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Art du cirque au collège d’Onnaing. Joëlle COASNE Pierre DUBOIS et la classe de 5ème Sofia Complément à la revue Contrepied HS n°3 – C’est quoi ce cirque ? - 2012.
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Art du cirque au collège d’Onnaing Joëlle COASNE Pierre DUBOIS et la classe de 5ème Sofia Complément à la revue Contrepied HS n°3 – C’est quoi ce cirque ? - 2012 J.Coasne P.Dubois
Ce travail est issu d’une réflexion de la Formation continue de l’académie de Lille pilotée par Jacques Lemaire et Francis Lebrun.Groupe disciplinaire cirqueSébastien CattezLaurent LemaiAlexandre DevisseJoëlle Coasne J.Coasne P.Dubois
L’enjeu de l’artistique Dans les programme de 2008, le cirque appartient au groupement artistique, il n’est cependant pas aisé de dépasser une approche sportive qui juxtapose l’enseignement de techniques dejonglerie, d’équilibre et d’acrosport. L’enjeu de l’artistique est de produire des combinaisons de formes de corps et d’objets singulières qui produisent du « sens » pour l’autre. J.Coasne P.Dubois
Objectif : atteindre le niveau 1 (programme 2008) Composer et présenter dans un espace orienté un numéro collectif organisé autour d’un thème incorporant à un jeu d’acteur des éléments simples issus d’au moins deux des trois familles. Maîtriser ses émotions et accepter le regard des autres. Observer avec attention et apprécier avec respect les différentes prestations. J.Coasne P.Dubois
Nécessité de maintenir la complexité de la pratique culturelle Il faut tout à la fois engager l’élève dans une activité de type : * Topocinétique : jongler, s’équilibrer, réaliser des acrobaties * Morphocinétique : réaliser des formes esthétiques et maîtrisées qui aient du sens *Sémiocinétique s’engager dans une volonté de communication de sens avec le spectateur. En tenant compte du temps scolaire et de l’hétérogénéïté des élèves J.Coasne P.Dubois
Faire accéder à la complexité : Le meilleur niveau : dans une perspective de prise de risque être capable d’associer jonglerie et collaborations mettant en jeu l’équilibre tout en gardant l’intensité des personnages et la volonté de communication. Associer d’emblée des postures de corps plus ou moins déséquilibrées difficiles et des postures expressives de personnage. Corps Artistique 2: Jouer sur le personnage pour mettre le corps dans tous ses « états » (contrastes par la modulation des tonus, des vitesses) pendant les manipulations de balle et les collaborations Corps technique 1 : Associer la technique (jonglerie et mains à mains, la forme) au sens (la machine, les statues « Léonard de Vinci) Corps mis en scène 3 : organiser d’emblée la mise en espace scénique orienté pour communiquer A chaque séance l’enseignant articule des Contenus d’enseignement appartenant aux trois dimensions J.Coasne P.Dubois 6
Techniques : les 4 objets d’enseignementretenus et leurs contenus • révélateurs d’une activité d’apprentissage de création. • choisis pour leur pouvoir de mobilisation de ressources chez les élèves et d’engagement. • La jonglerie • Les jeux de poids et contrepoids • Les porters statiques et dynamiques • Le « coup de projecteur » J.Coasne P.Dubois
1er Objet : La Jonglerie J.Coasne P.Dubois
Les familles choisies en jonglerie: variété des formes impliquant des modulations de tonus Flash… Aérien…(1-3-4) Isolation … Contact… J.Coasne P.Dubois
La jonglerie • La jonglerie minimaliste, dont l’un des chefs de file est Jérôme Thomas, se différencie de la jonglerie maximaliste (manipulation aérienne de nombreux objets) qui est caractéristique du cirque traditionnel, avec : • le lancer (avec l’utilisation d’un code sideswap adapté), • le contact (balle posée sur une partie du corps), • l’isolation (la balle placée à un endroit du corps se déplace et guide le corps) • le flash (un lancer avec une forme de corps associée (tour, acrobatie, posture expressive, réception au sol etc… • Ces figures vont être au service d’une machine à jongler collective. La chute de la balle est dédramatisée et est considérée comme une « ouverture » à l’improvisation créatrice.
La construction de la « machine à jongler » à partir de postures à la fois expressives et difficiles… Statue Léonard de Vinci J.Coasne P.Dubois
Complexifier sa machine à jongler par des contrastes de vitesse (le film qui déraille…) J.Coasne P.Dubois
« Machine à jongler » et Jonglerie collective J.Coasne P.Dubois
2ème Objet: Les circulations en jeux de poids et contrepoids…poser les problèmes de réajustement postural pour amener les porters J.Coasne P.Dubois
2ème objet Les circulations poids contrepoids… Les circulations…une partie du corps tirée par un fil. Les circulations…les collaborations en poids contrepoids… J.Coasne P.Dubois
3ème objet : Les porters statiques et dynamiques…des porters singuliers conçus par élèves… J.Coasne P.Dubois
Les porters statiques : principes complexité, principes sécurité… J.Coasne P.Dubois
4ème objet « le coup de projecteur »: chacun choisit de démontrer son exploit mis en valeur par les partenaires J.Coasne P.Dubois
Le « coup de projecteur » L’élève réalise son meilleur niveau de maîtrise dans l’une des trois disciplines (jeu d’acteur, acrobatie ou jonglerie). Il s’agit pour les autres camarades de mettre en valeur l’exploit du camarade en adoptant des postures et des attitudes pouvant mettre en valeur l’artiste.
Corps artistique et contenus d’enseignement • 1: Postures expressives • 2: Jeu et personnage • 3 : Les effets : contrastes d’énergie, de vitesse, de niveau J.Coasne P.Dubois
1: Postures expressives: conçues comme postures « originales » J.Coasne P.Dubois
1: Postures expressives …Léonard et machine à jongler J.Coasne P.Dubois
2: Jeu et personnages… « Jouer ensemble à être des autres le temps du spectacle » J.Coasne P.Dubois
2: Discussion autour du personnage… J.Coasne P.Dubois
3: Les effets : contrastes des états de corps (fort/ faible –lent/vite, haut/ bas J.Coasne P.Dubois
Le corps mis en scèneet les contenus : une histoire de mises en relations 1: Un corps qui s’organise dans un espace de scène ritualisé et déterminé par le scénario des 4 événements. 2 : Un corps qui se « scénarise » début développement fin. 3 : Un corps qui s’oriente pour communiquer avec des spectateurs J.Coasne P.Dubois
Espace Présentation coulisse coulisse tableau bancs Espace de scène Espace S P E C T A T E U R s Sono coulisse J.Coasne P.Dubois coulisse
Jouer avec les coulisses pour entrer dans l’espace « magique » de la scène… J.Coasne P.Dubois
Un espace déterminé, ritualisé qui fixe des repères pour tous • Des zones d’activités identifiées: zone de présentation, zone de scène, zone de coulisses, zone de spectateurs. • Un rituel de mise en activité des élèves J.Coasne P.Dubois
Espace Présentation coulisse coulisse tableau bancs Espace de scène Espace S P E C T A T E U R s Sono coulisse J.Coasne P.Dubois coulisse
Démarche enseignante- activité des élèves 1 : Associer la technique (jonglerie et mains à mains, la forme) au sens (la machine, les statues « Léonard de Vinci) 4: Travailler sur la communication spectateur/ acteur pour faire émerger les contenus enseignés sur les trois dimension du corps (Technique Artistique et MenS): je vois mon « alter ego » 2: Jouer sur le personnage pour mettre le corps dans tous ses « états » (contrastes par la modulation des tonus, des vitesses) pendant les manipulations de balle et les collaborations. 3 : organiser d’emblée la mise en espace scénique orienté pour communiquer J.Coasne P.Dubois
Les rituels de fonctionnement dans l’espace et le temps qui engagent les élèves dans des expériences variées 1: Phase d’explication 2: Phase d’improvisation 3: Phase 1er « coup d’œil » 4: Phase remédiation discussion 5: Phase 2ème coup d’oeil 6: Phase discussion 7: Phase d’écriture J.Coasne P.Dubois
1:Espace explications J.Coasne P.Dubois
1: Les explications de début de séance… L’enseignant aide à identifier la complexité de l’activité : être difficile, être expressif, être engagé, être «attentif » Les différentes phases de la séance sont expliquées chronologiquement. L’élève : écoute, discute, intervient J.Coasne P.Dubois
2: Phase d’improvisation L’enseignant observe les conduites, Les contraintes fixées doivent être ouvertes et permettre à chacun de s’engager dans sa singularité J.Coasne P.Dubois
2: exemple Improvisations sur les circulations de corps et de balle… L’élève se confronte au problème identifié, expérimente des solutions, observe, essaye les solutions des autres J.Coasne P.Dubois
3: « 1er coup d’œil »L’enseignant : fixe les attentes/ Acteurs. Fixe les critères d’observation pour le spectateur.L’élève: spectateur attentif à son « alter ego ». Acteur fixe une première expérimentation après avoir débattu avec ses pairs J.Coasne P.Dubois
4: Remédiations après le « 1er coup d’œil »… L’enseignant fait émerger en fonction des critères de séance les points positifs et négatifs. L’élève est confronté aux décalages entre effets voulus et effets perçus J.Coasne P.Dubois
5: Discussion- débat dans le groupe après le débat acteur spectateur… négocier, choisir, stabiliser un temps pour préparer un éventuel 2ème coup d’œil… J.Coasne P.Dubois
6 : « 2ème coup d’œil »: L’enseignant fixe les critères d’observation. J.Coasne P.Dubois
7: Discussion acteurs spectateurs… L’enseignant circonscrit le débat autour des contenus d’enseignement et objets d’étude et aide à la prise de parole de tous L’élève spectateur : identification des prestations autour des critères donnés. Activité de conseil. J.Coasne P.Dubois
7: Discussion acteur spectateur: une histoire de confrontation effets voulus –effets perçus J.Coasne P.Dubois
8: Le Carnet de création: un outil pour fixer et mémoriser… J.Coasne P.Dubois
Carnet de création… Activité enseignant : baliser chronologiquement les commandes par le carnet Activité d’ élève Écriture des Prestations de chaque séance J.Coasne P.Dubois
Merci de votre attention…et tous en piste! Pour en savoir plus, lisez : « Une recherche collaborative pour bousculer nos pratiques » www.contrepied.net J.Coasne P.Dubois