S tratégie de D éveloppement du G rand S fax 2 SDGS 2

1. StratégiedeDéveloppement duGrandSfax2 SDGS 2 Étude des zones urbaines populaires du Grand Sfax Rapport de première et de deuxième phase Sfax le 14/4/2010

2. Finalité de l’étude Hisser l’agglomération sfaxienne au rang de métropole méditerranéenne, ce entre autres à travers : L’intégration urbaine des zones populaires les plus en difficulté, ce qui permettra de : ▪ associer les habitants des quartiers populaires au développement de la ville. ▪ renforcer la cohésion sociale au niveau local et à celui de l’agglomération.

4. Démarche Première phase Étude systématique du phénomène, Diagnostic des zones populaires Deuxième phase Étude approfondie des 10 quartiers prioritaires Enquête ménages par questionnaire Troisième phase Phase opérationnelle proposition de 3 plans d’action Proposition des mécanismes d'intervention • - Proposition de plans • d’insertion sachant que • l'intégration n'est pas • seulement socio-spatiale • et économique, elle est • aussi identitaire • Choix de l’approche zone • Première • section • Un constat • spatial global: • - repérer • - localiser • identifier les • Quartiers pop. • Élaboration • d’un SIG Deuxième section Opération d’élection De 10 quartiers prioritaires Utilisation du SIG • Mesurer les indicateurs de • niveau de vie dans les quartiers, • - Connaître les itinéraires • résidentiels des habitants des • quartiers, • - Saisir les mécanismes • de fonctionnement interne des • quartiers et avec la ville • - Écouter les attentes des • habitants des quartiers ▪ Proposition de 3 plans d’action servant comme modèles pour toute opération d’intervention dans les quartiers populaires Proposer une dizaine de quartiers prioritaires • Retenir 3 quartiers les plus • nécessiteux pour une • intervention opérationnelle

5. Première phase

6. Première section

7. Approche et Investigations Approche propre à la géographiesociale Investigations multiples Enquêtesréalisées auprès des administrations locales Repérage des quartiers populaires sur une imagerie satellitaire géoréférencée (Ikonos 2003 et 2006, assemblage des images de google earth) Prospection des cartes topographiques Lecture des espaces concernés à partir de l’enquête terrain La bibliographie qu’elle soit académique ou administrative L’outil informatique permettant d’abord, l’élaboration d’un SIG à plusieurs couches (couches raster, couches vectorielles) ensuite l’élaboration de 18 figures, et enfin l’élection des 10 quartiers prioritaires

8. Limites du Grand Sfax sur une image satellitaire spot

9. Limites des 6 délégations du Grand Sfax

10. Limite communale du Grand Sfax

11. Radiales et rocades

12. Radiales et rocades,Sièges des 7 communes du Grand Sfax

13. Localisation de l’habitat populaire

14. Localisation de l’habitat populaire

16. Localisation de l’habitat populaire sur un foncier déprécié à cause des risques à sources multiples

17. Résultats obtenus 81 quartiers populairessont répartis sur les 6 délégations avec des concentrations différentes, ce qui atteste l’importance du phénomène surtout avec : • 36 600 logements (20.5% du G. Sfax) • 31 388 ménages (20,4% du G Sfax) • 131 248 habitants (22.3% du G. Sfax) La répartition des quartiers dans le Grand Sfax est inégale : entre les délégations ; l’espace communal et l’espace non communal ; l’urbain, suburbain et périurbain.

19. 65 quartiers communaux 16 non communaux

20. 6 quartiers dans l’espace communal programmé

21. 64 urbains3 suburbains14 périurbains

22. 14 quartiers isolés67 sont groupés en 16 zones

23. Une typologie de formation très riche *42 quartiers programmés:- (cités rurales, cités semi rurales et CIMER)- ( 34 com., 8 non com.) * 27 quartiers spontanés:-(19com., 8 non com.)* 12 anciens r’bats(espace communal)

24. Quartiers populaires/Grand Sfax délégations en 2009 (estimation)

25. Quartiers populaires/Grand Sfax délégations en 2009 (estimation)

26. Quartiers populaires/Grand Sfax communal en 2009 (estimation)

27. Quartiers populaires/Grand Sfax communal en 2009 (estimation)

28. Les caractéristiques de localisation des quartiers populaires

29. Quartiers populaires et:- risques et nuisances- proximité des grands projets d’aménagement

30. Un paysage caractéristique :inachevé et en structuration permanente, très souvent encombré, paupérisé, et chaotique.

32. Deuxième section

33. Élection des 10 quartiers prioritaires

35. Les 10 quartiersélus

36. Deuxième phase

37. L’enquête ménage par questionnaire • La méthode d'échantillonnage : échantillonnage aléatoire systématique appelé aussi échantillonnage aléatoire par intervalles • La sélection des unités de l’échantillon : elle a été réalisée suivant la méthode de l’itinéraire qui est très valable dans les espaces relativement circonscrits comme le quartier. Le nombre total de l’échantillon est égal à 877 unités • Le questionnaire comprend les rubriques suivantes : • Le profil du chef de ménage • Les caractéristiques du ménage • Les caractéristiques du logement/niveau de vie • Le vécu du quartier • Les articulations du quartier avec la ville • La question d’identification au quartier et à la ville • Des questions d’opinions

40. Le dépouillement de l’enquête Utilisation du logiciel SPSS qui signifie «Statistical Package for the Social Sciences », dont les compétences utilisées sont : ▪ La réalisation de la totalité des analyses statistiques (Fréquence, tableaux croisés et de correspondance, ACP, AFC…) et le traitement des données qualitatives ▪ Le groupement des principales variables dans un tableau de synthèse intégré dans la base de données déjà réalisée sous Arc View (SIG).

41. Thèmes de l’analyse • Le degré d’intégration du quartier • Le niveau de précarité de la vie des chefs de ménage • Le niveau de fragilité/intégration des ménages • Le niveau d’articulation avec la ville • Le degré d’identification des ménages au quartier et à la ville • Les doléances

42. Résultats obtenus

43. Le degré d’intégration du quartier dans la ville 1 L’intégration des quartiers dans la ville est très insuffisante, à des degrés différents suivant 3 facteurs : ▪ La date et la typologie de formation ▪L’appartenance à l’espace communal ou non communal ▪L’implantation sur un terrain urbanisable ou sur un terrain fragile et inondable, ou bien dans une zone à risques

44. Le degré d’intégration du quartier dans la ville 2 • Dans les quartiers programmés, le paysage discordant domine, avec une forte densification spontanée • Dans les quartiers autoproduits, le paysage est souvent chaotique avec une ruralité persistante • Des infrastructures insuffisantes ou défaillantes • Étant des espaces d’accueil de l’exoderural, les quartiers manquent d’encadrement social, et précisément de catalyseurs de groupement • Le système de repérage est défaillant, puisque l’adressage des quartiers est insuffisant ou manquant.

45. Profil des chefs de ménage : la sous intégration et la précarité 1 • Ce sont d’anciens migrants rurauxvenus d’espace différentsavec une charge culturelle locale enrichissante mais pouvant entraîner des tensions de voisinage : • A El-Aguerba 1 et 2, ils sont originaires de 9 gouvernorats • A Ettawidhi, ils sont originaires de 30 délégations • Ils ont une dynamique spatiale ressemblante, et le même itinéraire dans lequel le séjour dans le Grand Sfax représente un réel apprentissage de l’urbanité • Cependant, ce degré d’apprentissage de l’urbanité diffère: A Ennasr 2, 41.5% seulement, à Cimer Nord, 78.7%

46. Profil des chefs de ménage : la sous intégration et la précarité 2 • Le bas niveau d’études est prédominant : l’analphabétisme est important, il va de 6.7% à Essalèma à 17.3% à Ennasr 2. La majorité n’a que le niveau d’étude primaire. • L’employabilité est bonne mais elle cache une précarité réelle : le taux de chômage déclaré est trop faible (0 à Essalèma 1 et 2, 5.6% à Ennasr 2, le national est de 13.9% et le régional de 11.2%). Le travail journalier (à Ennasr 2, le taux est de 57.4%), le petit projet privé et le travail d’ouvrier, dominent. • Les secteurs les plus employeurs : le bâtiment, le petit commerce ou la réparation et l’industrie. • Le revenu mensuel déclaré : la moyenne est de 350 D.

47. Résumons • Un itinéraire de migration • Une ancienne culture rurale et donc un usage de l’espace à tendance rurale • Un faible niveau d’enseignement • Un emploi dans l’informel si ce n’est du chômage • Un sentiment d’isolement par rapport à la grande famille et au groupe culturel d’appartenance • Une identité tronquée

48. Le degré d’intégration des ménages dans la ville 1- Les caractéristiques des ménages : • Une taille de ménage très étalée et élevéeen comparaison avec l’espace d’accueil : à Ben Saïda elle est égale à 4.97, celle du Grand Sfax n’est que de 4.1, pour l’ensemble milieux : 4.07, pour le milieu communal, et même celle du milieu non communal, elle n’est que de 4.46 • La fréquence d’enfants handicapés, à Ennasr2, 9.3% des ménages en sont concernés • La fréquence du chômage des jeunes, 30% des ménages à El-Aguerba 1 et 2 • Participation faible de la femme aux revenus du ménage

49. Le degré d’intégration des ménages dans la ville 2- Le vécu des ménages • Le type de logement : le type Dar est de plus en plus remplacé par le type villa non achevée ou l’ébauche de villa, ou l’étage. • L’équipement du logement et du ménage : incompatible avec les revenus du ménage. • La vie de quartierest développée dans les anciens quartiers mais elle est indigente et cache dans les quartiers récents autoproduits, des appréhensions d’un voisinage que l’on évite • La cohabitation de plusieurs cultures locales : une richesse en soit mais c’est aussi une source de tension et de divergences.

50. Le degré d’intégration des ménages dans la ville 3- Le niveau d’articulation avec la ville • De bonnes articulations avec les centres secondaires : emploi et autres services • De faibles articulations avec le centre principal : autres services surtout