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PRESENTATION SUR LE PROGRAMME NATIONAL MALARIA ORGANISATION, RESULTATS, PERSPECTIVES

PRESENTATION SUR LE PROGRAMME NATIONAL MALARIA ORGANISATION, RESULTATS, PERSPECTIVES. FORUM NATIONAL 27 FEVRIER 2014. PLAN DE PRESENTATION. Contexte: Repères Ampleur de la maladie en Haïti Place de la malaria dans la Politique nationale de Sante Politique nationale contre la malaria

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PRESENTATION SUR LE PROGRAMME NATIONAL MALARIA ORGANISATION, RESULTATS, PERSPECTIVES

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Presentation Transcript


  1. PRESENTATION SUR LE PROGRAMME NATIONAL MALARIA ORGANISATION, RESULTATS, PERSPECTIVES FORUM NATIONAL 27 FEVRIER 2014

  2. PLAN DE PRESENTATION • Contexte: • Repères • Ampleur de la maladie en Haïti • Place de la malaria dans la Politique nationale de Sante • Politique nationale contre la malaria • Plan stratégique national • Pilotage et coordination • Partenariat intra et intersectorielle • Financement et appui technique • Organisation et fonctionnement du PNCM (focus sur la surveillance) • Acquis, faiblesses et contraintes (par axes stratégiques) • Perspectives vers l’ élimination: place de la surveillance • Conclusions

  3. Contexte duProgramme National Malaria en Haiti Repères : • Haiti, seul pays des Caraibesoù la malaria demeure un problème important de santé publique (endémo-épidémie) • « Epopée » du SNEM: lancé en 1958, clôturé en 1988 (échec si près du but !) • Création du PNCM en 2005, suivie de la relance des activités antimalaria grâce au financement Fonds Mondial (subvention du Round 3, puis Round 8 de 2011 a 2015). • Environnement international redevenu favorable au financement de la malaria, en vue de son élimination dans certaines régions du monde (Fonds mondial, Fondation Gates, CDC, OPS/OMS, Centre Carter, Fondation CHAI, etc) • Haiti est engagée dans l’Initiative régionale d’élimination de la malaria (EMMIE) du Fonds Mondial (cf étude de faisabilité par la Fondation CHAI)

  4. Ampleur de la malaria en Haiti • Les informations collectées permettent de décrire la situation épidémiologique de la manière suivante : • On estime à 53% la population vivant dans des zones à haut risque de transmission, et le reste de la population (47%) vivant en zones à faible risque de transmission. • Le moustique AnophelesAlbimanus, le principal vecteur de la malaria, est résistant à l'insecticide DDT depuis les années 1980. • Le parasite à transmission vectorielle est le Plasmodium falciparum, à 100%. • L’analyse des données des ILP (HSIS) dans 134 communes en Haïti en 2012 par l’OPS/OMS a révélé des taux élevés ; seulement 30 communes (22%) avaient des taux inférieurs à 5%. • Selon le rapport de CHAI sur la faisabilité de l’élimination de la Malaria, entre 2007 et 2012, les incidences annuelles les plus élevées dans le SIS en Haïti ont été observées dans les régions du Centre, de la Grande Anse et du Nord, qui ont représenté, respectivement, 23 %, 9 %, et 11 % de tous les cas de malaria dans le pays. • Les données disponibles à partir des enquêtes communautaires (TRAC) suggèrent que la prévalence de la malaria en Haïti est faible (0.4% en 2011 et 0.9% en 2012). Cependant, le profil épidémiologique de la malaria n’est pas correctement établi a cause des faiblesses du SIS, du manque de complétude et de fiabilité des données collectées, de l’irrégularité du rapportage.

  5. Place de la malaria dans la Politiquenationale de santé • Volonté exprimée par les Autorités sanitaires nationales d’aller vers l’objectif de l’élimination de la malaria d'ici 2020 • Le pays dispose d’un Plan stratégique national contre la malaria 2009-2013, qui a été révisé et étendu jusqu’à 2015, auquel est associé un plan de suivi et d’évaluation. • Il existe une entité responsable de la lutte contre la malaria: le Programme National de Contrôle de la Malaria (PNCM). Le PNCM est placé sous la tutelle administrative de l’Unité de Coordination des Programmes (UCP), elle-même relevant de la Direction Générale du MSPP. (mais révision selon future loi organique du MSPP) • Gratuité des médicaments dans le cadre de la lutte contre la Malaria (circulaire du MSPP, Octobre 2012). • La malaria fait partie des maladies a declaration

  6. Politiquenationalecontre la Malaria (Axes du Plan strategique malaria) • Principal financement: Fonds mondial

  7. Organisation et fonctionnement du PNCM pour la surveillance de la malaria

  8. Partenariat et financement • Partenariat intra sectoriel entre PNCM et autresintitutions du MSPP (UEP DELR, LNSP, DMPT, etc) • Partenariatintersectoriel avec les autresministeres: Interieur et Collectivites, Tourisme,) • Partenariat avec les organisations de la societecivile (SR du Fondsmondial) • Partenariat avec les PTF: Fondsmondial, PSI, CDC,OPS/OMS, Centre Carter, CHAI. • Comites techniques: Cluster communication

  9. ATOUTS ET FAIBLESSES par axes strategiques 1. Axe Gestion du Programme Atouts • Il existe un Plan stratégique national en cours d’execution sous le pilotage du PNCM. • Introduction de nouvelles directives nationales pour la prise en charge des cas de malaria en 2012 (bithérapie). • Gratuité des médicaments dans le cadre de la lutte contre la Malaria (circulaire du MSPP, Octobre 2012). • Partenariat actif en faveur de la lutte contre la malaria en Haiti.

  10. ATOUTS ET FAIBLESSES par axes strategiques(suite) • Faiblesses • Le PNCM dispose d’un personnel insuffisant pour répondre efficacement à sa mission de coordonner les interventions visant à réduire la morbidité et la mortalité dues à la malaria sur toute l’étendue du pays. • Faiblesses dans les capacités de leadership, de coordination et de régulation du PNCM • Insuffisance de formation et faible motivation du personnel impliqué dans la lutte contre la malaria (salaires bas, absence d'incitatifs salariaux basés sur la performance, etc.) • Absence de cadre formel et fonctionnel de collaboration des différents acteurs impliqués dans la lutte contre la malaria • Insuffisance de la contribution du Trésor Public au financement de la lutte contre la malaria. • Insuffisance de ressources financières par rapport au budget prévisionnel 2013, 2014 et 2015 du Plan strategique.

  11. ATOUTS ET FAIBLESSES par axes strategiques(suite) 2. Axe Surveillance, Suivi-Évaluation et Recherche Composante essentielle du programme de contrôle de la Malaria, elle a besoin de renforcement pour pallier aux multiples faiblesses: Faiblesses • Le personnel affecté à la Surveillance, Suivi, Évaluation et Recherche au niveau central du PNCM n’inclut qu’un officier en suivi et évaluation et 2 operateurs de saisie. Le PNCM s’appuie sur les ressources des départements sanitaires pour la surveillance, le suivi/évaluation. • Il n’existe pas un système de surveillance épidémiologique unique: des systèmes parallèles de surveillance gérés par bailleur. La surveillance sentinelle (DELR) ne couvre pas l’entierete des institutions de soins • Manque de fiabilité, non promptitude et non complétude des données du SIS (UPE) • Validation des données non faite à tous les niveaux • Absence de détection active des cas (dans la perspective de la phase de preelimination) • La transmission des données incluent des cas présumés et non les seuls cas confirmés • Résultats des recherches non diffusés et non utilisés

  12. ATOUTS ET FAIBLESSES par axes strategiques(suite) • 3. Axe Diagnostic et prise en charge Atouts: • Introduction de nouvelles normes de prise en charge des cas de malaria adoptées par le MSPP en 2012, éditées et distribuées • Circulaire du MSPP (oct 2012) sur gratuité du traitement de la malaria • Plan de couverture des institutions en TDR: a date, 150 institutions de santé disposent de TDR (projet pilote CDC). Avec le Fonds mondial (PSI), 30 % des institutions sont en cours d’approvisionnement, 60 % sont prévus l’ année suivante, et enfin 100 % pour la 3e année.. • Un total de 1259 prestataires ont été formés sur le diagnostic et le traitement des cas de malaria entre 2011 et 2012. • En partenariat entre le PNCM, le LNSP, PSI et le CDC, 40 institutions avec laboratoire ont participé à un programme de contrôle qualité en 2012-2013. Ce programme sera étendu à d'autres sites. Le LNSP participe en outre au réseau régional d'assurance qualité de la microscopie pour les pays de la région des Amériques.

  13. ATOUTS ET FAIBLESSES par axes strategiques(suite) • Faiblesses • Importantes déficiences au niveau des laboratoires : 1) insuffisance d’intrants, ce qui a pour conséquence la réutilisation de lames et de lamelles; 2) le contrôle de qualité ne respecte pas toujours les procédures d’acheminement de 100% des lames positives et 10% des lames négatives et; 3) discordances entre les résultats de certains laboratoires locaux et ceux du LNSP, le laboratoire de référence. • Déficiences dans le traitement: nombre d’institutions pratiquent la monothérapie; le staff n’est pas bien informé des nouvelles directives et il persiste une faible motivation des prestataires (bas salaire, etc.).  • Le secteur privé médical à but lucratif est peu informé sur les nouvelles normes de prise en charge, et est faiblement impliqué dans la lutte contre la malaria. • Les stratégies communautaires de contrôle de la malaria sont très peu développées (a l’exception des projets localisés: projet binational). • La majorité des institutions ont à la fois un système de recouvrement de coûts pour les médicaments anti malariques et un système de gratuité des médicaments antipaludiques. • Il ya des ruptures de stock de chloroquine et de primaquineau niveau des institutions de sante.

  14. ATOUTS ET FAIBLESSES par axes strategiques(suite) • 4. Axe gestion des cet des approvisionnements • Coexistence de systèmes parallèles d’achats et d’approvisionnement en médicaments anti-malariques et autres intrants (PROMESS, Centrale Nationale d’Achats et d’Approvisionnement et PSI). • Manque de communication réelle entre les différents acteurs • Une Politique d’assurance qualité est en cours de développement à la Direction de la Pharmacie, du Médicament et de la Médecine Traditionnelle (DPMMT). Toutefois, Il n’y a pas de laboratoire de contrôle de qualité des médicaments en Haïti.PROMESS dispose d’un mini laboratoire pour un premier contrôle de qualité utilisant la chromatographie couche mince.  • Les espaces d’entreposage des médicaments et autres intrants au niveau départemental (CDAI, sites) ne répondent pas toujours aux normes. • Faiblesses dans la Gestion de stock au niveau opérationnel

  15. ATOUTS ET FAIBLESSES par axes strategiques(suite) 5. Axe Lutte antivectorielle • Des activités de lutte anti vectorielle sont concentrées autour de la lutte anti-larvaire et de la lutte contre les moustiques adultes (contrôle et destruction des gites larvaires, aspersion intra-domiciliaire, fumigation, assainissement du milieu) • Des brigades de lutte anti vectorielle sont en place dans tous les départements géographiques du pays. • Les pulvérisations intra domiciliaires sont limitées aux flambées épidémiques. • L’Anophèle albimanus est sensible aux insecticides utilisés en Haïti pour la lutte anti vectorielle comme le Permethrin. • Cependant, la résistance de l’A. albimanus au DDT est toujours présente en Haïti selon une étude menée en 2012 par le CDC. • Une campagne de distribution nationale d’environ 3 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée a été menée en 2012 avec l’appui du Fonds Mondial.

  16. ATOUTS ET FAIBLESSES par axes strategiques(fin) 6. Axe Plaidoyer, IEC/CCC • Forces • Il existe un comité technique IEC fonctionnel au niveau des Comités consultatifs techniques sur la malaria. • Des supports de communication sont disponibles, basés sur l’évidence scientifique, pour le changement de comportement et la mobilisation sociale. • Le projet Malaria PSI/Fonds Mondial a développé en accord avec le PNCM un spot de sensibilisation sur la gratuité des médicaments anti malariques et tests de dépistage qui sera bientôt radiodiffusé • Faiblesses • Insuffisance d’activités d’IEC/malaria et insuffisance de coordination, d’harmonisation, et de suivi et d’évaluation de ces activités d’IEC/malaria, • Irrégularité des supervisions des activités de communication par le PNCM, • Insuffisance des supports de communication, • Insuffisance de ressources financières pour mener les activités de communication, • Insuffisance de ressources humaines formées pour le plaidoyer, IEC, CCC et mobilisation sociale, • Déficit de sensibilisation (des agences pharmaceutiques, du secteur privé médical et parfois du secteur public) sur la gratuité des intrants.

  17. PERSPECTIVES EN VUE DE L’ELIMINATION: RENFORCER LE SYSTEME DE SURVEILLANCE • Sensibiliser tous les acteurs sur la situation de faiblesse de la surveillance dans une perspective d’ élimination de la malaria • Développer un consensus sur le renforcement du système de surveillance dans le contexte de Haiti • Renforcer les capacités en surveillance épidémiologique au niveau du PNCM • Renforcer le système de collecte, de validation et de rapportage de données sur les interventions de lutte contre la Malaria • Renforcer les capacités nationales en termes de surveillance, de suivi et d’évaluation, de recherche et de développement d’une culture de décision basée sur des évidences scientifiques • Prévenir les ruptures de stock en outils de gestion du système d’information sanitaire de routine et de surveillance épidémiologique par une meilleure coordination • Renforcer la notification de tous les cas confirmés de malaria et introduire l’investigation de tous les cas confirmés, à la phase de pré-élimination • Déterminer un seuil épidémique permettant de déclencher les alertes épidémiques • Allouer plus de ressources à la surveillance, au suivi, à l’évaluation et à la recherche

  18. CONCLUSION • Des avancées importantes, mais beaucoup reste à faire ! • Le profil épidémiologique de la malaria est mal connu en Haïti, les données collectées sur la malaria étant peu fiables. • Le niveau du leadership et de gouvernance du Programme National de Contrôle de la Malaria est faible dû à un manque de ressources humaines et financières • Les ressources humaines, matérielles et financières allouées à la lutte contre la malaria sont insuffisantes. • L’approche communautaire reste limitée • Le système de surveillance épidémiologique et entomologique et de pharmacovigilance sont a renforcer,

  19. La biologie du vecteur: Cycle de vie des moustiques

  20. Je vous remercie Mesianpil Thankyou

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