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Territoires et acteurs en conflit: Analyse de la distribution spatiale de l'activité conflictuelle

Territoires et acteurs en conflit: Analyse de la distribution spatiale de l'activité conflictuelle de la ville de Québec, 1989-2000. Mathieu Pelletier, boursier FQRSC étudiant au doctorat. Colloque de la relève, 4e édition Des acteurs qui façonnent le territoire.

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Territoires et acteurs en conflit: Analyse de la distribution spatiale de l'activité conflictuelle

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  1. Territoires et acteurs en conflit: Analyse de la distribution spatiale de l'activité conflictuelle de la ville de Québec, 1989-2000 Mathieu Pelletier, boursier FQRSC étudiant au doctorat Colloque de la relève, 4e éditionDes acteurs qui façonnent le territoire École supérieure d'aménagement du territoire et de développement régional (ÉSAD)) Faculté d'aménagement, d'architecture et des arts visuels (FAAAV)

  2. Contexte • Le développement urbain et régional est confronté à des enjeux complexes pouvant générer des crises et des ruptures • S’il est vrai que les acteurs du territoire n’ont jamais disposé d’autant d’information et d’outils pour concevoir et mettre en œuvre leurs projets d’aménagement • Il est aussi vrai que ces projets se confrontent très souvent à une vigoureuse opposition de la population • Dans ce contexte, le conflit est fréquent, les solutions sont malaisées à concevoir et les consensus sont plus difficiles à trouver

  3. Contexte “Au-delà des adaptations du processus de décision (…), la multiplication des controverses entraîne aujourd’hui d’autres types d’analyses. (….) C’est ainsi que l’on voit se développer un certain nombre de travaux destinés à détecter localement les acteurs ou les facteurs susceptibles de générer une controverse.” Le Floch (2000) L’analyse spatiale de la relation: conflits ↔ caractéristiques socio-environnementales Les conflits n’apparaissent pas au hasard sur le territoire. (Janelle, 1977; Janelle et Millward, 1976; Ley et Mercer, 1980; Joerin et al., 2005).

  4. Le pourquoi des choses • Pourquoi certains territoires font l’objet de peu de conflits alors que d’autres territoires en connaissent un grand nombre ? Notion de territorialité (Raffestin). Les territoires reconnus par des habitants qui s’y identifient avec force et s’y déclarent attachés auraient une territorialité élevée, tandis que les territoires mal identifiés, à l’image floue et pour lesquels les habitants se sentent peu concernés auraient une territorialité faible. • Les caractéristiques propres à ces territoires sont en mesure d’apporter, en partie du moins, une réponse à cette interrogation. • L’objectif : Explorerle lien entre le « conflit » et le « territoire ».Ville de Québec (avant les fusions municipales de 2001), 1989-2000.

  5. L’activité conflictuelle • Les événements conflictuels sont des phénomènes complexes. • Analysés dans un éventail de disciplines, sous des perspectives variées et avec des méthodes diverses. (cf. NIMBY, LULU, CAVE, etc.) • Approche par les processus décisionnels conflictuels territoriaux. • Permet l’analyse d’une vaste gamme de projets complexes conséquents sur le territoire.

  6. L’activité conflictuelle • Base de données sur l’activité conflictuelle (Trudelle et al., 2004) • Recension des conflits, 1965-2000: Le Soleil • Les variables relevées: • les protagonistes • les enjeux véhiculés • les actions entreprises • les dates de début et de fin, la durée du conflit • le nombre d’articles relatant chacun d’eux • leur couverture de presse, en cm2 • l’intensité • leur (s) localisation(s) 210 conflits urbains (ancienne ville de Québec, 1989 à 2000)

  7. Le Territoire • Territoire: Une portion d'espace terrestre envisagée dans ses rapports avec des groupes humains qui l'occupent et l'aménagent en vue d'assurer la satisfaction de leurs besoins. • Comprendre un territoire c’est mettre en évidence les interactions entre les différentes composantes. • Considérer sa dimension immatérielle ou idéelle (Raffestin 1986). • Le territoire se repère à différentes échelles de l’espace géographique (Di Méo 1998).

  8. Modéliser le Territoire • Faire une géographie des territoires n’est visiblement pas simple. Souvent près de l’intangible. • Une approche qui tente de le représenter: « zones homogènes ». • Représenter spatialement par le biais d’un certain nombre de variables contextuelles les différentes interactions, et du coup, les différentes configurations de l’ensemble territorial.

  9. Variables contextuelles

  10. a b c d e f g h i j k l m a b c d e f g h i j k l m a b c d e f g h i j k l m 1 1 1 2 2 2 3 3 3 4 4 4 5 5 5 6 6 6 7 7 7 8 8 8 9 9 9 10 10 10 11 11 11 12 12 12 13 13 13 14 14 14 15 15 15 16 16 16 a b c d e f g h i j k l m 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 Méthodologie – Zones homogènes La meilleure homogénéité la variance au sein des classes est suffisamment faible pour ne pas nécessiter une subdivision et que, parallèlement, la variance entre les classes est suffisamment grande pour ne pas justifier un regroupement. Variable 1 (V1) Variable 2 (V2) Variable 3 (V3) Et V…

  11. Pratiques sociales

  12. Méthodologie – L’outil statistique • Comment détecter localement les zones homogènes où l’activité conflictuelle est davantage fréquente, de plus longue durée ou encore plus intense? • La statistique du test de Mann-Whitney (MW) • Anova non-paramétrique (distribution de fréquences asymétrique)

  13. Les résultats en bref • Thème: Environnement bâti • Plus fréquents • Zone résidentielle de la ville de Québec • Plus intenses • Zone aménagée mais non-résidentielle • Zone de la ville non-aménagée

  14. Les résultats en bref • Thème: Population • Plus fréquents, plus duratifs et plus intenses • Zone où les gens sont: • les plus aisés financièrement • les plus instruits • les plus disponibles • Ils sont aussi plus fréquents • Zone où les gens sont: • les moins aisés financièrement • un niveau d’instruction et de disponiblité parmi les plus faibles

  15. Les résultats en bref • Thème: Accessibilité • Plus fréquents • Zone où la proximité est la meilleure: • aux lieux de travail, d’éducation et de loisirs • aux commerces dits de quartier, aux parcs et espaces verts • à la desserte en transport en commun et • à la diversité des usages • Plus longs • Zone : • aménagée mais non-résidentielle • mauvaise accessibilité aux transport en commun • une très faible mixité des usages

  16. Les résultats en bref • Thème: Pratiques sociales • Plus fréquents et plus intenses • Zone où la proximité: • aux associations locales; • aux organismes communautaires; • aux plaintes liées à la qualité de l’eau est la plus grande. • Plus longs • Zone : • absence d’asso. locales et de plaintes liées à la qualité de l’eau potable; • faible densité d’org. communautaires (la plus marquée); • faible proximité aux org. communautaires, aux asso. locales et aux plaintes liées à la qualité de l’eau potable (la plus marquée).

  17. En conclusion • Dynamique entre l’activité conflictuelle (selon ces dimensions) et certaines zones homogènes selon le thème. • Variété des relations révélées (selon les thèmes et les dimensions de l’activité conflictuelle) . • L’analyse spatiale de l’activité conflictuelle comme indicateur de territorialité?

  18. Merci

  19. L’intensité du conflit • Axe « de complexité » • (la multiplicité des acteurs) • nbre acteurs / durée • nbre interventions diff. acteurs / durée • Axe « d’importance » • (la couverturemédiatique) • superficie couverture journalistique / durée • nbre articles / durée • L’intensité: • requiert l’emploi d’un indicateur global

  20. L’espace des acteurs et la notion de proximité spatiale • Considérations : • Conflits aux acteurs régionaux et nationaux • Proximité (projet) ↔ Légitimité • Proximité au projet terrrtorial • Direct ►Emprise ►Espace de l’action • Indirect ►Conséquences ► Espace des conséquences

  21. L’activité conflictuelle est un objet multidisciplinaire (histoire, sociologie, économie, géographie) Point en commun: l’analyse d’un type de conflit à la fois. Problème de recherche Nature de la réaction NOOS - Not On Our Street NIMBY - Not In My Back Yard PIMBY - Please In my Back Yard NIABY - Not In Anyone's Back Yard LULU- Locally Undesirable Land Use NIMTOO - Not In My Term Of Office NIMEY - Not In My Election Year CAVE - Citizens Against Virtually Everything BANANA - Build Absolutely Nothing Anywhere, Near Any place NOPE - Not On Planet Earth L’objet Conflit d’administration Conflit de localisation Conflit patrimonial Conflit environnemental Conflit d’implantation Conflit d’aménagement Conflit d’usage Conflit d’accessibilité • Ces multiples classifications démontrent: • qu’il n’est pas aisé d’établir des frontières afin de cloisonner les différents types de conflits • témoignent de la difficulté d’aborder le sujet dans sa globalité. • La nécessité de formaliser davantage la dimension conceptuelle de l’activité conflictuelle.

  22. Le processus de décision • Le cheminement, impliquant un ensemble d’acteurs, qui va de l’émergence d’un projet jusqu’à la décision de sa mise en oeuvre. • Pt en commun: succession d’opérations cognitives: • Le modèle H.Simon: 4 phases. L’un des plus connu: Simple et robuste à la fois • Renseignements : définition du problème • Conception : recherche, élaboration et analyse des solutions possibles • Choix de la solution  • Révision : évaluation de l’efficacité des solutions

  23. Les espaces de la décision territoriale conséquences acteurs action

  24. Le processus de décision • Le cheminement, impliquant un ensemble d’acteurs, qui va de l’émergence d’un projet jusqu’à la décision de sa mise en oeuvre. • Le jeu des acteurs est de nature à co-évoluer avec la décision. • Les protagonistes, en situation de décideurs, étaient leurs positions, les formulent, les débattent et, éventuellement, il y a un renversement dans les prises de position. • Caractéristiques: une durée, un objet, un lieu, un degré de participation, …et une activité conflictuelle potentielle

  25. La décision territoriale conflictuelle • Dans la vaste gamme des processus décisionnels possibles, cette recherche cible ceux dont l’objet est un projet territorial. • Un projet pour lequel une décision doit être prise et qui a des effets significatifs sur le territoire, soit directement par son emprise, soit indirectement par ses conséquences.

  26. Modélisation spatiale – Zones homogènes • Chaque lieu se distingue par une combinaison spécifique des valeurs. • Les agencements permettent de dégager l’éventail des configurations socio-environnementales faisant partie du système. Une représentation spatiale des différentes zones homogènes.

  27. Agglomération Arrondissement Quartier Lot Les espaces de la décision territoriale • À la décision territoriale sont associés trois espaces distincts : • l’espace de l’action correspond à l’emprise objective du projet • l’espace des conséquences fait échos aux impacts réels ou supposés • l’espace des acteurs met en scène l’ensemble des acteurs ayant un rôle dans le conflit Échelles géographiques associées aux espaces de la décision territoriale.

  28. L’espace des acteurs et la notion de proximité spatiale • L’espace des acteurs des décisions territoriales matérialisent la représentation spatiale de l’activité conflictuelle. • La notion de proximité spatiale • La proximité spatiale joue un rôle dans la dynamique du conflit dans la mesure où les populations riveraines définissent leur participation en fonction de la distance entre leur habitation et le projet territorial. • Proximité (projet) ↔ Légitimité

  29. Relation “proximité-légitimité”

  30. Environnement bâti

  31. Population

  32. Accessibilité

  33. Plan de la présentation • Le contexte de la recherche: • la dimension spatiale de l’analyse de l’activité conflictuelle: un état des lieux • Questions recherches et objectifs:La persperctive théorique et conceptuelle de l’activité conflictuelle: • du processus décisionnel en conflit à l’espace des acteurs. • Une méthodologie pour une modélisation spatiale adaptée de l’activité conflictuelle: • …et ses 3 dimensions: la durée, l’intensité et la fréquence • Conclusion:

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