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Valorisation des sables issus du balayage de la voirie à la ville de Caen. La collecte des déchets en quelques chiffres. L'activité de collecte en quelques chiffres. Coût d’enfouissement (2007) : 92,50 € TTC la tonne.
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Valorisation des sables issus du balayage de la voirie à la ville de Caen
La collecte des déchets en quelques chiffres L'activité de collecte en quelques chiffres Coût d’enfouissement (2007) : 92,50 € TTC la tonne Le service propreté urbaine, dans le cadre de son action de balayage mécanique des voiries, procède à l'enfouissement de plus de 600 tonnes de produits de balayage souillés, constitués essentiellement de sables et graviers. Ce traitement coûte chaque année 55.000 €.
Présentation du contexte de la ville de Caen • Présence d’une station des eaux usées adaptée • Cette station d’épuration récente (mise en service début 2003) est pourvue de deux ouvrages spéciaux, destinés à recevoir les sables d'une capacité de 18 m3 chacun. • L'installation de traitement des sables permet de traiter des sables issus de l'assainissement ou du nettoyage de voiries en vue de leur recyclage sous forme d'un matériau de remblai ou autre. • La revalorisation de déchets d’enfouissement • L'adhésion à ce mode de traitement participerait à une gestion, par lavage des sables, cohérente avec les principes du développement durable et de la mise en œuvre de l'agenda 21 local. • Une offre de traitement de nos sables de voirie a été transmise sous la forme d'une convention entre la ville et la station d’épuration de l’agglomération Caen la mer gérée par Veolia Eau.
Les dispositions contractuelles • La convention pour l’admission des sables extérieurs • La convention précise les conditions techniques à satisfaire, dans les volumes pris en charge et la qualité des composants. • En particulier, les composés (plomb, hydrocarbures, phénols...) ne doivent être présents qu'en concentration très limitée, et la nature organique ne doit pas dépasser 28 % du poids sec apporté. Le gestionnaire de la station Veolia Eau, se réserve le droit de limiter ces apports moyens journaliers de sables à 15 tonnes. • Un protocole décrit les conditions de déversement des sables de balayage et chaque apport est soumis à échantillon et conservé durant 15 jours en vue d'analyses éventuelles. • Si un incident survient dans le processus de traitement, l'échantillon est analysé et si la Ville est tenue responsable, elle devra assurer le repompage de la fosse dans son intégralité, en vue d'un traitement spécifique. • La Ville serait également tenue responsable si ces déversements non conformes occasionnaient des dégâts sur les ouvrages ou sur l'environnement.
Études préalables • Analyses de nos sables de voiries • Pour évaluer le risque encouru, deux analyses ont été effectuées : • sur un échantillon de sables courants de voirie • sur un échantillon prélevé à proximité d'un container de collecte des huiles usagées. Dans ce dernier cas, situation la plus défavorable, les teneurs maximales n’ont jamais été atteintes et restaient inférieures à 10 % des concentrations maximales autorisées. Enjeux financiers • La redevance est versée par la Ville de Caen à Veolia Eau qui a la charge d'établir les factures, le prix à la tonne étant fixé par délibération de la communauté de Caen la mer. • Le service estimait que les sables de voirie ainsi traitées et repris pour un coût moindre pouvaient être générateur d’économies : • Le coût de revient moyen de l'enfouissement : 92,50 € TTC / tonne (transport et traitement) • Le coût de reprise des sables de voirie était de 11,50 € TTC /tonne (Le transport est effectué en régie grâce à la proximité du site de déchargement
Une expérimentation difficile Les principales difficultés de mise en place • La ville de Caen inaugurait la prestation et la mise en place de la convention a été très longue • Difficulté sur la rédaction de la convention. En particulier, lié au désaccord sur la garantie en cas de dommages et de pollution. • Vérifications nécessaires de la qualité des sables afin qu’ils puissent être dépotés sans problème pour le process de la station d’épuration Les principales difficultés d’exploitation • Nécessité de rédiger un protocole d’accès au quai de transfert des déchets afin de limiter l’apport de déchets non conformes par les autres services de la ville. • La contraintes d’apport limite en déchets organiques prive un grand nombre de bennes d’accès à la valorisation des sables. En particulier : • En été, important apport de jeunes pousses d’arbre • En automne et en début d’hiver, les feuilles mortes Un retour d’expérience aujourd’hui en demi teinte