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Aimer écrire : travailler le processus d’écriture grâce au logiciel Antidote. Lizanne Lafontaine, Université du Québec en Outaouais www.lizannelafontaine.com Dolores Tam, Druide Informatique www.antidote.info. Plan de travail. 13 h 30 à 14 h 45 : Introduction : le processus d’écriture
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Aimer écrire : travailler le processus d’écriture grâce au logiciel Antidote Lizanne Lafontaine, Université du Québec en Outaouais www.lizannelafontaine.com Dolores Tam, Druide Informatique www.antidote.info
Plan de travail • 13 h 30 à 14 h 45 : • Introduction : le processus d’écriture • La planification • La mise en texte • 15 h 15 à 16 h 30 : • La mise en texte (suite) • La révision • La correction • L’évaluation de sa démarche • Conclusion : lien avec les compétences des programmes d’études du MÉLS
Primaire 2e cycle : écrire un texte descriptif sur un animal africain 3e cycle : écrire un conte se passant dans un pays d’Afrique Secondaire 1er cycle : écrire un conte africain (intégrer des éléments culturels) 2e cycle : écrire un texte explicatif ou argumentatif portant sur un pays d’Afrique francophone (sur divers aspects) IntroductionThème exploité : l’Afrique
Introduction : le processus d’écriture (suite et fin) • Le processus d’écriture est encore peu enseigné, particulièrement la planification, la mise en texte et la révision • L’écriture est liée au jugement d’autrui. Il y a donc nécessité d’enseigner comment le faire et comment des scripteurs experts y arrivent • L’enseignant doit être un MODÈLE DE SCRIPTEUR
La planification • La planification est une représentation interne et abstraite des connaissances qui devront être utilisées pour écrire un texte (Flower et Hayes, 1981) • Plusieurs perceptions négatives au sujet du plan sont répandues, car il n’est pas enseigné et sa nécessité n’est pas démontrée • Un problème est le suivant : l’enseignant approuve le plan et ne veut pas qu’il soit modifié. Cela est « antiscriptural » et est À ÉVITER
La planification (suite) • Il est donc essentiel : • de développer des habiletés de représentation du problème chez les scripteurs novices • de planifier son texte afin d’éviter le texte fouillis et le ramassis d’idées sans liens entre elles : problème du scripteur novice : ne se donne pas de buts d’écriture avant de commencer, mais au fur et à mesure de la rédaction • Il faut laisser du temps pour planifier afin d’enrayer les attitudes négatives • Les sous-processus de planification doivent se faire avant que le scripteur commence à écrire • Processus en spirale : le scripteur peut relire son texte afin de revenir à sa planification pour ajouter ou modifier des idées • Liberté du scripteur : il peut modifier son plan — À TRAVAILLER
Stratégies de lecture efficaces : Survol : consultation des premières et dernières pages d’un ouvrage, ajout de déictiques (symboles) Stratégies de lecture inefficaces : Survol : ne pas faire de survol La planification : stratégies de lecture d’un texte préparatoire à l’écriture (suite)
Stratégies de lecture efficaces : Lecture active : bonnes conditions de travail, vérifier son contexte de lecture, surligner les mots-clés, souligner les connecteurs, surligner les mots difficiles ou inconnus, faire des fiches de lecture (lorsqu’il y a plusieurs textes à lire) Stratégies de lecture inefficaces : Lecture active : faire une lecture linéaire (du premier au dernier mot), sauter des parties de texte La planification : stratégies de lecture d’un texte préparatoire à l’écriture (suite)
Stratégies de lecture efficaces : Relecture de certaines parties du texte : consulter les directives et les hypothèses de lecture, repérer les passages incompris, faire des annotations, consulter des dictionnaires, demander de l’aide Stratégies de lecture inefficaces : Relecture de certaines parties du texte : faire une relecture linéaire La planification : stratégies de lecture d’un texte préparatoire à l’écriture (suite et fin)
Stratégies d’écriture efficaces : Consulter les directives, faire une relecture, reformuler en paraphrases, déterminer les idées principales, hiérarchiser les idées, ajouter les pages d’où proviennent ces idées, réviser le plan Stratégies d’écriture inefficaces : Ne pas laisser de traces sur papier, rédiger un plan sommaire La planification : stratégies d’écriture
La mise en texte • N’est pas seulement rédiger, mais mettre en pratique les automatismes pour corriger ses fautes dès qu’on écrit (Préfontaine, 1998) • Donner une forme linguistique à ce qui a été conçu (Moffet, 1993) • Commence dès que le scripteur rédige son premier brouillon • Étape complexe, car fait intervenir différentes habiletés et compétences en même temps : aspects linguistiques (orthographes grammaticale et d’usage), syntaxe, grammaire du texte (cohérence), choix des mots (lexique) • Aspects linguistiques sont généralement enseignés de façon systématique, mais pas la cohérence du texte À TRAVAILLER
La mise en texte (suite) • Aspects linguistiques : • Contexte de production : directives données à l’élève (consignes de l’enseignant, d’examens, etc.) • Trois types de rédaction : • Rédaction linéaire : écrire au fil de la plume sans interrompre les idées • Rédaction avec consultation : écrire en consultant au besoin les textes lus afin de décharger la mémoire de travail et mieux respecter les idées du plan • Rédaction avec corrections simultanées : écrire en s’arrêtant pour faire des corrections microstructurelles ou macrostructurelles • À la mise en texte, la maîtrise de la cohérence textuelle (grammaire du texte) est capitale • Le scripteur qui maîtrise les principes de la cohérence peut analyser son texte correctement, donc le rendre cohérent
Stratégies de mise en texte efficaces : Rédaction linéaire, rédaction avec consultation, rédaction avec corrections simultanées (utiliser les trois stratégies de façon conjointe) Annotations du texte Ajouts de déictiques (flèche, ?, code, aide-mémoire) Consultation d’ouvrages linguistiques Relecture du brouillon Retour à des stratégies de planification au besoin Stratégies de mise en texte inefficaces : Relire le texte préalable à l’écriture au complet Chercher des idées mentalement (dans sa tête) La mise en texte : stratégies d’écriture
La révision • Réduire l’écart entre le texte prévu et le texte effectivement produit (Fitzgerald, 1987) • Fait souvent état d’une incompréhension entre le scripteur (texte révisé, car a fait plusieurs lectures) et l’enseignant (texte révisé par l’élève, donc s’attend à un texte de qualité) • Le scripteur révise constamment pendant qu’il écrit • Le scripteur fait des pauses pendant sa mise en texte qui lui permettent de réviser sa production écrite • Il faut enseigner la révision : l’enseignant doit écrire devant ses élèves, modéliser, verbaliser et faire faire une révision guidée régulièrement À TRAVAILLER
La révision (suite) • Modèles de révision • Se donner des buts de révision : • Revoir la cohérence de son texte (plus difficile, donc à faire en premier) • Revoir l’enchaînement des idées • Revoir le sens du texte • Revoir les erreurs de surface (devrait être fait tout au long de la mise en texte) • L’enseignant est le modèle de révision : l’enseigner et le faire devant les élèves • Il faut faire relire le texte au scripteur, mais de façon guidée et enseignée • Utiliser les manipulations syntaxiques : • Remplacement : combine suppression et addition, pronominalisation • Addition : faire apparaître un élément nouveau • Effacement : enlever des mots ou des segments; éviter des redondances • Déplacement : intervenir sur l’ordre des mots; introduire des nuances dans le texte
La révision (suite et fin) : stratégies • Se donner des buts de révision lors des relectures • Utiliser une grille de révision • Entraide par les pairs : permet de voir les erreurs des autres, car pas de relation affective avec le texte (distance); évite la surcharge cognitive; caractère authentique (vrai lecteur); valorise les élèves • Réviser de façon systématique (Bisaillon, 1994) : • Préciser le but de la relecture • Relire le texte pour l’évaluer • S’arrêter sur un problème potentiel • Identifier le problème plus ou moins précisément • Résoudre le problème • Modifier le texte (par opérations linguistiques de révision) • Finir la relecture
La correction • La correction concerne le traitement des erreurs de surface, par exemple l’orthographe d’usage et grammaticale, la ponctuation • Utilisation d’un code de correction ou d’autocorrection • Utilisation des ouvrages de référence comme un dictionnaire et le correcteur Antidote
L’évaluation de sa démarche • Par le modelage, le guidage, la métacognition, l’élève prend conscience de l’efficacité ou de l’inefficacité de sa démarche d’écriture • Il se donne des défis • Utilisation du journal de bord, du portfolio, de grilles d’auto-évaluation
Conclusion (suite et fin) • Il ne faut pas mettre du vinaigre dans ses écrits, il faut y mettre du sel. Montesqieu, Mes pensées