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Partie 2 Genre et VIH/sida. LA QUESTION DU VIH/SIDA EST LI É E AU GENRE PUISQUE : Bien que le VIH affecte à la fois les hommes et les femmes, celles-ci sont plus vulnérables en raison des facteurs biologiques, sociaux, religieux et économiques. Genre et VIH/sida.
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Partie 2Genre et VIH/sida LA QUESTION DU VIH/SIDA EST LIÉE AU GENRE PUISQUE : Bien que le VIH affecte à la fois les hommes et les femmes, celles-ci sont plus vulnérables en raison des facteurs biologiques, sociaux, religieux et économiques.
Genre et VIH/sida Selon les rapports mondiaux de l’ONUSIDA en 2010 • En 2002, 46% des 33,4 millions d’adultes vivant avec le VIH/sida étaient des femmes. • 55% des 16 000 nouvelles infections quotidiennes sont détéctées chez les femmes.
Genre et VIH/sida • La tendance observée dans certains pays montre que le ratio homme/femme parmi les personnes infectées par le VIH commence à s’égaliser. • En réalité, dans certains des pays les plus affectés, le nombre de femmes infectées par le VIH dépasse celui des hommes. Bilan : En Afrique subsaharienne, les femmes constituent de plus en plus la majorité des personnes vivant avec le VIH/sida
Genre et VIH/sida Quel est le nombre de femmes vivant avec le VIH/sida dans votre pays ?
Genre et VIH/sida II La vitesse à laquellle le VIH/sida se répand parmi les femmes peut être ralentie si certains changements sont apportés dans le comportement sexuel des hommes. • Une étude comportementale autorisée par l’ONUSIDA en Inde montre que 82% des patients masculins atteints d’une IST ont eu des rapports sexuels avec de multiples partenaires au cours des 12 mois précédent l’étude et que seul 12% d’entre eux avaient utilisé un préservatif.
Genre et VIH/sida • Une étude réalisée sur les jeunes filles en Afrique du Sud a révélé que 71% d‘entre elles ont déjà eu un rapport sexuel contre leur volonté.
Genre et VIH/sida III Féminisation de la pauvreté et parole de la femme limitée dans les prises de décision. • La pauvreté pousse certaines femmes dans l’industrie du sexe. • Les jeunes filles sont particulièrement vulnérables et elles n’ont souvent pas assez de pouvoir pour insister sur le sexe protégé.
Genre et VIH/sida • Le manque d’éducation chez les filles conduit à une faible exposition aux messages éducatifs sur le VIH/sida du fait du faible taux d’alphabétisme. • Le poids des soins à apporter aux membres de la famille malades retombe sur les femmes de la famille.
Genre et VIH/sida Quel est le lien entre le VIH/sida et la VBG ?
Genre et VIH/sida • Le faible pouvoir dans une relation et la violence intime du partenaire augmentent le risque d’infection au VIH. • Le sexe forcé est lié au risque du VIH. • Les survivants aux violences ont tendance à adopter des comportements qui mettent leur santé en danger. • Proposer un préservatif peut augmenter le risque pour la femme d’être violentée. • Révéler l‘infection au VIH peut augmentr le risque de violence et d‘abus.
Genre et VIH/sida Pourquoi faut-il prendre en compte la VBG dans les projets de santé/VIH ?
Genre et VIH/sida • La VBG est une des causes principales de décès et de handicap chez les femmes. • Le projet de santé peut être plus efficace s’il prend en compte les incidences de la VBG sur la santé reproductive (SR) • Les prestataires de soins qui ne s’interrogent pas sur la violence basée sur le genre peuvent mal diagnostiquer les survivants ou proposer un traitement inapproprié.
Genre et VIH/sida • Les prestataires sont susceptibles d’être le premier contact des femmes. • Les prestataires peuvent assister les femmes plutôt que de les mettre encore plus en danger par inadvertance. • Les organisations de soins de santé peuvent sensibiliser à la VBG en tant que problème de santé publique.
Genre et VIH/sida Utiliser une “approche systémique”, ce qui implique : • Un engagement institutionnel sur la VBG • Des politiques sur le harcèlement sexuel • Le respect de la vie privée des patients et la confidentialité
Genre et VIH/sida • Connaissance des lois locales sur la VBG • Formation pratique et appui au personnel • Réseaux de référencement pour lier les survivants aux services d’aide juridique, de conseil, d’hébergement, etc.
Genre et VIH/sida • Protocoles pour le soin des survivants. • Approvisionnement d’urgence tels que la prophylaxie IST, la prophylaxie post-exposition (PPE) et la contraception d’urgence lorsque ces traitements reçoivent le soutien du gouvernement.
Genre et VIH/sida • Materiel éducatif sur la VBG pour les clients • Système de collection des données • Suivi et évaluation de la qualité des soins
Genre et VIH/sida Comment les projets de santé/VIH peuvent-ils prendre en compte la VBG ?
Genre et VIH/sida Soutenir les efforts réalisés pour intégrer complètement la notion de VBG dans les programmes de santé tels que : • Les efforts à long terme pour sensibiliser et former les professionnels de la santé sur la VBG; • Politiques de „depistage de routine“ ou „d‘enquêtes de routine“ SEULEMENT lorsque les programmes possèdent les protections de base pour les femmes
Genre et VIH/sida • Participation des organisations de soins de santé dans l’effort de prévention, les réseaux de référencement, les campagnes de plaidoyer à plus grande échelle. • Ne pas reproduire des services qui existent déjà. • Les programmes de santé doivent tenter d‘identifier les services sociaux dont la mise à disposition serait la plus réalisable économiquement, rentable et pérènne.
Genre et VIH/sida Pourquoi les projets de politique de santé doivent-ils prendre en comtpe la VBG ?
Genre et VIH/sida • Aider à l’élaboration des politiques et approches pour l’action des services de santé face à la VBG. • Recadrer le débat politique sur la VBG vers une question de santé publique et des droits de l’homme. • Réaliser et utiliser les recherches sur l’ampleur de la VBG pour convaincre les décisionnaires que : • Ils doivent prendre en compte la VBG; • Le code pénal et le code civil doivent être complétés
Genre et VIH/sida • Normaliser les politiques de santé sectorielles ainsi que les interventions appropriées relatives à la VBG au niveau institutionnel.
Genre et VIH/sida Comment les projets de politique de santé peuvent-ils prendre en compte la VBG ?
Genre et VIH/sida • Recherche et diffusion des découvertes relatives à la VBG. • Alliance des secteurs public et privé pour élaborer et mettre en place des politiques publiques sur la VBG. • Efforts pour éduquer les groupes clés et les populations plus larges à la VBG en tant que problème de santé publique lié au VIH/sida.
Genre et VIH/sida En quoi est-ce important de travailler avec les jeunes dans la prise en compte de la VBG et du VIH/sida ?
Genre et VIH/sida • Un nombre important de filles et de jeunes femmes ont déjà subi des violences sexuelles dans le monde. • La violence exercée par les partenaires intimes commencent souvent lors des premières années de relation ou de mariage. • L‘abus sexuel pendant l‘enfance ou l‘adolescence est lié à de nombreuses situations de mauvaise santé.
Genre et VIH/sida • L’activité sexuelle chez les jeunes n’est pas toujours volontaire ou consensuelle. • Les programmes pour les jeunes représentent l’opportunité idéale d’approfondir la prévention sur la VBG puisque les attitudes face au genre et à la violence sont encore à construire.
Genre et VIH/sida Comment le travail avec les jeunes peut-il prendre en compte la VBG et le VIH/sida ?
Genre et VIH/sida • Nécessité de prendre en compte la contrainte et l’abus sexuel dans tous les programmes de santé reproductive pour les jeunes. • Soutenir toutes les initiatives d’amélioration de l’environnement familial, communautaire et des pairs telles que : • L‘effort de promotion des normes équitables en matière de genre et la non violence parmi les jeunes hommes
Genre et VIH/sida • Les efforts pour donner aux filles les moyens d’agir. • Les efforts pour améliorer la réponse institutionnelle face aux jeunes survivants de VBG. • Les efforts pour améliorer la sécurité des filles et des jeunes femmes dans le cadre éducationnel.