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Le financement intégré à l’Université de Montréal : pratiques actuelles et enjeux

Le financement intégré à l’Université de Montréal : pratiques actuelles et enjeux. Roch Chouinard Vice-recteur adjoint Doyen Faculté des études supérieures et postdoctorales. 51 e congrès annuel de l’Association canadienne pour les études supérieures (ACES/CAGS)

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Le financement intégré à l’Université de Montréal : pratiques actuelles et enjeux

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  1. Le financementintégréà l’Universitéde Montréal : pratiquesactuelles et enjeux Roch ChouinardVice-recteur adjointDoyen Faculté des études supérieures et postdoctorales 51e congrès annuel de l’Association canadienne pour les études supérieures (ACES/CAGS) Montréal, 3-6 novembre 2013

  2. Le financement étudiant à l’UdeM : Principes directeurs, 2008 • Reconnaître que : a. le support financier aux étudiants est une composante déterminante de la durée des études et de la réussite, b.une offre de soutien financier joue un rôle important dans les stratégies de recrutement aux cycles supérieurs, • c. le financement, intégré à un plan d’études, représente un levier important permettant d’accroître la diplomation et de réduire la durée des études. • Assurer, à tous les étudiants inscrits dansdes programmes de formation à la recherche de 2e et de 3e cycles, un revenu minimum pour une durée déterminée.

  3. Le financement étudiant à l’UdeM : Principes directeurs, 2008 (suite) • Mettre en place dans l’Institution une pratique de financement intégré, qui consiste à : a. coordonner, par des montages, l’ensemble des mesures de soutien financier auxétudiants, quelle qu’en soit la source : • Bourses internes • Bourses des grands conseils • Bourses des professeurs • Charges de cours • Auxiliariats d’enseignement et de recherche • Autres revenus ou exonération

  4. Le financement étudiant à l’UdeM : Principes directeurs, 2008 (suite) • b. reconnaître que ce financement est une responsabilité partagée entre l’ensemble des intervenants pertinents (administration centrale, facultés disciplinaires, professeurs et chercheurs, directions de programmes et partenaires externes) ; • c. Prendre en compte le soutien financier dans la planification et l’opérationnalisation budgétaires de l’Institution et de ses unités.

  5. Encourager les unités à se donner une Politique de financement intégré (PFI) Selon le financement disponible, prévoir le seuil minimum de financement, ainsi que les combinaisons de bourses, de financement interne et de revenus de sources institutionnelles qui garantissent l’atteinte de ce seuil pour le plus grand nombre possible d’étudiants. Le financement étudiant à l’UdeM : Principes directeurs, 2008

  6. État de la situation à l’UdeM • Suite à un sondage effectué en 2012 auprès des unités académiques : • près de 44% des répondants déclarent avoir une politique de financement intégré (PFI) et certains depuis une quinzaine d’années, • parmi les unités sans PFI, plusieurs ont l’objectif d’en développer une à court terme, • en l’absence d’une PFI, des stratégies plus ou moins formelles et structurées sont déployées afin de maximiser les sources de financement disponibles.

  7. État de la situation à l’UdeM(suite) • Les systèmes d’information en place rendent très difficile pour les unités de préciser le pourcentage de leurs étudiants qui profitent d’un soutien financier, particulièrement quand ceux-ci fréquentent un centre de recherche affilié, • le sondage confirme que ce sont surtout les étudiants des programmes de formation à la recherche qui reçoivent du soutien financier, • on prend souvent pour acquis que les étudiants des programmes de formation professionnelle ont un travail qui leur permet de subvenir à leurs besoins;

  8. État de la situation à l’UdeM(suite) • l’effet du FI serait particulièrement important sur le recrutement de candidats étrangers à qui certaines universités offrent un financement systématique, • nous ne disposons que de peu de données sur ce qui se passe dans les centres de recherche affiliés.

  9. Valeur et durée du Financement Pour les unités qui ont une PFI, la valeur du financement accordé aux étudiants varie de 10 000$ à 17 000$ au 2e cycle 12 000$ à 19 000$ au 3e cycle. La durée de financement est très variable d’une unité à l’autre. Cependant, on rapporte fréquemment 3 trimestres à la maitrise et 9 trimestres au doctorat.

  10. Sources de financement par cycle Source : Bureau de recherche institutionnelle, mars 2013

  11. Financement selon les secteurs d’études(Sources : BRI, 2012)

  12. Financement selon les secteurs d’études (suite) À l’UdeM, les sources de financement varient selon les secteurs disciplinaires : le financement lié à la recherche est plus important pour le secteur des sciences pures et appliquées et les sciences de la santé, Les sciences sociales et les arts, lettres et sciences humaines profiteraient davantage du financement lié à l’enseignement.

  13. Financement selon les secteurs d’études (suite) Les bourses des grands conseils semblent particulièrement importantes dans le secteur des arts, lettres et sciences humaines (38% des candidats), cette source variant de 24 à 30% pour les secteurs de la santé, des sciences pures et appliquées et des sciences sociales (données 2010-2011).

  14. Effets positifs attribués au FI Le financement intégré incite les étudiants à s’inscrire aux études à temps complet plutôt qu’à demi temps, limite le nombre d’heures travaillées à l’extérieur pour se consacrer davantage aux études, si le financement provient du directeur de recherche, une pression serait exercée par ce dernier pour que l’étudiant complète rapidement sa formation,

  15. favoriserait le recrutement de meilleurs étudiants et par le fait même provoquerait une réduction de l’attrition et de la durée des études, en fin de parcours particulièrement, le FI accélérerait la fin des études, le FI serait particulièrement bénéfique pour les étudiants étrangers. Effets positifs attribués au FI

  16. Mais, plusieurs s’interrogent… Les étudiants pourraient être davantage séduits par la valeur du financement offert plutôt que par les qualités du directeur(trice) de recherche et du milieu intellectuel, différentes composantes du FI (charges de cours, assistanats d’enseignement et de recherche, etc.) pourraient diminuer le temps disponible pour les études et en augmenter ainsi la durée, surtout quand les tâches sont éloignées du sujet de recherche de l’étudiant,

  17. même si la triple affirmation (plein temps aux études, réduction de l’attrition et diminution de la durée des études) semble plausible, il n’est pas démontré que les boursiers des grands organismes ne finiraient pas plus rapidement leur programme d’études, à terme, est-ce que les professeurs se verront imposer un assistant d’enseignement ou de recherche parce qu’il faut compléter le FI d’un étudiant ? Mais, plusieurs s’interrogent…

  18. est-ce qu’un département devra offrir, à tous ses étudiants disposant d’un FI, une charge de cours pour compléter le plan de financement, et cela, malgré leur aptitude variable à enseigner ? est-ce que la disponibilité d’un financement récurent n’engendrera pas des «éternels étudiants». Mais, plusieurs s’interrogent…

  19. L’implantation du Financement intégré a ouvert de nouvelles opportunités aux unités en ce qui concerne le recrutement et le soutien financier des étudiants. Cette implantation s’est effectuée à des niveaux variables selon les unités. Le FI a contribué à réduire l’écart entre le financement reçu en sciences et sciences de la santé d’une part et arts, sciences humaines et sociales d’autre part. En conclusion…

  20. Mais cette réduction de l’écart provient d’une augmentation du travail rémunéré en sciences humaines et sociales (assistanat, charges de cours) plutôt que d’un financement accru de la part des grands conseils ou de bourses versées à partir des fonds d recherche des professeurs. Bien que théoriquement le FI devrait donner des effets bénéfiques en termes de diplomation et de durée des études, la démonstration de ces effets et l’identification des conditions d’efficacité de cette mesure devraient faire l’objet de recherches supplémentaires. En conclusion… (suite)

  21. Merci ! roch.chouinard@umontreal.ca

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