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1 ère RENCONTRE REGIONALE DE CANCEROLOGIE UROLOGIQUE. Niort le 22 mai 2003. Dépistage du cancer de la prostate. Dr. Jean-Pierre JABLONSKI - Polyclinique de POITIERS. DEPISTAGE OU DIAGNOSTIC PRECOCE DU CANCER DE LA PROSTATE Pr. Jacques IRANI - CHU de POITIERS. 1ère question :
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1ère RENCONTRE REGIONALE DE CANCEROLOGIE UROLOGIQUE Niort le 22 mai 2003
Dépistage du cancer de la prostate Dr. Jean-Pierre JABLONSKI - Polyclinique de POITIERS
DEPISTAGE OU DIAGNOSTIC PRECOCE DU CANCER DE LA PROSTATE Pr. Jacques IRANI - CHUde POITIERS
1ère question : Pourquoi dépister ce cancer ?
Dépistage d'un cancer: conditions théoriques • la maladie doit être • fréquente, • grave et • pouvoir être diagnostiquée à un stade où elle est curable • un test de dépistage • facilement acceptable • très spécifique
Dépister ou ne pas dépister? • l’effet du dépistage ne peut être apprécié que sur des études de population randomisée. Etudes en cours. Résultats? • Entretemps: • dépistage sauvage • Faisceau d’arguments en faveur du dépistage
SYMPTO INCURABLE CURABLE Détectable Indétectable 1- Seuls les cancers LOCALISES peuvent être GUERIS 2- Un cancer LOCALISE ne donne PAS DE SYMPTOME Un cancer de prostate ne peut donc être GUERI que s’il est RECHERCHE asympto
2ème question : Pourquoi maintenant ?
Augmentation Espérance de vie 84 75 70 ans 65 ans 48 45 1 900 1 950 2 000 nouveaux outils thérapeutiques Prostatectomie Radicale Le P S A nouveaux Outils diagnostics Radiothérapie Externe Curiethérapie Biopsie Prostatique Ultrasons Focalisés
84 75 70 ans 65 ans 48 45 1 900 1 950 2 000
Cancer de Prostate : France 2 000 Cancer le plus fréquent chez l’homme : 40 000 nouveaux cas par an Deuxième cause de mortalité par cancer chez l’homme : 10 000 décès par an Francim, Prostate 2 000
P S A Ca P Diagnostic : P S A* PSA Total PSA Libre PSA Total 4 10 15% 25% * Antigène Prostatique Spécifique
Cancer de Prostate localisé : Traitement PROSTATECTOMIE RADICALE
Cancer de Prostate localisé : Traitement RADIOTHÉRAPIE EXTERNE
Cancer de Prostate localisé : Traitement CURIETHERAPIE Urologie – CHU Nancy 2002
3ème question : Modalités du dépistage ? • Ages ? • Fréquence ? • Outils et Seuils ? • Populations ?
Dépistage du Cancer de la Prostate : L’ approche de l’Association Française d’Urologie ( AFU ) La cible idéale 1ère étape 2ème étape L’AFU dessine un cadre Ajustement cible-cadre ( mars 2002 )( en cours ) - PSA et TR tous les ans-outils, seuils - de 50 à 75 ans - fréquence - âge -populations
L’Association Françaised’Urologie recommande le DEPISTAGE du CANCER de la PROSTATE Dosage du PSA et toucher rectal tous les ans dès 50 ans et jusqu’à 75 ans (dès 45 ans si risque familial ou ethnique) Si le PSA* total est au dessus de la valeur normale du test ou si le toucher rectal est anormal, une consultation auprès d’un urologue est recommandée. Une information concernant les limites, les bénéfices et les risques du dépistage et des éventuels traitements doit être donnée avant la réalisation de ces examens. *Antigène Prostatique Spécifique Mars 2002
TECHNIQUES ET COMPLICATIONS DES BIOPSIES PROSTATIQUESDr. Joël ORGET – Dr. Alain DONNAINTC.H. de NIORT
GENERALITES • Deuxième cause de mortalité par cancer entre 60 et 75 ans • Première cause de mortalité par cancer après 75 ans • Seule certitude diagnostique donnée par l’ examen du tissu prostatique
COMMENT BIOPSIER ? • PBP au doigt par voie trans-rectale • PBP écho guidées par voie périnéale • PBP écho guidées par voie trans-rectale • Résection de tissu prostatique (hors sujet )
BIOPSIE AU DOIGT • Aiguille positionnée sur l’index qui la guide • Rendement moindre • Possibilité de ponction blanche • Limitée au cancer localement avancé et évident cliniquement
BIOPSIE PERINEALE • Sonde d’ échographie endo-rectale positionnée • Logiciel incorporé permet de visualiser le trajet des biopsies • Technique abandonnée car chaque biopsie nécessite un point de ponction cutanée
BIOPSIE TRANS-RECTALE • Contrôle échographique des biopsies • Aiguille 18 Gauge • En consultation ou en ambulatoire • Préparation rectale et antibiothérapie de 24 heures par Fluoroquinolones • Anesthésie locale trans-rectale péri- prostatique par Xylocaine des pédicules latéro-prostatiques
COMBIEN DE BIOPSIES ? • Au moins 6 biopsies postérieures en zone périphérique • En plus 4 biopsies postéro latérales pour augmenter le taux de détection si PSA<10 • Si volume prostatique > 50cc : 2 à 4 biopsies de la partie antérieure de la prostate • Si anomalies cliniques ou échographiques : biopsie des anomalies
RESULTATS • Taux de détection des 6 biopsies : 33% • Taux de détection des 10 biopsies : 43% • En zone transitionnelle taux de détection faible ( < 2,5 %) • Biopsies des vésicules séminales recommandées si 2 biopsies positives à la base
REPETITION DES BIOPSIES • Après première PBP négative : protocole à 10 biopsies comportant des prélèvements latéraux et de la zone transitionnelle (taux de détection 20 % ) • Re-biopsie d’emblée si forte suspicion clinique , biologique ou PIN de haut grade • Taux de détection à la seconde biopsie jusqu’à 50 %
COMPLICATIONS • Taux de complications : 2 % dont 25% nécessite une hospitalisation • Complications infectieuses : fièvre prostatite • Complications hémorragiques : hématurie rectorragie hémospermie • Douleurs • Malaise vagal
CONCLUSION • Geste relativement simple la PBP écho-guidée par voie trans-rectale permet une étude fiable du tissu prostatique au prix d’ une morbidité faible si les conditions de réalisation de l’examen sont bien respectées • Le PSA complexé permettrait une meilleure sélection des patients en réduisant les faux positifs (gain de spécificité de 10 à 20 % )
Existe-t-il une alternative à la prostatectomie radicale ? Dr. Henry LEREMBOURG - CH La ROCHELLE
DEFINITION • Ablation monobloc de la prostate et des vésicules séminales, suivie d ’une anastomose urètro-vésicale • Peut être précédée d ’un curage ilio obturateur bilatéral avec examen extemporané • Développée par Young (1905) et théorisée par Walsh (1983)
TECHNIQUE • La prostatectomie radicale peut être réalisée par voie rétro-pubienne, périnéale ou coelioscopique • La voie rétro-pubienne reste la voie de référence (ANAES 2001) • Pas d ’étude randomisée comparant ces différentes techniques en termes de résultat
INDICATION • Tumeur localisée de la prostate chez un patient ayant une espérance de vie estimée supérieure à 10 ans • pT1b - pT1c - pT2
INDICATION (2) • Le problème est le diagnostic pré opératoire des stades pT3 • Intérêt des tables de Partin (JAMA 1997) ou des nomogrammes de Kattan (J.Clin.Oncol. 1999) • A voir l ’efficacité de IRM sur le diagnostic positif des extensions extra-capsulaires
AVANTAGES • Analyse anatomo-pathologique de la pièce permettant une stadification réelle de la lésion et une analyse fine du score de Gleason débouchant sur un pronostic précis • Suivi carcinologique sur le taux de PSA idéalement nul en post opératoire
RESULTATS • Survie spécifique absolue à 10 ans : 90% • Survie sans progression biologique est de 80% à 5 ans et 70% à 10 ans • Les symptômes de progression clinique apparaissent 3 à 5 ans après la progression biologique
RESULTATS (2) • Survie sans progression est fonction de: • Stade clinique: T1 - T2a - T2betc • Gleason inférieur à 7 ou supérieur et égale à 7 • PSA: inférieur à 4 - inférieur à 10 - supérieur à 10 • A noter: pT3 avec marge négative a un pronostic équivalent à un pT2
COMPLICATIONS • Mortalité inférieure à 0.5 % • Incontinence à l ’effort: 7 à 25 % • Incontinence totale inférieure à 3 % • Sténose de l ’anastomose: 3 à 5 % • Insuffisance érectile: 40 à 90 %
COMPLICATIONS (2) • Le risque d ’incontinence est en voie de régression avec la standardisation de la technique et la meilleure connaissance anatomique, mais il persiste un risque réel notamment d ’incontinence d ’effort • Le risque d ’impuissance post-opératoire peut diminuer par la préservation uni ou bilatérale des bandelettes neuro vasculaires et l ’utilisation systématique d ’IIC pré et post opératoire
COMPLICATIONS (3) • L ’incidence de la chirurgie sur la continence et la sexualité impose une information précise des patients avant l ’intervention • L ’incontinence post opératoire semble retentir plus sur la qualité de vie que l ’impuissance
CONCLUSION • La Prostatectomie radicale est un traitement de choix du cancer de prostate localisé chez l ’homme de moins de 70 ans • Les complications post opératoires sur la continence et l ’érection sont actuellement bien documentées et bénéficient d ’une information pré opératoire exhaustive • Cette technique doit donc être proposée à chaque patient pouvant en bénéficier
LA CURIETHERAPIE INTERSTITIELLEPr. Alain DABAN - CHU de POITIERS
CURIETHERAPIE DE PROSTATE IMPLANTS TEMPORAIRES Ir 1992 Voie rétro-pubienne puis Voie périnéale