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LA FILI È RE PUBLICATIONS. Projet présenté par la section messageries SGLCE- CGT. Tables des matières. Page 3 Avant propos. Page 4 Un centre national de traitement des publications, une réponse pertinente aux défis…… Page 5 Schéma de la filière publications.
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LA FILIÈRE PUBLICATIONS Projet présenté par la section messageries SGLCE- CGT
Tables des matières • Page 3 Avant propos. • Page 4 Un centre national de traitement des publications, une réponse pertinente aux défis…… • Page 5 Schéma de la filière publications. • Page 6 Schéma d’organisation du centre national de traitement des publications. • Page 7 L’activité (les volumes à traiter) • Page 8 Adapter l’outil industriel. • Page 9 L’organisation du travail. • Page 10 L’organisation du travail et les niveaux de productivité. • Page 11 Processus de production. • Page 12 Plan du centre. • Page 13 Estimations des effectifs. • Page 14 Coût d’exploitation et économies réalisées. • Page 15 conclusion.
Avant-propos: • Le projet présenté par notre organisation syndicale tient compte des évolutions de la filière publications. • Pour le réaliser nous avons utilisé les informations et données compilées dans différents rapports d’expertise ainsi que les documents communiqués par la direction du groupe . • Vous trouverez la liste de ces documents ci-dessous : • Compte rendu du droit d’alerte 2004. • Rapport de l’expert comptable sur l’exercice 2006 (cabinet APEX). • Rapport d’expertise sur le projet défi 2010 par l’expert mandaté par le CCE (juillet 2008). • Document direction du 23 juillet 2008. • Relevé des effectifs de Combs-la-ville. • Tableaux des niveaux de production centre nord et Rungis; • Tableaux des niveaux de production de Combs-la-ville. Ont également été utilisés comme source d’informations les données communiquées par la direction lors de réunions techniques notamment: le document intitulé « scénario centralisation NMPP: faire traiter en central la plupart des flux publication presse à l’ID dépôt ». Les chiffres du volume d’activité relevant du centre de traitement des publications (juillet 2008).
Un centre national de traitement des publications,une réponse pertinente aux défis…… Le centre national des publications doit permettre de concilier: • Le traitement égalitaire des titres • Une logistique appropriée • Une maîtrise des coûts d’exploitation • Les dimensions, sociale, humaine et environnementale du développement durable Il doit par la maîtrise du traitement physique des flux: • Être au service des éditeurs et des dépositaires • Regrouper les flux « gros»« « détail » et« sécurisé » • Assurer la fonction de réassortiment central (national) Ce centre dédié aux NMPP répond aux critères de sécurisation et de traçabilité.
Schéma de la filière publications • Le centre national de traitement des publications • Ce centre dédié au NMPP se situe au sud de l’IDF. • Le mode de traitement sur le CNP s’effectue à l’ID dépositaires pour les volumes suivants: • Les palettes • Les appoints • Les paquets • Les titres imports • le réassortiment. • Les expéditions sont réalisées par fer ou par route. Imprimeurs brocheurs Centre de traitement national dépositaires diffuseurs
Schéma d’organisation du centre national de traitement des publications
L’ACTIVITE (les volumes à traiter) Regroupant les volumes aujourd’hui traités sur les sites de Saint-Fargeau, Servon, Chelles et Combs-la-ville, l’activité s’établit comme suit: • 290 000 palettes par an • 34 millions de paquets par an • 10 millions d’appoints par an Ce qui représente une activité journalière moyenne sur la base de 311 jours ouvrables de: • 933 palettes • 109 324 paquets • 32 154 exemplaires d’appoints
ADAPTER L’OUTIL INDUSTRIEL La mécanisation appropriée et le traitement manuel permettent de concilier: souplesse et efficacité du traitement dans chaque zone de travail. Ce processus assure un très bon niveau de qualité et de tracabilité des commandes dépositaires. La mécanisation: Repenser pour devenir un outil au service des utilisateurs et de l’exploitation. Elle préserve et améliore les conditions de travail tout en permettant des gains de productivité. Les développements essentiels sont: • Vrac mécanisé ou semi mécanisé • Dépalettiseurs: les palettes sont déconditionnées pour les seuls volumes nécessaires aux zones (appoints,paquets et réassort). Les paquets restant sur palettes constituent ainsi la base de préparation des commandes « mini vrac ». Ces palettes sont à cette fin convoyées vers la zone de traitement vrac • Trieur: il permet la circulation des paquets afin de réaliser les conditionnements. Sa programmation permet d’optimiser les commandes dépositaires (ex; pour un même client un même titre est regroupé sur une palette simplifiant ainsi le traitement chez le dépositaire. La capacité du trieur est amélioré en limitant le trafic inutile notamment entre zones (assuré par les opérateurs à l’aide d’appareils de manutention ou convoyeurs) . • Convoyage: Facilite la circulation des palettes et des paquets entre zones de traitement. • Banderoleuses. • Le centre est doté d’un parc d’appareils de manutention.
L’organisation du travail: La séquence de travail: • Les horaires d’ouverture et de fermeture du centre seront négociés afin de répondre aux contraintes inhérentes d’une part aux livraisons et d’autre part aux expéditions. • L’organisation du travail repose sur une session en continu évitant les ruptures de charges. • La séance de travail des salariés est mieux utilisée.
Processus de production • Réception: déchargement, opérations de contrôle et répartition pour les différentes zones de traitement • Zone vrac: préparation des commandes dépositaires (conditionnement paquet): Organisée en nombres de salles et de box clients correspondant aux dépositaires . Les salles sont alimentées par générales et les dépalettiseurs (fonds de palette). Les goulottes associées au traitement manuel sur cette zone permettent de compléter les commandes dépositaires. • Traitement des palettes homogènes: Elles sont acheminées après étiquetage à la réception vers l’expédition par convoyeurs automatiques. • Zone appoints: préparation des commandes dépositaires (conditionnement à l’exemplaire): Organisée autour de meubles cases elle est alimenté par la générale.
Plan du centre Zone appoints
Estimations des effectifs • Réception: 25 caristes • Générales 8 postes • Zone vrac dépalettiseurs et paquets 36 postes • Évacuation 7 caristes • Zone appoints 10 postes • Expédition 20 postes • Économat 1 poste • Sécurité 3 postes • Ménage 2 postes • Total 112 postes Dans un atelier ouvert 6 jours sur 7 la passe conventionnelle des ouvriers de la presse parisienne travaillant 5 jours est de 1.6. Sur cette base l’estimation des emplois ouvriers nécessaires à l’exploitation est de 179. Auquel il convient de rajouter: 19 emplois au réassort 20 emplois au service technique Concernant l’encadrement, les ratios différent selon les approches. La direction estime à 20 %, le nombre d’emplois cadres nécessaire, Ce point devra être négocié.
Coût d’exploitation et économies réalisées Précisions : le plan logistique prévoit de supprimer le niveau 1 en travaillant en synergie avec le niveau 2. Or, les économies estimées à 40 millions d’euros peuvent être fortement compromises dans la mesure où les logiques retenues dans le plan « Défi 2010 » impliquent les Messageries Lyonnaises de Presse (MLP), d’après les documents d’origine des NMPP). En effet celles-ci devront utiliser les plates-formes en province pour l’acheminement de leurs publications vers le réseau dépositaires. Dans ce cas, nous devons être assurés que les choix logistiques des MLP soient maintenus durablement. Ce que nous doutons, eu égard à l’offensive menée actuellement par les MLP ( rachats de dépôts de presse au niveau 2 etc…) • Ce projet se rapproche de l’hypothèse n°3 présenté par l’expert mandaté par le CCE dans le cadre de son rapport sur « l’ examen du projet défi 2010 » ( juillet 2008). • A partir de son analyse et sur les bases de son rapport nous pouvons affirmer que le projet que nous présentons permettrait de réaliser une économie de 22, 6 M€. • Par ailleurs, lors de nos entretiens la direction a affirmé que le choix d’un traitement dans un centre national tel que nous le développons, permettrait de banaliser ( à la charge du transporteur et compris dans son contrat) le coût des plates formes logistiques régionales prévues par son projet. Par conséquent ce coût estimé entre 3.9 à 5.3 M€ vient s’ajouter aux économies réalisées. • D’autre part, notre projet rationalise le traitement des flux « gros », « détail » et « sécurisé »( traitement sur un site) il simplifie les transports et diminue leurs coûts, à l’inverse d’un projet reposant sur une multiplication des lieux de traitement. • Ce surcoût n’étant pas aujourd’hui chiffrable, nous ne le retiendrons pas dans nos calculs. Néanmoins nous attirons l’attention sur les risques d’une dérive non maîtrisée des coûts de transport. • Sur la base des éléments tangibles dont nous disposons nous pouvons conclure que notre projet permettra une économie globale comprise entre 26.5 et 27.9 M€.
conclusion Ce projet s’inscrit dans le cycle des négociations qui devaient se dérouler comme convenu dans l’accord signé le 20 juin dernier entre la direction générale des NMPP et le Syndicat Général du Livre et de la Communication Écrite (SGLCE). Un vrai projet d’avenir pour la distribution de la presse ne peut pas reposer sur un seul objectif d’économies à réaliser immédiatement et à tout prix sans s’intéresser au bénéfice qu’aurait la presse à disposer d’une solution durable et acceptable pour l’ensemble des acteurs de notre profession. Ce projet d’organisation de la filière des publications constitue la seule réponse qui soit digne des enjeux de la presse et respectueuse d’un système de distribution offrant toutes les garanties d’un traitement égalitaire et de qualité des titres confiés aux NMPP. Il repose sur l’affirmation d’une architecture fondamentale de la distribution telle que nous l’avons développée dans la « Présentation politique d’un projet alternatif qui tient compte des évolutions de la presse et de la nécessité de maintenir un système coopératif de distribution » CCE du 08 juillet 2008. La force de ce projet vient de sa cohérence et d’un mariage subtil de ce qui a réussi par le passé avec la nécessaire adaptation du schéma de distribution pour répondre aux évolutions de la presse.. Ce projet permet de tendre à un équilibre économique recherché par le plan »Défi 2010 » tout en pérennisant le système et l’avenir de ses salariés. En effet, la simplification du système (des 4 centres d’expédition, il n’en resterait qu’un seul) qui en découle engendre non seulement des économies importantes, mais garantit une qualité des services aussi bien pour les éditeurs que les dépositaires et les diffuseurs. Le regroupement et la maîtrise de l’ensemble des flux « gros » « détail » et « sécurisé » dans un centre national de publications offre tous les avantages pour une distribution réactive, sécurisée et traçabilisée.
Ce projet permet de rentabiliser le centre actuel de Combs-la-Ville qui est parfaitement adaptable pour assurer le traitement national des publications. D’autant plus que la majorité des entreprises réalisant la brochure des publications se situent dans les départements de la Seine et Marne et de l’Essonne. Il permet également d’envisager ce centre embranché sur un réseau ferroviaire, qui serait forcément, eu égard au fret SNCF, localisée dans la région sud-est de l’Ile de France. Pour cela, nous affirmons qu’un transfert total du traitement sur des plates-formes en province ne peut être la solution pour les publications. Sans compter que les frais de transports dans la logique du plan « Défi 2010 » seraient augmentés considérablement Enfin, pour réussir, tout projet d’entreprise doit intégrer les salariés et leur faire jouer un rôle moteur. Le développement durable prend toute sa signification s’il se décline également au niveau social. Dans le plan « défi 2010 », le recours à des emplois et salariés précaires pour remplacer les emplois et salariés des messageries n’est pas acceptable. Notre projet a l’ambition de conserver un niveau d’emplois durable et nécessaire au fonctionnement optimale d’un centre national. Avec ce projet, il existe une réelle alternative négociable en rupture avec une logique de démantèlement du système de distribution et d’une volonté de se séparer des salariés des messageries.