans les cas des accidents, le plan d'entraînement n'a pas été respecté. Face à ce non-respect du schéma d'entraînement, les fédérations comme le ski et le canoë-kayak font ce type d'interrogatoire pour dépister le surentraînement: ce qui intéresse un entraîneur et les sportifs, c'est d'obtenir des résultats en atteignant le top niveau et sans se blesser. Le surentraînement est tout à fait l'inverse du bon niveau métabolique et cela entraîne les blessures. Il est donc facile de comprendre pourquoi les fédérations s'y intéressent. Comment les sportifs entrent-ils dans ces blessures ?
L'entrée dans les blessures est de nouveau un cercle vicieux. Le sportif a une surcharge quelconque dans sa pratique, il possédera des lésions musculaires. Pour les réparer, l'organisme a un phénomène de cicatrisation qui est un phénomène inflammatoire, il fait mal mais si l'individu arrête la blessure se guérit. La douleur a été "inventée" par la nature pour signaler à l'organisme qu'il se passe quelque chose d'anormal, qu'il faut en prendre en compte et intervenir pour le modifier. Si le sujet ne procède pas à un repos et qu'il poursuit l'activité, il majore la situation initiale et ainsi à plus de douleur: il est entré dans le cercle vicieux de la douleur. Si au départ, la surcharge est extérieure, elle va devenir intérieure lors d'une poursuite de l'effort qui va majorer sans cesse la blessure: ainsi le sujet rentre dans le cercle vicieux de la blessure chronique. Les blessures de ce type sont très nombreuses mais les plus fréquentes sont les périostites, les tendinites, les bursites: typiquement lié à la surcharge au niveau du coude), les myosites et tendinites sont toutes des surcharges donc sont toutes des formes physiques de surentraînement. • Les liaisons d’artroses que les médecins observent chez le sportif un peu plus âgé, chez le gymnaste de 30-35 ans, sont toutes des surcharges. À titre anecdotique, le magazine "L'Ancêtre" a sorti, il y a une dizaine d'année, une étude sur les gymnastes. Ils avaient examiné, avec plusieurs milliers de sportifs, une comparaison de ces athlètes qui, au point zéro de leur carrière jusqu'au plus haut niveau de la compétition, sont arrivés sans lésion majeure. Par soustraction, les médecins ont défini combien il faut de gymnastes blessés pour obtenir un gymnaste de très haut niveau. Les résultats ont révélé à plus de 99 %, c'est-à-dire que sur 100 gymnastes, il faut en casser 99 pour arriver à un gymnaste de très haut niveau. Avec les golfeurs, les résultats ont dévoilé un niveau encore au-dessus mais sur cet exemple les sportifs de haut niveau ne sont pas différenciés des amateurs. Ces blessures sont en partie du à l'ergonomie et en partie à des manifestations du surentraînement. • Les fractures de fatigue sont également dues à la fatigue dans les cas du surentraînement, elles peuvent être complètes (très rare, l'os est complètement cassé) mais sont beaucoup plus souvent partielles et peuvent passer inaperçues. Les fractures de fatigue partielle ne cassent pas, elles entraînent une douleur et à 25 ans elles restent de façon minime. L'os est réparé mais ne retrouve pas sa rigidité d'en temps et casse à 40-50 ans sous forme dartrose: ces fractures partielles sont des fractures complètes réduites.
Préventions et traitements • . • De nombreux entraîneurs sont capables de voir quand leurs athlètes ont dépassé leur niveau de tolérance et que leurs performances commencent à diminuer, mais il est souvent trop tard et il leur faut des jours, voir des semaines de repos. Bien qu’il existe des techniques pour déterminer si un athlète a dépassé ses limites, la mesure du changement dans le rythme cardiaque (RC) au repos est la technique la plus simple à utiliser (elles comprennent les mesures des niveaux d'enzymes dans le sang, de la consommation maximale d'oxygène et des irrégularités des graphiques de l’électrocardiogramme (ECG)). • Il faut comparer le RC au repos pour pouvoir mesurer les variations du RC. Pour le mesurer avec précision au repos, l'athlète doit prendre son pouls le matin au lit, dès son réveil pendant 15 secondes, multiplier ce résultat par 4 pour avoir le nombre de pulsations par minute. On peut établir le point de comparaison en prenant une lecture quotidienne pendant une ou deux semaines. Si le RC au repos de l'athlète commence à monter chez une personne bien entraînée, c'est peut-être le signe annonciateur du surentraînement. La diminution du nombre d'heures et de la qualité du sommeil est aussi une autre façon facile de mesurer le surentraînement. Un journal d'entraînement où sont notées les heures de sommeil, le RC, le poids, le désir de participer à une compétition, l'appétit et les douleurs musculaires peut être un outil précieux pour déceler tôt le syndrome de surentraînement. • Le traitement le plus évident du surentraînement est l'arrêt de l'entraînement. Cependant, les entraîneurs craignent parfois que l'athlète souffre d'un arrêt prolongé et proposent parfois un entraînement plus léger de quelques jours par semaine. Des études ont montré que les athlètes surentraînés récupèrent plus rapidement en 3 à 5 jours de repos complet. Selon la cause du syndrome, une consultation psychologique pourrait aider l'athlète à surmonter les problèmes émotifs qui contribuent à son état. En outre, un changement de régime alimentaire peut accélérer la récupération. Par exemple, la prise d'une plus grande quantité de glucides avec protéine et gras essentiel peut aider à favoriser un repos optimal (sans abus). Les changements importants dans le régime alimentaire ne devraient être discutés qu'avec un spécialiste en nutrition.
Comme pour tous les problèmes de santé, il est préférable de prévenir le syndrome de surentraînement que de le traiter. Voici quelques conseils pratiques qui aideront à conseiller les entraîneurs et athlètes afin qu'ils demeurent en pleine forme. • - Pour minimiser le risque de souffrir des symptômes du syndrome de surentraînement, les athlètes devraient respecter un protocole d'entraînement cyclique qui comprend des périodes d'entraînement intensif suivies de périodes d'entraînement facile ou modéré. • - Se réserver au moins une journée de repos par semaine. • - S’informer des activités de ses athlètes en dehors des entraînements afin d'avoir un portrait réaliste du stress auquel leur corps et leur esprit sont soumis. • - Connaître le nom d'au moins un psychologue sportif et d'un conseiller en nutrition de confiance qui pourrait être recommander aux athlètes, le cas échéant. • - Vérifier régulièrement le journal d'entraînement de ses athlètes. Le diagnostic rapide du surentraînement peut diminuer le temps de récupération de l'athlète et les réintégrer plus rapidement à un plein régime d'entraînement.
Maintenant que les différents aspects des signes du surentraînement ont été définis, il faut avoir une bonne conduite à suivre. Cette conduite est simple selon la couleur du feu tricolore : ainsi au feu orange ou rouge : arrêt complet de l’entraînement et demande de l’avis d’un professionnel (règle de base à partir de l’avis qui doit être pris tout de suite, il peut déboucher sur plusieurs conduites). • -Si l’individu est surentraîné ou cassé, cela entraîne un arrêt de toute activité parce qu’une fracture de fatigue s’installe, une telle dépression hormonale[6] est complètement épuisée, conséquence de, cet individu sort du circuit sportif, il ne s’entraîne plus ou à un niveau moindre. • -le sportif n’est pas surentraîné, il peut continuer au même niveau. Sur le plan pratique, si un groupe a l’occasion de travailler avec un médecin, les individus surentraînés sont sortis du circuit sans les exclure, il faut les mettre, selon la possibilité, à un programme d’entretien minime (20 à 25% de ce qu’ils font d’habitude), il ne faut pas rompre complètement la pratique. Les sujets passent d’une pratique d’entraînement à une simple pratique d’entretien quasiment ludique. Sur l’exemple du demi-fondeur en surentraînement, l’entraîneur doit lui proposer de passer à un footing léger tous les deux jours. L’objectif est purement d’entretenir sa condition physique pour ne pas avoir une régression, une installation d’une charge pondérale et de dépression aigüe par l’exclusion et pour le remettre à l’entraînement après ce stade de récupération forcée. Il est évident qu’une liaison de type entorse ou fracture nécessite une immobilisation ainsi la pratique disparaît. • Le maintien d’un entraînement minimum qui est ludique et d’entretien, sera associé vraisemblablement à un traitement, selon la possibilité (aspect de rééquilibre métabolique : vitamines, oligo-éléments mais tout dépend des observation du médecin, psychologique : soutien psychique avec une forme médicamenteuse ( un médicament pour dormir le soir, un antidépresseur,… ), avec une forme de dialogue, dans les centres d’entraînement des clubs professionnels, des psychologues sont capables de prendre en charge des individus pour les faire parler de leur surentraînement : Pourquoi sont-ils arrivés à ce stade ? Comment sont-ils arrivés ? Comment le prendre en main ? Comment le faire évoluer ? • La forme médicamenteuse ne soigne pas, elle peut aider au début pour se calmer, dormir mais ne résout rien dans le temps. Pour le reste, c’est un traitement purement symptomatique ne traitent pas la cause, il est indispensable de prendre en charge l’état psychologique est mis en place par les clubs professionnels avec des psychologues associés mais dans une petite structure, ce sont les entraîneurs qui doivent remplacer les psychologues. Autre cas de figure, la réponse du médecin et de l’individu est surentraîné, il ne faut pas l’arrêter, le responsable prend ses entraînements en main’ c’est à dire qu’il prend le niveau d’entraînement actuel de l’individu et le diminue pour atteindre 20 à 25% du niveau normal puis il le laisse à ce niveau (remarque ; si le sportif est surentraîné, le travail demandé était trop fort, il faut revoir les choses). Il faut descendre en intensité mais en allongeant le temps de repos de 20 à 35%. Le plan d’entraînement set ainsi adapté. Ensuite, le sportif est ramené progressivement au reste du groupe, il est probable que l’individu a besoin d’un appui d’un médecin donc d’un soutien médicamenteux et psychologique. L’entraîneur ne doit pas tomber dans le piège de prêter attention uniquement avec des médicaments (vitamines…). Il faut surtout vérifier l’impact psychologique, le recalcule d’un programme d’entraînement avec trois voies (la poursuite de l’entraînement, la réduction, l’encadrement et le soutien : Passage à l’entraînement zéro, dit entretien ludique, pour le maintenir dans le circuit avec un long soutien médical). • Il faut faire attention, certains sportifs amateurs peuvent se dire que le surentraînement se voit uniquement dans le haut niveau mais le surentraînement est très polymorphe. Les médecins ne rencontrent pratiquement pas le syndrome de surentraînement avec l’individu complètement épuisé, dépressif, ils voient beaucoup plus souvent des individus en baisse de performances, faisant de mauvais résultats scolaires, se blessant, ayant une lassitude du sport. Les médecins rencontrent beaucoup plus souvent des mosaïques où ils constatent qu’une petite partie du syndrome de surentraînement qui est présente (chez les adolescents et les enfants ayant une ou deux bouche(s) du syndrome sont surentraînés, ce sont pas parce qu’ils ont deux ou trois signes du surentraînement qu’ils ne sont pas surentraînés). Le maintien de l’effort entraîne soit vers une cassure, soit vers une absence de résultats donc dans tous les cas le sportif est perdant et est en danger.
Démarche diagnostique. A. LE SUIVI DE L'ENTRAÎNEMENT ET L'INTERROGATOIRE. • Après avoir compris comment programmer un cycle d'entraînement et ainsi éviter de tomber dans le syndrome de surentraînement, il faut que l'entraîneur soit capable de mettre en évidence si un individu est surentraîné. Ce n'est pas tout de dire qu'il est surentraîné, il faut le soigner. L'entraîneur doit se dire que cet individu est peut-être surentraîné, il faut qu'il s'en aperçoive. Considérons le surentraînement comme un système de feu tricolore. Quand l'entraîneur suit le plan d'entraînement d'un sportif, il doit être capable de dire que tout se passe bien : le feu est vert, son plan d'entraînement est bon. Des petits signes doivent faire passer à l'orange et dire à l'entraîneur qu'il doit faire attention, peut-être que son sujet est surentraîné. Il doit éventuellement être capable de poser des questions à l’athlète en charge qui vont permettre de revenir au vert et poursuivre. A l’inverse, des signes peuvent faire passer à l’orange et éventuellement au rouge. Il faut donc arrêter et demander l'avis de quelqu'un d'autre (médecin, kinésithérapeute, etc.). Et enfin, l’éducateur doit être capable de dire que l'individu est surentraîné, il a donc entraîné son sujet à la zone rouge, il doit arrêter et demander un avis et un suivi médical. • Plusieurs études s'intéressent actuellement à la détection précoce de l'état de surentraînement. Ces méthodes consistent à faire passer des questionnaires fonctionnels et psychocomportementaux aux sportifs afin d'évaluer leur état physique et psychique. Ces questionnaires sont constitués de plusieurs items ciblés sur les signes les plus caractéristiques du surentraînement. En fonction des réponses, on peut diagnostiquer le sportif. Ce document peut servir de support aux entraîneurs et dirigeants sportifs en leur permettant de corriger individuellement les charges de travail des athlètes. Au-delà de 6 items cochés, le risque de surentraînement augmente. Chez les sportifs surentraînés, les items les plus choisis seraient: 1, 2, 4, 5, 27 et 42. Cette liste se situe en annexes et évoque quelques problèmes rencontrés par beaucoup de sportifs.
B. LA RECHERCHE DES SIGNES ASSOCIÉS. • Le surentraînement possède des signes associés qui permettent de révéler les différents stades ( feu rouge, orange ou vert). Ces signes sont propres à chaque personne. Le site de la fédération française de canoë-kayak ont procédés à la rétrospectives des différents signes, ceux-ci doivent inciter à la prudence: • - le syndrome grippal: • Bons nombres d'affections virales bénignes sont qualifiées de grippes parce qu'elles provoquent un peu de fièvre, des courbatures et un état de fatigue intense. Certaines d'entre elles s'accompagnent d'une atteinte du muscle cardiaque inapparente; elles ne peuvent être diagnostiquées par l'examen médical et on les accuse d'être responsables de séquelles myocardites lorsque le cœur n'est pas ménagé: des lésions fibreuses responsables de troubles du rythme cardiaque pouvant causer une mort subite (dysplasie arithmogène du ventricule droit). Laissons donc les grippés et autres infectés fatigués se reposer dix à quinze jours avant de reprendre une activité physique intense. Ce repos, trop court pour faire perdre les bénéfices de l'entraînement, permet également d'éviter un état de fatigue prolongé. Prenons un exemple concret, si dans une équipe de vingt individus, quinze ont la grippe: la question ne se pose pas. Mais par contre, s'il n'y a qu'un seul sujet malade, l'entraîneur doit se poser des questions, c'est un feu orange, le sujet à la charge est donc plus fatigué que les autres d’où une défense immunitaire en baisse causée par l'anabolisme. • - les petits traumatismes: • Les blessures musculaires, tendineuses ou ligamentaires guérissent pour la plupart en une quinzaine de jours, si la zone concernée est mise au repos, éventuellement immobilisée par un strapping, une attelle voire un plâtre. Lorsque cette phase de cicatrisation n'est pas respectée, le risque est l'évolution vers un état chronique et douloureux, source de contre-performances: tendinite, instabilité ligamentaire, douleurs rachidiennes, fragilité musculaire. Avec un peu de patience, un simple bobo ne se transformera pas en pathologie ostéo-articulaire invalidante. Exemple, un sportif se blessant avec une raison évidente n'aura pas de problèmes, en canoë-kayak une mauvaise chute sans gravité est "le risque du métier". Si, au contraire, aucune raison est apparente à ses petits traumatismes alors c'est un clignotant, un sportif ne se fait pas mal innocemment. Les sujets se sont faits mal parce qu'ils ont une mauvaise ergonomie, un mauvais encadrement ou se trouve en surentraînement. • - les symptômes survenant à l'effort ou après l'effort • Malaise, syncope, palpitations, douleurs thoraciques ayant pour particularité de survenir pendant ou après l'effort doivent inquiéter et justifier le recours au médecin. Ces troubles peuvent être l'expression d'une maladie cardiaque et méritent un examen clinique, un électrocardiogramme de repos et selon l'avis médical des explorations plus spécialisées (échocardiographie, ECG d'effort, profil tensionnel d'effort, holter). Tous ces signes sont représentables par un feu rouge. • Le risque d'un accident cardiaque à l'effort est majoré lorsqu'il existe des antécédents familiaux d'affections cardiaques ou métaboliques et chez le sportif de plus de 40 ans lorsqu'il est fumeur, atteint d'anomalies des métabolismes des lipides ou du glucose, ou lorsque son entraînement est intermittent et sa pratique déraisonnable. • - l'athlète fatigué • Un état de fatigue peut-être la conséquence d'un surentraînement ou bien plus souvent d'un entraînement mal planifié, "malmenage": mauvaise répartition des séances, séances trop prolongées, trop intenses, mal structurées. Cette fatigue étant physique ou psychique est un feu rouge parce que, pour la fatigue physique, l'entraîneur peut s'en apercevoir facilement avec un individu qui ne répond plus aux entraînements successifs et semble "crevé", mais si la fatigue est psychique, le sportif est un peu dépressif et ne se sent pas bien. Bien sur le réconforter, l'encadrer sont bien pour lui mais en même temps c'est pour l'entraîneur un feu rouge du surentraînement: c'est la partie psychologique du cercle vicieux du surentraînement. Ces symptômes traduisent derrière ou un catabolisme très important ou un déséquilibre hormonal ou un désordre huminitaire. • Il faut savoir tenir compte du travail professionnel ou des résultats scolaires et de la qualité du sommeil (les heures de sommeil doivent être assez suffisantes pour permettre une totale récupération). Un état de fatigue matinal disproportionné avec l'activité du sujet peut être révélateur d'un trouble anxieux voire dépressif. • Le surentraînement et le malmenage s'accompagnent de troubles cardiaques évocateurs (tableau ci-dessous). Le sujet n'a pas faim, maigrit. Il devient irritable, a des difficultés d'endormissement. Les traumatismes et les infections sont plus fréquents et apparaissent comme un refuge ou une excuse à l'échec. Les performances diminuent et l'entraîneur est tenté d'accroître le travail pour maintenir les résultats: course aboutissant au découragement et à l'abandon du sport. Là encore, une mise au repos au bon moment puis la reprise d'une activité adaptée permettent de préserver l'avenir. En cas de malmenage, la fatigue est disproportionnée à la charge de travail et ce n'est pas le repos, mais l'adaptation des séances dans leur rythme et leur contenu qui permettra de retrouver la forme. Rappelons que, pour obtenir une surcompensation, origine de l'amélioration des performances, l'organisme doit passer inévitablement par une phase de récupération de quelques minutes à quelques jours (selon le type et l'intensité de l'effort) pendant laquelle la répétition de l'exercice a un effet nocif: compter 48 heures de récupération après un entraînement en endurance bien conduit ou une journée de compétition. Sur le plan bio-énergétique, ce droit à la paresse est une obligation ! Cette nécessaire récupération est bien évidemment en contradiction avec le nécessaire apprentissage des techniques et surtout avec les idées d'entraîneurs qui doivent occuper leurs équipes et pour qui les résultats seraient proportionnels avec la charge d'entraînement.
Tableau : les signes de surentraînement ou de « malmenage » sportif :
Sur le site de la fédération française de ski, on retrouve les mêmes altérations qui doivent donner des signaux d'alertes chez les sportifs mais surtout chez les entraîneurs qui doivent absolument réagir: altérations d'ordres psychologiques, diminution des motivations, modifications de l'humeur, logorrhée irritabilité ( élément complémentaire, un individu dépressif peut la manifester sous une forme dite asthénique, c'est-à-dire qu'il est fatigué, il a la « flemme »: c'est une dépression facile = clignotant. Elle se manifeste de façon hystériforme, c'est-à-dire que l'individu est tout le temps agité, ne tient pas en place, parle tout le temps, fait un commentaire sur tout. Les deux formes ont la même valeur; l'agité hystérique, l'asthénique fatigué: syndrome dépressif, il faut s'en méfier). Les petits accidents sont intégrés dans les troubles de la coordination qui correspondent bien à une phase physiologique, sous support biologique. La baisse des performances et les petits accidents, quand les sportifs sont surentraînés, aboutissent à un déficit des structures hormonales d'où une altération du bon fonctionnement du circuit. Une baisse de la coordination endurcit les petites blessures. Une augmentation de la fréquence cardiaque, des tensions artérielles et de l'anxiété sont d'autres signes de mise en garde. Le site ajoute des problèmes digestifs (= diarrhée, constipation excessive, etc.), des troubles de la minorée ( règle trop longue, trop courte ou inexistante ) qui sont aussi des signes de surentraînement. • Tous ces signes énumérés précédemment doivent être des signes que les entraîneurs doivent reconnaître.
C. LES INVESTIGATIONS SPÉCIALISÉES. • Dès que l'entraîneur a mis en évidence par l'interrogatoire un doute, sur un surentraînement possible et que le doute soit de type feu orange: il doit faire attention, surveiller, prendre avis de quelqu'un, soit de type feu rouge: arrêt immédiat de l'entraînement pour la "victime", le responsable prend avis de quelqu'un (souvent un médecin, car il peut mettre en évidence le surentraînement d'abord par l'interrogatoire, comme l'entraîneur avec tous les éléments précédemment cités, et par des examens complémentaires biologiques notamment sanguin, le sportif aura une augmentation de la vitesse de sédimentation, une anémie, des troubles de la formule blanche c'est-à-dire des globules blancs en trop ou pas assez, dans le grand nombre des cas une hypercagnénie, une hyponatrémine, des problèmes pathologiques urinaires, des enzymes métaboliques en augmentation, etc. Tous ces signes sont la patrie d'examen dont dispose un médecin pour dépister ou compléter le dépistage, la présence chez un individu du surentraînement. Il faut avoir en tête cette démarche d'une part lorsque l'entraîneur construit un plan d'entraînement, d'autre part lorsque ce plan est mis en action. Cette démarche consiste aux trois hypothèses possibles: feu vert, orange ou rouge, ce n'est pas basé uniquement sur l'interrogatoire et l'observation des sportifs.
Pour mieux comprendre la fatigue du sportif et aider ainsi son médecin à faire plus facilement un diagnostic, eureka-sport.com donne les 50 symptômes de la fatigue qui ont servi à établir une échelle d'évaluation nommée " échelle d'évaluation clinique G.E.F. 10"Les médecins qui ont conçu cette échelle (L. Crock et P. Bugard) l'ont divisée en trois parties mais cette division n’apporte rien de plus. Pour simplifier l'exposé, il est préférable de rester sur 10 rubriques comportant chacune 5 symptômes. Ces examens médicaux ne correspondent pas à un suivi médical mais à une simple visite à la suite d’une sensation de fatigue qui pourrait être engendré par un surentraînement.
Les mots entre ( ) sont des explications des mots précédents. Cette liste n’est qu’un échantillon des symptômes que chacun peut compléter. Dans chaque rubrique, l’athlète peut se donner une note de 0, 1 ou 2 par symptôme, (zéro s’il ne l'a pas, 1 s’il l'a un peu, 2 si c'est souvent) ce qui donne entre 0 et 10 par rubrique qu’il inscrit dans chaque petite case carrée. En faisant la somme des 10 rubriques, il obtiendra une note sur 100. Ce sera sa note de fatigue. Cette fatigue ne doit pas être trop élevée. Ce test doit se faire toujours à la même heure. • Il faut aussi faire attention aux signes qui pourraient paraître accessoires comme les résultats scolaires, les troubles d'humeur, etc. L'entraîneur doit, à tout moment, les replacer dans le schéma des hypothèses et être capable de calquer son interrogatoire avec ce schéma pour ensuite les comparer avec les graphiques de Matveiev: ainsi il pourra mettre en évidence le surentraînement. Un entraîneur ne posera pas les diagnostics du surentraînement de façon biologique ou médicale, ce n'est pas son domaine. Son métier est de dire qu'il a un doute, il demande alors l'avis d’une personne qualifiée. L'avis peut être tellement sévère que le sujet peut s'arrêter complètement et l'entraîneur demande un avis ou au contraire, il n'a pas de doute. Mais, la certitude du non doute vient toujours après les autres (le doute). Ainsi, il s’invite à toujours avoir un doute qui pourra être mieux réfuté. Il suffit de suivre les athlètes par un interrogatoire. Ne jamais se mettre dans une position où les sportifs ont un bon rendement, il faut sans cesse se poser la question afin de savoir si le plan d'entraînement marche bien, dès lors il sera plus difficile de passer en surentraînement. Dans la plupart des cas, le surentraînement complet est rare sauf si l'équipe est vraiment poussée à bout. Les médecins et entraîneurs rencontrent plus souvent le surentraînement sous une forme un peu larvé qui est les accidents du sportif.
QUESTIONNAIRE LISEZ ATTENTIVEMENT CETTE LISTE ET COCHEZ LA RÉPONSE "OUI" OU "NON" SELON VOTRE ÉTAT ACTUEL. VEUILLEZ RÉPONDRE A TOUTES LES QUESTIONS MÊME SI ELLES NE VOUS SEMBLENT PAS TRÈS ADAPTÉES A VOTRE CAS. SI VOUS HÉSITEZ, ENTOUREZ CE QUI CORRESPOND LE MIEUX A VOTRE ÉTAT D'AUJOURD'HUI.
METTRE UNE CROIX POUR SE SITUER ENTRE CES DEUX EXTRÊMES: Mon état physique: GRANDE FORME __________________________________ MÉFORME Je me fatigue plus LENTEMENT_______________________________________ plus VITE Je récupère de mon état de fatigue Plus VITE ________________________ plus LENTEMENT Je me sens: TRÈS DÉTENDU ____________________________________ TRÈS ANXIEUX J’ai la sensation que ma force musculaire a: AUGMENTE ______________________DIMINUE J’ai la sensation que mon endurance a: AUGMENTE __________________________ DIMINUE
Partie V : Préventions et traitements • Tests de performance • Les tests physiologiques de capacité physique sont nécessaires pour évaluer la qualité de l'entraînement. Ils donnent des indications sur la progression, permettent de déceler les faiblesses sur lesquelles porter les efforts à l'entraînement. • Les mesures les plus courantes : • * L'auto test le plus facile est la mesure du pouls le matin au réveil. • * Le Ruffier-Dickson, le plus simple des tests d'effort (30 flexions en 45 secondes), fournit de précieux renseignements sur la qualité de l'entraînement. Il évalue bien en particulier la qualité de la récupération. • Mesurer le pouls de repos P1, • le pouls en fin d'exercice P2, • puis 1 minute après P3 • Indice de Ruffier = (P1+P2+P3-200)/10 • <0 = excellent<3 = très bon3-6 = bon6-9 = moyen>9 = médiocre • * La mesure de la VO2 max. mesure les qualités physique aérobie. C'est un test indispensable en ski-alpinisme. Elle est associée de façon indissociable à la mesure des seuils. • * Les tests de vitesse et de condition physique etc. sont choisis lors de la visite de suivi de l'entraînement.
Consultation médico-sportive, suivi médicale • Le médecin examine le sportif à la recherche de défaut préjudiciable à la santé, en particulier ceux qui peuvent se révéler lors du geste sportif. La correction de ces défauts participe à l'amélioration de la performance. • Choisissez un médecin du sport qui connaît bien votre pratique sportive et ses exigences .Il peut apporter des conseils dans beaucoup de domaines. • Cette consultation est une occasion privilégiée de perfectionner sa pratique. Il faut en profiter pour poser des questions sur tous vos problèmes de santé et sur vos doutes. • Voici quelques tests à faire pour connaître les capacités et les limites des athlètes en charge :
Les tests d’évaluations :vont permettre de définir les objectifs d’entraînement. • Les tests d’efforts : • Se sont des tests simples qui permettent essentiellement d’apprécier l’adaptation cardio-vasculaire et respiratoire à l’effort. Puisque la valeur absolue des résultats, sont les variations des résultats pour un mme sujet qui permet d’apprécier la progression. • Test de Martinet :(enfants de–10 ans) • Ce test consiste à faire réaliser 20 flexions de jambes en 40 secondes. A la fin du test le sujet reste debout et on lui prend son pouls avant l’effort, 1min, 2min, 3min après l’effort. • On doit avoir un retour de la fréquence cardiaque de repos avant les 3min. • Test de Ruffier- Dickson :(enfants de+10 ans) • Ce test consiste à faire réaliser 30 flexions de jambes en 45 secondes. A la fin du test le sujet reste debout et on lui prend son pouls avant l’effort, à l’arrêt et à 1min après l’effort. • P= repos P’= arrêt P’’= arrêt+1min • IDR=P’-70+2(P’’- P’) ID=P+P’+P’’-200 • 10 10 • test pas vraiment fiable mais très diffuser car très simple, puis on se réfère à un tableau • P’ ne doit pas dépasser le double de P • P’’ doit être inf. ou = à P
Test de Storm :(+de 60 ans) • On fait faire 15 fois assis - debout sur une chaise. • On prend la fréquence au repos, à l’arrêt et 1min après l’effort. • hAdaptation bonne à l’effort :Si l’augmentation est inf. à 15 et si le retour à la fréquence est environ 1min. • hAdaptation moyenne à l’effort :Si l’augmentation est entre 16 et 20 et si le retour à la fréquence est d’environ 1 à 2 min. • hAdaptation mauvaise à l’effort :Si l’augmentation est sup. à 20 et si le retour à la fréquence est sup. à 2 min. • Test de l’escalier :(pour les adultes) • On fait monter 150 fois en 5 min. le sujet sur un banc d’une hauteur de 50,8 cm. • On lui prend son pouls 1min, 2min, 3min après l’effort (P1, P2, P3) • 3000 . • 2(P1+P2+P3) • hRésultat mauvais :si inf. 60 • hRésultat bon :si c’est entre 70 et 80 • hRésultat très bon :si c’est entre 80 et 90 • hRésultat excellent :si sup. à 90
Test d’évaluation : • En général on pratique ses tests en fin de saisons, cela permet de gérer l’inter- saison. On fait un test à la reprise de l’entraînement spécifique. Puis on se refait des tests 2 mois après les compétition pour trouver des nouveaux objectifs. Ces tests doivent se rapprocher le plus possible des gestes sportifs et permette de le situer à la saison. • Test d’évaluation en anaérobie alactique : • En général il s’agit d’un sprint, effort cour entre 7 et 10 sec mais intense. • Test de détente verticale : c’est la puissance anaérobie alactique. • On a une échelle graduée sur le mur. On fait 3 à 5 essais et on utilise la formule suivante : • Poids (kg)*hauteur(cm)*21,7=puissance • Résultat mauvais : inf. à 45 • Résultat moyen : entre 40 et 45 • Résultat bon : entre 45 et 65 • Résultat très bon : sup. à 65 • Test de Margaria : c’est aussi le test de la célérité. On a un escalier une piste d’élan de 6m et l’athlète doit monter les marches 3/3. On prend son temps à la 3ième la 6ième et la 9ième marche, ainsi que son poids. Et on applique la formule suivante avec D=1,05 :(Poids *D/Temps). • Test de Mathieus :c’est un sprint.On prend un temps sur 45m à fond avec 13m d’élan. On compare les résultats à un tableau
Bibliographie • Monographie: • HELAL Henri, JOUSSELIN Éric et DEMARAIS Yves. Les cahiers de l'INSEP: La récupération en sport: approches des techniques et des moyens. Paris: INSEP, 1996, 190 p. • CD-Rom : • M6. La science au service du sport. e=m6, l’essentiel de la science n°16. M6 interactions : France, 2002. • Sites Internet: • www.eureka-sport.com • www.medisite.fr/xml/sport/golf.xml?dossier=traumatisme • www.imageriedusport.com/avis_specialiste/index_as_enfant-sport6.htm • www.ffme.fr/fiches.technique/ski-alpinisme/performances/index.htm • www.physiomax.com.free.fr/surentrainement.htm • www.skatecanada.ca/french/programs/skating/other/sciencearchivesf/fitness_4f.html • www.easygym.com/entrainement/training9.htm • www.ffck.org/renseigner/savoir/medical/conseilsentrain/droitpar.htm • www.insep.fr/Eac/Doc/surentrainement_prevost.htm • www.preparation-physique.net • http://caratome.free.fr/Formations/LicenceEntrPerf/LaRecup.pdf • [1] La planification d’un entraînement est expliqué sur le site http://www.preparation-physique.net/Planification.htm • [2] Pour plus d’informations sur les différentes techniques de récupération caratome.free.fr/Formations/LicenceEntrPerf/LaRecup.pdf • [3] Informations complémentaires sur le site Eureka Sport http://www.eureka-sport.com/maquette/index_deroule.php3?index=mainfatigue.htm • [4] Pour plus d’informations sur le calcul du VO2 max et en général voir http://www.preparation-physique.net/VO2.htm et sur les adaptations ventilatoires et respiratoires à l’exercice musculaire http://www.preparation-physique.net/Ventilation.htm ou sur le site d’Eureka Sport http://www.eureka-sport.com/maquette/index_deroule.php3?index=mainVo2.htm • [5] Pour plus de précisions sur la fatigue chronique http://www.eureka-sport.com/maquette/index_deroule.php3?index=mainfatigue.htm • [6] Rôle des hormones sur les adaptations musculaires résultant des entraînements en force http://www.prepar