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INTEGRATION PROFESSIONNELLE: INTRODUCTION CREATION DE PROJET. Comment utiliser ses compétences et ses connaissances pour élaborer un projet ?. Questionnement :. L’utilité du projet ? L’intérêt du projet ? Quelle va être sa spécificité ? Quelles sont les étapes à suivre ?
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INTEGRATION PROFESSIONNELLE:INTRODUCTIONCREATION DE PROJET Comment utiliser ses compétences et ses connaissances pour élaborer un projet ?
Questionnement : • L’utilité du projet ? • L’intérêt du projet ? • Quelle va être sa spécificité ? • Quelles sont les étapes à suivre ? • Comment présenter un dossier ? • Comment l’appliquer et l’adapter ? • Quelles sont ses limites ?
I/ L’AVANT PROJET : MÉMOIRE, LE « MOTEUR » DE LA REFLEXION 1.1 Objet d’étude du mémoire : « KARATE : Effets de l’apprentissage au kata sur des tâches de temps de réaction » - Comparaison de la vitesse de réaction des athlètes de kata (enchaînement de gestes techniques codifiés) et de kumite (combat compétition) au sein du karaté Shotokan
1.2SANDERS (1990) : 7 stades sur 3 versants (perceptif, décisionnel, moteur) SIGNAL Prétraitement Extraction des caractéristiques du signal Versant perceptif Identification Sélection de la réponse Versant décisionnel Programmation Changement du programme Versant moteur Ajustement moteur CONTRỘLE DE L’ĒXECUTION
1.3 Temps de réaction Temps de Réaction Simple (TRS) 1.3.1- 3 types de temps de réaction Temps de Réaction avec Distracteur Temps de Réaction de Choix
1.3 Temps de réaction Temps de Réaction Simple (TRS) 1.3.1- 3 types de temps de réaction Temps de Réaction avec Distracteur Temps de Réaction de Choix TRD : Les experts en kumite ont commis Plus d’erreurs que les experts en kata 1.3.2 Résultat spécifique Notion d’attention et de concentration
Tableau 1 : Caractéristiques des groupes kumite et kata et comparaison des différents temps de réaction, en fonction des conditions expérimentales entre les deux groupes
1.4 DISCUSSION • Ce résultat montre que l’attention entre ces deux types de pratique est différente : • POURQUOI ? : différenceest liée à la pratique en elle-même • Différence entre l’Art et le Sport (Pfister, 1979; N. Elias et E.Dunning« Sport et civilisation » Fayard, 1994) (médias, nouvelle ère de combat) (thématique) : Représentation (Sociologie: étude des faits sociaux)
1.4.1 KUMITE (SPORT) 1.4.2 KATA (ART) • Pôle quantitatif : • But : Gagner sur des touches • Activité pragmatique • Notion de peur de l’échec, • peur de perdre qui pourrait • conduire à commettre plus • d’erreurs • - Pôle qualitatif • But : S’adapter à tout type de • situation et développement interne : • Au-delà de la technique se trouve • un travail interne fondamental pour • le développement de l’individu • Echec fait partie de l’apprentissage • Activité non rédhibitoire
1.4.3 Réflexion et perspective • Les effets de l’art sur l’état d’attention et de concentration d’un individu ? • Finalités art martiaux : « patience, autodiscipline et la concentration » (Fromm, 1968) • Suffixe do : Recherche « d’une voie intérieure » pour vivre en harmonie soi et avec les autres (Ortega, 1996) • Effets réinvestis dans les tâches de la vie quotidienne ? • L’art permet-il d’adopter des attitudes pro-sociales à l’extérieur de la salle de cours ? Notion indispensable : Il est nécessaire de relever toutes les questions qui vont vous permette d’étayer et de développer votre projet
Définition de l’attention et de la concentration • L’attention est la « faculté qu’a l’esprit de se concentrer sur un objet déterminé […] » (Encyclopédie de l’agora) alors que la concentration est la « capacité de fixer son attention avec force sur un seul objet » (Classification Internationaux des Déficiences, Incapacités et Handicaps « CIDIH », 1988) • Notion de prise de conscience afin d’augmenter son attention
1.4.4 Questionnement et éléments pédagogiques suite à la réflexion • Quels outils pédagogiques afin d’aider l’enfant à mieux utiliser son attention, sans nous éloigner de l’art comme support didactique ? • Recherches scientifiques et revues littératures approfondies en vue d’élargir nos connaissances, indispensables à l’élaboration d’un projet, Exemple : Attention et mémorisation : • Connaissances vont contribuer à la formation de l’enfant et non remplacer le travail de l’enseignant • Création de projet : apporter une innovation réfléchie et structurée à partir d’éléments existants
1.4.5 EXEMPLE ATTENTION/CONCENTRATION ET MEMORISATION • L’attention favorise la perception et l’analyse rapide et automatique des informations. • Sélectionne les informations selon des critères précis : émotions et pensées sont prioritaires • Facteurs influençant l’attention : La santé physique, le rythme de vie, La passivité mentale
Facteurs favorables à la concentration • > L’entraînement antérieur • > La familiarité de la tâche • > L’environnement Causes des problèmes de concentration • > La fatigue • > Les problèmes personnels • > Le stress (l’anticipation de l’échec) • > Le manque d’intérêt pour la matière
L'attention et la concentration font appel à la mémorisation : différents types de mémoire : • Mémoire Sensorielle • Mémoire à Court terme • Mémoire à Long terme • Mémoire Sémantique • Mémoire Procédurale • Mémoire Déclarative, etc. • Comment utiliser toutes ces informations et comment les rallier à nos supports d’apprentissage (Repère) ? • Quels sont ces supports ?
1.4.6 Trois éléments pédagogiques et didactiques : • L’expression corporelle inspirée de 2 arts étant le Tai chi (art interne) et le yoseikan budo (art externe) • L’imagerie mentale (met en jeu les mécanismes de la pensée) • La musique (art qui véhicule des émotions) • Utiliser tous ces supports afin de favoriser le développement de l’individu ? • Comment réunir ces éléments afin de favoriser la concentration et par la même canaliser l’agitation ? • Comment construire des situations d’apprentissage ?
1.4.7 Les 7 axes fondamentaux • INFORMATIONS : (AVANT-PROJET) • IDEES • RECHERCHER • TRIER • ORGANISER • EXTIRPER L’ESSENTIEL • UTILISER/APPLIQUER • ADAPTER
PARTIE II : PROJET : Constats et objectifs Les psychologues relèvent un manque d’attention chez les enfants entraînant une baisse de la concentration dans leur pratique quotidienne : FATIGUE SENSORIELLE La Fatigue à l'école / Guy Vermeil- Paris : E.S.F.,1984. 2.1- Constats
2.1.1 Perception visuelle • Au sein d’une classe un enfant doit : • Regarder l’enseignant • Regarder le tableau • Lire • Ecrire, etc. • Grande mobilisation visuelle (phased’apprentissage de lecture et d’écriture) • 5 à 6 heures par jour à l’école (environ 23 à 26 par semaine ou il doit rester attentif)
A l’extérieur d’une salle de classe(environnement) l’enfant fixe de plus en plus son attention sur : • La télévision • L’ordinateur • Jeux vidéos • Passivité mentale (consommation) • « Divertir pour moins réfléchir » : robotisé
2.1.2 Perception auditive • Au sein d’une classe un enfant doit : • Ecouter les consignes de l’enseignant • Ecouter ses camarades • Ecouter l’enseignant + les camarades qui bavardent
A l’extérieur d’une salle de classe(environnement) l’oreille de l’enfant est soumise aux : • Bruits sonores inaudibles de la pollution qui agissent sur l’oreille interne • Bruits excessifs des récréations • Villes bruyantes (voitures, klaxon, etc.) • Sons bruyants de la télé • Sons bruyants des jeux vidéos • Consommations excessives de certaines musiques dites « violentes » et des téléphones portables (interférences)
2.1.3 Conséquences physiques, psychologiques, physiologiques et comportementales 2.1.3.1. Physique et psychologique • Passivité et oisiveté dues à la position statique • Tendance à être remplacé par l’activité physique : On assiste en France à une hausse significative de l’obésité • Obésité à des répercussions sur l’image de soi et l’estime de soi • Diminution (voir disparation) de l’affirmation de soi due au manque de confiance (regard de soi et des autres)
2.1.3.2. Physiologique et comportementale • Fatigue sensorielle : difficulté pour mémoriser rapidement (exemple : mémoire à court terme faisant intervenir le cortex préfrontal) • Difficulté pour faire passer les souvenirs de la mémoire à court terme vers la mémoire à long terme (l’hippocampe permet d’effectuer cette relation) Nécessité d’entraîner certaines parties du cerveau • Spécificité : Apprentissage aux organes qui permettent d’apprendre et pour fixer longuement son attention
Interaction attention/concentration et comportement. L’enfant devient : • « rêveur » • « bazardeur » • « agitateur » Ces comportements ou attitudes déviants semblent être mineurs, mais ils gênent considérablement l’apprentissage de l’enfant et de ses camarades et Certaines attitudes peuvent revêtir un comportement violent pouvant s’accroître rapidement.
PARTIE II : PROJET : Constats et objectifs Les psychologues relèvent un manque d’attention chez les enfants entraînant une baisse de la concentration dans leur pratique quotidienne : FATIGUE SENSORIELLE La Fatigue à l'école / Guy Vermeil- Paris : E.S.F.,1984. 2.1- Constats L’ensemble de la communauté éducative relayé par les médias, relève l’augmentation des comportements agressifs et déviants des enfants, tant à l’école que dans les espaces publics (émeute en novembre 2005)
Activité Physique Sportive et Artistique(Développement des capacités physiques, participe à l’équilibre de la santé mentale et physique, former un citoyen lucide, responsable et autonome) 2.1.4 Le rôle de l’enfant TRIANGLE DIDACTIQUE Enseignant, éducateur, animateur(Transmet un savoir et un savoir faire) Enfant, élève(concentré, attentif et respectueux)
TRIANGLE DIDACTIQUE Enseignant, éducateur, animateur(Transmet un savoir et un savoir faire) Enfant, élève Enfant, élève (Rêve, agité, bavarde) Activité Physique Sportive et Artistique - Imagerie mentale - Expression corporelle - Musique
2.1.5- Objectifs 3 Pôles : « Social » «Scolaire » « Santé »
Pôle social : Individuel : Autodiscipline, responsable et autonome (texte officiel lycée) Affirmation de soi (confiance) et respect de soi Groupe : Favoriser la cohésion par l’échange et le dialogue et le respect d’autrui Pôle scolaire : • (Posner & Rafal, 1986) (Eckstein, Shimozaki, & Abbey, 2002) Mobiliser, augmenter et maintenir l’attention et la concentration par le travail de mémorisation Pôle santé : • Canaliser son énergie, son agitation et/ou son agressivité • Connaissances des principes biomécaniques de bases (développement cardio-vasculaire, renforcement musculaire et étirement)
2.1.5.1- Villiers-le-Bel : Ecoles Maisons de quartier Gymnases Notre projet propose d’agir en prévention afin de contribuer au développement physique et psychologique de l’enfant afin d’assurer une bonne santé mentale et physique que ce soit dans la vie scolaire ou sociale de l’enfant . Cette action pourrait se situer en articulation avec l’école et les autres structures municipales.
2.1.5.2. Questions et réflexions • Comment permettre un réinvestissement des connaissances et des compétences au sein des différentes structures accueillant le jeune ? • Comment réunir ces objectifs au sein d’un concept d’apprentissage unique ? • Comment mobiliser les organes sensoriels par l’utilisation des 3 supports pédagogiques et didactiques (Expression corporelle, imagerie mentale et musique)
PARTIE III : Les outils proposés Elle permet une meilleure visualisation et perception du geste à effectuer (Eloi, 1986), et contribue à fixer et à augmenter l’attention (Petit et al, 1995) 1 – Imagerie mentale Elle permet la concentration, la persévérance, et le dépassement de son agitation et de son agressivité (Magasine électronique de psychologie, 2004). Le Tai Chi a des effets positifs sur la santé mentale et physique des étudiants (Taylor, 2004) 2 – Expression corporelle Elle contribue à augmenter la concentration et permet de recouvrer la santé en agissant directement sur le système nerveux des individus (Gooddall, Etters, 2005) 3 – Musique
3.1 Explication pédagogique des outils proposés • Utilisation d’images ou d’objets divers • Mémorisation d’objets ou d’un environnement type • (son identité) • - Support audio associé aux images 1 – Imagerie mentale • Gestuelle inspirée du Tai chi et du Yoseikan budo • (12 Thèmes d’actions) • Lien avec l’imagerie mentale en passant par l’utilisation • d’images déjà vécues par l’enfant • - Respiration/relaxation et renforcement musculaire • - Créativité d’enchaînements sur les thèmes d’actions 2 – Expression corporelle • Utilisation de différents types de sons • (Fort/faible/Grave/Aigu/Long/court) • Mémorisation de différents types de sons au sein • d’un environnement • - Association des sons et des gestes 3 – Musique
1 seul mouvement permet d’ assurer une relation entre tous les objectifs et tous les supports • Comment est-ce possible ?
IV. Public visé et organisation 4.1 Agir en prévention en direction d’un public de niveau CE2 4.2. Création de module sur une période annuelle 1er module : 4 semaines Perception visuelle 2ème module : 4 semaines Perception auditive 3 groupes de 10 enfants 3 groupes de 10 enfants 3ème module : 4 semaines Perception kinesthésique (expression corporelle) 3 groupes de 10 enfants
4.3. Exemple du déroulement d’une séance de 45 minutes d’apprentissage effectif • 5 minutes: Apprentissage ou répétition des gestes de base de politesse ou de salut + 10 minutes: situations ludiques visant le développement de conduites sociales (autodiscipline, respect de l’autre, etc..) en passant par la mobilisation des sens • 1/4 d’heure: Développement sensoriel à travers la mémorisation (individuel et varié) entrecoupé du travail respiratoire • 1/4 d’heure: Développement sensoriel en groupe (cohésion de groupe + créativité + présentation) • Bilan de la séance avec les mots clés et question des enfants
4.4 ELEMENTS SPECIFIQUES CONSTITUANT UN COURS (exemple pour le module auditif) • Son grave, aigu, long, court, fort, faible • Temps de réaction Simple, avec Distracteur et de Choix • Mémorisation auditive • Respiration • Répétition des bases du cours • Astuces d’adaptation pédagogique • Travail individuel • Travail en groupe • Respect du temps de travail • Réinvestissement (Devoir + fiches de suivi)
Partir d’une seule situation et la faire évoluer individuellement et en groupe, ce qui renvoie à : • Construire des niveaux de pratique au niveau de tous les supports • Instituer un cadre référentiel pour chaque support (situations de référence) et permettre l’évaluation formatrice, formative et sommative • Mise en place de stratégie d’apprentissage (innovation) Nous nous situons alors dans la conception et la mise en œuvre de la discipline (Finalité, objectifs, but, niveaux de pratique, stratégies d’apprentissage, etc.)
4.5 Méthodes de suivi • Fiche individuelle (savoir être/savoir/savoir faire) • en collaboration avec les enseignants et les différents • Intervenants • Evaluation des acquis • Contrat d’engagement • Un questionnaire en collaboration avec les • intervenants sera distribué aux parents/enfants
V. Constitution des dossiers • Quels types de dossiers constituer ? • Un dossier général • Un dossier de « conception et mise en œuvre » • Un dossier synthétique de 3 à 4 pages expliquant l’ensemble de l’action menée • Un schéma explicatif sur 1 page de l’ensemble du projet
VI. L’après projet 6.1 Qui rencontrer ? Ecoles primaires gérées par les mairies : • Le maire • Les élus ? Quels élus ? • Elus à la scolarité, maire adjoint au sport, maire adjoint à la jeunesse (programme du PRE : programme de réussite éducative lancé par l’éducation nationale) • Qui s’en occupe ? Les inspecteurs pédagogiques régionaux • Conseil de réflexion de l’éducation nationale Ces rencontres demandent et prennent du temps
6.2 Quel langage adopter ? Il est indispensable d’adapter son discours selon le type de public rencontré Ne heurtez jamais la sensibilité des individus qui vont propulser votre projet ! Contribuer à la formation de l’enfant Exemple : Le maire et les enseignants : Le maire veut être élu et avoir le soutien des électeurs (ville fonctionne bien et avoir des subventions) : « Diminuer la violence juvénile et votez pour lui » Les enseignants veulent améliorer la condition des cours : « Présentation de la méthode (concret) »
VII. Développement et adaptation du projet La transversalité d’un projet permet son évolution et son adaptabilité (innovation) : • Entreprises : problème de conflits et de stress (suicides) • Théâtres : travail de l’attention et de la mémorisation • Associations sportives : canaliser son énergie et respect des autres (arts martiaux ou sport de combat) Tout ce qui est rigide tend à être brisé, alors que tout ce qui est flexible et mouvant tend à s’adapter et évolue avec le temps (principe des arts martiaux) : pouvoir s’adapter
VIII. Mise en jeu de tous les acteurs sociaux (Spécificité) • Associer tous les acteurs participant à la vie de l’enfant • L’enfant doit être pris en compte dans sa totalité mais comment ? Un enfant fréquente les écoles (enseignants), les maisons de quartier (animateurs, directeurs, responsable jeunesse) les gymnases (éducateurs), les associations sportives (entraîneurs), les parents • Comment assurer une collaboration entre l’ensemble de ces intervenants ou une partie par le biais du projet ? • Quelles sont les relations qui existent déjà entre ces structures ?
Les relations se limitent aux infrastructures, aux réunions d’information et de classe ou au convocation en cas de problème avec l’enfant • Réunion permettant un dialogue entre ces différents acteurs pour le suivi du jeune • Rencontres afin de valoriser et encourager l’enfant • Interventions de personnes telles que des gardiens de prisons, des policiers, etc. • Quels outils proposer afin de mieux fonctionner avec les différents intervenants et assurer une collaboration ?