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LES TROUBLES DU SOMMEIL

LES TROUBLES DU SOMMEIL. Du nourrisson, de l’enfant et de l’adolescent. Les troubles du sommeil chez le nourrisson. Ces troubles ne sont pas toujours signalés spontanément par les parents, sauf lorsqu’ils sont sévères Ils doivent cependant être systématiquement recherchés

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LES TROUBLES DU SOMMEIL

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Presentation Transcript


  1. LES TROUBLES DU SOMMEIL Du nourrisson, de l’enfant et de l’adolescent Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  2. Les troubles du sommeil chez le nourrisson • Ces troubles ne sont pas toujours signalés spontanément par les parents, sauf lorsqu’ils sont sévères • Ils doivent cependant être systématiquement recherchés • La période sensible pour les troubles du sommeil chez le nourrisson est la fin du 1er trimestre. C’est une période où la mère « dé-fusionne » souvent elle reprend son travail et confie l’enfant à une nourrice ou une crèche Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  3. Simple retard dans l’acquisition du rythme de sommeil: • Il faut faire la différence entre un simple retard dans l’acquisition du rythme du sommeil et un trouble du sommeil. • Les parents par ex. se plaignent de réveils nocturnes de l’enfant, cependant l’interrogatoire montre que le sommeil se maintient en quantité globalement suffisante. En fait, ce sont les rythmes circadiens qui n’arrivent pas encore à s’installer • Conduite à tenir : rassurer les parents Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  4. Insomnie commune du nourrisson: • Assez fréquente, passagère, le déficit en sommeil total reste modéré. L’enquête permet de la rapporter à: • - une affection somatique souvent banale (poussée dentaire, affection rhino-pharyngé,…) • -une erreur de puériculture: repas donnés à contretemps ou en excès, éducation sphinctérienne trop précoce, carence ou excès de stimulation sensorielle et/ou affective Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  5. Insomnie commune du nourrisson: • des conditions de vie ne permettant pas à l’enfant de trouver l’isolation sensorielle nécessaire à son endormissement: mauvaises conditions acoustiques, milieu trop agité, promiscuité excessive, etc. • une difficulté d’adéquation entre le bébé et sa mère: capacités de la mère de saisir les besoins exprimés par son bébé • Conduite à tenir: l’insomnie cède habituellement avec l’amélioration de ces conditions défavorables. Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  6. Insomnies précoces et sévères du nourrisson: • Assez rare • Se caractérisent par un déficit en sommeil intense et durable, le bébé ne dormant au total que quelques heures, voire quelques dizaines de minutes par jour • On distingue: • - une forme agitée • - une forme calme Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  7. La forme agitée: • C’est un tableau d’aspect parfois dramatique: • le bébé ne cesse de hurler, de crier de s’agiter pendant de longues heures. • Toutes les tentatives des parents pour le consoler et le calmer sont vaines • le bébé ne s’apaise que lors de courts moments d’effondrement, pour reprendre aussitôt ses cris Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  8. La forme agitée: • Cette insomnie peut s’accompagner de mouvements rythmés : • violents balancements • conduite auto-agressive, qui sont autant de manifestations du caractère douloureux de cet état • Les parents sont souvent désarmés et parfois cela conduit à de l’agressivité Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  9. La forme calme: • Cette forme est souvent mieux tolérée par les parents et peut passer inaperçue , pourtant sa gravité potentielle n’est pas moindre • Le bébé reste immobile dans son lit, silencieux et les yeux grands ouverts, de jour comme de nuit. Il ne dort pas, ne crie pas, mange peu, sa mimique est inexpressive. Il paraît ne rien demander, ne rien attendre Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  10. L’étiologie: • Pathologie organique: douleur, fièvre,…(forme agitée) • Conditions de puériculture: incohérence ou agitation dans les soins (forme agitée) • Difficulté névrotiquechez la mère: angoisse de mort liée au sommeil, angoisse de séparation,…(forme agitée) Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  11. L’étiologie: • Carence précoce de stimulation: dépression maternelle, psychose puerpérale, séparation précoce mère-enfant (forme calme) • Échec des capacités de l’enfant à régresser dans le sommeil. Ce dernier point doit attirer l ’attention, car une évolution psychotique est possible (forme calme ou forme agitée) Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  12. Conduite à tenir: • L’insomnie sévère du nourrisson est donc un symptôme inquiétant qui nécessite: • Une évaluation étiologique du trouble (condition de vie de la famille, investigation approfondie des interactions familiales, en particulier mère-enfant…) Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  13. Conduite à tenir: • Mise en place rapide d’une prise en charge mère-enfant • Prescription médicamenteuse de courte durée par le médecin, si indispensable • Dans les suites, une surveillance attentive du devenir de l’enfant Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  14. TROUBLES DU SOMMEIL CHEZ L’ENFANT ET L’ADOLESCENT On distingue classiquement les troubles apparaissant : • au moment de l’endormissement • ceux qui perturbent le sommeil proprement dit Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  15. Les difficultés d’endormissement: • Chez l’enfant entre 2 et 6 ans, leur fréquence tient aux caractéristiques du développement de l’enfant: • -la phase d’explosion motrice avec son avidité exploratoire • -les efforts vers la conquête de l’autonomie • -la problématique oedipienne (3 à 6 ans) • -l’apparition des premiers rêves d’angoisse Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  16. Principales manifestations cliniques chez l’enfant: • Opposition au coucher : l’enfant refuse d’aller dans son lit, ou bien il traîne, trouve mille choses à faire. Il peut aussi se relever etc.… • Les rituels du coucher: c’est une conduite fréquente pour ne pas dire banale entre 3 et 5/6 ans. L’enfant cherche à maîtriser et à « ordonner » son environnement d’une façon qui soit rassurante pour lui. Place de l’objet transitionnel, du jouet, du mouchoir,etc.,demande du verre d’eau, du bonbon…répétion de la même histoire… Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  17. Principales manifestations cliniques chez l’enfant: • Crises anxieuses avec un caractère phobique : • Elles apparaissent vers 2/3 ans • L’enfant peut se monter très anxieux • Avoir une véritable attaque de panique au moment du coucher • Les demandes de réassurance ont valeur contra-phobique: la lumière, la porte ouverte… Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  18. Difficultés d’endormissement chez l’adolescent: • Chez le grand enfant ou l’adolescent, les difficultés d’endormissement sont moins bruyantes mais parfois bien réelles : • Décalages du rythme veille-sommeil • Réapparition de certaines conduites d’endormissement similaires à celle de la petite enfance • L’insomnie vraie avec réduction franche du temps de sommeil Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  19. les troubles au cours du sommeil: • La crise d’angoisse nocturne • Le somnambulisme • Autres parasomnies Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  20. La crise d’angoisse nocturne: • Rêve d’angoisse ou cauchemar: c’est la parasomnie la plus fréquente entre 2 et 6 ans • Il s’agit d’un rêve à tonalité angoissante • L’enfant gémit ou crie, se réveille, appel ses parents • Il se réassure en les voyant venir à son chevet • Le ré-endormissement peut être long, car l’enfant craint de voir réapparaître les images qui l’on effrayé Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  21. La crise d’angoisse nocturne: • Le rêve d’angoisseest bénin • parfois déclenché par un évènement traumatique • La répétition régulière toutes les nuits • la persistance au-delà de la période œdipienne, l’association avec d’autres symptômes peuvent traduire un échec d’élaboration et une possible organisation névrotique Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  22. La terreur nocturne: • C’est une crise hallucinatoire nocturne, impressionnante et brève • L’enfant se réveille en montrant des signes de paniques intense • il hurle dans son lit • les yeux hagards, le visage effrayé • Pâleur, sueurs, tachycardie sont habituels Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  23. La terreur nocturne: • A la différence du cauchemar l’enfant semble confus, le contact semble perturbé et il ne semble pas reconnaître ses parents • L’enfant se rendort souvent en quelques minutes. Il y a amnésie de la crise le lendemain • Ce qui inquiète c’est la répétition ou la persistance des crises Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  24. Somnambulisme: • Les accès surviennent en début de nuit • L’enfant présente un comportement d’éveil de courte durée, au cours duquel il ouvre les yeux, s’assied ou se redresse sur son lit. Il peut dire quelques mots, intelligibles ou non • Lorsque les accès sont plus longs (parfois jusqu’à une demi heure) • L’enfant se lève, déambule dans la chambre, peut se rendre dans les pièces voisines Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  25. Somnambulisme: • Lorsqu’on cherche à le maintenir ou le recoucher • il se montre confus, parfois effrayé ou agressif • Le lendemain il ne se souvient de rien • Très exceptionnellement l’enfant aura des conduites dangereuses • ex: ouvrir les fenêtres… Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  26. Autres parasomnies: • Les rythmies de sommeil • l’enfant présente des mouvements réguliers de balancement. Ce phénomène disparaît souvent vers l’âge de 3 ou 4 ans • Apnée au cours du sommeil • il s’agit de pauses respiratoires, en rapport parfois, avec des causes mécaniques (pathologies ORL…), ou neurologique (immaturité ou dérèglement des centres respiratoires chez le nouveau-né ou prématuré. • Le diagnostic et le traitement de ce trouble sont du ressort du pédiatre Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  27. Autres parasomnies: • Hypersomnie • somnolence diurne excessive, comme dans la narcolepsie de Gélineau.Cette maladie rare peut débuter à partir de l’âge de 10 ans. Elle entraîne souvent des répercutions sociales et/ou scolaires du fait des endormissements diurnes • Enfin, certaines hypersomnies plus banales • Elles ont valeur de « refuge dans le sommeil » • Elles accompagnent un syndrome dépressif ou pré-dépressif de l’enfant ou de l’adolescent Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  28. En conclusion: • Il faut donc rappeler l’importance de rechercher systématiquement les troubles du sommeil chez les jeunes enfants, ainsi que des éventuels troubles relationnels, ou difficultés existentielles sous-jacente • Le traitement n’est pas médicamenteux. • En dehors de rares cas d’épuisement insupportable, il vaut mieux tenter d’agir sur les causes du trouble, plutôt que sur le trouble lui même Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

  29. En conclusion: • Il est plus logique, et plus efficace à moyen et à long terme, de chercher à agir sur l’anxiété et de proposer des entretiens psychothérapiques mère-enfant ou parents-enfants, permettant de travailler sur les relations familiales Martine Paques - IFSI Dole - 2005/2006

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