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AVEC MARIJO. VENCE. VENCE. Vence. « D’azur à la tour crénelée de cinq pièces d’argent, maçonnée de sable ».
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VENCE VENCE
Vence « D’azur à la tour crénelée de cinq pièces d’argent, maçonnée de sable ».
Vence est un joyau de Provence qui a su préserver son centre ancien. Après sa conquête par l’empereur Auguste, au début de notre ère, elle devint cité romaine. Quelques vestiges ont été retrouvés dans le centre et intégrés à la cathédrale. Elle fut ville épiscopale dès le IVe siècle. Jusqu’à la Révolution, elle vécut sous double juridiction : celle des barons de Villeneuve et celle des évêques qui en étaient les coseigneurs.
En 1793, l’inscription Maison d’Humanité apparut après martelage de celle qui indiquait sans doute un Hôtel-Dieu ou autre appellation faisant référence religieuse…
Au XIIIe siècle, la porte du Signadour accueillait un guetteur.
De nombreux passages voûtés se retrouvent dans la vieille ville.
L’une des portes d’accès à la vieille cité et ci-dessus la mairie de Vence.
C’était le château intra-muros des Seigneurs de Villeneuve, construit à l’emplacement du Palais épiscopal qui, lui, datait du XIIIe siècle.
La cathédrale qui offre un mélange de styles assez surprenant (roman, gothique et baroque), a été construite au XIe ou XIIe siècle, à l’emplacement d’un temple de Mars, lui-même remplacé par une église mérovingienne. De chaque côté du fronton, des pierres de dédicace aux empereurs Gordien III et Caesar Marcus Aurélius Antoninus Pius Félix connu sous le nom plus simple d’Elagabal! Elles datent respectivement des années 239 et 220.
La cathédrale Notre-Dame de la Nativité comporte cinq nefs. Dans plusieurs piliers sont encastrées des pierres carolingiennes à décors d’entrelacs. Saint Léonce et Saint Lambert, les saints patrons.
Une mosaïque de Chagall placée dans le baptistère représente Moïse sauvé des eaux.
Place Godeau : l’ancienne place du cimetière vieux. Sur la maison de gauche on peut voir d’authentiques fenêtres géminées du XIIIe siècle. Au centre de la place, l’une des deux colonnes en granit, offertes par Marseille en 230 en l’honneur du Dieu Mars Vintium.
Plusieurs vieilles fontaines dont, ci-dessus, la fontaine du Peyra réaménagée en 1822 à la place de celle datant de 1578.
A droite, une tour datant du XIIe siècle, unique vestige de « Vence, la ville aux tours ». Elle en était hérissée.
L’arbre de Vence, un frêne qui aurait été planté par François Ier en reconnaissance de l’accueil fait à la cour et à ses troupes après l’accord de Nice en 1538.
C’est le deuxième château des Seigneurs de Villeneuve, construit au XVIIe siècle, en dehors des murs. Il abrite maintenant la Fondation Emile-Hugues où l’on peut admirer les œuvres des grands maîtres du XXe siècle, amoureux de Vence : Matisse, Dubuffet, Chagall, Soutine et autres artistes contemporains.
Le Faubourg, sous le vocable d’avenue Marcellin Maurel, occupe l’emplacement des anciens fossés qui entouraient la ville. On peut voir ici la Porte de l’Hôpital Les habitations n’ont été ouvertes sur l’extérieur que vers 1840.
La Chapelle du Rosaire constitue un monument d’art sacré tout à fait unique et séduisant par sa simplicité, sa lumière, ses couleurs. Après une convalescence chez les sœurs du Rosaire, Henri Matisse leur offrit de la réaliser et s’en chargea totalement : plans, décoration, vitraux, céramique, mobilier, vêtements sacerdotaux, etc. La première pierre fut posée en 1949. L’inauguration et la consécration eurent lieu en 1951. L’artiste, malade, ne put y assister.
Henri Matisse a déclaré : « cette œuvre m’a demandé quatre ans d’un travail exclusif et assidu, et elle est le résultat de toute ma vie active. Je la considère malgré toutes ses imperfections comme mon chef-d’œuvre ».
Cette carte scannée, car les photos sont interdites par la succession de Matisse, ne témoigne pas de la blancheur dont émerge l’intensité de la couleur des vitraux…
La maison occupée par les religieuses dominicaines qui assument l’entretien de la chapelle et la permanence pour les visites. Si la communauté disparaît, la chapelle deviendra propriété de la succession de Henri Matisse.
Musique : Troubadour Odyssey Antonio Ruiz Pipo Documentation : Le Guide Vert Michelin, le site de la ville de Vence, Wikipédia et les panneaux explicatifs sur place. Photos, conception et réalisation : M.J. Farizy-Chaussé Septembre 2010 marijo955@gmail.com