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Le paludisme à Madagascar en 2005. CSB 8 052 760 cas présumés 16 % des consultations Hôpitaux 12 361 cas de paludisme grave 699 décès Résistance : Classification OMS groupe 2 ETP et ETT à la chloroquine Absence de résistance de type RIII. PNLP 2005 - 2012.
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Le paludisme à Madagascar en 2005 CSB • 8 052 760 cas présumés • 16 % des consultations Hôpitaux • 12 361 cas de paludisme grave • 699 décès Résistance : • Classification OMS groupe 2 • ETP et ETT à la chloroquine • Absence de résistance de type RIII
PNLP 2005 - 2012 Vers élimination du paludisme par : • Lutte anti-vectorielle : MII et CAID • Prise en charge précoce : RDT et ACT • TPI par SP pour les femmes enceintes
RBM (Ajuba 2000) En 2010 : 50 % morbidité 50 % mortalité 50 % poids social et économique du au paludisme PNLP (2005) En 2010 : 90 % morbidité En 2012 : 75 % mortalité Objectifs
Historique du paludisme à Madagascar • 1800 : connu à Madagascar (tazomoka) • 1878 : 1ère épidémie - Main d’œuvre côtière - Essor de la riziculture • 1895 : 2ème épidémie - Quinine • 1920 – 1930 : lutte antilarvaire • 1949 – 1962 : pulvérisation intradomiciliaire - chimioprophylaxie jeunes enfants • 1986 – 1988 3ème épidémie - démédicalisation chloroquine - DDT intradomiciliaire • 1998 surveillance épidémiologique (SLP) • 2000 surveillance de la résistance (RER : IPM et Minsan)
Espèces plasmodiales * • 90.45 % Plasmodium falciparum • 8.3 % Plasmodium vivax • 1.25 % Plasmodium malariae • 0 % Plasmodium ovale * Enquête IPM 2006 sur 1 756 prélèvements
Prévalencede P. vivax dans la population impaludée Prevalence of P. vivax infections is indicated between tracks (percentage of all malaria cases in the locality concerned). Étude IPM 2007 non publiée
Vecteurs • Anopheles gambiae ss • anthropophile, endophage, exophile • zone < 1 000 m • collections d’eau temporaire ensoleillées • Anopheles arabiensis • Zoophile, endophage, exophile • HTC • Mares, rizicultures en début de croissance • Anopheles funestus • Anthropophile et endophile • Ubiquitaire • Riziculture (stade avancé et jachère) • Anopheles mascarensis • surtout zoophile, endophage, exophile • rizières repiquées, canaux d’irrigation • Fort Dauphin – Ste Marie
Paludisme : diagnostic clinique ? Paludisme présumé 47 % (Ste Marie) 2 % (Antananarivo) 40 % population sans accès aux formations sanitaires 90 % des cas traités sans confirmation biologique 27 % des cas confirmés traités dans les 24H DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE NECESSAIRE
SENSIBILITE Nombre de parasites insuffisants RDT endommagé Autres espèces plasmodiales SPECIFICITE Absence de parasites infectieux Présence de facteur rhumatoïde Parasitose infection et fièvre d’autre origine Fiabilité des RDT
Protocole Consultation au Centre de Santé d’Ampasimpotsy
Arsucam • 15 3 mg Amodiaquine + 50 mg Artésunate • pendant 3 jours • Posologie : - de 3 à 11 mois (<10 kg): ½ cp x 2 - de 1 à 6 ans (10 – 20 kg): 1cp x 2 - de 7 à 13 ans (21- 40 kg): 2cp x 2 - > 13 ans (> 40 kg) : 4cp x 2
Caractéristiques des isolats étudiés Valeurs Caractéristiques des isolats étudiés
Résultats (5) Pour Pf dp > 100 / µl : sensibilité 98.4 %
Résultats (6) Pour Pf dp > 100 / µl : sensibilité 98.4 %
Utilisation potentielle RDT (OMS) • Diagnostic centres de santé sans MO • Investigation épidémies – enquête de prévalence • Autodiagnostic individus ou groupes formés • Diagnostic d’urgence pour les hôpitaux ou les dispensaires
Conseils OMS pour le choix d’un RDT • Sensibilité de 95% pour une DP > 100/µl • Durée de conservation > 18 mois • Résistance à l’humidité et à la chaleur • Certification GMP ou ISO (norme ISO 13 485 pour les dispositifs médicaux) • Peu coûteux
Choix d’un RDT à Madagascar • Un seul type pour tout le pays • Détection du P.falciparum et de P.vivax • Type HRP2 + pLDH vivax • Pour les CSB en priorité (puis les hôpitaux) • Evaluation en cours pour les agents communautaires