850 likes | 999 Views
Accès au rétablissement : Abus de substances et Vie autonome. Les 19 et 21 octobre 2006 Richmond (C.-B.) Centre de toxicomanie et de santé mentale ACCVA Toronto Rehabilitation Institute Stratégie canadienne antidrogue. Objectifs d’apprentissage.
E N D
Accès au rétablissement : Abus de substances et Vie autonome Les 19 et 21 octobre 2006 Richmond (C.-B.) Centre de toxicomanie et de santé mentale ACCVA Toronto Rehabilitation Institute Stratégie canadienne antidrogue
Objectifs d’apprentissage À la fin de l’atelier, les participants pourront : · énumérer les drogues les plus couramment utilisées et leurs effets · discuter des tendances les plus récentes en matière de consommation de drogues · comprendre comment ces questions touchent les personnes handicapées · comprendre les options en matière de traitement et comment accéder au système de traitement des toxicomanies · intégrer la prévention et la promotion de la santé dans leur travail · élaborer un plan pour travailler avec les collectivités locales afin de favoriser une plus grande prise de conscience et d’améliorer l’accès au rétablissement pour les personnes handicapées
AVANT-MIDI Mot de bienvenue et survol : Jennifer Introduction à la toxicomanie : Keith Concepts clés Modèles de toxicomanie Pause Stigmatisation, discrimination et toxicomanie : Jennifer et Keith Habitudes de consommation de drogue, notamment chez les personnes handicapées : Keith et Jennifer Repas du midi APRÈS-MIDI Étapes du changement et techniques d’entrevue motivationnelle : Jennifer et Keith Responsabilisation et changement personnel : Keith Pause Effets des drogues, et plus particulièrement de celles qui sont le plus souvent associées aux méfaits : Keith Réduction des méfaits : Keith Questions et réponses : Jennifer et Keith Ordre du jour 1re JOURNÉE9 h – 16 h 30
AVANT-MIDI Mot de bienvenue et survol : Jennifer Promotion de la santé et prévention des maladies : Keith Pause Approches du traitement : Keith Le système de traitement du Canada : Jennifer Repas du midi APRÈS-MIDI Obstacles à l’accès : Keith Action sociale et changement des systèmes : Keith Pause Passer aux actes : Jennifer et les participants de l’ACCVA Récapitulation Ordre du jour 2e JOURNÉE9 h – 16 h 30
MOT DE BIENVENUE • Survol de l’ordre du jour • Règles de base : • Sous la direction des participants • Présentations : • Noms • D’où vous venez et ce qu’est votre rôle • Ce que vous souhaitez retirer de la formation
Les problèmes les plus courants, les plus graves et les plus négligés de la société • 1 Canadien sur 4 sera aux prises avec une dépendance ou une maladie mentale pendant sa vie (1 sur 10 en un an). • Les 2/3 de ceux qui ont besoin de soins n’en recevront pas • Le problème touche plus de gens que les maladies du cœur – plus que le cancer, l’arthrite et le diabète combinés. • Coûte 32 milliards de dollars par an au Canada • 14 % du revenu net d’exploitation de toutes les entreprises canadiennes (33 % des réclamations pour invalidité de courte durée). • 20 % des enfants de l’Ontario ont besoin d’aide (seulement 4 % en reçoivent actuellement).
Pourquoi les gens consomment-ils des drogues? • Remue-méninges pour dresser une liste de raisons que donnent les gens pour consommer des drogues. • Quels sont quelques-uns des effets positifs, bénéfiques ou désirables que pourraient ressentir les gens lorsqu’ils utilisent des drogues?
Quelques raisons pour lesquelles les gens disent utiliser des drogues • S’amuser/rendre les activités plaisantes plus agréables /intensifier les sentiments • Expérimenter, tenter de nouvelles expériences • Se détendre, faire face au stress • Fuir la réalité, engourdir les sentiments • Atténuer la peine ou la gêne • Réagir aux pressions ou aux normes sociales • Rendre les rapports sociaux plus faciles • Accroître la créativité artistique • À des fins spirituelles ou pour la méditation • Se traiter soi-même contre l’anxiété, la dépression, le dysfonctionnement cognitif
CONCEPTS CLÉS • Qu’est-ce que la « toxicomanie »? • Qu’est-ce que l’« abus de substances »? • Quelles sont les causes de la toxicomanie? • Un bref historique de la signification de la toxicomanie et de l’abus de substance
Qu’est-ce que la « toxicomanie »? Quel est le premier mot qui vous vient à l’esprit si l’on vous pose cette question?
La signification de « toxicomanie » : • varie énormément à l’intérieur d’une société et d’une société à l’autre • est dans une certaine mesure déterminée en fonction de la culture • est un concept qui évolue au sein de notre société
Modèles de toxicomanie • Modèles moraux • Modèles de la toxicomanie en tant que maladie • Modèles sociaux • Modèles biopsychosociaux
Modèles moraux de toxicomanie • Le mouvement anti-alcoolique • La guerre à la drogue
Modèles de la toxicomanie en tant que maladie • Le programme des Douze Étapes • La biologie de la toxicomanie
Modèles sociaux de la toxicomanie • Les comportementalistes • Le mouvement de la Vie autonome
Modèles biopsychosociaux de la toxicomanie • Déterminants de la santé et invalidité • Inclusion de facteurs spirituels • Meilleure compréhension de l’interaction entre les facteurs physiques, psychologiques, sociaux et spirituels
La toxicomanie : un modèle intégré BIOLOGIQUE PSYCHOLOGIQUE SOCIAL SPIRITUEL CULTUREL
Concepts actuels servant à comprendre la signification de l’« abus de substances » et de la « toxicomanie » • Dépendance physique • Tolérance aux drogues • Sevrage • Dépendance psychologique • Dommages (aussi appelés « méfaits » et « préjudices »)
Dépendance physique • état d’un organisme qui s’est adapté à la présence de la drogue à un niveau particulier • lorsque la concentration de drogue diminue, les symptômes de sevrage se manifestent
DÉPENDANCE PHYSIQUETolérance • le besoin d’une plus grande quantité d’une drogue donnée pour parvenir à l’intoxication ou à l’effet désiré • ou la diminution de l’effet d’une drogue en raison de la consommation continue de la même dose au fil du temps
DÉPENDANCE PHYSIQUE Sevrage • Se produit lorsqu’on arrête abruptement de prendre une drogue, ou qu’on en réduit considérablement la dose • Ensemble de symptômes souvent accompagnés de signes physiques apparents
Sevrage... (suite) • Le sevrage produit des effets contraires à ceux de l’intoxication. • Les symptômes du sevrage peuvent être tellement désagréables qu’un individu qui les craint peut recommencer à utiliser la drogue juste pour éviter ou atténuer les symptômes.
Dépendance psychologique • état d’une personne chez qui la suppression ou la diminution abrupte de la dose d’une drogue produit des symptômes non physiques • il est caractérisé par une préoccupation affective et mentale à l’égard des effets de la drogue et d’un état de manque persistant
Dommages ou méfaits • Concept central dans la compréhension de la toxicomanie et de l’abus de substances • Types de méfaits : • Physiques • Psychologiques • Sociaux (p. ex., famille, amis, emploi, situation financière, système juridique) • Spirituels
Liste abrégée de critères déterminant l’abus et la dépendance • Obsession à l’égard de la substance • Utilisation accrue de la substance au-delà du niveau prévu • Incapacité de contrôler la consommation • Symptômes de sevrage • Signes de tolérance • Activités restreintes • Affaiblissement des fonctions • Utilisation nuisible ou dangereuse
Définitions du DSM-IV (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux)
DSM-IV Dépendance de substances :Au moins 3 des symptômes suivants sur une période de 12 mois : • Tolérance • Sevrage • Surutilisation non intentionnelle • Désir ou efforts persistants pour contrôler la consommation de drogue • Réduction ou abandon d’importantes activités sociales, professionnelles ou récréatives • Utilisation continue de la drogue malgré d’importants problèmes liés à la drogue
Abus de substances :Au moins un critère doit s’appliquer sur une période de 12 mois • La consommation répétée finit par empêcher la personne de respecter d’importantes obligations liées à son rôle au travail, à l’école ou à la maison • Consommation répétée dans des situations qui sont physiquement dangereuses • Problèmes juridiques répétés liés à la substance • Consommation continue malgré des problèmes physiques, sociaux, professionnels ou psychologiques persistants
Mis à part le DSM… l’« abus de substances » est… • Une expression extrêmement complexe chargée de valeur, qui ne se prête pas facilement à une seule définition. • Sa signification varie d’une société à l’autre.
Revue des principaux points… • Notre compréhension de la signification de la toxicomanie évolue. Le modèle actuel de la toxicomanie s’appelle le modèle « __________ ». • Quels sont les 3 concepts clés de notre compréhension actuelle de la toxicomanie et de l’abus de substances? • Parmi ces 3 concepts, lequel s’applique à la fois à la dépendance de substances et à l’abus de substances?
Activité de clarification des valeurs • Examinez individuellement la liste de consommateurs de drogues sur la diapositive suivante et notez la première pensée ou image ou le premier sentiment qui vous vient à l’esprit. • En groupe, discutez et classez les méfaits liés à la liste sur la diapositive suivante.
Activité de clarification des valeurs • Buveur de café • Adolescent qui fume • Personne qui prend de la méthadone • Accroc au crack • Personne dépendante de l’oxycontin • Utilisateur de valium • Consommatrice d’héroïne enceinte • Buveur mondain • Raveur (personne qui court les partys rave) • Fumeur de marijuana
Qu’est-ce que la stigmatisation? • Une idée complexe qui englobe les croyances, les attitudes, les sentiments et le comportement. • Fait allusion à la « marque » négative se rattachant aux personnes qui ont une caractéristique, un trait ou un désordre qui les différencie des personnes « normales ». • Cette « différence » est considérée comme indésirable et honteuse et peut se traduire par des attitudes et des réactions négatives (préjugés et discrimination) parmi les personnes qui entourent l’individu.
Langage stigmatisant • Drogué • « Abus » de substances/abuseur • Ivrogne • Accroc au crack • Junkie • Autres…
Le statut légal des drogues ne reflète pas leurs méfaits • L’alcool et le tabac causent plus de maladies et de décès que toutes les autres drogues combinées • Examinez le rapport entre les méfaits et la stigmatisation
TENDANCES DE LA CONSOMMATION DE DROGUE • dans la population en général • parmi les personnes handicapées
79 % de l’ensemble des Canadiens consomment de l’alcool et 14 % utilisent du cannabis. (ETC de 2004) • 18 % dépassaient les Directives de consommation d’alcool à faible risque. • 14 % font un usage à risque d’alcool. • La majorité des graves problèmes surviennent lorsque des buveurs modérés boivent trop en une seule occasion. (Rehm, 2003) • Les Canadiens dépensent plus de 18 milliards de dollars par an pour l’alcool, le tabac et d’autres drogues. (Single, 1996)
La consommation d’alcool de plus de 90 % des jeunes hommes de 15 à 24 ans et de plus de 85 % des jeunes femmes était supérieure aux directives canadiennes. (Stockwell, 2005) • Près de 60 % des personnes de 15 à 24 ans ont consommé de la marijuana au moins une fois; 38 % ont fumé de la marijuana pendant la dernière année. (ETC de 2004) • Plus de 80 % des étudiants de douzième année consomment de l’alcool et près de la moitié de ces étudiants indiquent qu’ils en font une consommation à risque. (Adlaf, 2005) • L’usage quotidien de cannabis a augmenté considérablement et un étudiant sur 5 dit conduire après avoir consommé de la marijuana. (Adlaf, 2005) • Bien que le tabagisme ait diminué, 1 étudiant sur 7 fume toujours. (Adlaf, 2005)
FAITS SAILLANTS DU SCDEO de 2005… Les bonnes nouvelles La consommation des drogues suivantes a diminué : • cigarettes : de 19,2 % à 14,4 % • alcool : de 66,2 % à 62,0 % • LSD : de 2,9 % à 1,7 % • PCP : de 2,2 % à 1,1 % • hallucinogènes : de 10,0 % à 6,7 % • méthamphétamine : de 3,3 % à 2,2 % • héroïne : de 1,4 % à 0,9 % • kétamine : de 2,2 % à 1,3 % • barbituriques : de 2,5 % à 1,7 %
FAITS SAILLANTS DE LA SCDEO DE 2005… Les bonnes nouvelles En 2005, plus d’étudiants ont dit ne pas avoir pris de drogue (ce qui comprend l’alcool et le tabac) pendant la dernière année (35,9 % en 2003 comparativement à 31,6 % en 2005)
Populations spéciales • Les populations qui ont une consommation de drogue supérieure à la moyenne comprennent : • Les jeunes et les adultes sans abri • Les jeunes et les adultes qui sont des lesbiennes, des homosexuels, des bisexuels et des transgenres • Les Autochtones • Les travailleurs et travailleuses de l’industrie du sexe • Les personnes dans les centres de détention et les prisons Substance Use in Toronto : Issues, Impacts & Interventions, février 2005
Des facteurs non reliés à une déficience peuvent être des prédicteurs plus importants des tendances de la consommation que le type de déficience • Différences régionales • Différences culturelles
La consommation de drogues est plus fréquente parmi les personnes ayant : • des maladies mentales • des troubles d’apprentissage • des lésions cérébrales et médullaires acquises • des conditions causant de la douleur
Principales drogues qui sont une source de préoccupation parmi les personnes handicapées • Le tabac • L’alcool • Les opioïdes • La marijuana • Les barbituriques et benzodiazépines • La combinaison de plusieurs drogues
Opioïdes • Analgésiques narcotiques • Opiophobie • Questions liées au traitement des douleurs chroniques chez les personnes ayant des antécédents de toxicomanie ou d’abus de substances
Marijuana • Utilisations médicinales • Risques