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L’honneur des Chevaliers

L’honneur des Chevaliers. Comportement et règles d’honneur. Introduction. Le mot « chevalier » apparaît dans le dernier tiers du Xe siècle et se répand dès le premier tiers du XIe siècle, se confondant peu à peu avec le mot « noble ».

Rita
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L’honneur des Chevaliers

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Presentation Transcript


  1. L’honneur des Chevaliers Comportement et règles d’honneur.

  2. Introduction • Le mot « chevalier » apparaît dans le dernier tiers du Xe siècle et se répand dès le premier tiers du XIe siècle, se confondant peu à peu avec le mot « noble ». • Selon la théorie des trois ordres, les chevaliers font partie de la deuxième catégorie de population : « ceux qui combattent ». • "Nul ne naît chevalier" selon l'adage. • La chevalerie n'est pas réservée à la noblesse. • Les chevaliers forment une aristocratie laïque, parfois turbulente, censée protéger ceux qui ne peuvent se battre, c’est-à-dire le clergé et les paysans. Au cœur du Moyen Âge, la cavalerie est la reine des batailles grâce à la généralisation de l’étrier en Occident qui permet au soldat de porter un armement plus lourd : seule l’aristocratie peut entretenir un cheval et un armement coûteux.

  3. Qui pouvait devenir chevalier? • Au début, tout le monde pouvait devenir chevalier. Puis, seuls les hommes de familles nobles pouvaient accéder à ce titre. On allait jusqu’à dire que ce n’était pas la chevalerie qui était héréditaire, mais les capacités à être chevalier. Les comtes et ducs, voyant leur pouvoir diminuer, se faisaient chevaliers eux aussi pour conserver du prestige. Dans la descendance des seigneurs, c’était l’aîné qui recevait tous les biens, les autres fils devenaient chevaliers (sinon ils n’étaient « plus rien »), et comme ils ne voulaient pas lus servir leur frère plus que les seigneurs voisins, ils pillaient les campagnes et devenaient ainsi des gens peu fréquentables.

  4. Les deux statuts • Nous avons donc d’un côté les « bons chevaliers » issus des familles de noblesses (comtes, ducs) qui le devenaient pour ne pas perdre de pouvoir, mais qui servaient leurs seigneurs avec une grands loyauté, et de l’autre côté les « mauvais chevaliers », issus de la famille du seigneur, qui le devenaient parce qu’être chevalier était très « prisé » à l’époque.. • Entre ces deux statuts on trouve aussi les chevaliers errants, qui agissent souvent pour « leur propre compte ». Ils parcourent des territoires en quête d’exploits et cherchent à se faire un nom. Ce sont souvent les nouveaux chevaliers qui passaient par une phase « d’errance ».

  5. Comment devient-on chevalier? • L'adolescent, le bachelier, fils de chevalier, accède lui-même à ce titre et à cet état après un apprentissage et une cérémonie appelée adoubement. • Avant l’adoubement : vers l’âge de 7 ans, il est placé chez un seigneur qui sera son parrain. Il y gravit tous les degrés de l'éducation qui vise à en faire un guerrier : galopin (il nettoie l’écurie), page (il s’occupe des chevaux, est au service de la dame du château, suit un entraînement équestre, apprend à chasser) et enfin écuyer; damoiseau, il aide les chevaliers au tournoi et à la guerre)… • L’adoubement marque le passage de l'état d'écuyer à celui de chevalier. Cette cérémonie a lieu en général en mai ou en juin : ses armes de chevalier lui sont remises par son seigneur et parrain, bénites par l'Église qui encadre la cérémonie. • Après la cérémonie : on organise des tournois et des banquets pour célébrer l'occasion.

  6. Les devoirs du chevalier • Envers sa dame : le littérature courtoise exalte une idéologie de classe. La courtoisie est d'abord l'ensemble des qualités du noble, le comportement élégant d'un chevalier ; puis vers 1150, la courtoisie se charge d’une dimension amoureuse. • Au service de l’Église : le chevalier doit mettre son épée au service du pape (croisades) et des faibles : il devient alors chevalier du Christ (''Miles Christi'').. • Les qualités de chevalier idéal sont la sagesse, la prouesse, la générosité et la fidélité.Cependant, ces devoirs sont secondaires par rapport aux devoirs envers le suzerain. Le chevalier est avant tout un homme d'armes, un homme de guerre

  7. Les dix règles du chevalier • Les dix règles que les chevaliers devaient respecter sont les suivantes : 1. Être chrétien pour être chevalier.2. Protéger l’Église.3. Avoir le respect de toutes les faiblesses et s'en constituer le défenseur.4. Aimer le pays natal.5. En aucun cas reculer devant l’ennemi.6. Livrer aux Infidèles une guerre sans trêve et sans merci.7. S’acquitter exactement des devoirs féodaux, s'ils ne sont pas contraires à la loi de Dieu. 8. Ne point mentir, être fidèle à la parole donnée.9. Être courtois et faire preuve de largesse.10. Être partout et toujours, le champion du Droit et du Bien contre l'injustice et le Mal.

  8. L’équipement du chevalier L’équipement était autant lourd que coûteux, les chevaliers ne pouvaient pas enfiler leur armure tout seul, et le prix de l’équipement était à lui seul un obstacle de taille à l’époque où tout le monde pouvait devenir chevalier. Vers le XI-XIIe siècle, chaque pièce de l’équipement a commencé à avoir une valeur symbolique : • Le casque : l'espérance, l'intelligence, la pudeur. • La cuirasse : la prudence, la piété, la protection contre le vice et l'erreur. • Les gantelets : la justice, la science, le discernement, l'honneur.

  9. L‘équipementduchevalier (suite) • L'écu (bouclier) : la foi, le conseil, la protection contre l'orgueil, la débauche et l'hérésie. • La lance : la charité, la sagesse, la droite vérité. Les pièces qui forment l'armure complète – une quinzaine pour les principales, une centaine au total – sont agencées avec habileté, mais l'ensemble reste fragile. Le poids de l'armure atteint 25 à 30 kg.Le cheval jouait aussi un rôle : il était la condition ''sine qua non'' du chevalier. Sans lui il se déplaçait très lentement (voire pas du tout), souvent même le chevalier ne pouvait pas monter seul sur son cheval.

  10. Bibliographie sommaire Ouvrages Duby, Georges : Les Chevaliers. Paris, Perrin, 1993. Flori, Jean : Brève histoire de la chevalerie de l’histoire au mythe. Gavaudun, Fragile, 1999. Gautier, Léon: La chevalerie. Paris, Artaud, 2002. Webographie La chevalerie. http://monsite.waadoo.f/chevalier_bayard/page7.htlm. Consulté le 28 mars 2006. La chevalerie. http://fr.wikipedia.org/wiki/Chevalerie. Consulté le 28 mars 2006.

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