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Ecole de Chicago

Ecole de Chicago. 1800-1900. L’évolution de la Population de Chicago . Downtown chicago. W. L. Thomas (1863-1947), Florian Znaniecki (1881-1956) George Herbert Mead (1863-1931).

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Presentation Transcript


  1. Ecole de Chicago 1800-1900

  2. L’évolution de la Population de Chicago

  3. Downtown chicago

  4. W. L. Thomas (1863-1947), Florian Znaniecki (1881-1956)George Herbert Mead (1863-1931) • L’Ecole de Chicago trouve son origine dans un ouvrage en cinqvolumes, publiés de 1918-1920, Le Paysan Polonais en Europe et en Amérique.Lesbasesd’unesociologie de la ville et ses communautés. • William Isaac Thomas (1863-1947), FlorianZnaniecki (1881-1956), Robert E. Park (1864-1944), LuisWirth (1897-1952) George HerbertMead (1863-1931) • Thomas a obtenudescréditsd’unefondationprivéepourentreprendre son enquete sur lersortdesimmigréspolonais. Robert Ezra PARK (1864-1944) Louis WIRTH (1897-1952)

  5. chicago • Chicago estleprototype de la jeunemétropoleaméricaine. • 1870 300.000 • 1890 1.000.000 • 1910 2.000.000 • 1930 3.400.000 • Un citéquirayonne par son modernisme: gratteciel, grandsmagasins, quartiersd’affaires, musées, hopitaux, université… • Mais la villeattireaussidesvaguesd’immigrés `æ la recherched’unemploi; lieuoùseconcentrentdespoches de misère, oùrègnent la criminalité, alcool, prostitution.

  6. Chicago ville pluriethnique • Chicago est une ville pluriethnique. Pour les sociologues de l’université locale elle constitue un véritable laboratoire social. Répartition de la population par groupe ethnique en 2000

  7. Ecole de Chicago • Crée en 1892, le département de la sociologie de Chicago était le 1er de son espèce aux Etats-Unis. Entre 1910 et 1935, les sociologues de l’Université de Chicago vont à travers l’étude de la ville, de l’immigration et de la déviance, forger un des courants les plus influents de la sociologie américaine. • C’est la première école qui étudie les relations interethniques et la délinquance dans les grandes villes aux Etats-Unis. Chicago est un laboratoire sociale accueillant nombreux immigrant de l’étranger ainsi que du sud des Etats-Unis.

  8. Chicago et Ecole de Chicago • L’évolution de Chicago s’explique par l’afflux massif de migrants ruraux et d’immigration étrangers. • Cette nouvelle population se divise en quartiers raciaux; mais rapidement des problèmes sociaux aparaissent: conlits raciaux, ghettos, misère, prostitution et délinquance juvénile. • En 1886 et 1919, la ville victime d’émeutes violentes qui traduisent un malaise social. • Les sociologues décident d’intervenir pour régler ces problèmes. Pour y parvenir ils cherchent à se placer au coeur de la vie des populations déracinées, afin de mieux comprendre leur rapport à la société. • Au début ils avaient une vision d’une société dominée par le darwinisme social ou le libéralisme compensée par la conviction de pouvoir contribuer activement à l’amélioration du bien-etre social (réformisme). Leur recherche évolue aussi vers ce qui se nomme l’intéractionnisme symbolique, soutenant que la sociologie s’intéresse à la conception que l’individu se fait du monde social. Ils priviligient l’observation directe et le point de vue de l’acteur. • L’Ecole de Chicago s’évolue d’une approche holiste vers une vision plus individualiste.

  9. Ecole de Chicago • une approche empirique qui se propose d’étudier la société dans son ensemble ». • Des techniques particulières de recherche sur le terrain, « sociologie qualitative ». • Les méthodes ethnographiques • l’utilisation des documents personnels. • De la sociologie en bibliothèque à a recherche sur le terrain • Appliquant un des principes de l’ineractionnisme, prendre le point de vue subjectif des individus pour atteindre une objectivité plus scientifique. (des lettres ; histoires de vie) • Sources documentaires, lettres, histoire de vie,… • Le travail de terrain est également à base de la recherche empirique caractéristique de l’Ecole de Chicago…

  10. méthodes Observation participante: elle consiste pour un enqueteur à s’impliquer dans le groupe qu’il étudie pour comprendre sa vie de “l’intérieur”. Interactionnisme et l’ethnométhodologie Emprunte à l’ethnologie son goût pour le terrain et les petites communautés. Faire des monographies. Anthropologie et monographie. Lutter contre le recueil des donnés à l’aide des questionnaires soumis à l’exploitation statistique. Critique de la caractère illusoires de la standardisation des questionnaires et l’arbitraire des catégories retenues comme variables. L’incertitude entre comportements en situations réponses recueillis en situation d’enquete.

  11. Interaction et théorie • Le fonctionnement des interactions quotidiennes observables contient tous les éléments de la théorie sociale. Il suffit de savoir observer sans vouloir chercher à découvrir un sens caché. Le sens de l’action sociale est produit au cours de l’action elle-même. • Il faut insister l’observation attentive des processus sociaux qui se réalisent à travers les interactions directes des acteurs. • Ecartons les théories et observons les significations qui s’engendrent au cours des interactions singulières et qui mobilisent les savoirs véhiculés par les acteurs eux-mêmes durant les échanges. • L’interaction comme signification vécue • La notion d’interaction pour exprimer l’unité minimale des échanges sociaux et désigner une situation sociale où chacun agit et se comporte en fonction de l’autre. • Weber avait déjà mis l’accent dans ses essais de sociologie compréhensive, sur la définition de l’activité sociale comme comportement significatif orienté vers l’autre. • Analyser une interaction revient à se réferer chaque fois dans des situations particulières dans lesquelles s’effectue l’interprétation d’où vient l’importance des monographies et le souci d’analyser les processus en train de se dérouler. • Pour les interactionnistes beaucoup de situations sont floues et laissent une certaine marge de manœuvre ou d’improvisation. • Il n’y a pas de faits en soi, extérieurs aux individus. Le sens est soumis dans les interactions.

  12. Ville • Chicago 4.500 en 1840 2 millions en 1900 • La moitié de la population est d’origine étrangère , Allemagne, Irlande, Pologne, Russie, Italie. En 1914 les Noirs du Sud. • Il s’agit la cohabition des populations très différents. • Le groupe d’appartenance primaire et secondaire s’exprime dans la ville. • La ville est plutôt un état d’esprit, un ensemble de coutumes et de traditions, d’attitudes et de sentiments organisés. • Autrement dit la ville n’est pas simplement un mécanisme matériel et une construction artificielle. Elle est impliquée dans le processus vitaux des gens qui la composent : c’est un produit de la nature humaine. • La ville est à l’homme civilisé ce que la maison est au paysan. L’habitat naturel de l’homme civilisé.

  13. Ecologie urbaine • Pour Robert Park (1864-1944), autre figure emblématique de l'école, s'instaure au cœur de la ville un équilibre entre les processus de désorganisation sociale et ceux, toujours précaires, de réorganisation.Ce qu'il nomme « écologie urbaine » sont les effets réciproques entre l'environnement urbain et les individus qui l'animent (E. Burgess, R. McKenzie, R. Park, The City, 1925). • Comme dans le milieu naturel, l’individu s’adapte à la ville qu’il modifie à son tour. Cette communauté humaine se caractérise par des équilibres et des déséquilibres entre groupes en concurrence. Les sociologues tentent d’expliquer ainsi la perpétuelle recomposition à laquelle est soumise la ville de Chicago. • Selon Roderick D. Mac Kenzie (1925) l’écologie humaine se définit comme l’étude des relations spatiales et temporelles des êtres humains en tant qu’affectées par des facteurs de sélection, de distribution et d’adaptation liées à l’environnement. Elle exclut des facteurs héréditaires et biologiques mais intègre la possibilité d’innovation et de mobilité propre à l’homme confronté à son milieu.

  14. Les Thèmes Majeurs • Le paysan polonais • Thomas et Znaniecki inaugure une longue série d’études sur le processus de migration et assimilation. • Thomas élabore une monographie décrivant la migration Pologne-Etats-Unis comme suite de désorganisation et réorganisation successives. • Il distingue la désorganisation sociale (déclin collectif des valeurs) de la “démoralisation”, qui caractèrise la déviance individuelle. • Ces notions constituent une nouvelle approche des phénomènes sociaux: elle s’oppose aux conceptions racistes qui attribuent les différences de comportements à des différences biologiques entre les ethnies et les races.

  15. un regard positif sur l’immigration Thomas et Znaniecki repensent l’immigration à travers la théorie de l’organisation et de la désorganisation. • Ils rejetaient le réductionnisme biologique en montrant que le comportement des immigrants n’était pas lié un problème de race, mais directement lié aux problèmes sociaux intervenus dans leur vie quotidienne. • « le variable réelle est l’individu pas la race ».

  16. Les minorités raciales et ethniques • Pour eux le problème des noirs n’était pas différent de celui des migrants: il s’agissait à chaque fois de groupes marqués par une différence et promis à l’acculturation, puis à l’assimilation à la société américaine. • Après les émeutes raciales de 1919, une enquete sur les relations inter-raciales et la condition des noirs à Chicago. L’enquete met en évidence le problème spécifique du racisme en ce qui concerne les noirs…

  17. L’homme marginal • Directement en rapport avec les migrations, l’objet d’étude devient celui de “l’homme en marge” (migrants de deuxième génération ou métisse). • En raison de sa double appartenance religieuse, linguistique, ou culturelle, le migrant se trouve rejeté. • Un homme entre deux. Deux sociétés deux cultures. Il veut rester et partir. • Un double conscience, il est celui qui, contraint de devenir comme les autres, n’y parvient que rarement et encore davantage celui qui y étant parvenu ne peut que vivre son refus personnel au milieu d’un profond sentiment de confusion identitaire.

  18. La Ville • Un des ouvrages les plus importants de l’Ecole de Chicago “The City” est signé en 1925 par Burgers, Mc Kenzie et Park. Chicago, qualifiée de “laboratoire social” y est étudiée sous l’angle de la répartition dans l’espace des communautés et des classes sociales. • Impersonnalité et superficialité des contacts; la montée de l’individualisme mène à une différenciation sociale accrue, et à la porte des contacts primaires. • La distance sociale permet de rendre compte de la nature des interactions des individus dans une ville moderne. Dans une société individualiste comme la société américaine souligne Park chaque individu doit théoriquement etre traité en fonction de ses mérites comme individu. • La pluralité des mondes constituant la ville contraint les individus à jouer différentes représentations pour divers publics. L’origine première du mot « personne » et « masque ». Dans les rôles nous nous connaissons nous-mêmes

  19. La Ville La ville est une construction purement artificielle. Doté d’une organisation morale et matérielle et leurs interactions font qu’elles s’adaptent et se modifient l’une l’autre. • Chaque quartier de la ville acquiert quelque chose du caractère et des qualités de ses habitants. Les sentiments particuliers de sa population se transforme en voisinage. • « Aires morales » et groupes sociaux urbains… Dès 1925 Robert Ezra Park essaye de comprendre le développement des communautés ethniques ou sociales dans la ville. Il cherche « à considérer la ville non comme un phénomène géographique mais comme une sorte d’organisme social ». les rapports de classe, les politiques urbaines municipales, les mécanismes d’agrégation et désagrégation des communautés. • Etudier la ville sous deux angles : l’ordre écologique et l’ordre moral. Il étudie el premier en recourant à la dimension spatiale. Le second est l’étude des interactions locales, qui expliquent le développement de comportements hors normes dans certaines aires morales. • Ségrégation et agrégation : division sociale de l’espace urbain fait l’originalité. Les concepts d’invasion permettent d’identifier les mécanismes de ségrégation et d’agrégation (d’alliance) spatiale. • La ségrégation résulte de l’action de séparer, d’écarter de mettre à part. La ségrégation est une forme de distance sociale qui se traduit par une séparation dans l’espace.

  20. La Ville • Le contexte urbain d’une sociologie urbaine • Le voisinage : la proximité et es contacts de voisinage sont la base des formes les plus simples d’association. Une concentration de population noire est entrain de devenir une communauté étroite et organisée. • Les colonies et les aires de ségrégation : l’isolement des colonies d’immigrants et des colonies raciales dans les ghettos tend à préserver l’intimité et la solidarité des groupes locaux et des groupes de voisinage. Le sentiment d’appartenance au voisinage fusionne avec les intérêts de classe et raciales.

  21. Sociologie urbaine • Les distances spatiales et affectives se renforcent mutuellement. Classe, race. • Le proverbe qui fait de la ville le milieu naturel de l’homme libre ne demeure vrai que dans la mesure où l’individu trouve dans le hasard, dans la diversité des intérêts et dans l’immense coopération inconsciente qu’offre la vie urbaine l’occasion de choisir sa propre profession et de développer ses talents particuliers. La ville offre un marché aux talents particuliers des individus et la compétition entre personnes… • La mobilité et l’isolement. Ce que nous appelons un manque d’intelligence des individus est le résultat de leur isolement. La mobilité d’une population est un facteur déterminant de son développement intellectuel. • Les conditions matérielles de la vie, ont rendu d’autant plus indispensables les réajustements aux conditions nouvelles. Le marché, les bourses, • Dans les grandes villes, les relations humaines ont toutes chances d’etre impersonnelles et rationnelles, régies par l’interet et l’argent, un laboratoire de recherche sur le comportement collectif. • La ville est à la fois le lieu massif de l’expérience des hommes de la modernité et le centre d’impulsion de la vie éco, culturelle et politique. • Contraint de faire quotidiennement l’expérience de la pluralité des régions morales, le citadin développe une vision relativiste et un sens de tolérance des différences.

  22. La déviance • En 1923, une enquete sur les “hobos” (sans-abri). Elle montre comment ces gens forment une micro-société avec ses spécificités, ses lois non écrites, et ses lieux.

  23. Crime et délinquance • La criminalité est à Chicago à l’image de l’histoire de la ville: irlandaise au début du 20e siècle, elle devient polonaise et italienne à l’époque de la prohibition. • Après la guerre des gangs de 1924, une étude sur les “gangs du quartier” qui décrit les bandes de jeunes comme une forme de réorganisation sociale. • Les histoires de vie; quartiers pauvres, famille brisée, scolarité inexistante. • La déliquance par exemple a 2 dimensions : le gang reflète la désorganisation d’ensemble de la ville de l’autre coté un souci d’indépendance • a) l’étude des gangs de Chicago les gangs de Chicago en 1927 représenteraient 25.000 jeunes. Les gangs occupent « la ceinture pauvreté ». où la population change sans cesse ; ou toute est désorganisé. Le gang est alors la réponse à la désorganisation sociale. • b) l’étude de crime organisé : lien entre le crime et l’organisation sociale de la ville. Le bon citoyen et le gangster est un produit de son environnement.

  24. Délinquence juvénile • la délinquance doit etre considérée en relation à son contexte dans l’histoire de vie d’un individu. Elevé dans un quartier à risque, famille brisée, carrière de délinquant, toutes les institutions de redressement ont échoué (% 70). • Déliquance juvénile et tissu urbaine : « écologie de déliquance et du crime ». zones d’habitats très différenciées, la criminalité associée à la structure physique de la ville. « la situation domine ». • -statut économique • -mobilité de la population et l’hétérogénéité de sa composition • -la pauvreté l’inefficacité des structures communautaires…

  25. Vision optimiste de l’immigration • a)le cycle des relations ethniques chez Park le processus de désorganisation-réorganisation qui jalonne les interactions entre les groupes sociaux autochtons et immigrants, distingue 4 étapes • - la rivalité est la forme d’interaction la plus élémentaire. L’absence de contact social • - deuxième étape est le conflit « une façon générale on peut dire que la rivalité détermine la position d’un individu dans la communauté ; le conflit lui assigne une place dans la société ». • - troisième étape est l’adaptation « une conversion » il y a coexistence entre des groupes qui demeurent des rivaux potentiels mais qui acceptent leurs différences. • -quatrième est l’assimilation, les différences entre les groupes se sont estompées et leurs valeurs respectives mélangées. L’assimilation est un phénomène de groupe.

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