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TRAVAIL DE MI-SVT . DES ELEVES DE 2nde 5. Lycée Gustave Monod - Enghien. Problématique générale: Comment la biosphère influence-t-elle le taux CO 2 atmosphérique ?. 1 ère Séance: Étude d’un écosystème: le peuplier. Problème: Quelle est la relation entre le peuplier et la coccinelle ?.
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TRAVAIL DE MI-SVT DES ELEVES DE 2nde 5 Lycée Gustave Monod - Enghien
Problématique générale: Comment la biosphère influence-t-elle le taux CO2 atmosphérique ?
1ère Séance: Étude d’un écosystème: le peuplier • Problème:Quelle est la relation entre le peuplier et la coccinelle ? • Hypothèse: La coccinelle mange le peuplier. → Pour tester cette hypothèse, on a disséqué et observé avec une loupe binoculaire le contenu d’une galle de peuplier. • Conclusion: L’hypothèse est fausse, la coccinelle mange les pucerons qui mangent eux-mêmes la sève du peuplier. → A partir de ces observations, on a construit la chaîne alimentaire de l’écosystème peuplier.
UNE CHAÎNE ALIMENTAIRE AU SEIN DE L'ECOSYSTEME DU PEUPLIER coccinelle peuplier CO2 + H2O puceron : est mangé par ... : est consommé par ...
2ème et 3ème Séances : Le cycle du carbone • Problème 1: Quels sont les réservoirs et les formes de carbone sur notre planète ? • → Réponse au problème grâce à nos connaissances antérieures : 4 réservoirs identifiés : • l’atmosphère contenant du carbone sous forme de gaz CO2 ; • l’hydrosphère contenant du carbone sous forme de CO2 dissous: ions carbonates (CO32-) et hydrogénocarbonates (HCO3-); • la lithosphère sous forme de roches carbonatées (calcaires, CaCO3) et de roches carbonées (pétrole, charbon); • la biosphère sous forme de carbone dans la matière organique (lipides, glucides, protides).
Problème 2: Quels sont les échanges de carbone entre les différents réservoirs de la planète ? → Réponse au problème grâce à des protocoles expérimentaux et à l’utilisation de documents puis construction du cycle du carbone. • Expérience 1 : • Protocole : On souffle, à l’aide d’une paille dans un tube à essai rempli d’eau de chaux. • Observation : On constate que l’eau de chaux se trouble. • Interprétations : On en déduit que les êtres vivants dégagent du CO2 cela montre donc un échange biosphère → atmosphère (pour êtres vivants terrestres) = respiration et un échange biosphère → hydrosphère (pour les êtres vivants aquatiques) = respiration • On en déduit que le CO2 dissous libéré dans l’eau de chaux a permis la formation de calcaire : échange hydrosphère → lithosphère =précipitation des carbonates
Expérience 2 : • Protocole : On ajoute à l’eau de chaux troublée précédemment de l’eau gazeuse (contenant du CO2). • Observation : On constate que l’eau de chaux redevient limpide. • Interprétation : Le calcaire qui formait le précipité blanc de l’eau de chaux s’est dissous grâce à une eau riche en CO2, comparable aux eaux de pluie : échange lithosphère → hydrosphère = érosion des carbonates • Expérience 3 : • Protocole : On monte une feuille verte de végétal terrestre sur un crochet dans un tube hermétique contenant du rouge de Crésol. • Observation : On constate que le rouge de Crésol devient violet. • Interprétation : La feuille verte a consommé du CO2 : échange atmosphère ou hydrosphère → biosphère = photosynthèse • Expérience 4 : • Protocole : On monte un petit sac de potasse suspendu dans un tube hermétique contenant du rouge de Crésol. • Observation : A l’interface air / rouge de Crésol, celui-ci devient violet. • Interprétation : Le CO2 du rouge de Crésol est passé dans l’air enfermé du tube et a été absorbé par la potasse : échange hydrosphère → atmosphère = dégazage
Expérience 5 : • Protocole : On souffle dans l’air d’un tube contenant du rouge de Crésol puis on le ferme hermétiquement. • Observation : A l’interface air / rouge de Crésol, celui-ci devient jaune. • Interprétation : Le CO2 de l’air expiré est passé dans le rouge de Crésol et l’a fait changer de couleur : échange atmosphère→hydrosphère = dissolution • Expérience 6: • Protocole : On met à chauffer un morceau de charbon dan un tube à essai hermétique relié à un tube coudé permettant l’expulsion des gaz dans de l’eau de chaux. • Observation : Lors de la combustion, l’eau de chaux se trouble. • Interprétation : La combustion du charbon libère du CO2 : échange lithosphère (roches carbonées) → atmosphère = combustion (action anthropique)
Expérience 7: • Protocole : On met à chauffer quelques feuilles dan un tube à essai hermétique relié à un tube coudé permettant l’expulsion des gaz dans de l’eau de chaux. • Observation : Lors de la combustion des feuilles, l’eau de chaux se trouble. • Interprétation : La combustion des feuilles libère du CO2 : échange biosphère → atmosphère = déforestation (action anthropique) • Exploitation Document 1 : Document 1 : La calcination des roches carbonatées Dans certaines usines (cimenteries) qui produisent du ciment par cuisson des roches carbonatées, il y a un fort rejet de gaz. Si on met en présence ces gaz avec de l’eau de chaux, on constate que celle-ci se trouble. Cimenterie en Algérie → • Interprétation : La calcination des roches carbonatées libère du CO2 : échange lithosphère (roches carbonatées) → atmosphère = calcination (action anthropique)
Exploitation Document 2 : Document 2 : La fossilisation et la formation de roches carbonées Le charbon qui est extrait à l'heure actuelle provient de générations de végétaux morts, accumulés au fond d'anciens marais tropicaux. Ces débris végétaux ont d'abord formé une matière organique compacte, la tourbe. Puis, des couches de sédiments se sont progressivement accumulées sur la tourbe ; la température au sein de ces couches et la pression exercée par celles-ci ont entraîné une diminution progressive de l'humidité et accru la teneur en carbone de la tourbe, formant ainsi le charbon. Le pétrole s'est formé sous la surface de la terre, par suite de la décomposition d’organismes marins (plancton) : les restes de minuscules organismes vivant dans la mer et, en moindre quantité, ceux des organismes terrestres qui sont entraînés vers la mer par les rivières et ceux des plantes qui poussent sur le fond des océans, sont mélangés à la boue et au limon qui se déposent sur le fond des bassins marins pour former des couches de sédiments riches en matières organiques • Interprétation : Les organismes marins morts se transforment en roches carbonées : échange biosphère → lithosphère = fossilisation
Le cycle du carbone Hydrosphère CO2 + H2O Dégazage Photosynthèse Dissolution Respiration Respiration Biosphère Carbone organique(lipide…) Déforestation Photosynthèse Atmosphère CO2 : gaz Érosion Combustion Précipitation Fossilisation Lithosphère -Roches carbonées (charbon , pétrole ) -Roches carbonatées (calcaire ) = Actions anthropiques Calcination
4ème séance : Modélisations à partir du cycle du carbone • Problème 1 :Comment établir un modèle de l’évolution de la concentration en CO2 atmosphérique et de la température pour les années passées et futures ? → Grâce à un fichier Excel, on a créé des modèles mathématiques permettant de connaître l’évolution du taux de CO2 et de la température jusqu’à la fin du siècle. → Ci-après: Exemple de résultat pour un scénario très pessimiste : les émissions de CO2 par calcination, combustion et déforestation suivront les mêmes évolutions entre 2006 et 2100 qu’entre 1958 et 2006.
Problème 2 : Comment représenter les parts respectives des différentes émissions anthropiques humaines et de leurs absorptions ? →Grâce à un fichier Excel, on a utilisé des données mesurées pour réaliser ces représentations :
5 séances suivantes : Le devenir du carbone par absorption par les végétaux lors de la photosynthèse • Constat : Une partie du CO2 produit par l’homme est incorporée dans la biosphère. Les végétaux consomment du CO2 lors de la photosynthèse. • Problème: Comment la photosynthèse réalisée par les végétaux peut-elle varier ? → Nous allons présenter ci-après le travail réalisé par les différents binômes du groupe de MI-SVT: 4 hypothèses ont été testées en tout et chaque binôme a travaillé sur une seule hypothèse.
Hypothèse 1 : La photosynthèse varie avec la luminosité • Conséquence vérifiable :Plus l’intensité lumineuse est importante plus l’intensité photosynthétique est forte. • Principe du protocole :Il s’agit de faire varier l’intensité de la lumière. • Protocole:Dans un bécher on met 5 mL d’eau distillé avec une plante aquatique finement découpée, ensuite on introduit le mélange et l’agitateur dans le bioréacteur. Pendant 10 minutes on plonge le bioréacteur dans la pénombre puis pendant 10 autres minutes on allume la lampe. On utilise le logiciel EXAO et on fait un graphique. • Difficultés rencontrées : • -Le photomètre était hors service • -Les volets du bioréacteur coincé • -Lampe faible • -L’agitateur était coincé sous une des sondes • -Problème sur l’un des ordinateurs • -Le photomètre mal orienté • -La courbe du CO2 augmentait de façon aléatoire et avec de grands écarts.
Étude du graphique : Le CO2 augmente dans le bioréacteur en parallèle avec la luminosité ce qui n’est pas normal. Si l’expérience c’était déroulée normalement, on aurait du observer une diminution du taux de CO2 en parallèle avec l’augmentation de la luminosité. Au contraire la concentration en O2 dans le bioréacteur est très forte. • Critique du protocole : La concentration du CO2 dans le graphique augmente tout au long de l’expérience alors qu’elle devrait diminuer. La concentration en O2 diminue alors que celle-ci devrait augmenter. Notre courbe est donc fausse. Le résultat à peut-être été erroné à cause d’une sonde défectueuse. Nous allons donc analyser un graphique établi par des chercheurs.
Ce graphique a été construit à partir des données expérimentales : http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/Photosynthese/exp34.htm
Étude du graphique:Plus l’intensité lumineuse est importante (= plus la lumière est proche du végétal), plus le dégagement d’O2 par l’Elodée dans la cuve EXAO est important. • Donc plus l’intensité lumineuse est importante, plus le végétal a produit de dioxygène donc plus la photosynthèse est importante. • Conclusion:Nos propres résultats ne nous ayant pas permis de vérifier l’hypothèse, nous nous sommes servi du travail de chercheurs. Cela nous a permis de confirmer l’hypothèse. En effet, plus l’intensité de la lumière est forte, plus le dégagement d’O2 augmente, donc plus la photosynthèse est importante.
Hypothèse 2 :La photosynthèse réalisée par les végétaux varie en fonction de la température. • Conséquences vérifiables :Si la photosynthèse varie en fonction de la température, alors la photosynthèse augmente quand il fait chaud et diminue quand il fait froid. • Principe du protocole :On réalise trois relevés : un à l’eau froide, un à l’eau tiède et un à l’eau chaude.
Résultats du protocole • Relevé à l’eau froide :vert • Relevé à l’eau tiède :bleu • Relevé à l’eau chaude :rouge • Les croix :O2 • Les carrés : CO2 • Les points : température
Étude du graphique : • Quand l’eau est froide, le taux de CO2 et le taux de O2 augmentent légèrement : • - le taux de CO2 passe de 1.3 mg/L au commencement de l’expérience à 1.5 mg/L à 10 minutes. • - le taux de O2 passe de 7mg/L au commencement de l’expérience à 8 mg/L à 10 minutes. • Quand l’eau est tiède, le taux de CO2 diminue et le taux d’O2 augmente puis revient à son taux initial : • - le taux de CO2 passe de 1.45 mg/L au commencement de l’expérience à 0.85 mg/L à 10 minutes. • - le taux de O2 passe de 11.5 mg/L au commencement de l’expérience à 12 mg/L à 5 minutes, puis il redescend à 11.5 mg/L à 10 minutes. • Quand l’eau est chaude, le taux de CO2 et le taux d’O2 diminuent : • - le taux de CO2 passe de 3 mg/L au commencement de l’expérience à 1.5 mg/L à 10 minutes. • - le taux de O2 passe de 12 mg/L au commencement de l’expérience à 10 mg/L à 10 minutes. • Critique du Protocole :Les résultats obtenus ne répondent pas à nos attentes. En effet, le taux d’O2 devrait augmenter quelque soit la température, ce qui n’est pas le cas ici (le taux d’O2 diminue pour la température élevée)
Résultats expérimentaux obtenus par des chercheurs (site académique de Rennes): http://www.ac-rennes.fr/pedagogie/svt/travaux/algues/pages/temperatures.htm L’expérience a consisté à placer des algues (Laminaria digitata) dans de l'eau de mer à des températures différentes depuis au moins 1 h et on mesure l'activité photosynthétique durant 15 minutes. • Observations : • - De 2°C à 24°C, le dégagement d’O2 augmente en fonction de la température: il passe de 5 à 35 ua, de 2 à 24°C. • - Mais de 24°C à 45°C, le dégagement d’O2 diminue avec la température: il passe de 35 à 0 ua, de 24 à 45°C.
Conclusion: • L’hypothèse est vérifiée : la photosynthèse réalisée par les végétaux varie en fonction de la température. La température optimale pour la photosynthèse est une température tiède ( 20 à 25 °C ). • Les résultats d’un chercheur nous on révélé qu’à une température trop élevée ( 35 °C) le dégagement d’O2 diminue donc la photosynthèse diminue. Alors qu’à une température tiède ou faible ce taux augmente avec l’augmentation de la température.
Hypothèse 3: La photosynthèse varie en fonction du taux de CO2 • Conséquence vérifiable: Si le taux de CO2 augmente, la photosynthèse augmente aussi. • Principe du protocole :Nous avons mesuré le taux de CO2 consommé par une plante aquatique en variant la quantité de CO2 contenue dans les différenteseaux.
Résultats du protocole AVEC L’EAU DU ROBINET : Vert : Energie lumineuse Rouge : Taux CO2 en mg/L Bleu foncé : Taux O2 en mg/L AVEC L’EAU CONTENANT 5g/L DE CO2 : Rose : Énergie lumineuse Violet : Taux CO2 en mg/L Bleu clair : Taux O2 en mg/L
Observation des résultats :La consommation de CO2 reste stabledurant le changement de concentration de CO2 . • Critiques des résultats: Les courbes de notre première expérience se sont effacées lorsque nous débutâmes la troisième expérience ce qui nous a empêché de constater les bons résultats obtenus lors de la première manipulation, nous avons donc eu recours à des résultats réalisés par des chercheurs. • Résultats expérimentaux obtenus par des chercheurs • (Extrait du site www.dfglfa.net)
Observations: On peut constater que plus l’air est concentré en CO2 plus la consommation de CO2 par la plante était intense mais à partir de 0,1% de CO2 (appelé plateau de saturation) la consommation de CO2 se stabilise. • Conclusion : • L’hypothèse est fausse, la photosynthèse augmente en fonction du taux de CO2 jusqu’à qu’elle atteigne un plateau de saturation, à partir duquel la photosynthèse n’augmente plus.
Hypothèse 4: La photosynthèse varie en fonction de la quantité de végétal • Conséquence vérifiable :Plus il y a de végétaux, plus la photosynthèse augmente. • Principe du protocole : • On mesure la quantité de CO2 et d’O2 grâce à des sondes EXAO en présence de feuilles de Cabomba dans de l’eau. On réalise deux enregistrements: l’un avec peu de feuilles et l’autre avec une plus grande quantité de feuilles de Cabomba.
Résultats obtenus avec EXAO : Résultat obtenu avec peu de feuilles Résultat obtenu avec beaucoup de feuilles • Critique des résultats: • Ces deux graphiques ne sont pas exploitables car le protocole ne convient pas à EXAO et plus particulièrement aux sondes car il y avait trop de feuilles et cela bouchait les sondes. • - D’autre part, le nombre de feuilles trop important a tendance à empêcher l’agitateur de fonctionner correctement.
Construction d’un graphique grâce à Excel et un autre résultat expérimental : Comme nos graphiques n’étaient pas exploitables, nous avons choisi de travailler sur un graphique construit à partir d’une expérience réalisée par un chercheur (Roger Pratt). Cette expérience a été réalisée grâce à une mesure des variations de concentration en dioxygène dans une cuve EXAO munie d’une sonde à dioxygène, dans une solution d’eau additionnée d’hydrogénocarbonate de sodium et remplie d’Élodée. Le nombre de feuilles (n) a varié en multipliant celui-ci par 2, 4, 6, 8 et 16. • Extrait du livre "Expérimentation en biologie et physiologie végétales" – Roger Prat
La présentation du graphique ne mettait pas assez en valeur le paramètre que nous avions décidé de faire varier. Nous avons donc construit, à partir des données précédentes, un graphique Excel permettant de montrer la variation de la concentration en O2 (et donc de la photosynthèse) en fonction du nombre de feuilles.
Étude du graphique Excel: • Pour (n) feuilles jusqu’à 2(n) feuilles, la production de dioxygène augmente: elle passe de 50 à 52.2 (UA). • Puis quand on multiplie le nombre de feuilles la production de dioxygène diminue. En effet, pour 4(n) feuilles jusqu'à 16(n) feuilles, elle passe de 43 à 5 (UA) • Conclusion : • L’hypothèse est fausse : pour un nombre de feuilles relativement faible, la photosynthèse a une intensité qui augmente avec le nombre de feuilles. Cependant, quand le nombre de feuilles devient trop important, l’intensité de la photosynthèse atteint une limite et elle diminue ensuite quand le nombre de feuilles augmente.
10ème séance : Contribution personnelle aux rejets de CO2 et moyens individuels et globaux de réduire les émissions Ce qui est présenté ci-après est une synthèse de l’ensemble des travaux des binômes du groupe de MI-SVT. • Problème 1 : Comment évaluer sa contribution personnelle aux rejets de CO2 et au réchauffement climatique ? • →Activité 1 : Réalisation de son bilan carbone personnel • Utilisation du site Internet :http://www.bilancarbonepersonnel.org/
Problème 2 : Comment réduire, par des gestes du quotidien, ses rejets de CO2 ? • → Activité 2 : Réalisation d’une liste de quelques gestes du quotidien permettant de diminuer les rejets de CO2 • Le logement : • Ne pas surchauffer son logement et bien l’isoler ; • Ne pas couvrir les radiateurs ; • Eviter le moins souvent possible l’usage de la climatisation ; • Eviter la consommation de charbon (ex. : Faire peu de barbecues) et de gaz ; • Privilégier un chauffage au bois ou panneaux solaires ou pompes à chaleur ; • Remplacer les lampadaires halogènes et les ampoules à incandescence par des ampoules basse consommation permet de diviser par 5 l’énergie nécessaire à l’éclairage ; • Eteindre complètement les appareils électriques (téléviseur, magnétoscope, ordinateur…) avec le bouton de mise sous tension : si vous les mettez simplement en veille, vous allez consommer 10 % d'électricité en plus ; • Eteindre la lumière en sortant d'une pièce éclairée. 3 pièces éclairées inutilement chaque soir consomment autant d'électricité qu'un réfrigérateur ; • Fermer à la tombée de la nuit les volets, stores ou rideaux en hiver car cela conserve mieux la chaleur pendant la nuit ; • Baisser le chauffage à 19° au lieu de 20° ; • Aérer les pièces de la maison le radiateur fermé ; • Remplacer sa vieille chaudière ; • Dépoussiérer les grilles du frigidaire (les poussières limitent les échanges de chaleur et augmentent laconsommation).
Les transports : • Privilégier le covoiturage ; • Avoir une conduite plus souple ; • Utiliser des véhicules avec une faible émission de CO2 ou des voitures hybrides ; • Réduire sa vitesse sur la route ; • Pour des trajets inférieurs à deux kilomètres, essayer de ne pas prendre la voiture. Elle consomme de 50% à 80% en plus au premier kilomètre ; • A coût équivalent et dans la mesure du possible, privilégier le train plutôt que l'avion, extrêmement polluant. Les TGV vont vite et arrivent au cœur des villes ; • En règle générale, choisir les transports en commun : une voiture pollue 10 à 20 fois plus qu'un bus par personne transportée. • Alimentation : • Réduire sa consommation de viande car les bovins rejettent du CO2 ; • Manger plus bio : L’agriculture biologique n’utilise aucun produit chimique de synthèse (engrais, pesticides, herbicides...) dont la fabrication est coûteuse en énergie ; • Ne pas jeter inutilement de la nourriture en gérant ses achats :en moyenne, ¼ de la nourriture achetée est jeté à la poubelle ; • Boire de l’eau du robinet plutôt que l’eau en bouteille (car celle-ci est dans un emballage plastique) ; • Préférer les fruits et légumes de saison (pour limiter le chauffage en serre et l’importation).
Vie quotidienne : • Faire la lessive à basse température : 80% de l'électricité utilisée sert à chauffer l'eau ; • Bien remplir son lave-vaisselle lors d’utilisation de celui-ci et éviter les prélavages ; • Mettre un couvercle sur les casseroles, notamment pour faire bouillir de l'eau : les temps de cuisson raccourcissent et on peut ainsi faire des économies d'énergie ; • Utiliser le moins d’emballage possible et privilégier les emballages biodégradables (papier, carton) ou recyclables (verre, métal, briques de lait...) plutôt que les emballages plastiques car ils sont fabriqués avec du pétrole et cette fabrication libère du CO2 ; • Lors de l'achat d'un appareil électroménager, réfléchir à sa durée de vie et aux possibilités de réparation : le produit le moins cher n'est pas forcément celui qui durera le plus longtemps. D'où nouvelles dépenses et nouveaux déchets ; • Lire les étiquettes des appareils électroménagers et des ampoules électriques lors de l’achat: elles indiquent les plus économes ; • Privilégier les plaques à induction ; • Diminuer la consommation en eau chaude ; • Utiliser une brosse à dent normale et pas électrique ; • Faire sécher les vêtements sur un étendage plutôt que dans un séchoir électrique ; • Préférer les fruits et légumes de saison (pour limiter le chauffage en serre et l’importation) ; • Préférer les aliments frais aux aliments préparés (pour éviter les emballages, le transport, la réfrigération,…).
Problème 3 : Quelles sont les moyens employés ou les projets en cours réalisés par les états pour réduire au niveau mondial les rejets de CO2 ? • → Activité 3 : Réalisation d’une liste des moyens mis en œuvre ou des projets réalisés ou en projet, par les états ou de manière plus globale, envisagés par les scientifiques • Répartition des pays selon leurs émissions de CO2 :
Moyens mis en œuvre au niveau global : • En 1997 a eu lieu la signature du protocole de Kyoto. Les pays industrialisés signataires sont tenus de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 5,2 % en moyenne, d’ici à 2012, par rapport à 1990. Six gaz sont concernés : CO2, méthane, protoxyde d’azote, hexafluorure de souffre, hydrofluorocarbures et perfluocarbure. Aujourd’hui, 172 pays y participent. Les États-Unis, qui à eux seuls émettent 30 à 35% du total des gaz à effet de serre d'origine humaine, ont décidé en 2001 de ne pas ratifier le protocole.
La Commission européenne a présenté son projet de directive visant à réduire les émissions de gaz carbonique des voitures à partir de 2012. De lourdes amendes sont prévues pour les constructeurs qui ne respecteront pas les nouvelles normes. • En 2007, la Commission européenne adopte le "paquet climat-énergie" : d’ici à 2020 les pays membres devront réduire de 20% leur émission de gaz à effet de serre par rapport à 1990, augmenter de 20% la part du renouvelable dans l’énergie consommé et de 20% aussi leur efficience énergétique. • En 2005 à lieu la mise en place du marché européen des permis d’émission de dioxyde de carbone. • Moyens mis en œuvre au niveau des états: • La France promeut le nucléaire : le président français Nicolas Sarkozy, a en outre déclaré que « la France [était] prête à aider les pays qui veulent se doter du nucléaire civil ». • Le gouvernement wallon a pris de grandes initiatives concernant le réchauffement climatique : • - Equiper les feux tricolores de LED ; • - Eteindre l’éclairage autoroutier en berne centrale pour certains moments de la nuit ; • - Faire bénéficier d’un bonus écologique toute personne qui acquiert un véhicule, neuf ou d’occasion, moins polluant que son véhicule précédent.
Les projets : • CO2ReMoVe est un projet européen qui ambitionne de développer un programme de recherche sur la vérification et la surveillance des stockages géologiques de CO2. • D’après un article de "Science", il faudrait déverser du sulfate de fer dans les eaux du monde pour augmenter la photosynthèse des algues planctoniques de façon à ce qu’elles puissent piéger davantage de CO2 par la photosynthèse. • Augmenter des éoliennes comme source d’énergie pour les états. • Mettre en place une taxe sur le carbone (pour aider à réduire les émissions de gaz à effet de serre, tout en contribuant au financement de notre système social, sans brider l’économie).
Problème 4 : La reforestation est-elle un moyen intéressant pour absorber l’excédent de CO2 rejeté par l’homme ? • → Activité 4 :Exploiter les informations obtenues par les différents groupes sur les facteurs de la photosynthèse pour discuter de l’impact de la reforestation La reforestation est un moyen intéressant pour absorber l’excédent de CO2 rejeté par l’Homme car la photosynthèse absorbe du CO2. Mais la reforestation possède des limites : • Replanter trop d’arbres aurait un effet négatif : la photosynthèse diminuerait, et donc les absorptions de CO2 diminueraient carquand le nombre de feuilles devient trop important, l’intensité de la photosynthèse atteint une limite et elle diminue ensuite quand le nombre de feuilles augmente. Ainsi, la reforestation est favorable pour réduire le taux de dioxyde de carbone dans l’air jusqu'à un certain nombre d’arbre limité sur une parcelle.
Il faut replanter les plantes dans des lieux aux températures (ni trop chaude ni trop froide) et insolation idéales. Ainsi, la reforestation serait aussi favorable mais seulement dans les pays tempérés car à partir d’une certaine température et d’une trop faible quantité de lumière, la photosynthèse réalisée par les végétaux diminue, donc l’absorption de CO2 augmente. • La reforestation est favorable pour réduire le taux de dioxyde de carbone dans l’air surtout en ville et dans les pays ou il y a un taux de CO2 élevé car la photosynthèse augmente en fonction du taux de CO2.