GENTILLY (94) - volet 2

1. GENTILLY (94) - volet 2 Site Gabriel Péri - Quartier bien situé, proche du centre-ville de Gentilly mais dont l’accès est difficile. La bretelle partiellement couverte de l’autoroute A6 constitue une véritable tranchée dans la vie du quartier et provoque des nuisances. Population 1 600 habitants. Patrimoine 642 logements appartenant à la SA d’HLM EFIDIS Cité HBM des années 1930, 12 bâtiments de 6 niveaux alignés sur 3 rangs 4 bâtiments (224 logements) sont voués à la démolition pour dédensifier le quartier, les 8 autres ont été réhabilités en site occupé entre 1995 et 1998 Contexte Des tensions résultant de la réhabilitation, mal vécues par certains : insatisfaction quant aux nuisances, aux travaux réalisés, au manque de concertation. Des dégradations et des agressions, culminant au printemps 1998. La demande EFIDIS a commandé au CREPAH un diagnostic afin d’améliorer sa connaissance du fonctionnement social du quartier et de recenser et d’analyser les politiques publiques et associatives locales. Cette démarche devait permettre au bailleur de se positionner dans le CLS de Gentilly et de mettre en place un plan d’action partenarial susceptible de ramener la tranquillité à Gabriel Péri. Méthodologie Constitution d’un comité de pilotage mixte EFIDIS – Ville de Gentilly Constitution d’un groupe de travail interne à l’Office Vingt entretiens qualitatifs avec les acteurs du quartier • PRINCIPALES CONCLUSIONS DU DIAGNOSTIC • Peu de faits objectifs relèvent de l’insécurité. Les événements du printemps 1998 sont ponctuels et liés à une période de tension consécutive aux mutations urbaines du quartier. • Les incivilités et dégradations sont en régression. • Le sentiment d’insécurité est modéré sur le quartier, et ressenti essentiellement par les personnes âgées, les emménagés récents et les commerçants.

2. Une concertation insuffisante entre acteurs publics d’une part, avec les locataires d’autre part. • Une inquiétude généralisée quant à l’avenir du quartier. Habitants et acteurs craignent que dans ce contexte de mutation, l’équilibre socio-démographique du quartier soit bouleversé et que les réseaux sociaux se distendent pour laisser place à l’anonymat. • STRATEGIE MISE EN OEUVRE • Le plan d’action comporte trois axes stratégiques, déclinés en objectifs opérationnels qui concernent soit la ville, soit le bailleur, soit les deux. • 1 - Améliorer la sécurité passive et la gestion de proximité (leader EFIDIS) • Au niveau de l’entretien du bâti, le bailleur doit maintenir les efforts engagés, engager une réflexion sur le devenir des caves et relancer la question de la mise en place de contrôles d’accès. Du point de vue de la gestion sociale, le bailleur doit engager une réflexion concertée autour de l’occupation sociale et du traitement des familles lourdes et mettre en place des outils de connaissance de la situation du quartier. • 2 - Améliorer la concertation et l’information dans la poursuite du Projet Urbain (leader ville) • Il est prévu : un renforcement de la coordination des acteurs institutionnels, un effort de mobilisation des habitants, une réflexion partagée sur le stationnement et les commerces. • 3 - Développer des partenariats entre acteurs de la sécurité, de la prévention et de la vie sociale (leader EFIDIS) • Les actions à mener se situent autour du renforcement du tissu social et de la revitalisation de la vie associative, du développement de relations formalisées avec la police et la justice, de l’intégration d’EFIDIS au CCPD, du soutien à l’action des éducateurs de prévention.